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Un Si Charmant Voisin
Un Si Charmant Voisin
Un Si Charmant Voisin
Livre électronique82 pages57 minutes

Un Si Charmant Voisin

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Un Si Charmant Voisin (L'Intégrale)

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Anna, jeune fille de 19 ans, étudiante bien sous tous rapport, vient enfin de prendre son indépendance. Ses parents lui payent une petite chambre de bonne sous les toit d'un des plus bel immeuble de Paris.

Un soir, sa vie bascule: elle rencontre son voisin du grand appartement bourgeois juste en dessous de chez elle : c'est un homme visiblement très riche, habillé avec goût, et franchement très très séduisant.

Elle lui donne 33 ans, il lui répond qu'il en a plus mais qu'elle n'en saura rien. Amusée par son impertinence, il lui propose un soir de venir dîner chez lui, car une de ses passions de jeune rentier est la cuisine…et il aimerait son avis.

Anna est sous le charme, elle veut mieux connaître ce séduisant voisin. La soirée est délicieuse, il est charmant, toujours aussi beau, mais lui fait comprendre en riant qu'il ne serait pas un homme pour elle.

Trop innocente.

Anna, piquée au vif, insiste…et il la renvoie gentiment chez elle, un baiser sur la joue, avec la mission de lire 50 nuances de grey, pour commencer un mieux comprendre son « univers », comme il dit.

Anna va vite se rendre compte qu'il cache un lourd secret bien plus grave, un secret qui les entraîneront tous les deux dans un tourbillon érotique dont elle ne sortira pas indemne…

LangueFrançais
ÉditeurRose Dubois
Date de sortie17 sept. 2022
ISBN9798215960417
Un Si Charmant Voisin

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    Un Si Charmant Voisin - Rose Dubois

    Anna, jeune fille de 19 ans, étudiante bien sous tous rapport, vient enfin de prendre son indépendance. Ses parents lui payent une petite chambre de bonne sous les toit d’un des plus bel immeuble de Paris.

    Un soir, sa vie bascule : elle rencontre son voisin du grand appartement bourgeois juste en dessous de chez elle : c’est un homme visiblement très riche, habillé avec goût, et franchement très très séduisant.

    Elle lui donne 33 ans, il lui répond qu’il en a plus mais qu’elle n’en saura rien. Amusée par son impertinence, il lui propose un soir de venir dîner chez lui, car une de ses passions de jeune rentier est la cuisine...et il aimerait son avis. Anna est sous le charme, elle veut mieux connaître ce séduisant voisin.

    La soirée est délicieuse, il est charmant, toujours aussi beau, mais lui fait comprendre en riant qu’il ne serait pas un homme pour elle. Trop innocente. Anna, piquée au vif, insiste...et il la renvoie gentiment chez elle, un baiser sur la joue, avec la mission de lire 50 nuances de grey, pour commencer un mieux comprendre son « univers », comme il dit.

    Anna va vite se rendre compte qu’il cache un lourd secret bien plus grave, un secret qui les entraîneront tous les deux dans un tourbillon érotique dont elle ne sortira pas indemne...

    ––––––––

    Anna tortillait le bord de sa jupe plissée. La jeune étudiante ne pouvait pas s’empêcher d’observer du coin de l’oeil l’homme charismatique au costume sombre. Il venait de monter dans l’ascenseur à sa suite ; ils étaient collés ensemble pour quelques minutes, car la cabine de ce vieux bâtiment, quoique merveilleuse à voir pour une petite provinciale, ne se déplaçait pas aussi rapidement qu’elle aurait pu le faire dans une cage d’ascenseur plus moderne.

    Alors qu’elle cherchait quelque chose de mignon à dire pour engager le dialogue, comptant secrètement sur cette ambiance intime pour éveiller des désirs inconvenants chez cet homme bon chic bon genre, ce dernier parla avant elle, d’un ton autoritaire qui ne laissait aucune place à la discussion :

    « Vous vous apprêtez à flirter avec moi. Je vous préviens, ça ne marchera pas. Le fait que nous soyons dans un ascenseur très lent n’y changera rien ! »

    Cette flèche du Parthe décochée, il lui adressa un petit sourire en coin, puis reporta son regard fixement sur le miroir qui lui renvoyait son reflet impeccable, comme s’il se réfugiait derrière sa réputation.

    Anna n’en revenait pas. Elle n’avait jamais vu un homme aussi avisé et aussi direct. Elle sentait qu’elle aurait dû avoir honte, mais elle était plutôt encore plus fascinée qu’avant, inutile de se le cacher.

    « Et si c’était le cas ? » minauda-t-elle finalement.

    « Vous êtes trop jeune pour moi. »

    « C’est faux ! » s’exclama Anna, indignée, et encore rougissante d’avoir été si aisément déchiffrée. Elle se sentait désarmée face à ce regard d’aigle, acéré et impassible.

    « Voyons, vous n’avez pas vingt ans, ça se voit. »

    Anna baissa le nez : prise en flagrant délit. Elle ne pouvait pas mentir là-dessus. Il était psychiatre, après tout. D’un petit air de défi, elle releva son regard pour le fixer droit dans les yeux :

    « Et alors ? Ça ne nous fait guère plus de dix ans de différence. Ce n’est rien du tout. Mes parents ont quinze ans de différence, et ils ont des tas de choses en commun. C’est surtout ça qui compte. »

    « Premièrement, nous avons bien plus de dix ans de différence, et deuxièmement, je ne vois pas ce qui vous fait dire que nous avons des choses en commun. Il me semble plutôt que nos principaux traits de personnalité nous opposent. »

    Encore une fois, la jeune fille fut visiblement tiraillée entre l’envie naturelle de faire confiance à un médecin instruit concernant sa spécialité, et le besoin de le contredire pour se justifier. Elle se rapprocha physiquement de lui, sans y prendre garde.

    « Vous n’êtez pas si vieux. »

    « Quel âge me donnez-vous ? »

    Anna était déjà euphorique d’avoir déclenché une conversation. C’était mieux qu’elle n’en avait auparavant, et peut-être le début d’une familiarité agréable, qui pourrait évoluer en autre chose avec le temps, puisqu’apparemment, monsieur avait besoin qu’elle vieillisse un peu.

    De plus, cette dernière question du docteur lui donnait l’occasion de le regarder de près, sans qu’il la prenne pour une petite perverse. Elle aimait son eau de toilette, décidément cet homme choisissait tout avec goût ; elle n’en était que plus vexée qu’il ne veuille pas de ses avances.

    « Je ne sais pas... » Elle pensait : trente cinq ans. Mais pour être aimable, elle mua cette intuition en « Trente trois ans ? »

    L’homme secoua la tête comme un professeur déçu. Sa prestance la tétanisait. Elle aurait tant aimé avoir de tels professeurs ! Tout le monde à la fac était perdu sur son nuage, utopiste et charmant certes, mais manquant cruellement de magnétisme animal.

    « Bien plus que cela. Mais merci. Au moins, je ne m’entretiens pas pour rien. »

    Une plaisanterie ! C’était en très bonne voie. La jeune intrigante lui sourit largement, de pur bonheur, en ajoutant une autre amabilité. Elle voulait clairement l’apprivoiser. « J’espère que vous ne vous torturez pas avec un de ces régimes à la mode. Ça ne marche jamais, de toute façon. »

    « Ne vous en faites pas, mademoiselle... Quel est votre nom ? »

    « Anna. » Magique. Tout s’enchaînait comme dans un film romantique...

    « Non, je voulais dire votre nom de famille. »

    Oh. « Anna Baron. »

    « Docteur Gaël Seligman, » répondit-il en lui tendant la main. Pas l’ombre d’un sourire. Très professionnel.

    « Enchantée, » sourit-elle malicieusement.

    « Oh, vous connaissiez déjà mon nom, à ce que je vois. Vous avez regardé sur ma plaque ? Cela commence à m’inquiéter, mademoiselle Baron. »

    Décidément, il était devin ! Anna ne trouva rien à répondre, et à ce moment ils arrivèrent au niveau de la rue. Les portes de l’ascenseur s’ouvrirent, et il s’éloigna, la laissant à cette conversation à la fois si agaçante et si agréable, si satisfaisante et si inachevée. Anna ne savait plus où elle en était.

    Elle commença machinalement à remonter la rue en direction de l’arrêt de bus qui la conduisait tous les jours à la Faculté. Il lui fallut une minute pour se souvenir qu’elle avait prévu d’aller dans l’autre direction ce matin-là, pour

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