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L'Homme de mes rêves
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Livre électronique191 pages1 heure

L'Homme de mes rêves

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À propos de ce livre électronique

Comment conquérir le duc de Darrington ? Valeta sait qu'elle a bien peu de chances : elle est si jeune, si inexpérimentée, face à toutes ces femmes qui se jettent à son cou. Et puis, soudain, elle décide de passer à l'attaque. Elle va se déguiser en courtisane parisienne ! Son nom de guerre : Zenka.
Succès total : d'emblée le duc semble subjugué par cette fille si ravissante, si spirituelle. Mais « Zenka », bientôt, est prise à son propre piège : comment se débarrasser de tous ces noceurs qui la trouvent à leur goût ? En outre, pour assouvir leurs désirs, certains sont prêts à tout. Même à provoquer en duel le duc de Darrington.
La vie du duc est en danger ! Par sa faute ! Valeta ne sait plus quoi faire. Révéler sa véritable identité ? Oui, mais quand il saura qu'elle a menti, l'aimera-t-il toujours ?
LangueFrançais
ÉditeurSAGA Egmont
Date de sortie1 mars 2023
ISBN9788728393352
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    Aperçu du livre

    L'Homme de mes rêves - Barbara Cartland

    Barbara Cartland

    L'Homme de mes rêves

    Traduit de l’anglais

    par Marie-Noëlle Tranchart

    Saga Egmont

    L'Homme de mes rêves

    Traduit par Marie-Noëlle Tranchart

    Titre Original The Man of Her Dreams

    Langue Originale : Anglais

    © Barbara Cartland, 2022, Saga Egmont

    Pour la traduction française :

    L’Homme de mes rêves © Éditions J’ai lu, 1995

    Cover image : Shutterstuck

    Copyright © 1995, 2022 Barbara Cartland et SAGA Egmont

    Tous droits réservés

    ISBN : 9788728393352

    1e édition ebook

    Format : EPUB 3.0

    Aucune partie de cette publication ne peut être reproduite, stockée/archivée dans un système de récupération, ou transmise, sous quelque forme ou par quelque moyen que ce soit, sans l’accord écrit préalable de l’éditeur, ni être autrement diffusée sous une forme de reliure ou de couverture autre que dans laquelle il est publié et sans qu’une condition similaire ne soit imposée à l’acheteur ultérieur.

    www.sagaegmont.com

    Saga est une filiale d’Egmont. Egmont est la plus grande entreprise médiatique du Danemark et appartient exclusivement à la Fondation Egmont, qui fait un don annuel de près de 13,4 millions d’euros aux enfants en difficulté.

    NOTE DE L’AUTEUR

    Le Second Empire ? L’une des périodes les plus palpitantes, les plus passionnantes et les plus extravagantes de l’histoire de France.

    Les élégantes courtisanes, qui faisaient la mode, attiraient à Paris des hommes venus de tous les coins du monde. C’est en partie grâce à elles que la Ville lumière devint l’endroit le plus amusant et le plus vivant de toute l’Europe. Tout ce qui s’y passait semblait être un conte de fées…

    Les badauds étaient nombreux à flâner sur les Champs-Élysées pour y voir passer des cavaliers montés sur des chevaux fringants, tandis que les jolies femmes de Paris se laissaient admirer dans des équipages tous plus somptueux les uns que les autres : phaétons, victorias, calèches…

    C’était une fête perpétuelle. Jour et nuit bals, réceptions, spectacles, concerts et autres festivités se succédaient.

    Bien entendu, les courtisanes étaient les reines de ce tourbillon de plaisir. Et l’on ne comptait plus le nombre de messieurs ruinés par ces croqueuses de diamants…

    Quand la passion des Anglais pour les courses gagna la France et que l’on organisa le premier Grand Prix de Paris, ce fut la folie ! Chacun tenait à arborer qui des boutons de manchettes, qui une épingle de cravate, qui un médaillon ou une broche représentant le sabot d’un cheval, des éperons ou un étrier.

    Mais les contes de fées ont une fin, hélas !

    Le 2 septembre 1870, Napoléon III dut capituler à Sedan devant les Prussiens. Ce fut la fin de la dynastie des Bonaparte – et celle du Second Empire.

    Sur le perron de l’hôtel particulier de la Païva, aux Champs-Élysées, les Allemands conquérants saluèrent l’amant en titre de la célèbre courtisane. Cet hôtel, qui existe toujours, est aujourd’hui le siège du Travellers Club.

    Certes, le second Empire peut être critiqué, il n’empêche que, depuis cette époque, la capitale française garde un charme et une allure que le passage des ans n’a pas réussi à ternir. Est-ce à cause de cela que Paris est la ville des amoureux ?

    1869

    1

    Au grand trot, la voiture remonta l’allée du château. Dès que le cocher arrêta les chevaux devant le perron, un valet sauta à terre et alla frapper le marteau en bronze de l’impressionnante porte à double battant.

    Le majordome ouvrit juste au moment où le duc de Darrington sortait de voiture.

    – Milord attend monsieur le duc en haut, dit-il en s’inclinant.

    Là-dessus, il conduisit le visiteur vers l’escalier à double révolution orné de tableaux de maître. Au premier étage, ils suivirent un large corridor meublé de commodes Louis XIV et de sièges datant de la même époque. C’était tout au bout de ce couloir que se trouvaient les appartements du maître de maison, lord Edgeworth.

    Le majordome frappa à la porte et le valet du châtelain apparut. Lui aussi s’inclina devant le duc. Lui aussi déclara d’un air plein de componction :

    – Milord attend monsieur le duc.

    Ce dernier traversa l’antichambre et pénétra dans une vaste pièce au milieu de laquelle trônait un lit à baldaquin aux rideaux damassés.

    Lord Edgeworth paraissait aussi pâle que ses oreillers en lin blanc bordés de dentelle. C’était un homme d’une cinquantaine d’années, mais son visage ravagé et ses yeux cernés le faisaient paraître beaucoup plus âgé.

    Il tendit au duc une main presque transparente.

    – Je suis si heureux de vous voir, Ian ! fit-il d’une voix tremblante.

    – Et moi donc, mon cher ami ! Mais je suis navré d’apprendre que vous êtes souffrant.

    – Bah ! ne parlons pas de cela. Asseyez-vous donc… Et dites-moi ce que je peux vous offrir à boire. Une coupe de champagne ?

    – Rien du tout pour le moment, merci.

    Le duc de Darrington sourit. C’était le plus séduisant des hommes et toutes les femmes rêvaient d’attirer son attention. Il ne pouvait pas faire un pas dans un salon sans se trouver le point de mire d’une nuée de jolies Londoniennes. Si les coquettes l’amusaient, il redoutait davantage les mères des demoiselles à marier, qui bourdonnaient autour de lui comme autant d’abeilles autour d’un pot de miel.

    Lord Edgeworth attendit que son valet ait quitté la chambre pour déclarer avec une certaine envie :

    – Je n’ai pas besoin de vous demander des nouvelles de votre santé, Ian ! Vous devez être en pleine forme pour avoir réussi à gagner le steeple-chase de Brighton la semaine dernière.

    – C’était une course assez difficile, je le reconnais, admit le duc. Le marquis a même dit qu’il en avait rarement vu d’aussi dangereuse.

    – Mais vous êtes arrivé le premier ! fit lord Edgeworth en hochant la tête.

    – Cela n’a pas été aisé.

    D’un ton léger – un peu comme s’il se moquait de lui-même – , le duc enchaîna :

    – J’aurais été très déçu de perdre mon titre !

    Lord Edgeworth savait que son jeune ami avait en effet remporté le steeple-chase de Brighton trois années de suite.

    Le duc hésita pendant quelques instants avant de déclarer :

    – Si j’ai demandé à vous voir d’urgence. Edgeworth, c’est pour une raison grave.

    Le malade haussa les sourcils.

    – Une femme ?

    – Oh, non ! S’il ne s’agissait que de cela, je ne serais pas venu vous ennuyer !

    – Dites-moi de quoi il s’agit. Je suis persuadé que tout problème a sa solution.

    Le duc parut se rasséréner quelque peu.

    – Vous êtes la seule personne au monde que je respecte et en qui j’ai confiance. Vous avez été si bon avec moi depuis la mort de mon père !

    – Vous savez bien que vous pouvez compter sur moi, Ian ! dit lord Edgeworth d’un ton bourru destiné à cacher son émotion. Alors, mon garçon, que vous arrive-t-il ?

    Le duc baissa la tête d’un air coupable.

    – J’ai commis une énorme bêtise.

    – Comment cela ?

    – J’ai mis tous mes œufs dans le même panier, comme on dit vulgairement. Pourtant, mon père m’avait souvent répété qu’il ne fallait jamais procéder ainsi… Mais quand j’ai cru me trouver devant la chance de ma vie, j’ai oublié tous les sages conseils de l’auteur de mes jours.

    Lord Edgeworth secoua la tête.

    – Tsst, tsst !

    Il récapitula :

    – Donc, ce n’est pas une histoire de femme qui vous tracasse, mais une histoire d’argent. Expliquez-vous.

    Le duc paraissait plus confus que jamais.

    – J’étais en Amérique il y a un mois. Tout le monde parlait de gisements pétrolifères fabuleux…

    – J’ai eu des échos de cela, en effet.

    – Quand on m’a proposé un investissement en or. J’ai eu la naïveté d’y croire…

    – De quoi s’agissait-il ?

    – D’acheter au Texas d’immenses terrains. Croyant ma fortune faite, je me suis lancé dans l’aventure…

    – Et vous avez payé ces terrains très cher, devina lord Edgeworth.

    – Très cher, en effet. Malheureusement il s’est avéré que les analyses avaient été mal faites. Il n’y a pas une goutte de pétrole sur ces terrains et… et je vais me retrouver sans un sou vaillant.

    Lord Edgeworth demeura silencieux, aussi le duc poursuivit-il :

    – Un Américain millionnaire vient de me proposer de racheter ces terrains pour le dixième du prix que je les ai payés.

    – Curieux… S’ils ne valent rien, pourquoi s’y intéresse-t-il ?

    – C’est la question que je me suis posée. Il semble étrange qu’un homme aussi riche veuille se rendre acquéreur d’un bien totalement dépourvu de valeur.

    Lord Edgeworth hocha la tête.

    – Tout cela me semble bien louche ! Voulez-vous un conseil, mon cher Ian ? Ne vendez pas.

    – C’est ce que je me suis dit aussi. Hélas ! Je ne peux pas me permettre d’agir ainsi. J’ai déjà réduit mon train de vie à un point tel que mes domestiques s’inquiètent. Les gens ne vont pas tarder à se poser des questions… Quant à mon banquier, il commence à faire des allusions déplaisantes au sujet du montant de mon découvert.

    Un silence s’éternisa. Lord Edgeworth fut le premier à le rompre.

    – Donc, vous êtes venu me demander conseil.

    – Vous m’avez si souvent montré la voie à suivre lorsque j’étais plus jeune… Cette fois, l’enjeu est très important car il s’agit de mon avenir.

    – Mon jeune ami, vous n’avez pas été très raisonnable en vous lançant dans une pareille spéculation ! Vous me faites penser à ces joueurs qui misent tout ce qu’ils possèdent sur un seul numéro.

    – Je ne le sais que trop ! s’exclama le duc avec désespoir. J’aurais voulu acheter seulement la moitié de ces terrains… Impossible, m’a-t-on répondu ! C’était l’ensemble ou rien.

    Le duc désigna la serviette en maroquin noir qu’il avait apportée.

    – J’ai là tous les documents, si cela vous intéresse. Mais le moment est bien mal choisi, je m’en rends compte ! Vous êtes souffrant et…

    – Je suis peut-être malade, mais cela ne m’empêche pas d’avoir encore ma tête à moi ! coupa lord Edgeworth. Ian, je vous ai toujours considéré comme un garçon extrêmement intelligent…

    – Qui s’est conduit comme le dernier des imbéciles ! termina le duc avec amertume.

    – Pas du tout. D’après mes informations, le pétrole va devenir l’or des temps modernes, et il paraît que l’on en trouve des gisements énormes en Amérique. Je pense, Ian, que vous avez su voir loin.

    Le duc eut un semblant de sourire.

    – Vous croyez ?

    – J’en suis tout à fait persuadé. D’ailleurs, j’ai l’intention de vous aider.

    – Merci ! Oh, merci ! s’écria le duc avec un profond soupir de soulagement. Vous étiez mon seul recours… En même temps, j’avoue que j’avais honte de venir en quémandeur. Tant de gens vous importunent déjà !

    – Vous n’entrez pas dans la catégorie des importuns, mon cher Ian. Donc, vous avez besoin de moi… Cela tombe bien car j’ai justement quelque chose à vous demander.

    Le duc de Ďarrington n’hésita pas une fraction de seconde.

    – Avec plaisir !

    Voyant lord Edgeworth fermer les yeux comme s’il cherchait à rassembler ses forces, le duc s’inquiéta. Il savait que le vieil ami de son père était souffrant, mais il ne s’attendait pas à le trouver au lit, et encore moins dans un tel état de faiblesse.

    Lord Edgeworth souleva enfin les paupières et planta son regard fiévreux droit dans celui de son visiteur.

    – Avant de recevoir la lettre dans laquelle vous demandiez à me voir, j’étais moi aussi confronté à un problème grave.

    Le duc le regarda sans chercher à cacher sa surprise.

    – Dans votre cas, il ne peut s’agir de difficultés d’ordre matériel ! s’exclama-t-il en riant.

    – Dans un sens, si.

    Le duc n’en revenait pas.

    – Si ? répéta-t-il avec stupeur.

    – Et vous arrivez juste à point nommé… Ian, vous représentez la réponse à mes prières !

    Sidéré, le duc ne sut que dire. L’espace d’un instant, il se demanda même si lord Edgeworth n’avait pas perdu la raison.

    – Comme vous le savez probablement, reprit ce dernier,

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