Les égarés de Noël

Par Rachelle Ayala

« Une histoire touchante d'amour et de miracles » - Chantel Rhondeau, auteure de best-sellers
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Juliette ne veut plus jamais célébrer Noël. Pas quand cela lui rappelle le dernier Noël de son fils de six ans, Jeremiah, décédé la veille de Noël.

Elle et son mari Gabe se retrouve coincés dans un chalet de montagne avec deux petits égarés, après une tempête de neige. Juliette a désespérément besoin d'un miracle pour sauver son mariage et pour restaurer sa foi en Dieu. Un chine errant et un orphelin arriveront-ils à aider Juliette à croire à nouveau en la magie de Noël et au pouvoir de l'amour ?

• Langue: Français
• Éditeur: BadPress
• Date de sortie: 16 mai 2019
• ISBN: 9781547589586

Rachelle Ayala

Rachelle Ayala is the author of dramatic romantic suspense and humor-laden, sexy contemporary romances. Her heroines are feisty, her heroes hot. Needless to say, she's very happy with her job.Rachelle is an active member of online critique group, Critique Circle, and a volunteer for the World Literary Cafe. She is a very happy woman and lives in California with her husband. She has three children and has taught violin and made mountain dulcimers.Visit her at: http://www.rachelleayala.net and download free books at http://rachelleayala.net/free-books

Aperçu du livre

Acclamations pour Les égarés de Noël

« Les égarés de Noël est une histoire très inspirante sur la volonté de survivre après un drame personnel qui touche profondément le lecteur. » — Amber McCallister

« Une histoire touchante d'amour et de miracles. »

— Chantel Rhondeau

« Une histoire d'espoir, de pardon et de reconstruction alors que tout semble perdu. » — Rebecca Austin

« Ce livre est tellement authentique, tellement émouvant et tellement magique que vous aurez envie de le lire plusieurs fois. »

— Elisabete C.F. Martins

« Une nouvelle touchante et édifiante qui vous touchera en plein cœur et vous fera croire aux miracles. » — Sharon Coady

« Les miracles peuvent prendre tellement de formes différentes. »

— Jessica Cassidy

« En lisant cet émouvant conte de Noël, vous aurez vous aussi envie de recueillir un petit égaré. » — Corissa Palfrey

« Un conte de Noël réconfortant. » — Michele Shriver

« Triste, mignon, et assez réaliste. » — Linda Scarchuk

« J'ai pleuré, j'ai ri, j'adore les livres qui me font passer par toutes les émotions. » — Brandi Pletcher

« Mme Ayala a su me surprendre, et c'est une très bonne chose. » — Tope Awofeso

« Une histoire tellement touchante et tendre... » — Vera Neves

Les égarés de Noël

Rachelle Ayala

Lovely Hearts Press

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Traduit de l’anglais par Marie Villeval

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... captivant et vous fera croire aux miracles.

– Sharon Coady

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Dédicace

À toutes les personnes en manque de quelqu'un.

Qu'un miracle vous soit accordé.

Chapitre 1

Le petit chalet était presque parfait, dans un style rustique et intime, niché entre les pins et les sapins, dans un endroit reculé. Des congères étaient entassées de chaque côté de l'allée déblayée, et l'inclinaison prononcée du toit de tôle enneigé rappelait celle des chalets des Alpes.

Juliette Martin se rua hors de la Mercedes Benz aussitôt que son mari, Gabe, eut coupé le contact. Elle ne lui avait pas adressé la parole de tout le trajet, qui avait duré deux heures, depuis qu'il avait fait allusion au sapin de Noël.

Et comme elle s'y était attendu, un sapin de Noël illuminé scintillait à travers la fenêtre du chalet. Juliette sortit son téléphone pour appeler l'agence de location.

« Oh, c'est mignon tu ne trouves pas ? lui demanda son mari en lui massant les épaules.

— Mignon ou pas, j'ai été très claire : pas de décorations de Noël. Il faut qu'ils enlèvent le sapin. »

Elle discuta avec l'agence de location pendant que Gabe alla chercher les clés dans le casier cadenassé.

« Rentrons nous réchauffer, lui dit-il. Je ne comprends toujours pas pourquoi tu ne veux pas du sapin. Ce n'est pas comme s’il avait été décoré avec nos propres décorations. »

Une douleur vive lui serra la gorge. Gabe ne comprenait vraiment pas. Ou cela, ou bien il en avait marre de subir le naufrage émotionnel de sa femme. Cette escapade était censée raviver la flamme de leur mariage. Pour l'instant, tout cela ressemblait plutôt au dernier soupir d'une baleine échouée.

« Je ne veux pas de sapin, pas de décorations, rien, dit-elle en suivant Gabe à l'intérieur du chalet, je croyais que tu leur avais dit. »

C'était pour cela qu'elle était tellement en colère contre lui. Il avait voulu un sapin. Il savait qu'il y en aurait un quand il en avait parlé il y a deux heures et bon sang, il savait très bien ce qu'elle en pensait.

Il glissa ses doigts le long de la nuque de sa femme et plongea son regard dans le sien. « Je pensais que ça te remonterait le moral de venir ici pour qu’on essaye de se créer de nouveaux souvenirs. »

Le cœur de Juliette fondit un peu. Son mari était un homme bon, même s'il pouvait se montrer un poil insensible. Il s'inquiétait toujours pour elle et soyons honnête, il était beau comme un dieu. Seulement rien, absolument rien ne pourrait soulager la mort de Jeremiah. Rien.

« Aucun souvenir ne remplacera jamais Miah. » Elle baissa la tête avant qu'il ne puisse voir ses yeux se remplir de larmes.

Le réveillon de Noël de l'année précédente avait été le dernier de Jeremiah... qu'il avait passé dans une chambre à l'hôpital des enfants. La leucémie l'avait tellement affaibli qu'il n'était même pas parvenu à relever la tête lorsqu'ils avaient fait entrer le petit sapin décoré dans sa chambre. Mais il avait quand même souri à la vue des décorations qu'elle avait choisies pour lui. Elle s'était montrée stupide et avait cru que Dieu entendrait ses prières et leur accorderait un miracle.

Elle se souvenait très bien de l'étoile qu'elle avait placée au sommet du sapin. Elle l'avait surnommée l'étoile des miracles. Évidemment, c'était une bête petite étoile faite en carton, peinte en blanc et recouverte de paillettes argentées.

« Tu es en train de penser à l'étoile des miracles, pas vrai ? » demanda Gabe. Il caressa sa joue tout en replaçant une mèche de cheveux derrière son oreille.

Elle se détacha de lui. Elle ne méritait ni son attention, ni son amour. Pas quand son cœur croulait sous le poids de la culpabilité. Elle n'avait pas voulu de Jeremiah lorsqu'elle avait appris qu'elle était enceinte. Ce n'était pas le bon moment. Elle avait même espéré faire une fausse couche. Mais lorsqu'il était venu au monde, elle avait eu le coup de foudre pour son petit Miah. Malheureusement, Dieu avait eu d'autres projets pour lui. Des projets qui avaient frappé son enfant d'une leucémie lorsqu'il avait quatre ans. Il avait traîné cette maladie pendant deux ans avant qu'elle ne l'emporte la veille de Noël.

« Fais-moi sortir cette horreur. Et elle se rua sur le sapin et fit tomber l'étoile. Je ne célébrerai plus jamais Noël.

— Oh là, attention ! dit Gabe en la prenant dans ses bras pour l'éloigner du sapin. On ne fêtera pas Noël, mais tu dois te contrôler.

— Laisse-moi hiberner pendant le reste du mois de décembre et me réveiller après le Nouvel An, quand tous les sapins seront partis au compost et que les gens cesseront de penser au lait de poule et penseront plutôt à leurs impôts. »

Juliette ne put retenir les sanglots qui annonçaient l'arrivée d'une nouvelle crise de nerfs. Les derniers jours de Jeremiah avaient été marqués par un esprit de Noël surjoué. Il avait écrit sa liste de cadeaux, avait rencontré le Père Noël et ses elfes qui portaient tous des masques de protection et avait même eu le droit d'ouvrir un cadeau.

Il avait choisi un chien en peluche noir et brun au pelage dru, avec des oreilles pointues et de grands yeux tristes.

Juliette essuya ses larmes hâtivement et se dégagea de l'étreinte de Gabe. Il avait raison. Elle devait se ressaisir. Et elle le ferait volontiers si les vagues de remords et de culpabilité cessaient de la submerger. Elle avait continué à travailler au cabinet d'avocats après la naissance de son fils et n'avait pris que six semaines de congé de maternité. Comme le travail de Gabe le forçait régulièrement à s'absenter pour des voyages d'affaires, elle laissait généralement Jeremiah aux soins d'une garderie haut de gamme qui accueillait leur fils à 6 heures et le gardait parfois jusqu'à 20 heures.

Elle sortit dans l'allée enneigée et alla chercher son sac à main et un grand sac de course dans la voiture. Une camionnette arriva et un homme en sortit.

« 'Jour, j'ai cru comprendre qu'il y avait un problème avec le sapin de Noël ?

— Merci d'être venu. Je ne veux pas du sapin. Nous ne fêtons pas Noël.

— Dacodac, je vais l'enlever. Vous avez trouvé toute la nourriture que nous avons stockée pour vous ? Y a-t-il autre chose dont vous avez besoin ?

— Je n'ai pas encore eu l'occasion d'y jeter un coup d'œil mais je vous tiendrai au courant, répondit-elle. Juliette avait hâte de se réfugier dans la chambre et de prendre un bon bain dans la baignoire à jets. Je vais aller défaire mes valises.

— Très bien, je vais enlever le sapin tout de suite » répondit l'homme. Il