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Le Motard Ours: Le Repaire des Diablesses, #4
Le Motard Ours: Le Repaire des Diablesses, #4
Le Motard Ours: Le Repaire des Diablesses, #4
Livre électronique175 pages2 heures

Le Motard Ours: Le Repaire des Diablesses, #4

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À propos de ce livre électronique

Une comédie romantique de métamorphes.

 

Charlie est une métamorphe louve courageuse et teigneuse.

Elle sait que, si un homme veut vraiment la satisfaire, il faudra qu'il soit du type fort et sûr de soi.

 

Quand Axel arrive en ville avec sa bande de motards hors-la-loi, il est fort et sûr de lui-même, aucun doute là-dessus.

Charlie n'arrive pas à croire que le destin lui ait attribué ce salaud impoli, rustre et habillé de cuir.

Même s'il est l'homme le plus sexy qu'elle ait jamais vu.

LangueFrançais
Date de sortie1 août 2022
ISBN9798201528966
Le Motard Ours: Le Repaire des Diablesses, #4

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    Aperçu du livre

    Le Motard Ours - Candace Ayers

    1

    CHARLIE

    Je fis des bruits de pets sur le joli ventre rose de Honnie, ma toute petite nièce, et je souris à chaque fois qu’elle éclatait de rire. Dans le monde, rien n’est plus contagieux que les rires d’un bébé. Nous passions la journée ensemble, elle et moi. Mon frère Holt et sa conjointe, Sonnie, n’avaient pas bien dormi depuis des semaines. Je m’étais dit que je pourrais leur accorder quelques heures pendant lesquelles ils pourraient faire la sieste, ou autre chose. Connaissant ces deux-là, j’aurais parié sur autre chose. Je souris en me disant qu’ils formaient vraiment un beau couple et en espérant que, un jour, ce serait mon tour. Je les enviais.

    Je m’assis un moment dans la véranda de devant en faisant des câlins à la petite chérie et en écoutant le calme qui m’entourait. Tout était tranquille et paisible et je n’aurais pas pu être plus heureuse. Honnie m’envoyait tout le temps des sourires édentés et me donnait des coups au bras avec son petit pied potelé.

    Avant, quand j’étais allée chercher Honnie, je m’étais arrêtée en ville et j’avais acheté un assortiment de mets fins chez Jay, le chef de Muddy. Muddy Hilton, une autre de mes meilleures amies, était propriétaire de la chambre d’hôtes Muddy’s Corner. Jay était son cuisinier le plus récent et il était excellent. Quand il ne travaillait pas chez Muddy, il cuisinait pour les gens chez lui. Je comptais utiliser cette nourriture pour soudoyer quelqu’un et je croisais les doigts en espérant que ça marcherait.

    Derrière moi, dans ma maison, il y avait un désordre incroyable. Toute ma famille étendue, de mes frères jusqu’à mes tantes folles, n’avaient quitté la ville que récemment. Ils étaient venus à Helen’s Corner pour y faire la connaissance de Honnie, la dernière arrivée et le membre le plus adorable de notre famille.

    Bien sûr, comme j’avais une très grande maison, toute la famille avait logé chez moi et j’étais presque sûre qu’aucun de ses membres n’avait fait le ménage avant de partir. Mes frères n’étaient que des grossiers et leurs chambres parsemées de vêtements sales sentaient les pets, les rots et les pieds. La tante Barbara aimait cuisiner avec une mijoteuse électrique dans sa chambre. Je n’avais pas douté une seule seconde qu’il faudrait que je nettoie cette chambre à fond. À en juger par l’odeur, je ne serais pas étonnée de trouver des gésiers de volailles fourrés sous le matelas ou autre chose du même genre. Si je voulais que ma maison redevienne habitable, j’aurais besoin d’aide, de beaucoup d’aide.

    Je savais cuisiner des plats simples, mais je n’étais pas connue pour mes compétences culinaires. Si je voulais convaincre mes amies de m’aider à nettoyer ma maison, je savais qu’il me faudrait leur offrir une très bonne nourriture. Donc, je commandai tous les meilleurs plats de Jay avant de rentrer à la maison et d’appeler tout le monde. Tout le monde sauf Sonnie, bien sûr.

    Muddy fut la première à venir.

    « Bien essayé, Charlie. Je sens la cuisine de Jay et une puanteur sous-jacente qui trahit la présence de quelque chose de bien pire. Je ne nettoierai pas ta maison. »

    Bon sang, elle comprenait trop vite. Je lui offris un battement de cils. « Je ne sais absolument pas de quoi tu parles. »

    Elle s’assit à côté de moi et me prit le bébé. « Mmm … J’adore l’odeur des bébés. Je la sentirais volontiers toute la journée. »

    « Oh, allez, j’ai juste besoin d’un peu d’aide. »

    « Je nettoie après mes clients tous les jours. Laisse-moi souffler. »

    J’imaginai d’autres moyens de la soudoyer. « Je te donnerai un des nouveaux designs sur lesquels je travaille. C’est un soutien-gorge en soie extrêmement léger avec un soupçon de dentelle très douce. »

    Ses yeux se firent vitreux pendant une seconde. « Merde. C’est d’accord. »

    « C’est un jeu d’enfant. » J’adressai un clin d’œil à Honnie, qui sourit et agita ses petits bras comme pour montrer quelle bonne boxeuse elle était. « Bravo, ma fille ! Montre ton double uppercut à tante Muddy. D’ailleurs, entre nous, il est temps que tu lâches une de tes bombes mortelles dans ta couche. »

    Le sourire de Muddy s’élargit. Elle secoua la tête, mais ses cheveux roux vif continuèrent à bouger même quand sa tête s’immobilisa. Quelques minutes plus tard, elle se tourna vers moi avec une expression mélancolique. « Demain, je m’en vais pour quelques jours. Il faut que je rentre à la maison. Mon oncle nous a quittés et je vais retrouver la famille à l’enterrement. »

    « Merde. Je suis désolée, Muddy. Est-ce que ça va ? »

    Elle hocha la tête. « Je vais bien. Je n’ai pas envie d’y aller, mais tu sais ce que c’est. »

    Je posai une main sur son épaule. « Quand pars-tu ? »

    « Demain. Jay et Anna s’occuperont de la chambre d’hôtes. Je leur ai dit de t’appeler s’ils ont des problèmes. »

    « Bien sûr. Je m’occuperai de tout, tu le sais. »

    Elle me serra la main et haussa les épaules. « Je me sens coupable parce que je suis bouleversée, mais pas par la mort de mon oncle. Je suis bouleversée parce qu’il faut que je reparte là-bas. Je devrais avoir honte. »

    « Ne te reproche pas ce genre de chose. Les sentiments, ça ne se contrôle pas. »

    Denny Wade arriva à toute vitesse sur la route. Sa petite voiture sautilla sur les nids-de-poule. Elle tourna brusquement dans mon allée, assez vite pour faire crisser ses pneus, et remonta mon allée à toute vitesse. Presque avant que la voiture se soit arrêtée, elle ouvrit la portière et descendit d’un bond. Elle la claqua sans remarquer qu’elle y avait coincé son pull long. Donc, elle fut tirée en arrière et dut rouvrir la portière pour se dégager. Les bras tendus, Denny fonça vers nous en nous faisant signe de lui tendre le bébé. « Montrez-moi ce petit ange ! Oh … j’adore l’odeur des bébés. »

    Carter Ray arriva après elle, les yeux plissés, méfiante. « Cette nourriture sent trop bon pour que le seul but soit de bavarder et de jouer avec le bébé. Je t’écoute, Charlie. Que se passe-t-il vraiment, ici ? »

    « Euh … Muddy part demain. » Quand Muddy m’enfonça un doigt dans les côtes, j’eus le souffle coupé.

    Muddy me contempla en levant les yeux au ciel. « Certes, je m’en vais demain pour quelques jours, mais ce n’est pas pour cette raison que nous avons été convoquées par la reine de la supercherie. »

    « OK, OK. J’ai besoin qu’on m’aide à faire le ménage. » Au moins, quand j’avouai la chose, j’eus la décence de faire une grimace.

    Avant que qui que ce soit ait pu réagir, le pick-up de Holt tourna dans l’allée. Nous le regardâmes s’arrêter derrière la voiture de Carter et Sonnie en descendit. « Que se passe-t-il ? Vous faites toutes la fête et vous ne m’invitez pas ? »

    « Ce n’est pas une fête, Sonnie, et nous voulions te laisser tranquille avec ton conjoint. »

    « Je sens de la nourriture. » Sonnie mit soudain les poings sur les hanches. « Et puis, c’est vraiment difficile d’être privé de Honnie trop longtemps. Elle nous manque trop. »

    Holt arriva derrière elle et la prit dans ses bras. « Notre fille nous manque. Nous n’avons que 157 680 heures à passer avec elle avant qu’elle n’ait dix-huit ans et nous en avons déjà utilisé 1440. »

    Muddy fit semblant de vomir. « Je crois que je vais partir un jour plus tôt. »

    À contrecœur, Denny passa Honnie à Holt, qui tendait les bras. « Pourquoi t’en vas-tu ? Où vas-tu ? »

    « Je repars chez moi pour aller à un enterrement. Rien de très important. Je serai revenue dans quelques jours. »

    Sonnie écarquilla les yeux et se mordit la lèvre inférieure avec une expression étrange. Sonnie était ma meilleure amie et, maintenant, elle était surtout ma belle-sœur et la mère de ma nièce. Il suffisait de connaître Sonnie, et je la connaissais fort bien, pour comprendre qu’elle cachait un secret énorme. Je me demandai ce que c’était.

    Carter fronça les sourcils. « Si j’avais su qu’il fallait emmener les conjoints, j’aurais emmené Alec. »

    Je gémis. « Invitez vos hommes, ça m’est égal, du moment qu’ils acceptent de faire le ménage. J’ai juste besoin qu’on m’aide à nettoyer ma maison. Je vous en supplie ! J’ai demandé à Jay de préparer ses meilleurs plats. Si nécessaire, j’irai jusqu’à vous payer. »

    « Paie-nous en bons de réduction pour ta lingerie et ça marche. » Carter tendit la main pour sceller notre accord.

    « Et c’est la femme qui portait autrefois un soutien-gorge Hanes de cinq ans rafistolé avec des épingles à nourrice qui me dit ça ! » Je lui serrai la main. « Marché conclu. Il y aura des bons de réduction de dix pour cent pour tout le monde. »

    Muddy se racla la gorge. « Trente pour cent. »

    « D’accord. Trente pour cent ! » Je retombai dans ma chaise et soupirai. Muddy ne lâchait jamais rien. « J’ai déjà fait une partie du travail, donc, je vais garder Honnie et vous pouvez faire le reste, d’accord ? »

    Holt laissa échapper un rire ironique. « Pas question, petite sœur. Tu te lèves et tu contribues ou j’envoie un SMS à tante Barbara pour l’inviter à revenir un mois ici. »

    Je soupirai et me levai. « Je vous montre ce qu’il faut faire. »

    2

    AXEL

    J’amenai ma moto au magasin d’articles de pêche Bait and Tackle de Big Al en donnant deux coups d’accélérateur pour annoncer mon arrivée, puis j’éteignis le moteur et me dirigeai vers l’entrée de derrière. Big Al avait déjà arrêté de vendre des appâts et du matériel de pêche avant ma naissance, mais il préparait un alcool de contrebande costaud qui avait goût de tarte aux pommes et arrivait à secouer même un gros, vieil ours comme moi. Ce n’était pas facile d’enivrer un ours de ma taille, ou un humain de ma taille, d’ailleurs.

    L’entrée de derrière menait directement au saint des saints, un garage vidé que Big Al avait autrefois utilisé pour réparer des bateaux et des motos puis avait depuis transformé en une sorte de bar. Il était membre de la section de Smith du Club de Motards des Ours Enragés. Moi et le reste de mon groupe, nous passions un jour ou deux avec la section de Smith à peu près tous les ans. D’habitude, Big Al nous fournissait des quantités d’alcool de contrebande à emporter et assez de femmes et d’herbe pour que notre séjour en ville soit agréable.

    J’entrai et adressai un hochement de tête à l’homme qu’ils avaient posté à la porte. Quand je constatai que mes potes étaient déjà en train de semer le chaos partout, je fis un grand sourire. Big Al était derrière le bar. Il versait des boissons dans la bouche d’une rousse nue pendant qu’un autre homme posait des shots sur son ventre.

    Un outsider aurait peut-être eu du mal à voir toutes ces conneries sans attraper le vertige, mais j’y étais habitué. J’avais été élevé dans le club. Ces gars étaient la seule maison et la seule famille que je connaisse. J’étais avec les Ours Enragés depuis mes douze ans et, à ces fiestas, j’avais vu des gros délires.

    « Regardez qui arrive ! Je me demandais quand tu nous rejoindrais. » Big Al m’accueillit avec son sourire taché de tabac et repoussa la rousse en la fessant légèrement. « Qu’est-ce qui t’a tant retardé ? »

    Je lui fis un check par-dessus le bar. « J’ai fait un détour pour tirer un coup avec une petite salope bien sexy à Las Cruces, tu sais. »

    « Eh bien, j’espère que tu l’as rendue heureuse, mec ! Tu n’arrives pas si tard à la fiesta. »

    « Les femmes, mon frère, je les laisse toujours fatiguées et souriantes. »

    Fontaine, un autre membre de ma section, très défoncé, arriva à côté de moi et me donna une claque à l’épaule. « Comment allait Mari Jo ? »

    Je haussai les épaules. « Elle était aussi perverse et consentante que toujours. »

    « Il faudra peut-être que je lui rende visite moi aussi, quand on repartira. Cette salope a des nichons exceptionnels et, en plus, elle est perverse. »

    « Tu peux le dire, mon frère. » Je regardai autour de moi et remarquai qu’il manquait quelques-uns des gars. « Où sont les autres têtes de nœud ? »

    Big Al sourit. « Pour certains d’entre eux, mon bar n’est pas assez bon. Ils sont allés à un endroit neuf et guindé en ville. On y trouve des tas de jolies femmes bien fraîches. »

    La rousse me frôla le bras de la main puis

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