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Compilation - Compilation 4 Romances Adultes
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Livre électronique243 pages4 heures

Compilation - Compilation 4 Romances Adultes

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Compilation 4 Romans ADULTES (New Romance) à prix PROMO !

 

1.  La Parfaite Soumise (Trilogie Intégrale)

 

Il veut que je sois sa soumise, chez lui, en tenue sexy, et soumise à ses moindres désirs.

Et ce du lundi au vendre de 18h à minuit, et le samedi de 18h à 4h du matin, pour lui et ses invités.

Pour 20,000€ par mois, avec une garantie de ne pas subir de réel châtiments corporels, mais avec la condition absolue d'être soumise à ses moindres désirs sexuels. 

Moi qui ne fréquentait ce club BDSM que depuis 2 mois, je ne m'attendais pas à avoir une telle offre d'emploi, malgré ma petite réputation de parfaite soumise.

Si j'avais su ce qui m'attendais, et le plaisir inouï que j'allais retirer d'être la soumise de cet homme, et de ses amis...

 

2. Tu Accepteras (Trilogie Intégrale)

 

Amélie, jeune étudiante en lettre, n'arrive pas à joindre les deux bouts. Sa chambre de bonne, ses frais d'étude à la fac, sa nourriture…tout cela lui coûte cher et son job à mi-temps au MacDo lui suffit à peine. Ouvriers, ses parent ne peuvent pas l'aider. Un jour, alors qu'elle doit faire face à une dépense imprévue importante, elle jette l'éponge et s'inscrit sur un site de rencontre très spécial, qui met en relation les hommes riches et les jeunes filles belles comme elle qui ont besoin ou envie de se faire entretenir…

Sa première rencontre avec Jean, un cadre sup' très clairement infidèle, lui donne de l'espoir…au premier abord il semble gentil et doux…mais c'est sans compter sur ses perversions refoulées…bientôt il lui demandera des faveurs très spéciales…

Amélie acceptera-t-elle de se soumettre à ses désirs...ses perversions.. ?

 

3. Bad Boy (Trilogie Intégrale)

 

Anoushka a détesté Greg au premier regard. Dès que son père lui a présenté ce nouveau partenaire pour l'entreprise familiale, elle a su que c'était un connard, un bad boy sous un costume 3 pièces impeccable. Exactement le genre d'hommes qu'elle s'était juré de ne plus jamais fréquenter.

Le seul souci, c'est qu'elle va être obligé de travailler avec lui pour remettre l'entreprise familiale dans le vert...et ce n'est pas gagné avec un mec pareil, qui est un beau (même très séduisant) parleur. Certes il est hyper sexy, mais Anoushka, à tout juste 26 ans, cherche fiancé fiable et bien sous tout rapport. Pas lui, clairement pas lui.

Mais Anoushka va comprend que cet homme tient le destin de toute sa famille entre ses mains, et il le sait. Et cela semble lui donner des idées: en échange de sa coopération, il va exiger de Anoushka, qui n'est en fait que peu expérimentée, d'être sa soumise, corps et âme, pour toute la durée de l'été....

Anoushka n'est pas au bout de ses surprises, car c'est un excellent professeur pour son "initiation"...

 

4. Tu Te Tairas

 

Julia, en pleine soirée étudiante, a pris son courage à deux mains et a approché son coup de cœur: un certain Benjamin, de 3 ans son aîné, très grand, très beau, et à la réputation de bad boy bien établie...

 

LangueFrançais
ÉditeurRose Dubois
Date de sortie24 mai 2023
ISBN9798223117841
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    Aperçu du livre

    Compilation - Compilation 4 Romances Adultes - Rose Dubois

    Il veut que je sois sa soumise, chez lui, en tenue sexy, et soumise à ses moindres désirs.

    Et ce du lundi au vendre de 18h à minuit, et le samedi de 18h à 4h du matin, pour lui et ses invités.

    Pour 20,000€ par mois, avec une garantie de ne pas subir de réel châtiments corporels, mais avec la condition absolue d'être soumise à ses moindres désirs sexuels. 

    Moi qui ne fréquentait ce club BDSM que depuis 2 mois, je ne m’attendais pas à avoir une telle offre d’emploi, malgré ma petite réputation de parfaite soumise.

    Si j'avais su ce qui m'attendais, et le plaisir inouï que j'allais retirer d'être la soumise de cet homme, et de ses amis...

    Je repris une tranche de gâteau à la pomme, savourant le croustillant de la pâte, me délectant du regard des hommes sur mes lèvres roses. Je m’autorisai un petit gémissement de plaisir et rejeta ma tête en arrière. Si les femmes savaient l’effet qu’une part de pâtisserie pouvait avoir sur un homme...

    Je pris une gorgée de café, épiant les réactions. À la table de gauche, un homme évita mon regard et tenta de se reconcentrer sur la femme en face de lui. Un autre déglutit et desserra sa cravate.

    Je jetai un regard ingénu autour de moi et laissai une teinte rose monter à mes joues, comme coupable d’avoir osé dévoiler mon plaisir. En moi-même, je jubilai. Dire qu’il y a à peine deux mois je me comportais comme une petite sourie effarouchée, craignant le regard des autres... La nouvelle moi était tout autre, et elle me plaisait beaucoup !

    Je sortis du café après avoir laissé un petit pourboire, en souvenir de l’époque où je ne vivais que de ça. Je souhaitais à tout le monde d’en arriver au même point que moi, mais il fallait être prêt à faire des sacrifices, à prendre des risques. Je ne savais jamais sur qui j’allais tomber.

    Je ne faisais ça que depuis deux mois, j’avais toujours un soupçon de peur. Allait-il me faire mal, je veux dire, vraiment mal ? J’étais nouvelle dans le club, deux mois n’étaient rien, et j’acceptai parfois des hommes inconnus des registres quand les autres avaient leur soumise attitrée. Car c’était ce que j’étais, une soumise.

    Je me considérai comme assez douée, mais je manquais sans doute d’objectivité. Je m’y connaissais très peu, mais ce que j’apprenais me plaisait. J’avais mes limites, bien sûr, mais l’absence de contrôle me séduisait. Et le fait de pouvoir dire « stop » quand je le voulais temporisait cette passivité.

    J’aimais l’inventivité des dominants. J’avais moi-même une imagination assez limitée, et j’étais ravie de pouvoir me soumettre au moindre désir de quelqu’un sans avoir à faire étalage de mes capacités.

    C’était ce dégoût du « montre moi comment tu baises je te dirais qui tu es » qui m’avait fait quitter le domaine conventionnel. Pourtant, j’avais tout pour y rester. J’étais serveuse dans un café après une licence de commerce et j’aimais la stabilité. Je sortais tous les six mois avec un nouvel homme, après que l’ancien ait été voir ailleurs, et ce avec la régularité d’un métronome. J’avais fini par en concevoir une honte de mon corps telle que l’amour avec un homme ne m’attirait plus du tout.

    Jusqu’à ce que je me lance un ultimatum et que je dise oui à Ernesto. Il était colombien, mesurait dans les deux mètres pour 90kg. Il avait une façon très différente de voir le sexe. Au lieu des caresses échangées, lui bandait en me voyant me faire caresser, sans que je puisse bouger mes mains. Cela avait commencé par ses mains qui tenaient les miennes, puis une cravate, puis une cordelette en soie. L’absence de contrôle me rendait folle. J’avais repris goût au sexe, et je m’épanouissais dans nos rapports. Et puis il m’avait avoué qu’il ne cherchait aucune relation stable, mais que son objectif était d’initier des jeunes filles qui lui semblaient prometteuses. Lorsque je lui avais demandé ce qu’il entendait par « prometteuse », il n’avait pas répondu directement mais il m’avait emmené dans un club BDSM.

    J’avais d’abord été effrayée. Pour moi, ce que nous faisions n’avait rien à voir avec ce que je me représentais comme étant le sadomasochisme. J’imaginais un sous-sol enfumé, plein de gens tenant des tenailles et torturant des femmes criant pour en avoir plus. J’étais bien loin du compte.

    Tout d’abord, le club n’était pas au sous-sol, ni dans une ruelle sombre. C’était un sobre bâtiment gris qui s’ouvrait sur un hall tout ce qu’il y a de plus banal, où deux hommes s’affairaient derrière un comptoir. Ernesto m’attacha un bracelet rose autour du poignet. Je l’interrogeai du regard.

    - Ça signifie que tu es seulement là pour regarder. Plus tard j’espère, quand tu auras réalisé ce que ce genre de pratiques peut t’apporter... j’espère que tu passeras à une autre couleur...

    Derrière le hall se trouvait le club à proprement dit. Des hommes et des femmes discutaient ensemble, certains avaient commencé les préliminaires dans un coin. Une femme nue était suspendue au plafond, le corps enserré par une dizaine de cordes différentes, parsemées de nœuds compliqués. Ils semblaient appuyer stratégiquement sur certains endroits de son corps. Elle accentuait la pression en bougeant lascivement. Une boule noire était reliée à son intimité. La femme paraissait extatique et ne semblait pas se soucier des regards des autres. Elle était complètement dans sa bulle, ne veillant qu’à son propre plaisir.

    Ernesto suivit mon regard et me chuchota :

    - Le plaisir des cordes...je ne pense pas que ça soit encore ton kiffe...ça s’étudie, ce truc. C’est vraiment un art.

    Il me guida dans un ensemble de salle. Certaines menaient à des portes fermées d’où s’échappait parfois un gémissement sensuel ou le claquement d’une main ou d’un fouet sur la chair. À ma grande surprise, je me sentis mouiller. Mais la plupart des gens ne s’embarrassaient pas d’une salle. Je croisai une femme aux seins nus, dont les tétons étaient emprisonnés dans deux pinces. Elle regarda Ernesto d’un air provoquant et lui offrit ses seins à lécher. Il s’y plia de bonne grâce. Pour accéder à une autre salle, nous dûmes enjamber deux hommes occupés. L’un était allongé sur le ventre, les fesses offertes en offrande à l’autre, qui frappait méthodiquement à l’aide d’un martinet de cuir. Chaque coup marbrait ses fesses et lui faisait pousser un petit gémissement.

    Cette soirée-là, je découvris le monde du BDSM, et mes à priori en prirent un sacré coup. Même en tant que spectatrice, il me parût certain que la soumission me convenait le mieux. Ernesto m’emmena voir plusieurs couples de dominant-dominé de sa connaissance, expliquant que je venais observer, et ils se prêtèrent au jeu en me dévoilant leur intimité. Très peu de personnes semblaient ici vouloir garder leurs pratiques secrètes. Cette absence de pudeur me fit rougir plus d’une fois, mais je me sentais de plus en plus mouillée par ce que je voyais. Je désirai maintenant en faire partie. J’en fis part à Ernesto, qui rit puis m’invita à la prochaine soirée.

    Ce fut la première à laquelle je participai. Il s’avéra très vite que c’était exactement le genre de choses qu’il me fallait. Je ne demandai qu’à assouvir les désirs des dominants. J’étais jeune, et plus le temps passait, plus je me sentais jolie et désirable. Le regard des autres changea. Je n’étais plus une souris grise, mais une femme assumée, forte, car la soumission n’engendrait pas l’infériorité. Au contraire, je m’y épanouissais.

    Et puis je fis la connaissance de Marco. Je ne le vis que deux fois au club, la première en tant que spectateur. J’étais étendue sur une des pistes de danse, les jambes entrouvertes, un bâillon sur la bouche et les mains tenues par deux hommes qui caressaient mes bras. Un troisième s’occupait de lécher mon entrejambe. J’étais prête à succomber quand je croisais son regard très intéressé. Il était beau, c’est la seule chose dont je pus me rendre compte, occupée comme je l’étais. Il avait des yeux noirs qui semblaient fouiller autant mon corps que mon âme. Je le fixai droit dans les yeux et jouis sans cesser de le regarder. Je vis qu’il avait la trique et en fus satisfaite. Puis il disparut et je pensai à autre chose.

    Il revint la semaine d’après. Je m’étais un peu renseignée sur lui, pensant qu’il me plaisait, et j’avais été satisfaite de constater qu’aucune soumise ne s’était plainte de lui, et que les rares commentaires étaient assez élogieux pour me rendre curieuse.

    Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il fut cash.

    - Qu’est-ce que tu fais dans la vie ?

    Je le fixai, étonnée, mais pas choquée. Ça n’était pas privé.

    - Je suis serveuse.

    - Je te propose 20 000€ par mois au lieu du SMIC que tu dois gagner à te casser le dos pour des cons qui ne te comprennent pas.

    Je fus aussitôt sur mes gardes.

    - Pour quoi ?

    J’avais acquis une solide répartie et je ne m’en laissais pas compter.

    - Pour te servir des martinis dans ta haute tour de mégalo à longueur de journée ? Je me casserai le dos de toute façon.

    Il éclata de rire, dévoilant une rangée de perles blanches. Il avait une cicatrice sur la joue droite et un menton un peu trop carrée, pourtant, il restait l’un des plus beaux hommes que j’avais jamais rencontré.

    - Disons qu’on oublie les mojitos et on les remplace par quelque chose de plus...personnel.

    - Pour 20 000€ tu pourrais avoir n’importe qui, fis-je observer, en faisant un geste du bras qui englobait toute la pièce, où des femmes bien plus belles que moi faisaient tourner leur corps nu autour de barres en fer.

    - C’est toi que je veux. Je connais ta réputation, je t’ai vu, et ce que je propose change du classique contrat dominant-soumis.

    Ma méfiance reparût tout de suite.

    - Qu’est-ce que tu proposes ?

    - Disons que tu t’occupes de moi en premier, mais qu’il pourra arriver que je ne sois pas seul. As-tu déjà...

    - Non, répondis-je honnêtement, certaine que cela me mettait hors course, malgré l’intérêt que cette proposition avait allumé en moi.

    - Tant mieux, dit-il avec satisfaction. Je veux quelqu’un de frais, pas une femme qui sache tout faire. Je veux que tu apprennes pendant que tu jouis, que tu veuilles toujours mieux faire quand tu me suces. C’est possible.

    Putain. C’était vraiment excitant. Je le fixai dans les yeux pendant quelques secondes, les dernières probablement que j’allais passer à le défier. Il serait mon maître et, sauf s’il me l’ordonnait, je ne le regarderai probablement plus jamais comme ça. J’en profitai, avant de baisser les yeux et de hocher la tête.

    **

    Je n’étais pas pour autant naïve. Les échos que j’avais sur lui m’engageait à lui faire confiance, mais il me rester trois jours. J’avais trois jours avant de signer un contrat, c’était ma seule demande, et il l’avait accepté.

    La première chose que je fis fut de poser mon jour de congé au café. Il fallait que j’en sache un peu plus sur ce Marco.

    Une fois chez moi, dans ma minuscule chambre de bonne, je laissai mon regard errer autour de moi. Étais-je vraiment prête pour ce contrat ? L’état de mon logement me répondit que oui. J’en avais tout simplement assez d’être conditionnée à faire ce job que je haïssais de plus en plus, ces mains baladeuses qui tentaient de happer mes hanches à chacun de mes passages et ces rires gras qui emplissaient la pièce dès que l’un de ces porcs faisait une remarque salace.

    Si cela ne suffisait pas, j’avais découvert au club un monde que je ne demandais qu’à explorer davantage. Les caresses étaient plus délicieuses, les baillons, les liens et les ordres rendaient les choses plus savoureuses encore.

    Et pour ne rien gâcher, Marco était...sublime. Et s’il fallait pour 20 000 euros par mois m’occuper de ses amis en même temps, j’étais prête à le faire, du moment que Marco contrôlait les autres.

    Après toutes ces considérations, j’étais presque prête à signer tout de suite le contrat. Mais je devais d’abord m’assurer de certaines choses.

    Je m’assis devant mon vieil ordinateur et commençai à pianoter sur Google tout ce que je savais de Marco. Un, il habitait la même ville que moi. Ce qui n’allait pas beaucoup m’avancer, cela réduisait simplement le champ des recherches à...15 000 personnes.

    - Merde !

    M’exclamai-je en me rejetant sur mon fauteuil. Je me ressaisis et tapotai sur l’accoudoir. Réfléchis Elodie, réfléchis... Deux, il portait des costumes de très bonne facture. Je m’y connaissais, je servais autant de bières aux pochtrons du coin que de cafés à des mecs en costard toujours pressés. Le café était situé entre les deux mondes et les gens aiment à se mélanger. Si je ne me trompais pas - et je ne me trompais jamais – il s’agissait d’un Armani.

    C’était mieux que rien mais ça ne m’avançait pas plus. J’allais au frigo et en sortis une canette de soda que je sirotai à petites gorgées en réfléchissant à mon problème.

    Marco ne m’avait laissé ni nom, ni carte de visite, seulement la promesse qu’il reviendrait dans trois jours.

    Mon regard tomba soudain sur le papier qu’il m’avait donné. Je relus les courtes phrases qui y étaient notées.

    « Je t'offre ma liberté, et je le fais de mon plein gré. Dès que j'aurai signé cette phrase, le jeu commencera, tu auras tous les droits sur moi, mon devoir sera de t'obéir aveuglément, en m'exposant à tout traitement que tu jugeras approprié. »

    J’avais rajouté au crayon à papier : « si tu me fais du mal, je réduis tes couilles en purée » mais j’avais décidé qu’il serait plus diplomate de gommer ce trait d’esprit. Après tout, il s’agissait de mon futur employeur.

    Mais cette phrase n’était pas ce qui m’intéressait. Le verso du papier était ce qui avait attiré mon attention. Il s’agissait de la souche d’un billet pour un spectacle de charité, pour « l’invité d’honneur ». Si Marco XXX avait été si attendu, il était forcément noté sur la page web de l’événement.

    Bingo. Le gala avait attiré beaucoup de gens enthousiastes, d’après les commentaires laissés sur le site, mais le paragraphe introductif était exactement ce que je cherchais.

    « Nous remercions tout particulièrement M. Marco Decci pour son soutien indéfectible tout au long de l’année et sa participation à notre gala annuel... »

    Blablabla. J’étais satisfaite, je savais maintenant à qui j’avais à faire. Le fait qu’il soit actif dans une association caritative ne voulait pas dire grand-chose. Certains s’en servaient comme couverture.

    Marco Decci...il avait presque autant d’occurrences sur Google que Lady Gaga. Presque. Une page Wikipédia retraçant son enfance difficile – pauvre chou – et ses débuts prometteurs dans l’immobilier. D’après le tas de louanges qui y était écrit, il investissait comme il respirait, avec un talent sûr et une prudence qui avaient multiplié ses actifs en trois ans, faisant de lui une fortune impressionnante. Et c’était cet homme qui voulait de moi ? C’était flatteur...

    Il me restait deux jours mais j’avais trouvé ce que je cherchais. En songeant à la petite fortune que j’allais me faire, je décidai que je pouvais bien donner ma démission à mon travail et profiter de ces jours de congé.

    Une fois cette chose faite, j’errai dans la ville, un peu désœuvrée. J’avais toujours eu l’habitude d’avoir des obligations, des devoirs urgents pour pouvoir continuer à occuper ma mansarde. Pour la première fois de ma vie, j’avais le droit de me faire un peu plaisir.

    Je décidai de me préparer à notre futur rendez-vous. Dans le contrat détaillé que Marco m’avait fait parvenir, il était mentionné que je devais être à son service chaque jour de 20h à minuit et les samedi...jusqu’à 4h. J’étais un peu excitée à me demander comment il ferait durer le jeu jusqu’à 4h mais je me disais qu’un homme qui multiplie sa fortune par 5 en trois ans pouvait trouver des idées intéressantes pour s’amuser entre grandes personnes.

    Je partis à l’assaut des rues piétonnes. Je passais devant les boutiques de grande marque en me retenant d’éclater de rire. J’avais essayé une fois d’y rentrer, mais les regards méprisants qui avaient accompagné mon entrée m’avaient fait l’effet d’une douche froide et je n’avais plus jamais fait l’expérience.

    Mais aujourd’hui...je sortis une enveloppe de ma poche. Il me l’avait donné en me disant d’en faire ce que je voudrais du moment qu’il pourrait en profiter plus tard. Dans le cas, bien sûr, où j’accepterais son offre.

    Je l’avais acceptée, il était temps d’obéir, et ça ne me déplaisait pas plus que ça.

    Excitée comme une puce, je rentrais dans la boutique, le menton haut et la démarche fière, bien loin de la petite souris que j’étais avant. Les réactions furent totalement différentes et je fus bientôt la cible de deux femmes au sourire mielleux qui s’empressèrent autour de moi.

    J’étais un peu désorientée mais je le cachai de mon mieux.

    - Je cherche quelque chose de vaporeux, une robe longue dans les tons pastels...

    Elles filèrent aussitôt et revinrent bientôt avec une dizaine de tenues, plus somptueuses

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