Parce qu’on a encore plus d’orgasmes
D’après Einstein, à 35 ans, on a fait plus de fois l’amour qu’à zéro an, donc on a mathématiquement toujours plus de jouissance au compteur, et qui dit bon kilométrage dit conduite fluide et sans à-coups: à 35 ans on peut dire que ça y est, on sait faire, on roule sur notre corps comme sur une petite route de montagne dont on prendrait les virages les yeux fermés. Hop, hop, hop, en deux temps trois mouvements on sait se faire jouir rien qu’avec un accoudoir et un souvenir flou de catamaran. On a découvert toute une ribambelle de façons de kiffer: l’orgasme en cascade, l’orgasme en fusée, l’orgasme discret qui dure longtemps, l’orgasme fort et bref, l’orgasme en anglais. Puis quand on y pense, à 20 ans, le sexe, ça faisait mal, on savait pas trop comment faire, on savait pas trop avec qui et dans quel sens. À 35, le sexe, c’est comme une recette de famille qui ne déçoit jamais, genre, les lasagnes, et on la maîtrise tellement de l’oignon à l’olive qu’on peut rajouter dedans tous les ingrédients fous des envies du moment.
Notre position multi-orgasmique: On s’assoit sur sa tête, pour un cunnilingus qui va nous emmener loin et plusieurs fois.