Duchesse malgré elle
Par Barbara Cartland
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À propos de ce livre électronique
Hélas, oui ! Pour éviter au duché de tomber en déshérence, Charles de Hazelwood est obligé de se sacrifier. Lui, le célibataire insouciant, le don Juan impénitent qui papillonne de femme en femme, se résout enfin à rentrer dans le droit chemin.
— Très bien, mère. Dans ce cas, vous n'avez qu'à choisir vous-même la future duchesse. Puisque, de toute façon, ce sera une bécasse qui me tapera sur les nerfs au bout de deux semaines…
La douairière n'a pas moins de trois candidates en vue. La première est une godiche, la deuxième un garçon manqué... Eh bien soit, ce sera donc la troisième ! Quelle importance ? se dit Charles, résigné à son triste sort. Jusqu'au jour où, lors d'une promenade dans le parc, son regard croise celui d'une inconnue, blonde comme un ange, belle comme un cœur et aux yeux violets emplis de larmes…
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Aperçu du livre
Duchesse malgré elle - Barbara Cartland
Barbara Cartland
Duchesse malgré elle
Traduit de l’anglais
par Marie-Noëlle Tranchart
SAGA Egmont
Duchesse malgré elle
Traduit par Marie-Noëlle Tranchart
Titre Original The Duke Wins
Langue Originale : Anglais
© Barbara Cartland, 2022, Saga Egmont
Pour la traduction française :
Duchesse malgré elle © Éditions J’ai lu, 2002
Cover image : Shutterstock
Cover layout : Grafiskstue.dk
Copyright © 2002, 2022 Barbara Cartland et SAGA Egmont
Tous droits réservés
ISBN : 9788728393802
1e édition ebook
Format : EPUB 3.0
Aucune partie de cette publication ne peut être reproduite, stockée/archivée dans un système de récupération, ou transmise, sous quelque forme ou par quelque moyen que ce soit, sans l’accord écrit préalable de l’éditeur, ni être autrement diffusée sous une forme de reliure ou de couverture autre que dans laquelle il est publié et sans qu’une condition similaire ne soit imposée à l’acheteur ultérieur.
www.sagaegmont.com
Saga est une filiale d’Egmont. Egmont est la plus grande entreprise médiatique du Danemark et appartient exclusivement à la Fondation Egmont, qui fait un don annuel de près de 13,4 millions d’euros aux enfants en difficulté.
1
1878
Sans faire de bruit, le duc de Hazelwood sortit du lit de lady Betty Parker et commença à se rhabiller. Le jour n’allait pas tarder à se lever : il était grand temps qu’il prenne congé de sa belle…
En général, Charles de Hazelwood s’arrangeait pour entourer ses aventures d’un maximum de discrétion. Par exemple, il ne manquait jamais de regagner son domicile avant l’aube. Il savait parfaitement que, si ses domestiques le voyaient rentrer au petit matin, les ragots iraient bon train à l’office !
Il était en train de nouer sa cravate quand lady Betty Parker souleva les paupières.
— Charles, mon chéri, vous n’allez pas me laisser ? fit-elle d’une voix ensommeillée.
— Il le faut, hélas !
Elle s’étira langoureusement.
— Oh, non, je vous en prie ! Pas si tôt ! Pas si vite…
Le duc laissa échapper un rire sec.
— Avez-vous envie que votre femme de chambre me trouve dans votre lit quand elle viendra vous apporter votre petit déjeuner ?
— Bah, je peux toujours fermer la porte à clef !
Le duc se remit à rire.
— Et il ne me restera plus qu’à passer par la fenêtre ? Au vu et au su de tous les badauds ?
En imaginant la scène, Betty se mit elle aussi à rire.
— Ils seraient capables de vous prendre pour un voleur et d’appeler la maréchaussée !
— Quel scandale ! Le duc de Hazelwood surpris en train d’escalader la fenêtre de la belle Betty Parker !
Elle lui tendit les bras.
— Restez un peu plus…
— Vous savez parfaitement que ce n’est pas possible, ma chère amie.
— Pourquoi ? fit-elle, boudeuse.
— Parce qu’il faut bien respecter certaines conventions, même si nous les trouvons stupides.
— Oh, pour cela, oui !
— Ayons la sagesse de nous contenter des quelques heures que nous pouvons grappiller par ci, par là…
Là-dessus, le duc alla embrasser la jolie brune aux formes voluptueuses qui le regardait d’un air de reproche.
— À bientôt, ma belle amie, ma douce amie, murmura-t-il. A très bientôt…
Elle voulut se lover contre lui mais, devinant ses intentions, il s’était déjà rejeté en arrière.
— Avec un peu de chance, nous trouverons le moyen de nous revoir très vite, dit-il en se redressant.
Elle fit la grimace.
— Je me demande quand ce sera possible ! Je vous ai dit, n’est-ce pas, que Richard revenait demain ?
— Oui.
— Ah, quel ennui !
— Ne vous plaignez pas : nous venons d’avoir toute une nuit à nous.
— Pas toute une nuit ! protesta-t-elle.
— Mais si !
— Non ! s’entêta-t-elle. Pas toute une nuit, puisque vous me quittez…
Elle jeta un coup d’oeil à la pendule qui trônait sur la cheminée en marbre, entre deux candélabres de bronze, avant d’ajouter :
— … à cinq heures du matin !
— Espérons que votre mari aura la bonne idée de repartir bien vite, fit le duc d’un ton léger.
— Si nous avons de la chance, cela ne devrait pas tarder. Richard, qui est un passionné de chasse et de pêche, me disait justement l’autre jour qu’il aimerait se rendre en Écosse.
Dans un soupir, elle lança :
— Mais quand ? La semaine prochaine ? Le mois prochain… ou l’année prochaine ?
— Il n’attendra sûrement pas l’année prochaine ! s’exclama le duc en riant. Le temps semble se maintenir au beau. Suggérez-lui d’en profiter pour aller taquiner le saumon !
Betty haussa les épaules.
— Si vous croyez qu’il m’écoute !
Le duc boutonnait maintenant sa redingote. Sa maîtresse lui tendit de nouveau les bras.
— Charles, venez m’embrasser comme il faut !
— Ne me rendez pas la tâche encore plus difficile, ma chère Betty. Vous savez bien que si je m’écoutais, je resterais avec vous au moins jusqu’à midi…
— Faire la grasse matinée avec vous, quel rêve !
— Soyez raisonnable, Betty. Je n’ai aucune envie que votre mari nous trouve ensemble.
À cette pensée, elle parut se rapetisser au milieu du grand lit à baldaquin.
— Je n’y tiens pas non plus, avoua-t-elle.
— Songez ! Il serait obligé de me provoquer en duel… L’histoire ferait vite le tour des salons. Nous deviendrions tous les trois la risée de la haute société !
Déjà rassérénée, Betty déclara :
— À la réflexion, cela m’étonnerait, pour la bonne raison que Richard est le plus discret des hommes.
— Il y a tout de même certaines choses que l’on ne peut pas accepter.
— Richard sait fermer les yeux quand il estime cela nécessaire.
Avec dépit, elle lança :
— Et de toute manière, jamais il ne vient dans ma chambre ! Jamais !
Son joli visage se crispa.
— Il préfère aller s’amuser avec des courtisanes ou des danseuses ! Des femmes de petite vertu qui lui coûtent des fortunes !
Le duc ne répondit pas. Mais il n’en pensait pas moins…
« Ah ! La misère affective de ces couples qui, pour des raisons familiales, se sont vus obligés de faire des mariages de convenance ! De telles unions sont parfois décidées quand les intéressés sont encore au berceau. Leurs parents se disent qu’il serait bon de réunir deux fortunes, deux domaines, deux noms… et ils ne cherchent pas plus loin ! Quant à ceux que cela concerne, ils ont à peine leur mot à dire ! Mais il faudrait pour cela qu’ils aient un peu plus de personnalité. Malheureusement, les pauvres sont si jeunes quand on les conduit devant l’autel qu’ils ne songent pas à se rebeller. »
Jamais Charles de Hazelwood n’aurait accepté que ses parents lui dictent sa conduite !
À vingt-huit ans, il menait une vie de joyeux célibataire, multipliant les aventures. Et tout ce qu’il espérait, c’était que cela continue pendant encore bien longtemps. Il n’avait aucune intention de se laisser marier contre sa volonté. Et pourtant, ce n’était pas faute d’être poussé par sa mère à assurer la descendance des Hazelwood…
Pourquoi devrait-il épouser l’une des stupides débutantes qui le regardaient en rougissant ? Ah, que n’auraient-elles donné pour se parer du beau titre de duchesse de Hazelwood ! Mais il y avait peu de chances pour que cela se produise un jour… pour la bonne raison que Charles les trouvait ennuyeuses comme la pluie, ces petites oies blanches qui pouffaient bêtement derrière leurs éventails et n’avaient aucune conversation…
Il se voyait mal liant son sort à l’une d’entre elles, alors qu’il pouvait avoir toutes les jolies femmes qu’il voulait. Leur conquête était si facile ! Il n’avait qu’à faire un signe et, aussitôt, elles lui tombaient dans les bras comme autant de savoureuses pêches bien mûres…
Quoi de surprenant ? C’était le plus séduisant de tous les hommes ! Avec ses cheveux bruns rejetés souplement en arrière, son profil aquilin, son front haut et ses pénétrants yeux gris, il était très beau et avait énormément d’allure. D’ailleurs, dès qu’il faisait son entrée dans un salon, tous les regards se trouvaient automatiquement attirés par cet homme de haute taille au port altier, doté d’une indéniable autorité naturelle.
Betty rejeta ses draps en satin rose pâle dans un geste impatient.
— Quand vous reverrai-je, Charles ? C’est bien simple : je ne peux pas vivre sans vous !
Le duc ne croyait guère à une telle profession de foi. Il avait entendu tant de femmes prononcer les mêmes paroles ! Ce qui ne les empêchait pas, dès qu’il leur signifiait la rupture, de se consoler bien vite. En moins de vingt-quatre heures, la belle aurait séché ses larmes. Et, moins d’une semaine plus tard, pris un nouvel amant…
Tout en mettant un peu d’ordre dans son épaisse chevelure sombre, il déclara :
— Dès que votre mari partira pour l’Écosse, vous me préviendrez.
— Vous pensez !
Tout en mordillant sa lèvre inférieure, Betty Parker enchaîna :
— Ce que je crains^ voyez-vous, c’est qu’il ne veuille aller dans sa famille, au cœur du Suffolk. À ce moment-là, il faudra que je l’accompagne…
Un profond soupir gonfla sa poitrine.
— Et je m’ennuie tant là-bas !
— Bah ! Vous pouvez toujours monter à cheval.
— Je déteste cela.
— Oh ! s’exclama le duc, choqué.
— Oui, je déteste cela, répéta-t-elle avec véhémence. J’ai toujours peur de vider mes étriers, de tomber la tête la première et d’être défigurée par les cailloux du chemin.
— Il serait bien dommage qu’un aussi joli visage soit abîmé ! admit-il avec un demisourire. Mais croyez-moi, de tels accidents sont fort rares.
— De toute manière, je ne peux pas supporter l’odeur des écuries.
Le duc était stupéfait.
— Vous parlez sérieusement ? Vous n’aimez pas cette bonne odeur de paille, de foin et d’animaux bien soignés ?
— Quelle horreur !
Le duc sentit qu’un fossé venait brusquement de se creuser entre lady Betty Parker et lui. Un cavalier ne pouvait pas comprendre que l’on parle des chevaux avec un tel dégoût. La profession de foi inattendue de cette brune sensuelle l’avait soudain dégrisé.
— À bientôt, ma chère Betty, dit-il avec froideur.
Mais il savait déjà qu’il ne reverrait probablement jamais cette brune sensuelle – tout au
