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En Parlant du Loup: Des Lycans dans la Ville, #6
En Parlant du Loup: Des Lycans dans la Ville, #6
En Parlant du Loup: Des Lycans dans la Ville, #6
Livre électronique214 pages3 heures

En Parlant du Loup: Des Lycans dans la Ville, #6

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À propos de ce livre électronique

Pour une seconde chance en amour, il aurait besoin d'un miracle de Noël.

 

En devenant loup, Gunner a vu tous ses plans d'avenir bouleversés. Il s'était imaginé épouser son amour de lycée, lui faire quelques enfants et vieillir entouré des siens.

En réalité, il est parti en guerre, s'est fait mordre, est devenu un loup-garou et a rejeté son passé, y compris sa fiancée, convaincu qu'il ne pourrait jamais mener de vie normale.

Du moins, c'est ce qu'il pensait.

En voyant ses frères lycans trouver l'amour, il a repris espoir. Peut-être, s'il s'y efforce, pourra-t-il obtenir une seconde chance.

Eh bien non.

Kylie n'est pas intéressée. Elle considère qu'il a foiré en beauté et elle est passée à autre chose. Heureusement pour Gunner, le destin intervient, et quand le danger menace, Kylie n'a personne d'autre vers qui se tourner.

Elle ne peut faire confiance qu'à un seul homme.

Ce loup solitaire pourra-t-il sauver Noël ?

LangueFrançais
ÉditeurEve Langlais
Date de sortie5 déc. 2023
ISBN9781773844725
En Parlant du Loup: Des Lycans dans la Ville, #6
Auteur

Eve Langlais

New York Times and USA Today bestseller, Eve Langlais, is a Canadian romance author who is known for stories that combine quirky storylines, humor and passion.

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    Aperçu du livre

    En Parlant du Loup - Eve Langlais

    INTRODUCTION

    POUR UNE SECONDE CHANCE EN AMOUR, IL AURAIT BESOIN D’UN MIRACLE DE NOËL.

    En devenant loup, Gunner a vu tous ses plans d’avenir bouleversés. Il s’était imaginé épouser son amour de lycée, lui faire quelques enfants et vieillir entouré des siens.

    En réalité, il est parti en guerre, s’est fait mordre, est devenu un loup-garou et a rejeté son passé, y compris sa fiancée, convaincu qu’il ne pourrait jamais mener de vie normale.

    Du moins, c’est ce qu’il pensait.

    En voyant ses frères lycans trouver l’amour, il a repris espoir. Peut-être, s’il s’y efforce, pourra-t-il obtenir une seconde chance.

    Eh bien non.

    Kylie n’est pas intéressée. Elle considère qu’il a foiré en beauté et elle est passée à autre chose. Heureusement pour Gunner, le destin intervient, et quand le danger menace, Kylie n’a personne d’autre vers qui se tourner.

    Elle ne peut faire confiance qu’à un seul homme.

    Ce loup solitaire pourra-t-il sauver Noël ?

    Ne manquez pas de visiter le site internet EveLanglais.com pour découvrir d’autres livres avec ces héros à fourrure.

    PROLOGUE

    C’était Noël et Kylie avait vraiment hâte de découvrir ses cadeaux sous le sapin. Pour cette gamine de onze ans souvent négligée, c’était la seule fête qui fonctionnait, la seule fois dans l’année où ses parents parvenaient presque à s’entendre. La veille encore, ils s’étaient retirés tôt dans leur chambre et avaient mis la musique à fond. Elle préférait ne pas s’étendre sur ce qui s’était passé après, mais ce n’était pas le mauvais genre de cris. Pour éviter d’être traumatisée à vie, elle avait mis ses écouteurs et s’était laissé bercer par des sons d’océan.

    Elle s’était réveillée tôt, joyeuse. Cette fois, ce ne serait pas comme l’année dernière, quand son père venait de se faire licencier et qu’ils n’avaient même pas assez d’argent pour acheter une dinde. Il avait trouvé un meilleur boulot peu de temps après et la semaine précédente, elle l’avait entendu dire à sa mère qu’il lui avait laissé une enveloppe avec du cash pour payer les factures et assez de rab pour acheter des cadeaux à Kylie.

    Le couloir devant sa chambre était silencieux et la porte de ses parents entrouverte. Ils dormaient encore ? Elle ne vérifia pas. Elle descendit les escaliers en faisant de son mieux pour ne pas courir. Elle avait envie de savourer ce moment. Elle arriva à la dernière marche vers le salon, et s’arrêta net, un pied dans le vide, figée d’incrédulité.

    L’arbre s’était effondré, et l’ange qui l’avait couronné était en morceaux sur le sol. Il y avait des boules de Noël partout. La plupart n’étaient plus que des fragments de verre brisés.

    Sa mère était assise sur le canapé, le visage rouge, en pleurs, blottie dans son peignoir rose, le mascara de la veille étalé autour de ses yeux, les joues noircies par le sillon de ses larmes.

    — Ça va, maman ?

    Kylie avança avec prudence. Elle avait déjà vu sa mère dans cet état et elle savait que son humeur pouvait être très volatile. Et ça se retournait souvent contre elle.

    — Ça ira, maintenant que cet enfoiré est parti.

    Elle se moucha dans la couverture de Noël étendue sur le canapé.

    — Papa est parti ?

    Ce n’était pas bon. C’était le parent calme, celui qui la protégeait quand sa mère se lançait dans une crise de hurlements.

    — Tu ne vas pas te mettre à pleurnicher, hein ? Il ne le mérite pas. C’est un mari merdique. Un père merdique. Il est incapable de subvenir à nos besoins. Je lui ai dit qu’il fallait plus d’argent pour les cadeaux. Mais il a dit qu’il m’en avait donné assez. Et maintenant, tu vois ce que tu as ? Rien.

    Cela conduisit Kylie à tourner son regard vers l’arbre à terre. Il n’y avait effectivement aucun cadeau dessous. Elle se tourna vers la table de la cuisine où se trouvaient plusieurs cartouches de cigarettes. Sa mère aurait de quoi tenir un moment avec ça.

    Son cadeau, c’était de respirer de la fumée par proxy. Super.

    Plutôt que d’exploser, ce qui ne se serait pas bien passé pour elle, elle s’en alla en ignorant sa mère qui beuglait :

    — Et ne va pas te plaindre de ça à quiconque, tu m’entends ?

    Kylie entendait. Elle voyait. Elle n’était pas idiote. Papa était parti parce que sa mère avait égoïstement dépensé tout son argent en alcool et cigarettes. Ce n’était pas neuf, mais ça faisait mal quand même. Pas tant la façon dont sa mère agissait que le fait qu’il ait abandonné Kylie.

    Il faisait frais dehors si bien qu’elle marqua une pause assez longue pour fourrer ses pieds dans ses bottines d’hiver et prendre sa veste à la patère. Et puis voilà qu’elle était hors de la maison, une maison qu’ils avaient achetée bon marché quand elle était petite parce que quelqu’un avait été tué à l’intérieur. C’était mieux que la caravane, mais elle détestait quand même la moquette marron dégoûtante. Elle détestait la salle de bain avec le carrelage rose et noir. Elle détestait sa chambre et son papier peint avec des trains qui se décollait. Elle détestait les trains. Elle détestait sa vie.

    La neige craqua sous ses pieds alors qu’elle traversait le jardin pour prendre le portail de derrière qui menait au parc. Elle se dirigea vers les balançoires qu’on avait oublié de retirer pour l’hiver. Elle se jeta dessus et balança ses jambes. La chaîne grinça de façon menaçante. Ça s’accordait bien à son humeur et elle se balança plus fort, comme pour s’échapper. Les yeux fermés, elle poussa de plus en plus fort, à la recherche de cette sensation de légèreté, presque comme si elle volait.

    Elle faillit tomber quand une voix la fit sursauter.

    — Salut.

    Elle perdit sa concentration, la chaîne se tordit et elle lâcha, comme une idiote. Elle dégringola, mais un garçon la rattrapa. Un grand garçon qui la maintint contre lui une seconde avant de la poser sur ses pieds.

    — Ça va ?

    Son visage se plissa d’inquiétude. C’était bien sa chance que ce soit un garçon mignon qui se retrouve à lui demander ça.

    — Oui. Merci.

    Elle posa les yeux sur le sol plutôt que sur lui. Qu’est-ce qu’il devait penser d’elle, toute seule comme ça à Noël ?

    Il balbutia en disant :

    — Tu dois penser que je suis bizarre d’être là au parc au lieu d’être avec ma famille. J’en pouvais plus. Ils étaient en train de plier le papier des cadeaux. C’étaient des livres. Et pas des livres marrants, mais des bouquins d’histoire et de science, se lamenta-t-il.

    — Au moins, tu as eu quelque chose. Ma mère a acheté des cigarettes.

    — Tu fumes ? demanda-t-il, choqué.

    — Non.

    Il grimaça en comprenant ce qui s’était passé.

    — On dirait qu’on a tous les deux de sacrés parents.

    — J’ai hâte d’être assez grande pour pouvoir m’échapper.

    — Faisons un pacte : on s’échappera ensemble.

    C’est ainsi qu’elle rencontra Gunner. Il était le miracle de Noël dont elle avait bien besoin. Ils se revirent souvent par la suite et devinrent vite bons amis. Mais en grandissant, les hormones entrèrent en jeu et ils tombèrent amoureux.

    Ils formulèrent un plan pour s’échapper. Il entra dans l’armée et elle alla à la fac, comme ça ils pourraient tous les deux se concentrer et travailler pour leur avenir.

    Un avenir où ils seraient ensemble.

    Au début, ça fonctionna bien. Il économisa et lui acheta une bague. Il posa la Question. Elle dit oui. Ils se mirent d’accord pour attendre la fin de ses études et son retour de campagne.

    Sauf qu’il disparut en mission. Paniquée, elle appela pour avoir des nouvelles. On ne répondait pas à ses messages. Quand enfin, quelqu’un prit pitié d’elle et lui dit que soit il avait été capturé, soit il était mort, elle faillit en mourir.

    Elle n’avait jamais ressenti un tel bonheur que le jour où on le retrouva.

    Ça ne dura pas.

    Il ne la contacta pas. Pas de coup de fil, pas d’email, pas de SMS. Juste une lettre de rupture qu’elle reçut un 24 décembre.

    Franchement !

    CHAPITRE 1

    Un miracle de Noël aurait été bien pratique en cet instant. Les mains sur les hanches, Kylie avisa le plafond de sa cuisine d’un air furibond. Elle venait de faire réparer la baignoire de l’étage, elle ne s’en était pas trop mal sortie pour refaire le plâtre et voilà que les toilettes fuyaient.

    Ça n’en finit jamais.

    À ceux qui disaient « bravo, tu es propriétaire », elle aurait aimé leur présenter les factures des travaux et le nombre d’heures passées à essayer de gérer la maintenance de ce cloaque tout en s’occupant d’Annabelle – surnommée Squishy – sa fille de neuf ans, bien trop intelligente pour son âge. Si elle avait reçu ce surnom, ce n’était pas pour ses bonnes joues de bébé absolument adorables, mais à cause de son obsession pour les peluches « squishy » vendues en magasin. Kylie n’avait pas pu en acheter beaucoup pour sa collection. Son budget était trop serré pour cela. Mais le père d’Annabelle, qui était maintenant son ex depuis six mois, n’arrêtait pas de lui en acheter.

    Il pensait que l’amour était quelque chose qu’on pouvait acheter. Et peut-être qu’il avait raison. Sa fille l’adorait, mais Kylie voulait plus que des cadeaux pour compenser le fait qu’il se comportait comme un connard. Tu n’as pas repassé mon pantalon. Où est le dîner ? Qu’est-ce que tu as fait de toute la journée ? Sa misogynie n’avait fait qu’augmenter au fur et à mesure. C’était lors d’une de ces sessions où il la rabaissait alors qu’elle avait les yeux fixés sur le sol, la tête penchée en signe de contrition pour l’apaiser, qu’elle avait remarqué que sa fille les observait. Pensait-elle que ce genre de comportement était normal ?

    Quel genre d’exemple lui offrait Kylie ? Son mari, Howard, la traitait comme du bétail et c’était lors d’une leçon de sa part sur le fait qu’elle devrait porter une jolie tenue pour lui quand il rentrait à la maison qu’elle avait compris qu’il fallait qu’elle parte.

    Je n’aurais jamais dû l’épouser.

    Pour sa défense, elle avait encore eu le cœur brisé à cette époque. C’était un an après que Gunner l’eut larguée, et elle savait qu’il fallait qu’elle passe à autre chose. C’était pendant les vacances d’été chez ses parents qu’elle avait rencontré Howard, un jeune homme à l’aise financièrement dont la famille possédait le vignoble local. Elle travaillait dans un restaurant à l’époque et elle avait été flattée quand il l’avait invitée à dîner avec courtoisie. Un dîner avait conduit à un autre. Pourquoi pas ? Il était galant, un vrai gentleman qui reculait sa chaise pour elle et insistait pour payer quand ils sortaient ensemble. Il ne s’était pas montré insistant pour coucher avec elle alors même que cela faisait des mois qu’ils sortaient ensemble.

    Elle l’aimait bien, mais elle n’était pas amoureuse. Elle avait beau faire de son mieux pour ne pas le comparer à Gunner, au fond de son cœur, il ne faisait pas le poids. Ça la rendait dingue. C’était pour ça qu’elle avait décidé de coucher avec lui.

    C’était pas si mal. Elle n’avait pas eu l’intention de recommencer, mais elle était tombée enceinte. Elle avait vraiment eu l’intention d’avorter, sauf qu’il l’avait vue en ville alors qu’elle se rendait à la clinique du planning familial. Comme elle ne savait pas mentir, elle lui avait dit la vérité. À sa grande surprise, il lui avait demandé de reconsidérer cet avortement. Après tout, c’était encore le début de la grossesse. Après ça, il lui avait fait la cour avec ardeur. Il était charmant, adorable, et le sexe c’était amélioré. Elle avait laissé tomber la fac quand elle avait décidé de garder le bébé.

    Ils s’étaient mariés avant que la grossesse ne soit trop visible. Ils n’avaient jamais reçu l’approbation des parents arrogants d’Howard. Elle trouvait ça très romantique qu’il se soit dressé contre eux. Elle pensait que c’était un compliment quand il se rengorgeait : tu as bien de la chance de m’avoir.

    Jeune et ignorante, elle le croyait. Elle aurait giflé la jeune fille naïve qu’elle était à l’époque. Il y aurait vraiment eu besoin de cours à l’école sur Comment reconnaître le gaslighting et les traits abusifs. Quand la relation était passée de petits commentaires à des critiques méchantes – que lui qualifiait de constructives – elle était trop prise dans tout ça pour lui échapper facilement. Elle n’avait pas de qualifications. Pas de travail. Pas d’argent. Et une enfant qu’elle ne voulait pas abandonner.

    Elle aurait peut-être encore été mariée à Howard si sa mère ne lui avait pas donné la chance de se sortir de là. Un cancer du poumon diagnostiqué au stade quatre l’avait envoyée en soins palliatifs. Elle avait beau ne pas être la femme la plus sympathique du monde, quand Kylie lui avait rendu visite, elle lui avait dit quoi faire :

    — N’importe qui peut voir que tu es malheureuse. Il faut que tu lances le processus avant que je meure.

    — Attends, tu es en train de me dire de divorcer d’Howard ? s’était exclamée Kylie.

    — Oui et vite. Comme ça, il ne pourra pas mettre la main sur ton héritage.

    L’héritage en question s’était révélé être une maison dont le prêt était payé, sept mille dollars à la banque – surprenant ! – et un moyen d’échapper à la prise d’Howard étant donné qu’il ne l’autorisait pas à travailler. Il ne la laissait même pas avoir un téléphone. Ça n’avait pas été facile de lui échapper. À la seconde où elle avait dit « Je veux divorcer », il avait menacé de lui prendre Annabelle. Heureusement, le juge n’était pas dans la poche de sa famille et la garde avait été divisé cinquante-cinquante même s’il essayait toujours d’en prendre avantage.

    — Maman, on y va ? demanda la lumière de sa vie d’une petite voix plaintive.

    Cela faisait maintenant trois semaines que Squishy attendait

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