Un Baiser de Noël pour la Giroflée: FICTION / Romance / Historique

Par Dawn Brower

Avez-vous déjà rêvé d'un mariage de Noël ?

La vie de célibataire n'a jamais été aussi belle, mais malheureusement, cela n'allait pas sauver Madame Juliette Brooks. Son père a arrangé des fiançailles pour elle avec un homme cruel. Il ne lui reste qu'un seul choix : forcer le Duc de Kissinger à honorer une promesse faite il y a longtemps pour la sauver.

Grayson Abbot, le duc de Kissinger, ne veut pas épouser Madame Juliette. Il ne veut épouser personne. Mais il lui a fait une promesse, et il ne revient pas sur sa parole. Alors il accepte à contrecœur de s'enfuir avec elle.

Ils partent à l'aventure pendant la période de Noël. Au cours de leur voyage vers l'Écosse, ils sont confrontés à des retards, aux intempéries et à une amitié qu'ils avaient presque oubliée. Juliette va-t-elle enfin découvrir ce que c'est que d'être embrassée, et en retour, gagner le cœur du duc ?

• Langue: Français
• Éditeur: Dawn Brower
• Date de sortie: 8 juil. 2021
• ISBN: 9781667406329

Dawn Brower

Dawn Brower est titulaire d'un baccalauréat en arts en psychologie, d'une maîtrise en arts en éducation et d'une maîtrise en arts en arts libéraux avec des concentrations en littérature, histoire et sociologie. Elle travaille comme enseignante suppléante et apprécie la flexibilité que cela lui donne pour se concentrer sur ses autres activités. En grandissant, elle était la seule fille sur six enfants. Elle est mère célibataire de deux adolescents; il n'y a jamais un moment ennuyeux dans sa vie. La lecture de livres est son passe-temps préféré. Bien qu'elle aime tous les genres, elle concentre la plupart de ses écrits sur la romance historique et contemporaine. Il y a toujours des histoires dans sa tête; elle n'a jamais pensé qu'elle pourrait les écrire et montrer aux autres. Cette créativité a enfin trouvé un exutoire. Pour plus d'informations, visitez son site Web à l'adresse: http://www.authordawnbrower.com/

Aperçu du livre

UN BAISER DE NOËL

POUR LA GIROFLÉE

Reliés par un Baiser

Livre Trois

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Dawn Brower

Table des Matières

Page de Titre

Droits d’Auteur

Un Baiser de Noël pour la Giroflée

Le Désir d’un Baiser

Prologue

CHAPITRE UN

CHAPITRE DEUX

CHAPITRE TROIS

CHAPITRE QUATRE

CHAPITRE CINQ

CHAPITRE SIX

CHAPITRE SEPT

CHAPITRE HUIT

CHAPITRE NEUF

CHAPITRE DIX

Un Baiser pendant la Fête de Noël/ Un Roman de la période Régence Christina Mc Knight Éditions La Loma Elite

Comment Embrasser une Canaille par Amanda Mariel

Épilogue

À Propos de L’Auteur

Il s’agit d’une œuvre de fiction. Les noms, les personnages, les lieux et les incidents sont des produits de l'imagination de l'auteur ou sont utilisés de manière fictive et ne doivent pas être interprétés comme réels. Toute ressemblance avec des lieux réels, des organisations ou des personnes, vivantes ou mortes, est tout à fait fortuite.

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Le baiser de Noël d'une Giroflée © 2016 Dawn Brower

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Couverture pas Victoria Miller

Tous droits réservés. Aucune partie de ce livre ne peut être utilisée ou reproduite sous forme électronique ou imprimée sans autorisation écrite, sauf dans le cas de brèves citations incorporées dans des critiques.

Le Désir d’un Baiser

L'étoile filante attend son souhait

Un désir à la fois malicieux et tentant

La flamme est chaude, aussi chaude que le feu

Débordant de désir dans l'obscurité

Fermez les yeux, aspirez au bonheur

Et sentir le baiser d'une canaille

PROLOGUE

Le feu brûlait au milieu de la pièce, l'illuminant ainsi que les dizaines de candélabres sur les murs. La fenêtre était vitrée avec de la glace et la petite Dame, Juliette Brooks regardait fixement dehors. Le ciel noir de velours étincelait d'étoiles scintillantes vers le bas avec la lumière céleste. Une traînée lumineuse a rempli le ciel comme une étoile filante à travers l'obscurité. Le cœur du Dame Juliette battait fortement dans sa poitrine. C'était sa chance de faire le souhait qu'elle portait en elle depuis si longtemps. Il n'y avait qu'une seule chose que son cœur de neuf ans désirait plus que tout au monde. C'était d'avoir toujours sa meilleure amie à ses côtés. Elle ne pouvait pas imaginer vivre une vie sans lui.

« Ce qui est intéressant ? »

Juliette se retourna et rencontra le regard du Seigneur Grayson Abbot, le futur duc de Kissinger. Son domaine familial bordait le château de Kissinger, le domaine ducal. Son père était le comte de Riverdale. Chaque fête de Noël, leurs familles se sont réunies pour célébrer. Non pas que Grayson et Juliette n’aient jamais besoin d'une raison pour passer du temps ensemble. Aussi longtemps qu'elle se souvienne, qu'il a toujours été à ses côtés. Il était aussi patient, gentil et loyal qu'un garçon de douze ans pouvait l'être. Elle imaginait qu'il grandirait pour devenir le héros dont toutes les filles se pâmeraient.

« J'ai fait un vœu sur une étoile filante, » a déclaré Juliette.

Grayson a jeté un coup d'œil par-dessus son épaule et a fixé le ciel nocturne. « Je ne vois rien. »

« Ne sois pas bête, » rétorqua-t-elle. « Les étoiles filantes se dissolvent aussi vite qu'elles apparaissent. Je suis sûr que mon souhait l’a envoyé sur son chemin. »

Grayson se tenait derrière elle son regard concentré sur l'obscurité à l'extérieur de la fenêtre. Juliette n'était pas habituée à son silence, c'était presque écrasant, et insupportable à supporter. Après un moment, il est revenu et a mis une certaine distance entre eux. Quelque chose n’allait pas, si terriblement. Il s’éloignait d’elle. Qu'avait-elle fait ?

« Qu'avez-vous souhaité de plus ? »

Il lui a finalement parlé, mais cela n'a pas apaisé son inquiétude. Il se tenait raide et distant. Elle n'aimait pas ce côté de lui. Qu'est-il arrivé à l'ami qui était toujours prêt à s'amuser et à jouer à des jeux stupides avec elle ? Ce Grayson lui manquait et elle voulait le retrouver. Ce garçon devant elle était presque un étranger.

« Je ne peux pas vous le dire ou cela ne se réalisera pas. »

Il pencha la tête et une mèche perdue de ses cheveux noirs tomba sur son front. Il soupira. Ses yeux bleus étaient presque aussi glacials que la glace dehors. « Je déteste vous briser le cœur, » dit-il avec une inquiétude feinte. « Mais vous devez savoir que les souhaits ne se réalisent jamais. C'est un mensonge qu'il vaut mieux laisser aux livres d'histoires. »

« Ils ne le sont pas, » s'est exclamée Juliette. « Pourquoi es-tu si méchant ? »

Ce n'était pas son Grayson. Son ami ne serait jamais aussi cruel. Que s'est-il passé depuis qu'elle l'a vu pour la dernière fois ? Cela faisait moins d'une semaine. Elle l'avait trouvé à l'étang séparant leur domaine. Il était assis sur l'eau gelée et la fixait comme s'il s'attendait à trouver les réponses à toutes ses questions. Il était resté silencieux à l'époque, mais pas comme ça.

« Je t'ai dorloté assez longtemps, ne crois pas tu ? » Il croisa les bras sur sa poitrine. « Je suis en train de grandir et tu es une petite fille stupide. »

La lèvre inférieure de Juliette collait comme une moue complète formée. Des larmes se sont accumulées au coin de ses yeux. De grosses gouttes tombaient sur ses joues. Qu'avait-elle fait pour qu’il agisse ainsi ? Elle leva la main et essuya l'humidité de son visage. S'il devait être un crétin brutal et hargneux, elle avait mieux à faire de son temps et se faire traiter de petite fille idiote ne figurait pas en tête de sa liste. « C'est triste quand j'y pense, » répondit-elle.

« Qu'est-ce que ? » a-t-il demandé.

« Que j'ai été assez stupide pour gaspiller mon souhait sur vous ! » Elle s'est éloignée de lui et l'a laissé regarder par la fenêtre. Un ami qui vous rabaissait n'était pas un ami en effet, et Juliette n'avait pas besoin de quelqu'un qui ferait quelque chose d'aussi ignoble.

***

Grayson Abbot regarda l'entrée du salon. Il devrait aller après elle et expliquer pourquoi il était si impoli. Ce n'était pas de sa faute s'il devait partir. Il voulait s'assurer qu'elle était capable de se débrouiller toute seule. Il ne serait pas beaucoup plus longtemps là pour la protéger. Bientôt, il serait à Eton et ne la verrait que pendant les vacances. Le père l'avait informé du plan il y a une nuit. Il aurait dû s’y attendre. Tous les jeunes seigneurs allaient à Harrow ou à Eton pour commencer leur éducation. Un tuteur ne pouvait faire grand-chose pour s'assurer qu'un héritier était correctement enseigné. Grayson avait déjà dévoré tous les livres que son tuteur avait mis sous ses yeux. Il avait soif d'en savoir plus, mais il n'avait pas réalisé à quoi ce désir pouvait mener. Il devrait laisser Juliette derrière lui, et il n'y avait rien qu'il puisse faire pour changer ça. Elle avait été sa seule amie depuis si longtemps qu'il ne pouvait pas imaginer un jour où il ne pourrait pas la voir.

Il devrait s'excuser, et pourtant il est resté immobile, comme s’il était gelé en place.

Juliette ne comprendrait pas. Elle penserait qu'il l'abandonnait, et son cœur se briserait sûrement. Elle avait fait un vœu sur une étoile filante et croyait toujours qu'il y avait une possibilité que cela puisse se réaliser. Comment a-t-il pu se moquer d'elle si cruellement ? Il soupira et força ses pieds à bouger. Le plus tôt il la trouvait, le plus vite il serait capable de ramper à ses pieds.

Il l'a trouvée dans la salle de billard en poussant les balles sur la table. Ils ont roulé sur la surface lisse et ont heurté l'autre côté avec un léger bruit sourd. « Si ton père te trouve ici, tu seras puni. »

« Je ne m'inquiète pas, répondit-elle d’un air hautain. « Noël est ruiné de toute façon. Je serais heureuse de rester dans ma chambre pour le reste des festivités. Au moins, je n'aurais pas à te voir. »

Grayson soupira. Pourquoi son cœur a-t-il fondu quand il était autour d'elle ? Cette petite fille avait tellement compté pour lui depuis si longtemps ... Ses tresses noires comme le jais s’enroulaient autour de ses épaules en boucles douces, et ses yeux bleu-vert habituellement étincelants de malice étaient maintenant remplis de misère. Qui était de sa faute. Il avait ruiné la fête de Noël pour elle, et cela n'allait pas beaucoup s'améliorer avec ses excuses.

« Pardonnez-moi, s'il vous plaît » a-t-il amadoué. « Je ne voulais pas vous faire part de mes préoccupations. »

Elle s'est réveillée à ses mots. Ses yeux étaient plus brillants et une partie de la tristesse les avait quittés, mais les preuves de sa morosité fleurissaient encore sur ses joues à peine séchées. « Qu'est-ce qui vous tracasse ? » Elle s'est mise à ses côtés. « Je vais vous aider si je le peux. »

Elle ferait n'importe quoi pour lui comme il le savait bien. C'est ce que les amis ont fait les uns pour les autres. Bientôt, ils auraient trop de distance entre eux, et l'amitié entre un Seigneur et une Dame ne se faisait pas. Il valait mieux qu'il coupe les liens maintenant et qu'il la laisse grandir sans lui à ses côtés. Son père a expliqué qu'il ne pouvait pas avoir une amie comme Dame Juliette s'il était à Eton. Il serait la risée de tous et il serait deux fois plus malheureux.

« Il n'y a rien que vous puissiez faire pour moi, ma chérie », a-t-il déclaré. « Je vais à l'école et je ne vivrai plus à côté. »

« Non, » dit-elle. « Tu ne peux pas partir, je ne te laisserai pas. »

Il pressa ses lèvres ensemble et secoua lentement la tête. « Je dois. Je serai duc un jour et j'ai besoin d'être éduqué pour pouvoir gérer correctement mes domaines. »

Juliette a mis son nez en l'air et a croisé ses bras sur sa poitrine. « Cela n'arrivera pas avant un très long moment. Ton père est le duc, et il n'a pas à te renvoyer. »

« Oh, Jules, » dit-il avec tristesse. « Je veux aller. »

C'était la partie la plus difficile pour lui. Il désirait plus que de la connaissance. Il voulait des amies qui n'étaient pas des petites filles qui vivaient à côté de chez lui. Des garçons de son âge et qui partageaient les mêmes intérêts. Juliette était son passé et il avait un avenir qu'il devait planifier. Rester enfermé dans la propriété de son père avec seulement un tuteur et une simple fille comme sa seule amie ne l'aiderait pas à atteindre ses objectifs.

« J’y ai pensé autant, » dit-elle tristement. « J'espérais que c'était contre votre volonté. »

Ses lèvres se sont crispées. Juliette a toujours réussi à le surprendre. Elle n'avait que neuf ans, mais agissait parfois comme si elle était sur le point de sortir. Il supposait que cela avait beaucoup à voir avec leur isolement. Aucun d’entre eux n'était autorisé à jouer avec les enfants du serviteur et il n'y avait pas d'autres enfants de leur rang autour pour combler les lacunes. Ils avaient été forcés de grandir beaucoup trop jeunes.

« Ce ne sera pas pour toujours, » a-t-il promis. « Je serai à la maison pendant les vacances et les congés scolaires. Nous nous reverrons. »

Juliette s'est assise sur une chaise voisine. « Ce ne sera pas la même chose. »

Que pouvait-il faire pour lui faire comprendre ? Rien. Elle n’avait pas besoin qu’il lui explique tout ça. Son regard disait tout. Elle savait pourquoi il devait partir, ce n'était tout simplement pas à son goût. « Avec le temps tu m’oublieras. Tu iras au lycée et tu apprendras à devenir une vraie Dame. Ensuite, tu sortiras et tu trouveras un mari. Je serai un lointain souvenir, un garçon stupide qui était autrefois un compagnon de jeu voisin. »

Elle secoua la tête. « Je ne pourrais jamais t’oublier. »

Malheureusement, il croyait que c'était