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L’élan du Cœur: Kodiak Point (Francais), #2
L’élan du Cœur: Kodiak Point (Francais), #2
L’élan du Cœur: Kodiak Point (Francais), #2
Livre électronique236 pages3 heures

L’élan du Cœur: Kodiak Point (Francais), #2

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À propos de ce livre électronique

Mieux vaut ne pas toucher à sa renarde.

Un élan têtu n'a aucune chance face à une renarde qui veut se mettre en couple avec lui. Lorsque Boris est parti défendre son pays, il n'était encore qu'un jeune garçon. À son retour, il était un nouvel homme. Un homme brisé.

Mais Jan le désire toujours.

Peu loquace, Boris sait dire non, mais cette renarde déterminée est sûre qu'il est son âme sœur. Jan a du mal à attirer l'attention de cet élan borné, mais lorsque sa vie est mise en danger, les choses prennent une autre tournure.

Tout d'un coup, ce soldat blessé ne cesse de trouver des excuses pour voler à son secours, mais d'après Jan, c'est surtout lui qui a besoin d'être sauvé.

Elle devra être subtile et faire preuve de malice pour pousser son élan à avouer ses sentiments pour elle. Mais cette renarde rusée est prête à relever le défi. Et si ses tentatives échouent, sa chère maman est d'accord pour lui prêter son fusil de chasse qu'elle avait elle-même dû utiliser pour ses fiançailles.

Bienvenue à Kodiak Point, même si la faune y porte des vêtements, c'est l'instinct animal qui guide son cœur.

LangueFrançais
ÉditeurEve Langlais
Date de sortie28 déc. 2019
ISBN9781773841311
L’élan du Cœur: Kodiak Point (Francais), #2
Auteur

Eve Langlais

New York Times and USA Today bestseller, Eve Langlais, is a Canadian romance author who is known for stories that combine quirky storylines, humor and passion.

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    Aperçu du livre

    L’élan du Cœur - Eve Langlais

    Introduction

    Mieux vaut ne pas toucher à sa renarde.

    Un élan têtu n’a aucune chance face à une renarde qui veut se mettre en couple avec lui. Lorsque Boris est parti défendre son pays, il n’était encore qu’un jeune garçon. À son retour, il était un nouvel homme. Un homme brisé.

    Mais Jan le désire toujours.

    Peu loquace, Boris sait dire non, mais cette renarde déterminée est sûre qu’il est son âme sœur. Jan a du mal à attirer l’attention de cet élan borné, mais lorsque sa vie est mise en danger, les choses prennent une autre tournure.

    Tout d’un coup, ce soldat blessé ne cesse de trouver des excuses pour voler à son secours, mais d’après Jan, c’est surtout lui qui a besoin d’être sauvé.

    Elle devra être subtile et faire preuve de malice pour pousser son élan à avouer ses sentiments pour elle. Mais cette renarde rusée est prête à relever le défi. Et si ses tentatives échouent, sa chère maman est d’accord pour lui prêter son fusil de chasse qu’elle avait elle-même dû utiliser pour ses fiançailles.

    Kodiak Point

    Bienvenue à Kodiak Point, même si la faune y porte des vêtements, c’est l’instinct animal qui guide son cœur.


    Bienvenue à Kodiak Point, même si la faune y porte des vêtements, c’est l’instinct animal qui guide son cœur.

    Un

    Il y a des moments où une demoiselle se doit d’employer un vocabulaire grossier. Un langage peu féminin. Comme lorsque quelqu’un crève le pneu du splendide 4x4 d’une fille et que par sa faute, le véhicule fonce dans l’un des ravins des contrées sauvages de l’Alaska, au beau milieu de la nuit. Et la cerise sur le gâteau – le genre de cerise bien ronde et confite, vu la situation – c’est que cette descente infernale et incontrôlable l’entraînait ridiculement vite vers un arbre. Et elle était plutôt certaine que cet arbre ne comptait pas bouger d’un pouce. Il était donc plutôt normal que Jan ait besoin de décompresser.

    — Merde !

    Bon OK, ce n’était pas un flot d’insultes non plus, mais en hurlant, l’insulte se prolongea et Jan utilisait rarement ce genre de vocabulaire. Une vieille et étrange habitude qui était due à ses souvenirs d’enfance où sa maman jugeait que le meilleur moyen de surveiller sa langue était de se laver la bouche au savon. Sa chère mère n’avait jamais montré aucune tolérance envers les insultes, même les plus banales. Jan avait rapidement appris à ne pas répéter les gros mots que disaient les garçons à l’école et cette manie l’avait suivie jusqu’à l’âge adulte.

    Mais face à une blessure ou une mort imminente, une demoiselle pouvait bien se laisser aller un peu, notamment quand les expressions : « Oh, oh » et « Oh mon Dieu » ne suffisaient plus. Et surtout lorsque la voiture – mon sublime 4x4, presque totalement remboursé – heurta l’arbre. Le crissement de métal, le bruit de verre écrasé, et la fissure en forme de toile d’araignée sur son pare-brise lui confirmèrent qu’elle allait devoir racheter un véhicule.

    Et pendant qu’on y était, pourquoi ne pas faire appel à un chirurgien esthétique pour refaire son nez ? Mon Dieu, lorsque l’airbag s’était déclenché il l’avait fait avec rapidité et brio. Certes, le ballon gonflable avait amorti le coup, mais il lui avait aussi écrasé le visage, comme ces insectes sur son pare-brise en été.

    Paf !

    Le choc l’avait bien assommée et malgré ses aptitudes de métamorphe qui lui permettaient de mieux supporter les blessures et la douleur qu’un humain, elle dut admettre qu’elle était légèrement sonnée et secouée. C’est pourquoi il lui fallut quelques secondes avant de se rendre compte qu’elle avait de la compagnie.

    Et ces visiteurs étaient loin d’avoir été invités.

    Un simple reniflement lui permit de confirmer que ceux qui s’avançaient vers elle dans la neige avec leurs masses imposantes éclairées par les phares étaient des métamorphes. Et vu le fusil que l’un portait sur ses épaules, elle se douta qu’ils n’étaient pas du genre sympathique et qu’ils étaient probablement très stupides étant donné qu’ils en avaient après l’humaine inconsciente et peu dangereuse qui se tenait à côté d’elle sur le siège avant de sa voiture. Ma pauvre voiture pulvérisée. Une voiture que ces types avaient réduite en miettes.

    Il en fallait beaucoup à Jan pour sortir de ses gonds. Les gens la félicitaient souvent pour son sang-froid – un trait de caractère qui lui était très utile lorsqu’elle devait faire face à un certain élan, têtu comme une mule, qui refusait d’admettre qu’il lui appartenait. Un jour je t’attirerai dans mes filets, Boris.

    Mais cette fois-ci, elle sortit totalement de ses gonds notamment parce qu’ils ont pulvérisé ma voiture ! Et cassé quelques-uns de ses ongles fraîchement manucurés, mais pour ça, elle pouvait prendre sur elle.

    Alors que l’un d’eux se mit à tirer sur la porte côté passager, ou plutôt à l’arracher totalement du véhicule étant donné que celui-ci était tout déformé, elle ne prit même pas le temps de réfléchir. Elle attrapa le pistolet qu’elle gardait toujours près d’elle – un cadeau de son cher papa – et tira. Elle toucha sa cible à l’épaule et l’envoya valser plus loin. L’homme n’avait apparemment aucun mal à employer des termes très grossiers et si maman avait été là, il aurait eu de la mousse plein la bouche.

    Jan était connue pour être une tireuse hors pair et les gars allaient sûrement se demander pourquoi elle ne l’avait pas simplement tué. Premièrement, si elle se trompait sur leurs intentions, il valait mieux retenir tout instinct meurtrier pour le moment et deuxièmement, son père lui avait toujours dit qu’en temps de guerre il fallait garder l’un des ennemis en vie afin de pouvoir l’interroger.

    Certains diraient sûrement qu’il n’était pas question d’une guerre, mais d’une lutte de pouvoir entre un assaillant anonyme et l’alpha de leur clan. Mais Jan risquait de les contredire. En s’en prenant à son pauvre 4x4, la guerre était déclarée et elle était plus que prête à riposter.

    Ce n’était pas parce qu’elle était une femme qu’elle ne savait pas rendre la pareille ni se défendre. Papa s’en était assuré.

    Elle profita des hurlements et jurons de sa victime à terre qui faisaient distraction pour s’échapper de la voiture et rouler sur le côté. Elle atterrit sur le genou et leva son pistolet.

    Un. Deux. Trois types armés se tenaient devant elle. Bon sang. Quelqu’un semblait vraiment déterminé à les attaquer elle et l’humaine. Jan aurait pu tenter de les attendrir si elle avait été un oiseau. Pff, stupides créatures. Heureusement que ces volatiles se concentraient plutôt au sud là où les climats étaient plus chauds.

    — Allez, rends-toi la renarde, dit l’un des étrangers qui sentait indéniablement le caribou.

    Un métamorphe plutôt rare pour cette région – mais qui était délicieux en ragoût.

    — Ne nous complique pas la tâche, enchaîna-t-il.

    Pensait-il vraiment que Jan allait lever les mains en l’air et se rendre ? Une règle essentielle à respecter, quelle que soit leur espèce : ne jamais baisser les bras. Et son père avait même tendance à rajouter : « Profites-en pour en entraîner le plus possible dans ta chute. »

    — Ce ne sera pas pour aujourd’hui les gars, répondit jovialement Jan en sortant son arme pour tirer des coups rapides.

    Cette fois-ci, ce ne fut pas pour de simples blessures. Elle visa la tête et atteignit sa cible. Elle rata le second d’un millimètre. Le troisième tir dévia de sa trajectoire lorsque quelque chose la heurta par derrière. Elle sentit soudain une haleine fétide. Beurk. Les assaillants avaient aussi fait appel à des loups sauvages pour leur filer un coup de main, ce qui n’était pas une bonne nouvelle. Ces créatures étaient impossibles à raisonner. Et une chose était sûre, elles étaient sales et adoraient mâchouiller.

    Celui qui lui avait fait rater son tir s’accrocha à son poignet et seule la couche épaisse du cuir l’empêcha d’entailler sa peau. Cependant, elle dut se débattre avant qu’il ne fasse plus de dégât et elle en perdit son pistolet.

    — Hé, c’est mon père qui m’avait offert ce pistolet, se plaignit-elle.

    Bien qu’agacée par cette perte, elle avait désormais les deux mains libres ce qui voulait dire qu’elle était prête à se battre. Elle plaça ses jambes sous le ventre du loup sauvage et l’envoya valser vers l’un des assaillants en approche. Bingo. Ils tombèrent tous les deux et elle saisit l’opportunité qui s’offrait à elle.

    Sans son pistolet, avec tous ces hommes contre elle et son instinct qui lui hurlait de prendre ses jambes à son cou, Jan fit la seule chose encore possible. Elle enleva son manteau, détacha son pantalon puis se transforma en son animal, se débarrassant des habits restants.

    Il fut un temps où elle se demandait comment son corps d’adulte pouvait rétrécir à ce point pour adopter sa forme de renard polaire. Elle ne trouva jamais de réponses à ses questions, mais remercia le ciel de lui avoir donné cette aptitude. Grâce à sa silhouette menue, elle put se faufiler entre le tas de corps allongés pour se diriger vers un fossé.

    En plus de ce groupe initial d’hommes se trouvaient également plusieurs motoneiges garées un peu partout, leurs phares brillaient dans le noir et l’aveuglèrent partiellement. Ce qu’elle avait sous les yeux ne présageait rien de bon.

    Une Tammy inconsciente fut jetée à l’arrière d’une motoneige. Des hommes à l’allure douteuse, bien plus nombreux que ceux qu’elle avait déjà aperçus, se tournèrent à l’unisson vers elle et une meute de loups sauvages, gris et maigres, grognèrent dans sa direction en poussant des hurlements, annonçant une bataille imminente.

    Il était temps pour elle de bouger sa fourrure blanche – qu’elle chouchoutait avec de l’huile chaude une fois par mois – d’ici. Cela l’embêtait de laisser Tammy entre les griffes de ces mécréants. Mais elle ne lui rendrait pas service en se laissant entraîner dans le même piège. Si Jan restait libre, elle pourrait sans doute aller chercher de l’aide.

    Alors que les créatures s’approchaient, le renard de Jan n’était pas le plus gros, ni le plus fort, ni le plus vicieux. Pourtant, quand il s’agissait d’être rapide, agile et d’éviter les pièges, sa renarde polaire lui était très utile. Sa fourrure blanche comme neige se fondait bien avec le paysage glacé. Dans le noir, même avec la vue aiguisée d’un métamorphe, une fois qu’elle prenait la fuite, il était difficile de la suivre à la trace. Elle ne put s’empêcher de rire intérieurement en entendant les jurons s’accumuler.

    — Où est partie cette connasse ?

    Quelle grossièreté. Je suis une renarde pas un chien quand même.

    — Je n’arrive pas à la voir, putain.

    Évidemment. Ma fourrure est faite pour se fondre dans le paysage.

    — Putain de merde je n’arrive pas à croire qu’elle a tué Brian.

    Elle aurait même pu en tuer plus si elle avait eu plus de temps. Elle rejeta la faute sur son état vaseux après l’accident qui l’avait empêché d’en abattre plus d’un avant que les loups sauvages ne l’attaquent. Elle pouvait presque entendre son papa aboyer : « Je ne veux pas d’excuses Janny chérie. L’ennemi n’en aura rien à faire que tu sois fatiguée ou que tu aies tes putains de règles. Il faut que tu sois plus forte que ça. »

    C’était seulement grâce à l’intervention de sa mère qu’elle n’était pas devenue le fils que son père avait toujours désiré. Mais à part elle, elle ne connaissait pas d’autre fille qui trimbalait un pistolet avec sa trousse de maquillage dans son sac.

    Un pistolet qu’elle avait d’ailleurs dû laisser derrière elle en s’enfuyant. Voilà autre chose pour laquelle elle les ferait payer. Son papa lui avait offert ce pistolet pour ses seize ans avec cette tendre inscription : Tire pour tuer Janny chérie. Une raison de plus pour détester ces voyous à qui elle avait échappé.

    Mais les hommes qui étaient après elle ne comptaient pas la laisser leur filer entre les doigts aussi facilement. Au contraire, son attitude méfiante – et peut-être le fait qu’elle ait tiré sur plusieurs d’entre eux – avait rendu ceux qui restaient encore plus nerveux et déterminés.

    Vu les hurlements qu’elle entendait derrière, elle avait intérêt à rapidement prendre ses pattes à son cou, aussi vite que ses quatre gambettes poilues le lui permettaient. Du moins jusqu’à ce qu’elle trouve un meilleur plan.

    Peu familière avec cette zone des contrées sauvages, Jan ne savait pas quelle direction prendre et ne pouvait pas s’arrêter afin de se repérer. Elle laissa son instinct la guider. Marchant d’abord dans les traces des motoneiges, elle réalisa rapidement qu’il valait mieux quitter cette surface de neige moelleuse si elle voulait semer ses assaillants.

    Elle s’écarta du sentier et s’engagea à travers la forêt, son souffle produisant de la vapeur, comme un brouillard haletant. Elle avait simplement besoin de mettre un peu de distance entre elle et ses assaillants afin de réfléchir à un piège.

    Un piège meurtrier, comme papa lui avait appris.

    Deux

    Lorsque Reid appela Boris pour le prévenir que Jan avait disparu, ainsi qu’une humaine qui était venue leur rendre visite, son rythme cardiaque s’accéléra. Cela n’avait rien à voir avec cette renarde agaçante. Qu’en avait-il à faire que la jolie réceptionniste – qui lui avait bien fait comprendre qu’elle était intéressée par lui depuis son retour de la guerre, même si lui avait plutôt tendance à la repousser – soit portée disparue ?

    Pourtant, il perdit quand même le contrôle.

    — Où a-t-elle été vue pour la dernière fois ?

    — Elle quittait la ville hier soir.

    Droit sur le danger. Boris soupira. Il y avait peu de chance pour que Jan ait pu effectuer le trajet de chez eux jusqu’en ville sans rencontrer de problème. Ce qui expliquerait pourquoi leur piège mis en place pour stopper ces vauriens n’avait pas fonctionné. Son alpha, Reid, s’était demandé si celui qui semblait si déterminé à lui faire perdre sa place de leader avait enfin décidé de s’assagir. Mais étant donné que la renarde polaire était désormais introuvable, ainsi que cette humaine dont Reid s’était récemment entiché, Boris conclut que ce n’était pas le cas. On dirait bien que mademoiselle Collet Monté et Jan la parfaite soient tombées sur un os. Un peu comme avec moi d’ailleurs.

    Cela faisait des années qu’il savait que la renarde avait des vues sur lui. Elle avait été plutôt claire sur ses intentions. Mais Boris avait résisté. Bien que très agaçante – et aussi extrêmement belle, sexy et intelligente – Jan méritait mieux qu’un connard comme lui. Elle avait besoin d’un homme bien, pas d’un homme qui se réveillait au milieu de la nuit à cause de ses cauchemars en pointant son pistolet vers un ennemi fantomatique et en appuyant sur la détente d’une arme pas chargée.

    Car après quelques incidents, il avait compris qu’il valait mieux ne pas dormir avec un flingue chargé. Devoir réparer les fissures dans le plâtre n’était pas top et être réveillé par une pluie de débris et de poussière sur le visage non plus.

    Mais sa relation avec cette ravissante blonde n’était pas le sujet. Jan avait disparu, ça, c’était la priorité. N’importe quel membre du clan aurait pu partir à sa recherche, tout le monde en ville adorait Jan. Mais que fit Boris ?

    — Je vais prendre mon camion et partir à sa recherche.

    Hé oui, l’élan idiot qu’il était se porta volontaire. Il tenta de se justifier en expliquant que si elle était en danger, il avait le matériel nécessaire pour lui venir en aide. Mais en vérité, il ne faisait pas assez confiance aux autres pour voler correctement à son secours. Malgré la distance qu’il mettait entre eux, Boris se sentait responsable de cette fille. Il ne souhaitait simplement pas coucher avec elle ni la déclarer comme ça partenaire, même si c’était ce qu’elle désirait. Peu importe ce que sa bite – ou son élan – pensait.

    — Non, tu ne vas pas y aller tout seul. Tu ne sais pas sur quoi tu vas tomber, dit Reid.

    — Rien ne peut résister à mon petit stock.

    Et par petit stock, Boris voulait dire son artillerie lourde qu’il gardait dans son camion. On ne pouvait jamais prédire quand une guerre allait éclater et s’il fallait être prêt à la commencer ou à la finir. Cela pouvait aussi servir s’il lui prenait l’envie de tirer sur des choses pour le fun – ou pour évacuer le stress. Et on peut dire que j’en ai du stress à évacuer, surtout quand je croise cette renarde blonde et son fichu sourire.

    Comme il refusait de se mettre en couple avec elle, cela l’irritait au plus haut point de sentir que son corps ne respectait pas sa décision. Sa foutue bite était incapable de rester en berne lorsque cette fille était dans les parages. Pourtant, ce n’était pas faute d’essayer !

    Il l’avait menacée. Claquée. Il avait pris des douches glacées. Et oui, il l’avait même frappée – toujours en ayant le prénom de Jan sur le bout de la langue. Rien n’atténuait jamais son désir, pas même ses rares visites en ville où les bars avaient toujours quelqu’un de disponible pour un enfoiré comme lui. Travis

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