Vive le Lion d’hiver: Le Clan du Lion, #14
Par Eve Langlais
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À propos de ce livre électronique
Ce lion élégant est sur le point de devenir tout collant durant les fêtes de fin d'année lorsqu'il rencontre son âme sœur improbable.
C'est bientôt Noël et ce prince lion en visite est très excité à l'idée de partir à la chasse aux sapins avec les demoiselles du Clan. Mais suite à une mésaventure avec un écureuil, l'élégant Félix se retrouve coincé sous la neige avec une ourse amatrice de miel.
Edwina, la propriétaire de la Ferme du Miel de Pin est une ourse au bec sucré qui préfère le confort au style. Elle compte les jours jusqu'à ce qu'elle puisse se rendre dans le sud pour fêter
Noël, sauf qu'elle se retrouve piégée par la neige avec un prince lion.
Elle n'est pas très impressionnée par sa crinière douce et soyeuse et lui, de son côté, n'est pas convaincu que le miel puisse tout guérir, cependant, plus ils passent de temps ensemble, plus ils découvrent qu'ils ont plus en commun que ce qu'ils croyaient – et que la passion qu'ils éprouvent l'un pour l'autre est plus brûlante que les châtaignes grillées sur le feu.
Lorsqu'Edwina est mise en danger lors d'un vol de ruches, Félix fera tout – même faire confiance à l'écureuil qui a failli le tuer – pour sauver l'ourse qu'il aime.
Eve Langlais
New York Times and USA Today bestseller, Eve Langlais, is a Canadian romance author who is known for stories that combine quirky storylines, humor and passion.
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Aperçu du livre
Vive le Lion d’hiver - Eve Langlais
VIVE LE LION D’HIVER
LE CLAN DU LION #14
EVE LANGLAIS
Eve LanglaisTABLE DES MATIÈRES
Introduction
Chapitre Un
Chapitre Deux
Chapitre Trois
Chapitre Quatre
Chapitre Cinq
Chapitre Six
Chapitre Sept
Chapitre Huit
Chapitre Neuf
Chapitre Dix
Chapitre Onze
Chapitre Douze
Chapitre Treize
Chapitre Quatorze
Chapitre Quinze
Chapitre Seize
Chapitre Dix-sept
Épilogue
Notes
Du même auteur
Copyright © 2022 Eve Langlais
Couverture réalisée par Yocla Designs © 2022
Traduit par Emily B, 2022
Produit au Canada
Publié par Eve Langlais
http://www.EveLanglais.com
ISBN livre électronique: 978-1-77384- 382 7
ISBN livre pochet: 978-1-77384- 383 4
Tous Droits Réservés
Ce roman est une œuvre de fiction et les personnages, les événements et les dialogues de ce récit sont le fruit de l’imagination de l’auteure et ne doivent pas être interprétés comme étant réels. Toute ressemblance avec des événements ou des personnes, vivantes ou décédées, est une pure coïncidence. Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite ou partagée, sous quelque forme et par quelque moyen que ce soit, électronique ou papier, y compris, sans toutefois s’y limiter, copie numérique, partage de fichiers, enregistrement audio, courrier électronique et impression papier, sans l’autorisation écrite de l’auteure.
INTRODUCTION
Ce lion élégant est sur le point de devenir tout collant durant les fêtes de fin d’année lorsqu’il rencontre son âme sœur improbable.
C’est bientôt Noël et ce prince lion en visite est très excité à l’idée de partir à la chasse aux sapins avec les demoiselles du Clan. Mais suite à une mésaventure avec un écureuil, l’élégant Félix se retrouve coincé sous la neige avec une ourse amatrice de miel.
Edwina, la propriétaire de la Ferme du Miel de Pin est une ourse au bec sucré qui préfère le confort au style. Elle compte les jours jusqu’à ce qu’elle puisse se rendre dans le sud pour fêter Noël, sauf qu’elle se retrouve piégée par la neige avec un prince lion.
Elle n’est pas très impressionnée par sa crinière douce et soyeuse et lui, de son côté, n’est pas convaincu que le miel puisse tout guérir, cependant, plus ils passent de temps ensemble, plus ils découvrent qu’ils ont plus en commun que ce qu’ils croyaient – et que la passion qu’ils éprouvent l’un pour l’autre est plus brûlante que les châtaignes grillées sur le feu.
Lorsqu’Edwina est mise en danger lors d’un vol de ruches, Félix fera tout – même faire confiance à l’écureuil qui a failli le tuer – pour sauver l’ourse qu’il aime.
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Griffes et Feulements
Bienvenue en Enfer
Kodiak Point
Le Clan du Lion
CHAPITRE UN
Le premier jour des vacances de Noël, mon grand amour m’a offert – un miroir pour que nous puissions admirer notre belle crinière.
Felix prit le temps de vérifier ses cheveux. Ils étaient parfaits. Comme d’habitude. Convoqué par sa mère, il s’était habillé de façon décontractée avec un pantalon de tweed, une chemise boutonnée et des mocassins sans chaussettes. Il pourrait peut-être aller se promener en ville plus tard pour donner des frissons au peuple qui serait ravi que leur prince marche parmi eux. Il s’arrêterait ensuite pour boire un café bien chaud et manger un donut saupoudré d’herbes à chat.
Mais Mère avait d’autres projets.
— Fais tes affaires. Tu pars en voyage. Tu devras partir dans l’heure. Le jet t’attend.
— Partir où ? demanda Felix à sa mère.
La matriarche de sa famille, et cheffe actuelle du Clan en Espagne était splendide, même si elle avait récemment fêté son soixantième anniversaire. Ses cheveux naturels étaient plus gris que dorés, mais son visage était resté majoritairement lisse et non pas grâce à la chirurgie. La génétique des lions y était pour beaucoup, mais elle s’hydratait également religieusement le visage, tout comme lui.
— Tu pars aux États-Unis. Tu vas passer Noël avec ton cousin Arik, lui dit sa mère dans un anglais impeccable.
Ils parlaient tous sans aucun accent. Cela faisait partie de leur éducation.
Avant même qu’un Felix perplexe ne puisse lui demander pourquoi, sa sœur, une version miniature de sa mère, intervint.
— Tu lui as dit ?
— Comment ça se fait qu’elle soit au courant avant moi ? dit-il en pointant sa sœur du doigt, leur rivalité bien présente.
— Arrête de pleurnicher. Ce n’est pas attirant, le réprimanda sa mère.
— Je pleurniche si je veux, étant donné que ma propre chair et mon propre sang se débarrasse de moi en cette période des fêtes, dit Felix en serrant son poing sur sa poitrine. Je suis si peu aimé.
— Ne joue pas au lion dramatique. Ce n’était pas voulu. Il se trouve que j'ai des projets, et en tant que future reine, ta soeur a été invitée à passer Noël avec le Clan italien dans le cadre des négociations de notre traité. Tu devrais plutôt me remercier de m’être assurée que tu ne te retrouves pas seul.
— Il reste encore douze jours avant Noël. Qu’est-ce que je suis censé faire pendant ce temps ?
— Renouer avec tes cousins américains. Découvrir un peu leur cuisine.
— Je n’appellerais pas leur chaîne de restaurants de grillades de la cuisine, dit-il en retroussant les lèvres.
— J’ai entendu dire que c’était très bon, dit Mère qui continuait de contrer ses arguments. Pendant que tu seras là-bas, tu pourras boucler les négociations sur notre future fusion avec Arik. Oh et tu devrais essayer de visiter la Ferme du Miel de Pin.
— Pourquoi ?
— Parce qu’ils y font un miel unique et si tu pouvais me rapporter un pot de Miel-Contre-Les-Rides, tu serais mon fils préféré.
— Je suis ton seul fils.
— Pour le moment.
Une menace stupide puisque Mère n’avait aucune intention d’avoir d’autres enfants.
— Tu sais à quel point il fait froid aux États-Unis à cette période de l’année ?! s’exclama Felix. Imagine les ravages que ça va faire sur ma crinière.
Il secoua ses boucles blondes.
Sa sœur, qui se tenait à côté de sa mère, arbora la même mine désapprobatrice que cette dernière et ricana.
— Espèce d’idiot vaniteux.
— Tu ne devrais pas froncer les sourcils comme ça, chère sœur. Les rides sont l’ennemi de tous. Si tu veux, je peux te recommander une crème. Il n’est peut-être pas trop tard pour toi.
— Je vais t’écorcher vif, siffla sa sœur.
— Ça suffit, les enfants, intervint Mère. Nous n’avons pas le temps de nous disputer. J’ai parlé.
Et ce fut tout.
Felix eut à peine le temps de faire ses valises avant d’être emmené à l’aéroport. Il passa la deuxième journée des vacances en haute altitude en mangeant des fraises enrobées de chocolat et noyant son chagrin dans le vin. Pas assez pour avoir la gueule de bois. Après tout, il avait envie d’être au mieux de sa forme.
Un véhicule prévu à l’avance l’attendait à son arrivée, conduit par une vieille connaissance. Leo était un homme massif qui avait encore grandi depuis la dernière fois qu’ils s’étaient vus. La vie de couple semblait lui convenir. Il informa Felix des dernières nouvelles en roulant jusqu’à la base des opérations de son cousin, un complexe résidentiel qui abritait une bonne partie du Clan.
Vu la taille immense des États-Unis et de sa population, plus d’un clan de lions existait et chacun avait son propre roi, mais Cousin Arik était le plus puissant. Et le plus riche. L’homme avait fait fortune dans les produits capillaires, entre autres.
— J’ai bien peur de devoir te déposer et partir immédiatement. Je dîne avec ma compagne ce soir, sans enfants et elle a menacé de me castrer si j’étais en retard.
Sur ces mots, Leo déposa Felix devant la résidence, ses valises entassées sur le trottoir. Il n’avait pu en prendre que six puisqu’il avait à peine eu le temps de faire ses bagages. Il allait devoir faire du shopping. Avec la carte de crédit de Mère évidemment.
Felix se peigna les cheveux du bout des doigts avant d’entrer et d’annoncer :
— Réjouissez-vous chers cousins américains, car je suis ici pour que vos vacances de Noël soient glorieuses et lumineuses !
Felix se tenait majestueusement, attendant d’être accueilli par les lionnes vautrées sur les nombreux divans dispersés un peu partout dans le hall de l’immeuble.
Une seule paire d’yeux se tourna vers lui. Puis, la femme aux cheveux multicolores, qu’elle avait dû obtenir en utilisant une sacrée dose de décolorant – quelle horreur ! – bailla et détourna le regard.
Peut-être ne l’avaient-elles pas entendu ou bien avaient-elles des problèmes de vue ? Probablement. Comment ne pouvaient-elles pas reconnaître sa grandeur ?
Il prit une pose plus flatteuse et essaya de nouveau.
— Hum, hum. C’est bien moi, Felix Charlemagne, en visite depuis la très lointaine Espagne. Réjouissez-vous, car nous allons passer Noël ensemble.
— Chut ! Tu ne vois pas qu’Annabelle et Junior font la sieste ?! le réprimanda une femme aux cheveux extrêmement blonds – heureusement naturels – vêtue d’une tenue de sport en lui désignant une femme allongée sur un canapé avec un bébé étalé sur sa poitrine.
— Trop tard, grommela la mère qui ne dormait plus.
Effectivement, une seconde plus tard, le bébé hurla. Bruyamment. Les sons aigus faillirent perturber l’équilibre parfait des cheveux de Félix. Heureusement qu’il avait mis du gel deux fois ce matin.
— Tu sais combien de temps ça a pris pour le calmer ? se plaignit une autre femme qui se leva en posant les mains sur ses hanches.
Il reconnut Joan puisque c’était elle qui l’avait ramené à l’aéroport, la dernière fois qu’il était venu leur rendre visite.
— Il a des coliques, dit une autre femme en lui faisant face avec une mine renfrognée.
Finalement, tout le monde tourna la tête vers Felix et il leva le menton, offrant son meilleur profil.
— N’ayez crainte. Je peux rendormir l’enfant.
— Comment ? En l’ennuyant ? demanda l’une d’entre elles en levant les yeux au ciel.
Quel irrespect !
Il allait leur apprendre. Il claqua des doigts.
Personne ne sursauta. Il faillit soupirer. Comme cela lui manquait déjà d’être chez lui où l’on répondait à tous ses caprices avant même qu’il ne sache qu’il en avait un.
— Donnez-moi l’enfant, ordonna-t-il.
— Tu comptes l’étouffer ? Parce que mon mari l’a interdit.
Annabelle grimaça face au bébé hurleur qui semblait tenir de son père lion plutôt que de sa mère louve, à en juger par ses cheveux blond platine et duveteux.
— Pas besoin d’employer des mesures si drastiques.
Il tendit les mains et on lui remit l’enfant.
Il le fit basculer sur son épaule et lui frotta le dos. Les hurlements cessèrent immédiatement. Un instant plus tard, il leur remit un petit endormi.
La mère resta bouche bée devant son bébé, puis lui, avant de murmurer :
— Comment tu as fait ? Il m’a fallu une heure de berceuse, la peau de mon mamelon et une prière au diable pour qu’il s’endorme la dernière fois.
Il sortit un petit vaporisateur.
— Vaporisez cela sur vos vêtements. Ça a un effet calmant.
Il l’avait utilisé avant de descendre du jet afin de s’assurer une entrée en douceur à la douane. Un agent frontalier calme ne risquait pas de fouiller dans ses produits capillaires.
Annabelle le lui prit des mains.
— Merci.
— Je vais avoir besoin du nom de la marque pour pouvoir en commander tout un carton. Je pourrais bientôt en avoir besoin, dit une femme enceinte jusqu’au cou en tapotant son abdomen.
— Ne sois pas ridicule, cousine Luna. C’est bien Luna, c’est ça ?
Il n’était pas certain étant donné qu’ils ne s’étaient rencontrés qu’une seule fois lors de précédentes vacances et qu’ils ne s’étaient pas très bien entendus. Elle lui avait rasé la moitié de la tête. Évidemment, à cette époque, ils n’étaient que des enfants et il l’avait mérité après lui avoir dit qu’elle avait les mêmes cheveux qu’un golden retriever.
— Oh, je suis touchée que tu te souviennes de moi, Pleurnicheur.
Le surnom dont il avait hérité cet été-là car il avait pleuré en voyant ce qu’elle avait fait à ses cheveux.
— Je me prénomme, Felix, si ça ne te dérange pas.
— Je t’appellerai comme tu veux tant que tu peux nous en trouver d’autres, dit-elle en désignant Annabelle et le vaporisateur.
Quelqu’un essaya de le lui arracher en disant :
— Laisse-moi le renifler.
Annabelle montra les dents et grogna :
— Si tu le touches, je te tue.
Tout le monde décida de vivre.
Ce fut la plus jeune des félines qui se prélassaient qui s’exclama :
— Tu n’es pas le type de toutes ces publicités de parfum ?
Enfin, elles le reconnaissaient. Il avait orienté une bonne partie de son rayonnement médiatique vers les jeunes.
— C’est moi, dit-il en bombant le torse.
La femme mince le regarda de haut en bas.
— Je t’imaginais plus grand.
Il fit de son mieux pour ne pas lui jeter un regard noir. Il n’était pas arrivé jusqu’à trente-cinq ans sans avoir de rides pour échouer maintenant. Cependant, il se défendit.
— Je fais un mètre quatre-vingt-huit, ce qui est très respectable.
— C’est tout ? répondit-elle, suivi d’un ricanement.
Aucun respect.
Du tout.
Il avait oublié l’audace des femmes américaines. Ou, comme ce groupe aimait être surnommé, des Pires Connasses. Avant qu’il ne cause un incident international, il préféra s’en aller.
— Mesdames, même si c’était un réel plaisir, mon cousin m’attend.
Il s’éloigna, quelque peu soulagé quand il entendit quelqu’un chuchoter :
— Il a un joli cul.
— J’imagine qu’on pourrait toujours lui mettre un sac sur la tête.
La remarque eut le don de dégonfler son ego.
Il lutta pour ne pas pincer les lèvres en s’avançant vers le bureau dont un garde barrait l’entrée. Ce dernier semblait plus intéressé par son téléphone que par son travail, même s’il lança effectivement un regard