Ballade écossaise
Par Barbara Cartland
5/5
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À propos de ce livre électronique
Veronica est sûre d'elle – sans trop savoir d'où lui vient cette conviction. Mais si le comte de Dornoch, devenu aveugle dans de mystérieuses circonstances, recouvrait la vue, il n'aurait vraisemblablement rien de plus pressé que de quitter ce château moyenâgeux perdu au milieu des landes écossaises. Veronica lui parle avec passion du pays qui est pour elle le plus beau du monde.
Elle lui décrit la mer, la lumière si changeante, les lochs où l'on pêche le saumon, les landes où nichent les coqs de bruyère... Mais le comte l'écoute-t-il seulement ? Et, si par miracle il guérissait, accorderait-il un seul regard à une petite Écossaise, lui qui a eu tant de succès auprès des jolies femmes de Londres.
© Barbara Cartland, 2022, Saga Egmont
Pour la traduction française :
Ballade écossaise © Éditions J'ai lu, 1996
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Avis sur Ballade écossaise
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Aperçu du livre
Ballade écossaise - Barbara Cartland
Barbara Cartland
Ballade écossaise
Traduit de l’anglais par Marie-Noëlle Tranchart
SAGA Egmont
Ballade écossaise
Traduit par Marie-Noëlle Tranchart
Titre Original The Eyes of Love
Langue Originale : Anglais
© Barbara Cartland, 1994, 2022, Saga Egmont
Pour la traduction française :
Ballade écossaise © Éditions J’ai lu, 1996
Cover image : Shutterstock
Copyright © 1996, 2022 Barbara Cartland et SAGA Egmont
Tous droits réservés
ISBN : 9788728393901
1e édition ebook
Format : EPUB 3.0
Aucune partie de cette publication ne peut être reproduite, stockée/archivée dans un système de récupération, ou transmise, sous quelque forme ou par quelque moyen que ce soit, sans l’accord écrit préalable de l’éditeur, ni être autrement diffusée sous une forme de reliure ou de couverture autre que dans laquelle il est publié et sans qu’une condition similaire ne soit imposée à l’acheteur ultérieur.
www.sagaegmont.com
Saga est une filiale d’Egmont. Egmont est la plus grande entreprise médiatique du Danemark et appartient exclusivement à la Fondation Egmont, qui fait un don annuel de près de 13,4 millions d’euros aux enfants en difficulté.
NOTE DE L’AUTEUR
Dès sa plus tendre enfance, un chef highlander prenait conscience de la position très particulière qu’il occupait dans la vie. En effet, tout en portant le même nom que ses sujets, tout en étant du même sang, ne se tenait-il pas à mi-chemin entre les hommes de son clan et Dieu ?
Edward Burt écrivit ceci au XVIIIe siècle : « Les Highlanders révèrent leur chef et lui obéissent aveuglément, quoi qu’il ordonne, même si cela les amène à s’opposer au gouvernement, aux lois du royaume, ou même à la loi divine. Leur chef est leur idole et, comme ils prétendent ne pas avoir d’autre roi que lui, ils feront tout ce qu’il leur ordonnera. »
Ce n’était pas sa fortune qui distinguait un chef de clan, pas plus que la splendeur de sa mise — même si certains se pavanaient vêtus de somptueux tartans et de parures d’argent.
Son pouvoir se mesurait d’abord au nombre de troupeaux qui paissaient sur ses terres, ainsi qu’à l’importance de sa suite lorsqu’il se rendait à l’étranger.
Un certain McDonald de Keppoch se vantait d’avoir à sa disposition personnelle plusieurs centaines de soldats.
Très orgueilleux, pointilleux à l’extrême quand il s’agissait de leur honneur, les chefs highlanders sombraient parfois dans la vanité. Une vanité à la limite de l’absurde…
Par exemple, ce même Keppoch reçut un jour un hôte d’importance qui lui parla avec admiration des immenses candélabres que l’on voyait dans certaines grandes maisons en Angleterre. Keppoch ordonna alors à tous les hommes de haute taille de son clan de se mettre en faction autour de la table, chacun tenant à bout de bras une torche allumée…
Avec un sourire satisfait, il se tourna vers son invité et lui demanda :
— Pouvez-vous me dire où, en Angleterre, en France ou en Italie, on peut trouver de tels candélabres ?
Un Ecossais reste avant tout un Ecossais, et où qu’il aille, son amour pour son pays occupe toujours la place prédominante dans son esprit et son cœur.
1
1883
De l’autre côté de la baie s’étendaient à perte de vue les moors — ces vastes landes et ces collines doucement vallonnées couvertes de bruyères.
« Comme c’est beau ! pensa Veronica avec émerveillement. Jamais je ne me lasserai de cette vue. »
A la pensée qu’elle était enfin de retour en Ecosse, la jeune fille se sentit profondément, intensément heureuse. Existait-il au monde un endroit plus beau que son pays ? Elle en doutait.
Veronica venait de passer plusieurs mois en Angleterre, au chevet de l’une de ses tantes. Celle-ci, qui était au plus mal, lui avait demandé de venir l’assister dans ses derniers moments. Comment sa nièce aurait-elle pu refuser une telle requête ?
Très reconnaissante, la vieille dame ne l’avait pas oubliée dans son testament : elle ne lui avait pas laissé moins d’un millier de livres sterling. Une véritable fortune pour la jeune fille !
Celle-ci ne manquait pas d’idées pour utiliser cet argent tombé du ciel.
— La première chose que je vais faire, dit-elle à sa mère, ce sera de redécorer le salon. Il en a bien besoin, ne croyez-vous pas, maman ?
— Tu ferais mieux de penser à ton trousseau, répondit lady McDornoch.
Veronica éclata de rire.
— Un trousseau ? Je doute d’en avoir un jour besoin. Les demandes en mariage se font attendre… Savez-vous que je n’ai pas rencontré un seul jeune homme chez tante Amy ?
Elle eut un petit frisson.
— Quelle triste maison ! Par moments, je me sentais si déprimée là-bas…
— Je me doute bien que ces quelques mois ont été très pénibles pour toi, ma chérie. Mais tu as fait une bonne action en tenant compagnie à ta tante pendant le peu de temps qui lui restait à vivre.
Ce séjour dans un village perdu au fin fond du Gloucestershire avait paru bien long à la jeune fille !
Mais à quoi bon penser à cela, alors qu’elle venait de retrouver sa demeure et le pays qui était le sien ?
Construit plusieurs siècles auparavant par l’un des ancêtres du général McDornoch, le petit manoir familial dominait une jolie baie tranquille.
Les McDornoch étaient très fiers de descendre en ligne directe de Robert Bruce, qui avait été roi d’Ecosse au XIIIe siècle.
Cependant, malgré leurs ancêtres prestigieux, les McDornoch étaient loin de rouler sur l’or. Après des années de bons et loyaux services, le général ne percevait en effet que la pension versée par l’armée. Celle-ci, jointe aux maigres revenus du capital que lui avait laissé son père, lui permettait tout juste de faire vivre les siens dans une honnête aisance.
Le général et sa femme, cependant, avaient tenu à ce que leur fille unique reçoive une excellente éducation. Jusqu’à l’âge de seize ans, Veronica avait étudié sous la férule d’excellentes gouvernantes anglaises ou françaises. Ses parents l’avaient ensuite envoyée terminer ses études dans l’une des meilleures pensions pour jeunes filles d’Angleterre.
Les élèves, pour la plupart des filles d’aristocrates, ne rêvaient que de fêtes et de bals. Elles ne parlaient que de leurs futures toilettes… Bientôt, elles feraient leur entrée dans le monde, elles seraient présentées à la reine, et des jeunes gens tous plus séduisants les uns que les autres les courtiseraient…
Tout cela laissait Veronica de marbre. Elle savait que jamais elle ne ferait ses débuts dans la haute société londonienne — ce qui lui était parfaitement indifférent, car les distractions futiles ne l’attiraient pas.
Elle préférait se consacrer à l’étude. Dans cette institution où l’on n’engageait que des professeurs réputés, elle put creuser à loisir les sujets qui l’intéressaient — et comme ils étaient nombreux ! En effet, elle se passionnait pour tout, aussi bien pour la littérature que l’histoire, la géographie, l’art ou les langues étrangères.
A dix-huit ans, ses études terminées, elle retourna en Ecosse. Mais à peine avait-elle eu le temps de renouer connaissance avec le pays qu’elle aimait tant que le facteur lui apportait une lettre de sa tante Amy. Cette dernière la réclamait d’urgence…
Après avoir rendu ses derniers devoirs à sa tante, la jeune fille avait pris le train pour Edimbourg. Elle venait tout juste d’arriver au manoir, et elle était tellement surexcitée à l’idée de retrouver enfin l’Ecosse que si elle s’était écoutée, elle aurait dévalé en courant les jardins jusqu’à la mer.
Hélas, elle n’avait plus dix ans pour se permettre ces échappées de cheval fou !
Là-bas, de petites vagues crêtées d’écume lapaient doucement la plage — un étroit croissant de sable doré. Au-delà s’étendaient les ondulations des collines que les bruyères teintaient de vert sourd, de mauve et de violet. Le soleil jouait entre les nuages et la lumière changeait à chaque instant sur ce magnifique panorama.
— Comme je suis contente de retrouver la maison ! s’exclama Veronica.
Lady McDornoch abandonna sa tapisserie.
— Moi aussi, je suis bien heureuse que tu sois de retour, ma chère enfant.
Elle hésita une seconde avant d’ajouter :
— Mais je crains que tu ne t’ennuies… C’est tellement calme ici !
— M’ennuyer ? Ici ? s’écria la jeune fille. Vous voulez rire, maman… Cet après-midi, j’ai l’intention de monter jusqu’au sommet de la colline pour regarder la rivière se jeter dans la mer.
Lorsqu’elle était enfant, cette promenade était déjà l’une de ses favorites.
Lady McDornoch eut un sourire attendri.
— Quand tu étais petite, tu allais t’asseoir en haut de la colline, tu me racontais que tu partais en bateau sur la rivière…
— Et que j’allais visiter des pays lointains, des pays extraordinaires ! La Chine, la Mandchourie, les îles paradisiaques des mers du Sud…
— Tu les décrivais avec un luxe de détails effarant ! Où allais-tu donc chercher tout cela ?
— Dans mes livres, mais surtout dans mon imagination. J’ai beaucoup voyagé en rêve… et maintenant, je sais qu’aucun pays ne peut être plus beau que l’Ecosse !
— Je suis bien de ton avis.
Le visage de lady McDornoch s’assombrit.
— Je regrette cependant qu’il y ait si peu de jeunes gens et de jeunes filles de ton âge aux alentours.
— Bah !
— Si le nouveau comte allait mieux, peut-être aurait-il la bonne idée de donner une fête pour la jeunesse de la région ?
— Le nouveau comte ? s’écria Veronica avec stupéfaction. Il est donc à Dornoch ?
— Mais oui. Je croyais te l’avoir écrit dans l’une de mes lettres… Tu ne sais donc pas qu’il est revenu tout récemment des Indes ?
Lady McDornoch secoua la tête d’un air plein de compassion.
— Pauvre jeune homme !
— Pourquoi ?
— Je ne t’ai donc pas mise au courant des dernières nouvelles ? Le nouveau comte est aveugle.
— Mon Dieu ! C’est terrible ! Comment est-ce arrivé ? Il a été blessé aux Indes ?
— Je l’ignore. Quoi qu’il en soit, il n’y voit plus. Depuis son arrivée au château, il est resté
