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L’hiver Remporte La Mise: Agence de Rencontres Paranormales
L’hiver Remporte La Mise: Agence de Rencontres Paranormales
L’hiver Remporte La Mise: Agence de Rencontres Paranormales
Livre électronique197 pages5 heures

L’hiver Remporte La Mise: Agence de Rencontres Paranormales

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À propos de ce livre électronique

Où une fille qui aime les montagnes enneigées et l'air froid et vivifiant peut-elle trouver un homme qui l'enflammera ? Gerri Wilder connaît l'endroit idéal et certainement le bon métamorphe. Elle promet à Juliet un homme aux mains chaudes et au corps brûlant pour la tenir au chaud pendant les longues nuits d'Alaska, mais la séduisante scientifique va se demander si le rencard sexy que l'entremetteuse de renom a en tête se dandinera jusqu'à sa porte en portant un smoking en plumes. 

 

Parti de chez lui après une tragédie déchirante, Tevrik Awulf est resté caché dans le coin le plus reculé de l'Alaska pendant près de quinze ans. La culpabilité, la solitude et la neige étant ses seuls compagnons, il refuse de croire qu'une femme puisse vivre dans une cabane au milieu de la toundra gelée, et encore moins que la compagne qu'il espère va tomber du ciel. De toute évidence, son amie Gerri a bu beaucoup trop de caféine. 

 

Menacé par une avalanche, Tevrik se retrouve à sauver la plus belle femme qu'il ait jamais vue alors qu'elle tombe du ciel. Peu à peu, les formes voluptueuses de Juliet prennent possession de son âme alors que Juliet partage son quotidien. À tel point qu'il  se demande comment il a pu vivre sans elle avant. Puis, le monde s'arrête lorsqu'elle disparaît. Saisi par le besoin de la retrouver, de la protéger et de mettre en pièces celui qui l'a enlevée, l'alpha réprimé de Tevrik se met à rugir. Ce guerrier solitaire pourra-t-il oublier le passé qui le hante ou perdra-t-il la seule femme qui puisse lui offrir un avenir digne d'être vécu ?

LangueFrançais
Date de sortie19 janv. 2023
ISBN9798215564868
L’hiver Remporte La Mise: Agence de Rencontres Paranormales
Auteur

Milly Taiden

Milly Taiden is the New York Times and USA Today bestselling author of numerous series, including the Paranormal Dating Agency, the Sassy Mates books, and the Federal Paranormal Unit novels. Milly loves writing sexy stories so hot they sizzle your e-reader. When her curvy humans meet their furry alphas, inhibitions give way to animal instincts—and carnal desire. Milly lives in Florida with her husband, children, and spunky dogs, Needy Speedy and Stormy. She is addicted to shoes, Dunkin’ Donuts, and chocolate and is aware she’s bossy. Visit her online at www.millytaiden.com.

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    Aperçu du livre

    L’hiver Remporte La Mise - Milly Taiden

    UN

    Juliet retenait ses larmes. Elle essayait en tout cas. Elle était tellement romantique qu'elle était surprise de ne pas pleurer à chaudes larmes. Elle regarda sa meilleure amie Raven passer de la vente aux enchères des célibataires à la limousine où ses âmes sœurs l'attendaient secrètement. C'était la chose la plus douce à regarder et elle en appréciait chaque seconde.

    Juliet soupira, retenant un sanglot de bonheur. Raven était la meilleure amie que l'on puisse avoir. Combien d'amies auraient fait 3 000 km, mis leur vie en danger et failli mourir pour vous sauver ? Ouais, pas beaucoup. C'est pourquoi Raven méritait tellement l'amour et le bonheur avec deux des hommes les plus sexy de la planète.

    Elle rebondit sur ses orteils et salua de la main la limousine qui s'éloignait, puis elle resta là à regarder les feux arrière disparaître dans l'obscurité. Elle soupira. Est-ce que c'était mal d'être jalouse de sa meilleure amie ? Juliet n'essaierait jamais de prendre un de ses gars, à Raven, mais pourquoi ne pouvait-elle pas s’en trouver un ? Sur les sept milliards d'habitants de cette foutue planète, elle n'en voulait qu'un seul qui soit fait pour elle.

    Tu dois aller là où il y a des hommes, Raven lui disait constamment. Il y avait bien des hommes dans l’arctique, au milieu des icebergs et là où la neige vous arrivait à la poitrine. Mais pas beaucoup. Et malheureusement, Juliet les avait probablement tous rencontrés et n’avait ressenti aucune attirance amoureuse.

    Le bal de charité et la vente aux enchères des célibataires continuaient à l'intérieur du manoir. Juliet n'était plus d’humeur festive, comme il se devait à ce genre d’événement. Elle soupira, essuya ses yeux mouillés, et se retourna...

    — Oh, dit-elle, surprise par la présence d'une femme derrière elle. Je suis vraiment désolée. Je ne savais pas qu'il y avait encore quelqu'un.

    — Ils forment un joli trio, n'est-ce pas ? dit la femme en faisant un signe de tête vers la limousine au loin.

    Le cœur de Juliet se fendit, mais elle sourit.

    — Oui, le trio parfait.

    La femme lui tendit une main.

    — Gerri Wilder.

    Juliet serra la main délicate et impeccable.

    — Juliet Taylor. Je suis une amie de Raven.

    Gerri glissa son bras autour de celui de Juliet et la guida vers les portes du manoir. Juliet était sur le point de protester. Elle voulait rentrer chez elle, pleurer, le nez dans un demi-litre de Ben & Jerry's à la vanille et regarder « La Proposition » pour la millième fois.

    Mais Gerri dit :

    — C’est moi qui ai casé Ice et Frost avec Raven. Je savais qu'ils iraient bien ensemble. C'est ce que je fais. Je suis la marieuse extraordinaire de l'Agence de Rencontres Paranormales, à votre service. J'ai tout de suite su qu'ils seraient parfaits pour lui donner plusieurs orgasmes, dit Gerri en souriant à Juliet.

    Est-ce qu'elle venait vraiment de mentionner des orgasmes ? Est-ce qu'on lui faisait une farce ? Des caméras cachées peut-être ?

    Si Juliet avait été en train de boire, elle aurait tout recraché par le nez. Une marieuse ? Au vingt et unième siècle ?

    — Vous voulez dire que vous travaillez sur un de ces sites de rencontres qui mettent les gens en relation en fonction de leurs caractéristiques ? Elle avait pensé à essayer quelques-uns de ces sites de rencontres en ligne, mais elle avait entendu dire que c'était juste pour des rencontres d’un soir. Elle ne savait pas si c'était vrai ou non, mais ce n'était pas son truc.

    Elle était du genre « une femme et un homme pour toujours ». Comme dans tous ses livres et films d'amour. Le bonheur pour toujours, c'est ce qu'elle recherchait. Au milieu de la trentaine, elle était prête à partager sa vie avec quelqu'un qui l'aimerait. Un énorme bonus serait que l'homme aime vivre dans la nature, là où il faisait froid et où ils pourraient s'asseoir sur les flancs d’une montagne et regarder le soleil se lever tandis que de petits gnomes tituberaient à leurs pieds.

    Bon, là, elle devenait un peu ridicule avec tous ces trucs à l'eau de rose. Si elle devait écrire un livre, ce serait un gros cliché romantique - Tu m'as touché au premier regard. Paris sera toujours Paris. Ce genre de trucs.

    — Vous êtes ici avec un rencard ou vous faites partie de la vente aux enchères ? demanda Gerri, sortant Juliet de ses pensées de Calimero.

    Elle sourit. Bien sûr, elle était célibataire. Est-ce qu'elle rayonnait de l'aura de l'amour ? Nan.

    — Je fais partie des enchères. C’est la mère de Raven qui s’en occupe en fait. J'ai essayé de m'échapper, mais elle n'a rien voulu savoir. Elle ajouta rapidement : Non pas que je voulais vraiment me retirer du jeu, c'est pour une bonne cause et tout. C'est juste que je ne m'attends pas à trouver l’âme sœur ici.

    Gerri la regarda en levant un sourcil. Juliet poursuivit :

    « Évidemment, si monsieur Parfait se présente, je suis prête et j'attends. Mais je ne vais pas retenir mon souffle et faire toutes les ventes aux enchères pour célibataires. En plus, j'ai une belle carrière en cours. »

    Gerri s'arrêta au fond de la salle de bal avec Juliet à ses côtés.

    — Vous n'avez pas renoncé à l'amour alors ? Vous attendez juste que la bonne personne se présente, hmmm ?

    Oui, elle aimait son travail et ce qu'elle faisait au Centre national de données sur la neige et la glace, mais elle n'était pas motivée au point de ne pas être ouverte aux nouvelles idées ou aux nouvelles expériences. Bon sang, elle était même sortie avec un métamorphe. Les hommes de Raven étaient des métamorphes dragon et ils traitaient Raven comme une reine. Elle devait juste s'assurer que son homme ne serait pas un métamorphe bizarre comme une taupe ou un chien de prairie. Il y avait même des chiens de prairie métamorphes ? Elle ne pouvait pas s'imaginer avoir des chiots de prairie qui se métamorphoseraient et se cacheraient sous le canapé, quelle horreur !

    — Je crois vraiment à l'amour. Mes parents sont comme deux ados en rut, même après avoir été mariés pendant plus de trente-cinq ans. Raven et ses hommes sont très amoureux. Donc, oui, j'y crois, répondit-elle à Gerri. J'aime à penser qu'on donne et qu’on reçoit dans une relation. Tant que ce n'est pas moi qui donne tout.

    Gerri rit avec elle.

    — Donc, vous êtes partante pour quelque chose de différent ou de nouveau et par là je veux dire, est-ce qu'un métamorphe serait acceptable, un qui vous donnerait beaucoup... d'attention, d'amour et d'orgasmes ?

    — Hou là, dit Juliet. Maintenant, elle avait compris. Merci pour votre aide, Mme Wilder. Mais je vais me trouver un bon partenaire toute seule. Je ne veux pas vous faire perdre votre temps. Cette femme devait être complètement folle. Qui parlait d'orgasmes avec une parfaite inconnue ?

    — Qu'est-ce qui vous fait penser que je perdrais mon temps, demanda Gerri, un peu fâchée. Je ne me suis jamais trompée auparavant, et je ne le ferai pas avec vous.

    Eh bien, si elle ne venait pas de faire une gaffe…

    — Je ne voulais pas insinuer que vous ne savez pas ce que vous faites. Raven, Ice et Frost vont super bien ensemble...

    — Mais vous ne pensez pas que je peux vous trouver l'homme parfait ? Gerri termina pour elle.

    Oui.

    — Non, balbutia Juliet, c'est juste que je suis si difficile quand il s'agit des hommes… Elle ne savait pas comment sortir du trou qu'elle avait creusé. D'accord. Je vais vous dire, Mme Wilder. Si vous me trouvez le mari idéal, je serai la première personne à crier sur tous les toits à quel point vous êtes formidable.

    Gerri sourit, un peu méchamment. C'était un peu effrayant et elle se demandait si elle ne venait pas de se condamner elle-même.

    — Je suis désolée, ma chère. J'aime juste les défis, dit Gerri.

    Oh, merde. Qu'est-ce qu'elle avait fait ? Maintenant, elle devrait aller à un million de premiers rendez-vous jusqu'à ce que le bon se présente ? Elle gémit intérieurement.

    — Eh bien, dit-elle à contrecœur, je vais bientôt partir pour l'Alaska. J'ai un travail régulier là-bas.

    Gerri retrouva le sourire.

    — L'Alaska ? C'est fascinant. Qu’y faites-vous ?

    — Je suis géologue, Juliet se redressa. Je travaille pour l'agence nationale des neiges. C'est ainsi qu'elle expliquait son entreprise au grand public. C'est mieux que de cracher les initiales NSIDC. C'était un peu long. Et puis après ça, je pars en vacances pendant deux semaines.

    — Fantastique, répondit Gerri. Vous allez faire du ski ?

    Le sourire de Juliet s'effaça un peu.

    — Non, Raven m'a convaincu d'aller là où il y a des hommes.

    Gerri lui fit un sourire espiègle.

    — Et c'est où, ma chère ?

    Elle ne put s'empêcher de rouler des yeux.

    — La plage la plus chaude au monde.

    Gerri gloussa.

    — Je suppose que ce n'est pas un de vos endroits préférés ?

    — Vous plaisantez ? Je déteste le sable. Il y en a partout et il fait si chaud. Donnez-moi une journée glaciale en Alaska n'importe quel jour de la semaine.

    — Donc, vous ne refuseriez pas un ours polaire métamorphe ? Juliet fixa Gerri pendant un moment pour essayer de déterminer si elle était sérieuse ou non.

    — Je ne refuserais jamais quelqu'un, honnêtement, mais vous êtes sérieuse ? Vous voulez m'arranger un rendez-vous avec un ours polaire pendant que je suis en Alaska ? Juliet ne savait pas si elle devait être étonnée, effrayée ou si elle devait s’enfuir à toutes jambes.

    — Peut-être que quelque chose d'un peu plus petit vous conviendrait, envisagea Gerri. Promettez-moi de garder l'esprit ouvert pendant votre séjour en Alaska et je m'occuperai du reste.

    Juliet acquiesça.

    — Si vous mettez Raven, Frost et Ice dans le coup, alors je vous ferai confiance.

    Gerri était sur le point de répondre, mais le nom de Juliet fut annoncé au micro.

    — Où est Juliet ? La mère de Raven dirigeait la vente aux enchères des célibataires depuis l’avant de la scène. Juliet Taylor, où es-tu ? C'est ton tour, ma chérie.

    Juliet gémit et essaya de se fondre dans le mur.

    « Ah, te voilà, tout au fond. » Tout le monde se tourna pour voir Juliet. Gerri rit et la poussa gentiment vers l’avant.

    — Allez-y, passez un bon moment !

    DEUX

    Juliet monta sur scène et écouta la mère de Raven lire sa biographie. Elle essaya d’avoir l’air sûre d’elle, mais ce n'était pas tous les jours qu'une fille défilait devant un groupe de célibataires.

    — Juliet est une géologue qui voyage dans le monde entier pour son travail. Elle aime le plein air et rêve d’endroits romantiques avec son partenaire. Notre offre de départ est de 100$.

    Sacrée bonne femme, « des endroits romantiques avec son partenaire », on aurait dit qu'elle essayait de la prostituer. Et seulement 100$ pour commencer, c'était bon marché comme rencart. Juliet essaya de ne pas rire alors qu'elle paradait sur la scène et souriait au public.

    Elle fit la sourde oreille et n'écouta ni la foule ni rien de ce que la mère de Raven disait. Elle rêvait plutôt à son voyage en Alaska, puis à son redoutable voyage à la plage. Quelques instants plus tard, elle fut tirée de ses pensées lorsqu'elle entendit « vendue ! ». Juliet leva les yeux et vit un homme grand et très mince qui se tenait devant elle. Elle s'approcha et le salua.

    — J’ai compris que vous alliez bientôt quitter la ville pour votre travail. Serait-il possible de vous demander de m'accompagner pour un café ce soir ?

    Juliet regarda la mère de Raven, puis l'homme qui se tenait devant elle.

    — Je suppose que oui. Puis-je vous demander votre nom d'abord ? Il rit et lui fit signe de le précéder dans les escaliers. Je m’appelle Theodore Grant. J'ai pensé que nous pourrions prendre un café pour satisfaire aux règles de la vente aux enchères et ne pas interférer avec votre travail. Si vous êtes d'accord, nous pourrions nous revoir à votre retour.

    Juliet lui sourit. Il était un peu guindé.

    — Un café, ce serait parfait. Il y a un resto sympa en bas de la rue. Je vous suivrai dans ma voiture. Pas question pour elle de monter dans un véhicule avec un inconnu, même s'il avait dépensé de l'argent pour elle. « Je vous retrouve là-bas, je veux juste dire au revoir à quelques amis et leur faire savoir où je vais. »

    Théo hocha la tête et partit. Juliet le regarda s'éloigner et se tourna vers la mère de Raven.

    — Nous allons au restaurant de Corrie en bas de la rue.

    La mère de Raven sourit et continua à faire des annonces, mais elle fit un clin d'œil à Juliet.

    Le restaurant était proche et il ne lui fallut que quelques minutes pour y arriver. Quand elle entra, Théodore était assis à une table avec deux cafés devant lui. Merde ! C'était mignon, ou bizarre ?

    Elle s'approcha et s'assit en face de lui.

    «  Merci d'avoir enchéri sur moi. C'était vraiment gentil. Que faites-vous comme travail ? »

    Il sourit.

    — Je suis comptable, mais honnêtement, vous me fascinez. Parlez-moi de votre métier de géologue. Les pierres précieuses sont un de mes passe-temps. En tant que géologue, vous devez être entourée de beaucoup de roches, non ? Avez-vous trouvé de l'or dans l'une de vos expéditions ?

    Juliet rit.

    — Non. L'or est assez difficile à trouver. Il faut creuser avec de grosses machines et ensuite tamiser la terre sue des tapis mécaniques.

    — Ah, dit Theo, c'est mieux qu’au bon vieux temps. Pas d'orpaillage dans les ruisseaux alors ?

    — Absolument pas ! répondit Juliet. Toutes les grosses pépites ont été trouvées. Si nous étions dans les années 1800, alors peut-être. On a trouvé beaucoup de gros gisements à l'époque. Mais de nos jours, l'or n'est qu'une marchandise en bourse.

    — Une marchandise très chère, si je crois bien, dit Théo en haussant les sourcils.

    — Oui, répondit Juliet, la dernière fois que j'ai regardé, il se vendait à 38 dollars le gramme.

    Théo réfléchit pendant une seconde, les lèvres bien droites et les sourcils légèrement froncés.

    — Combien ça fait par livre ?

    Juliet baissa les yeux.

    — Il y a environ 450 grammes dans une livre, plus ou moins, si je me souviens bien. Donc ça fait. . . Juliet fit le calcul dans sa tête : 450 multiplié par 38 dollars, ce qui est un peu plus que... une livre d'or vaut environ 17 100 dollars.

    — Ce ne serait pas génial d'en avoir une centaine de livres ? Théo

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