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Un Bijou Imparfait
Un Bijou Imparfait
Un Bijou Imparfait
Livre électronique138 pages2 heures

Un Bijou Imparfait

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À propos de ce livre électronique

Pieretta monte à bord d'un navire, sans savoir que Thor l'attend pour l'enlever et se venger de son grand-père. L'amour va-t-il s’en mêler, modifiant leurs vies respectives ?

Pieretta Carlyle a vécu la perte de son père, la laissant seule au monde à l'exception de son grand-père, le comte Renard Dubois. Le comte insiste pour qu'elle le rejoigne en France pour vivre avec lui. Pieretta ne veut pas quitter Charleston et le seul foyer qu'elle n’ait jamais connu, mais son grand-père est son tuteur, et elle doit faire ce qu'il dit.

Thor a un compte à régler, et Pieretta est la clé de sa vengeance. Il est devenu pirate contre son gré après que son associé ait tenté de l'assassiner. Il doit acquérir Pieretta par tous les moyens, et cela ne le dérange pas de piller un navire pour l'obtenir.

Lorsque Pieretta et Thor se rencontrent, ils sont instantanément attirés l'un par l'autre, contre leur gré. Pieretta est dégoûtée par les actions du pirate. Thor sait ce que pense Pieretta, mais poursuit quand même ses plans. Elle n'est qu'un outil pour accomplir sa vengeance. La suite des événements dépendra du besoin de vengeance de Thor et de la capacité de Pieretta à lui pardonner ses actes ignobles.

LangueFrançais
ÉditeurMG Press
Date de sortie8 mars 2023
ISBN9781667452517
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    Aperçu du livre

    Un Bijou Imparfait - Dawn Brower

    Un bijou imparfait

    Une romance Marsden Livre 1

    ––––––––

    Dawn Brower

    Ce document est une œuvre de fiction. Les noms, personnages, lieux et incidents sont le fruit de l'imagination de l'auteure et sont utilisés de manière fictive. Ils ne doivent pas être considérés comme réels. Toute ressemblance avec des lieux, organisations ou personnes réelles, vivantes ou décédées, est entièrement fortuite.

    ––––––––

    Un bijou imparfait Copyright © 2015 Dawn Brower

    ––––––––

    Couverture : Victoria Miller

    Edité par Jen Bradlee

    ––––––––

    Tous droits réservés. Aucune partie de ce livre ne peut être utilisée ou reproduite sous forme électronique ou imprimée sans autorisation écrite, sauf dans le cas de brèves citations incorporées dans des critiques.

    Dédicace

    Ma demi-sœur, Amanda, m’a encouragé à écrire un livre. En moins d’un jour, j’avais un brouillon très grossier, en moins d’une semaine, une histoire prête à être présentée. Si elle ne m’avait pas poussé à le faire, ce livre n’existerait pas.

    Merci à Mélanie d’avoir lu mon premier jet, vraiment brouillon. Je sais que c’était un vrai désordre au début. Merci à Hailey pour ses mots de sagesse et pour m’avoir montré mes nombreuses erreurs de façon humoristique, pour finir à Victoria pour m’avoir fait remarquer que j’étais un peu trop assoiffée de sang et pour avoir répondu à mes interminables questions. Sans tous vos encouragements et votre aide, j’aurais été perdue. Vous trois m’avez aidé plus que les mots ne peuvent l’exprimer. Merci d’être mon rocher quand tout ce que je veux, c’est me cacher sous l’un d’eux. Je vous aime les filles.

    Je veux surtout dédier ce livre à mon père. Il a toujours pensé que je devrais écrire un livre, mais je n’ai jamais cru avoir la patience de le faire. J’aurais aimé qu’il soit là pour me voir le terminer. Tu me manques, papa.

    Chapitre Un

    3 mars 1861

    — Vous devez inspirer davantage, Mademoiselle Pieretta.

    Tully, la femme de chambre, pousse et tire sur les ficelles du corset de Pieretta pour les resserrer autant que possible. Une des nombreuses tortures qu’une dame doit endurer pour rester à la mode. C’est son travail de préparer Pieretta pour le plus grand voyage de sa vie. Il n’y a rien que Pieretta souhaite plus que de rester sur la plantation où elle a grandi, mais sa présence est requise au domaine de son grand-père, en France. Elle n’a pas vraiment envie d’y aller car tout ce qu’elle connaît est ici, à Charleston, mais elle n’a pas d’autres choix que d’aller vivre dans un pays dont elle ne connaît rien.

    Tully tire une dernière fois sur les lacets, serrant les côtes de Pieretta dans sa poitrine, qui lutte pour respirer et se tortille pour desserrer les liens.

    — Mademoiselle Pieretta, s’il vous plaît, nous devons serrer un peu ce corset ou vous ne rentrerez jamais dans la robe que vous avez commandée à la couturière. Nous savons tous que vous ne faites que gagner du temps pour ne pas avoir à quitter la plantation... Votre grand-père vous attend et vous devez monter sur ce bateau.

    — Oh, tais-toi, Tully, les lacets sont trop serrés. Dépêche-toi avant que je ne puisse plus respirer.

    Cette stupide femme de chambre je-sais-tout pense qu’elle peut lui donner des ordres. C’est déjà assez que sa vie entière soit sur le point de basculer dans l’inconnu, elle n’a pas besoin que Tully en rajoute.

    — La robe m’ira et permettra toujours à l’air d’entrer dans mes poumons. Occupe-toi de tes affaires et fais ce qu’on te dit, la gronde Pieretta.

    En tant que débutante, elle n’avait rien d’autre à faire que d’organiser des fêtes et aider son père à gérer la maison. Elle n’a jamais voyagé si ce n’est pour assister à des pique-niques et des soirées dans les plantations voisines, et jamais à plus de vingt kilomètres de chez elle. L’idée de naviguer jusqu’en France, Pieretta n’aime pas l’admettre, cela la terrifie. Elle n’est jamais montée à bord d’un navire et maintenant, on s’attend à ce qu’elle navigue pour un si long voyage. Elle en a vu au moins un ou deux lorsqu’ils étaient dans le port de Charleston, mais il ne lui est jamais venu à l’esprit de les examiner d’un peu plus près car ce n’est pas une expérience qu’elle s’attendait à vivre.

    Ses moments les plus heureux sont à Charleston, au cœur de la seule maison qu’elle ait jamais connue. Pieretta ne veut pas tout laisser derrière elle et il lui est difficile de comprendre pourquoi son grand-père insiste tant pour qu’elle vienne vivre avec lui en France. Le fait qu’elle n’ait pas de parents masculins vivant à Charleston ne devrait pas avoir d’importance car elle est tout à fait capable de s’occuper de la plantation et de traiter avec le contremaître. Son père s’était assuré qu’elle comprenne toutes les ficelles de la gestion de la plantation et qu’elle ait la meilleure éducation possible dans ce domaine, car pour lui les femmes ont le droit d’apprendre plus que la gestion d’un foyer ou l’étiquette.

    Oh, Papa, tu me manques tellement...

    Une douleur aiguë frappe sa poitrine. Elle se souvient à nouveau de la mort de son père, il y a un mois. Chaque jour supplémentaire sans son père est plus insupportable que le précédent. Pieretta n’arrive pas à croire qu’elle doit vivre dans un monde où il n’existe plus. Sa mort a été si soudaine... Il a tout simplement cessé de respirer. Cela a été si dévastateur pour elle de réaliser que quelqu’un pouvait mourir aussi vite, sans le moindre avertissement.

    Pieretta est seule au monde. Elle n’a ni frère ni sœur et son seul parent vivant est son grand-père. C’est donc le cœur lourd qu’elle se prépare à faire le voyage, pour aller vivre avec lui en France.

    Sa mère est morte quand Pieretta est née et son père ne s’est jamais remarié car il aimait trop sa défunte épouse pour envisager une vie avec quelqu’un d’autre. Les seules femmes que Pieretta côtoie régulièrement sont donc les domestiques. Sans le bénéfice d’une influence maternelle, Pieretta a des idées plus masculines pour son avenir. Si elle était un homme, elle aurait pu rester et diriger la plantation, mais en tant que femme, elle n’a pas vraiment son mot à dire sur sa vie avant sa majorité. Jusque-là, son grand-père, le comte Renard Dubois, a le droit de décider ce qui est le mieux pour elle et comment elle doit vivre sa vie.

    Comme elle n’est jamais allée en France, elle ne sait pas à quoi s’attendre une fois arrivée là bas. Grand-père lui a raconté plein de choses sur son domaine, mais elle n’a jamais eu l’occasion de le visiter. Il lui a décrit les nombreux jardins et les différents arbres qui s’y trouvent. Pieretta, malgré son appréhension de quitter Charleston, a hâte de marcher parmi les roses et de compter les différentes espèces cultivées par le jardinier de son grand-père. Elle n’a jamais vu une vraie rose, mais les descriptions qu’il lui en a faite, lui font imaginer que les roses sont les plus fleurs de la terre. Elles sont censées être remplies d’un parfum envoutant et leurs boutons, d’après lui, s’épanouissent dans une variété de couleurs allant de l’ombre des joues d’une jeune mariée rougissante aux différentes teintes du soleil traversant les fenêtres de son salon. Mais même avec l’envie de voir des roses pour la première fois, elle n’a toujours pas envie de parcourir une si longue distance.

    Toutes ses malles sont faites et déjà à bord du navire et il ne lui reste plus qu’à se préparer, à monter dans la voiture et rejoindre les quais. Pieretta a envie de faire une crise et de taper du pied, mais cela ne lui ressemble pas car bien que son père était très souvent indulgent avec elle, Pieretta n’est pas encline à faire des crises de colère. Parfois, il lui arrive de faire connaître son mécontentement mais la plupart du temps, elle est capable de retenir sa tentation de crier. Pieretta prend une grande inspiration et expire lentement, se préparant à tout ce que ce voyage pourra impliquer pour elle.

    Elle se tient droite quand Tully finit de nouer les lacets de son corset. Elle ne veut pas rester immobile plus longtemps que nécessaire et le fait de rester sans bouger permet aux nœuds de sa robe d’être attachés de manière égale.

    Dans son esprit, lutter contre l’inévitable n’améliorera pas sa situation. Les domestiques doivent s’assurer qu’elle arrive à bord du bateau. Mais même si Pieretta ne veut pas partir en France, elle peut tirer le meilleur parti de la situation. Sa vie sur la plantation a un caractère répétitif, rien ne change jamais. Au lieu de s’acharner sur le négatif, elle essaie de voir ce voyage forcé comme une aventure.

    — J’ai presque fini, Mademoiselle Pieretta.

    — Ça prend une éternité, gémit-elle. 

    Parfois être une femme, lui semble être une corvée car les hommes ne mettent pas autant de temps ni d’énergie pour s’habiller.

    — Tout sera fini avant que vous ne vous en rendiez compte et nous embarquerons pour la France. 

    Tully a-t-elle besoin de le lui rappeler ? Elle finit de lacer les baleines et le corset épouse chaque courbe de son torse. Elle s’approche, prend la robe de voyage de Pieretta et l’ouvre pour qu’elle puisse l’enfiler. Une fois qu’elle est entièrement dans la robe, Tully la remonte et commence un long processus de verrouillage de tous les crochets sur le côté. Elle choisit de ne pas porter de jupon ou de jupe à cerceaux, car il serait ridicule de les porter dans l’espace restreint du navire. La tenue qu’elle a choisi de mettre pour le voyage a été faite avec une des meilleures laines noires teintées.

    La laine noire est pourtant terne et ennuyeuse, mais elle n’hésite pas à la porter pour honorer son père. Il lui manquera pour le restant de ses jours. Lorsqu’elle a reçu la lettre de son grand-père, Pieretta a rendu visite à sa couturière préférée pour lui demander de lui confectionner quelques tenues de voyage pour sa traversée vers la France. Elle n’a aucune idée de la mode actuelle là-bas, mais elle se dit qu’elle en fera faire d’autres à son arrivée au domaine de son grand-père. De plus, il n’y a pas grand-chose à faire pour embellir une robe noire...

    Son grand-père veut que sa petite princesse soit heureuse et après tout, on ne peut pas être heureux si on n'est pas à la mode. Grand-père pense qu’elle n’a pas de cervelle

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