La Compagne du Lion: Le Clan du Lion, #13

Par Eve Langlais

Il ne peut pas s'empêcher de tomber amoureux d'elle — ainsi que de ses grands-pieds et de tout le reste. 

Zach le grincheux n'a pas l'intention de se caser. Il est un lion en mission et il n'a pas le temps pour une compagne. Comme si le destin en avait quelque chose à faire de ce qu'il voulait. 

Suite aux ordres de son roi, il doit garder une passagère clandestine assez particulière qui détient probablement la clé d'un mystère — et l'amène à remettre en question ses sentiments. 

Il devra faire preuve de tous ses talents de félin pour la garder en sécurité tandis qu'ils se pressent pour trouver un dangereux trésor. Alors qu'ils apprennent progressivement à compter l'un sur l'autre, cela devient de plus en plus torride entre eux.

Jusqu'à ce que l'inattendu les sépare. 

Mais Zach ne baissera pas les armes avant de se battre, car le lion sait qu'il a trouvé son âme sœur.

• Langue: Français
• Éditeur: Eve Langlais
• Date de sortie: 27 sept. 2022
• ISBN: 9781773843681

Eve Langlais

New York Times and USA Today bestseller, Eve Langlais, is a Canadian romance author who is known for stories that combine quirky storylines, humor and passion.

Aperçu du livre

La Compagne du Lion

LA COMPAGNE DU LION

LE CLAN DU LION #13

EVE LANGLAIS

Eve Langlais

TABLE DES MATIÈRES

Introduction

Prologue

Chapitre Un

Chapitre Deux

Chapitre Trois

Chapitre Quatre

Chapitre Cinq

Chapitre Six

Chapitre Sept

Chapitre Huit

Chapitre Neuf

Chapitre Dix

Chapitre Onze

Chapitre Douze

Chapitre Treize

Chapitre Quatorze

Chapitre Quinze

Chapitre Seize

Chapitre Dix-sept

Chapitre Dix-huit

Chapitre Dix-neuf

Chapitre Vingt

Chapitre Vingt-et-un

Épilogue

Notes

Du même auteur

Copyright © 2022 Eve Langlais

Couverture réalisée par Yocla Designs © 2022

Traduit par Emily B, 2022

Produit au Canada

Publié par Eve Langlais

http://www.EveLanglais.com

ISBN livre électronique: 978-1-77384- 3681

ISBN livre pochet: 978-1-77384- 3698

Tous Droits Réservés

Ce roman est une œuvre de fiction et les personnages, les événements et les dialogues de ce récit sont le fruit de l’imagination de l’auteure et ne doivent pas être interprétés comme étant réels. Toute ressemblance avec des événements ou des personnes, vivantes ou décédées, est une pure coïncidence. Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite ou partagée, sous quelque forme et par quelque moyen que ce soit, électronique ou papier, y compris, sans toutefois s’y limiter, copie numérique, partage de fichiers, enregistrement audio, courrier électronique et impression papier, sans l’autorisation écrite de l’auteure.

INTRODUCTION

Il ne peut pas s’empêcher de tomber amoureux d’elle — ainsi que de ses grands-pieds et de tout le reste.

Zach le grincheux n’a pas l’intention de se caser. Il est un lion en mission et il n’a pas le temps pour une compagne. Comme si le destin en avait quelque chose à faire de ce qu’il voulait.

Suite aux ordres de son roi, il doit garder une passagère clandestine assez particulière qui détient probablement la clé d’un mystère — et l’amène à remettre en question ses sentiments.

Il devra faire preuve de tous ses talents de félin pour la garder en sécurité tandis qu’ils se pressent pour trouver un dangereux trésor. Alors qu’ils apprennent progressivement à compter l’un sur l’autre, cela devient de plus en plus torride entre eux.

Jusqu’à ce que l’inattendu les sépare.

Mais Zach ne baissera pas les armes avant de se battre, car le lion sait qu’il a trouvé son âme sœur.

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Griffes et Feulements

Bienvenue en Enfer

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Le Clan du Lion

PROLOGUE

Avertissement : Le début, comme beaucoup de films d’animation célèbres, commence par la mort d’un parent. Si vous voulez passer ce moment, rendez-vous directement au Chapitre Un. Si vous souhaitez découvrir l’événement qui a façonné l’héroïne, alors continuez votre lecture.

L’ours s’était probablement caché parmi les colonnes de glace. Elles remplissaient la pièce, telles des sentinelles de cristal liquide, certaines assez larges pour dissimuler un ursidé plutôt grand.

Elles auraient dû le sentir et pourtant, il y avait tellement d’odeurs. La vapeur humide laissait deviner quelque chose d’âcre et de fétide avec une pointe de pourriture.

Il apparut soudain. Sa fourrure était plus grise que blanche. Ses poils étaient collés à sa silhouette tachetée et l’un de ses yeux était mutilé à cause d’une bataille précédente.

— Mercredi !

Ce n’était pas le mot qu’employait habituellement sa mère et si celle-ci n’osait pas dire de juron, alors Arleen avait de quoi avoir peur.

— Reste derrière moi ma petite peluche.

C’était le surnom que Maman lui avait donné quand elle n’était encore qu’un bébé et était arrivée au monde avec une chevelure fournie.

L’ours se dressa sur ses deux pattes arrière, rugissant et menaçant, même s’il était très émacié. Il avait d’énormes pattes, bien plus grandes que la tête d’Arleen, des griffes jaunes déchiquetées et un air méchant.

Maman poussa un cri d’avertissement.

L’ours ne parut pas très impressionné. À en juger par les marques sur son corps, il s’était bien battu pour avoir le privilège de vivre aussi longtemps. Même s’il avait peu de dents, celles qui lui restaient pourraient facilement leur briser les os. Arleen se mordit la lèvre pour ne pas gémir.

Maman marmonna :

— Va te cacher, ma petite peluche.

Se cacher lui semblait être une bonne idée. Arleen se réfugia derrière une colonne de glace, si froide qu’elle savait qu’il ne valait mieux pas la toucher — sinon sa peau s’y collerait. Elle attendit que sa mère la rejoigne. Peut-être pourraient-elles se faufiler hors de la grotte en se servant des piliers comme couvertures.

Sa Maman décida d’affronter l’ours. Elle était sans peur face au danger. Maman se transforma, ses vêtements amples s’adaptant au changement soudain de sa taille et de sa fourrure. La souplesse de ses poils bruns fit grimacer Arleen, lui rappelant alors sa propre couleur qui ressemblait plus à celle de l’ours qu’à celle de sa famille.

Maman se mit en position de combat. Elle était plus petite que l’ours et plus fine aussi.

Mais elle était rapide.

Elle esquiva le coup de patte. En haut. En Bas. Elle donna un coup de pied. Aucun de ses coups n’était assez puissant pour vraiment neutraliser l’ours, mais ce dernier trébucha en arrière.

Arleen jeta un coup d’œil derrière l’ours et aperçut une crevasse fumante. Maman avait un plan. Elle allait les sauver.

Son pied glissa et elle chancela. L’ours s’élança à ce moment précis et son énorme patte la heurta. Maman s’écrasa contre un piédestal contenant une boîte. Celle-ci vacilla mais ne tomba pas — c’était le trésor qu’elles étaient venues chercher.

Désormais, Arleen se fichait de savoir ce que contenait la boîte, car Maman était tombée et ne se relevait pas alors que l’ours la chargeait.

— Maman ! cria Arleen en sortant de sa cachette ce qui attira le regard abîmé de l’ours.

Il fit un pas vers Arleen et rugit.

Déstabilisée, Arleen se transforma et rugit à son tour.

Ce n’était pas si impressionnant que ça et ça ne fit qu’énerver l’ours polaire.

Il chargea Arleen et elle se figea, la peur la transformant en statue. Elle était trop petite pour l’affronter. Sa seule option était de le distancer.

Elle s’élança vers une colonne et courut se cacher derrière avant de crier lorsque l’ours la percuta. La colonne se brisa et des morceaux de glace tombèrent — telles des lances tranchantes. Fuyant, elle se précipita vers une autre, mais l’ours la suivit, heurtant le support glacé de ses épaules, provoquant une pluie de morceaux de glace. Ce fut douloureux.

Arleen se couvrit la tête, courant désormais à l’aveugle, la panique la mettant en mouvement. Jusqu’à ce qu’il n’y ait plus qu’un gouffre au niveau du sol et plus aucune colonne. Et lorsqu’elle pivota, l’ours s’avança vers elle. Lentement. Il savait qu’il la tenait.

Elle essaya d’être forte comme sa maman, comme une guerrière. Elle lui fit face avec ses petits poings poilus.

Il ouvrit grand la bouche, expirant une haleine humide qui sentait la mort. Puis… Maman arriva !

Les mains liées pour le frapper. La puissance du coup lui fit secouer la tête et il se cabra sur ses pattes arrière.

Maman s’y attendait et était déjà en train de bondir et de le frapper avec ses poings. L’ours vacilla, près de la crevasse fumante dans le sol. Maman le frappa à nouveau, encore et encore, grimaçant avec détermination.

Arleen commença à s’approcher alors que sa mère se préparait à donner un dernier coup qui ferait tomber le géant polaire.

Paf. L’ours trébucha vers le bord, tomba en arrière et tendit la patte. Celle-ci était plus longue que ce à quoi Arleen aurait pu s’attendre. Les griffes entaillèrent la poitrine de sa mère. Des plaies profondes qui se mirent à saigner.

Arleen lut la surprise dans les yeux de sa mère. Elles n’anticipèrent pas le deuxième coup de patte terrible de l’ours, celui qui agrippa sa Maman par la cheville. Il la fit passer par-dessus bord, sans un cri.

Arleen hurla pour elle alors qu’elle se précipitait vers la crevasse.

Elle se pencha.

— Maman ? chuchota-t-elle en pleurant et en regardant en bas.

La crevasse faisait peut-être plusieurs mètres de profondeur ou bien était sans fond, elle ne voyait pas assez loin pour le dire. Pas d’ours. Pas de mère. Rien qu’un nuage de vapeur qui s’élevait.

Elle attendit quand même au bord de la crevasse pendant des heures, observant et écoutant jusqu’à ce qu’elle réalise finalement que Maman était partie. Arleen était seule.

Elle fut alors prise de panique et se mit à courir, mais les larmes l’aveuglaient. Dans sa course folle, elle s’écrasa contre le piédestal, ses mains n'ayant pas réussi à l'empêcher de se frapper le visage contre la boîte posée dessus. Sa lèvre se fendit et elle heurta violemment cette chose stupide pour laquelle sa mère et elle étaient venues jusqu’ici, avec son menton.

Un voyage spécial, que toutes les deux.

Un cauchemar qui la faisait désormais pleurer comme une madeleine tout en saignant. Elle saisit la boîte, ignorant la secousse électrique qu’elle ressentit et la jeta.

Elle tomba par terre et glissa, fendant le nuage de vapeur.

— Je te hais ! hurla-t-elle.

La boîte avait tué sa mère.

Elle s’en approcha et leva le pied. Elle voulait la réduire en miettes pour que personne d’autre ne vienne la chercher.

Mais alors qu’elle avait le pied levé au-dessus, elle hésita.

Le carré de bois sculpté avait commencé à briller. Elle éclairait les inscriptions illisibles à la surface, la serrure étant ce qui brillait le plus.

Ouvre-la.

Elle pressa un doigt ensanglanté dessus. Elle n’avait pas de clé. Elle aurait aimé en avoir une, car d’après la légende que lui avait racontée sa maman, la boîte renfermait de la magie. Peut-être de quoi la ramener à la vie.

Arleen saisit la boîte lumineuse et se demanda si la serrure pouvait être crochetée. Peut-être que si elle brillait c’était bon signe ?

Elle la serra fort contre elle et fit un vœu : Je veux Maman.

Elle avait envie de se sentir aimée et protégée. De se sentir en sécurité plutôt que triste et seule.

Arleen avait envie de retrouver ce bonheur insouciant qu’elle avait connu ce matin même. Épuisée, elle s’endormit, enroulée autour de la boîte.

Elle se réveilla, recroquevillée sur la glace, une jolie boîte dans les bras. Elle serait encore plus belle sur le piédestal.

Elle la plaça au-dessus et la recentra.

Ma beauté.

Ma chérie.

C’était son devoir de la protéger et ce fut la dernière chose dont elle se souvint…

Jusqu’au jour où ces gens arrivèrent et brisèrent le sortilège.

CHAPITRE UN

La glace craqua sous la patte de Zach et il bondit avant qu’elle n’ait le temps de s’effondrer. Il regrettait vraiment d’avoir accepté une mission qui l’amenait à voyager en Arctique. Les seules températures froides qu’il tolérait étaient celles qui impliquaient de skier et de boire des chocolats chauds.

Et non pas quand il devait courir pour sauver sa peau, ses quatre pattes s’activant essayant de devancer le sol soulevé par ce volcan soudain actif. Comme si le sol frémissant et les projections de glace ne suffisaient pas, des fissures commencèrent à se former en sifflant de la vapeur.

Cela voulait dire qu’ils avaient intérêt à se dépêcher – ils, étant Zach, Nora et Peter. Ils se faufilèrent entre les jets brûlants et sautèrent par-dessus les crevasses qui ne s’étaient pas encore transformées en cuiseurs vapeur. Zach espérait qu’ils arriveraient à temps à leur mode de transport avant que tout le plateau ne s’effondre.

Les projections de glace finirent par s’atténuer et ils distancèrent l’éruption alors que la brume se dissipait. Zach repéra l’hélicoptère pile là où il l’avait laissé sur le champ de glace – un hélicoptère de type militaire mais non matriculé. Il avait une dérogation spéciale