Les Méandres de l'amour
Par Barbara Cartland
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À propos de ce livre électronique
Vanessa de Shotworth regarde sa belle-mère avec incrédulité. Trop, c'est trop ! Elle ne supporte plus ces incessantes brimades et humiliations. Si seulement son père était là pour la défendre... Hélas ! il est bien loin, en voyage aux Indes.
Puisque c'est ainsi, elle partira.
Sitôt sa décision prise, la jeune fille selle sa jument Dame de Cœur et s'enfuit au triple galop. Soudain surgit en travers de sa route un cavalier masqué, tout de noir vêtu. Un bandit de grand chemin !
Va-t-il la détrousser ? La capturer ? Ou pis encore...
© Barbara Cartland, 2022, Saga Egmont
Pour la traduction française :
© Éditions J'ai lu, 2002
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Aperçu du livre
Les Méandres de l'amour - Barbara Cartland
Barbara Cartland
Les Méandres de l'amour
Traduit par Marie-Noëlle Tranchart
Saga
Les Méandres de l'amour
Traduit par Marie-Noëlle Tranchart
Titre Original A strange way to love
Langue Originale : Anglais
© Barbara Cartland, 2022, Saga Egmont
Pour la traduction française :
Les Méandres de l’amour © Éditions J’ai lu, 2002
Cover image : Shutterstock
Copyright © 2015, 2023 Barbara Cartland et SAGA Egmont
Tous droits réservés
ISBN : 9788728393390
1e édition ebook
Format : EPUB 3.0
Aucune partie de cette publication ne peut être reproduite, stockée/archivée dans un système de récupération, ou transmise, sous quelque forme ou par quelque moyen que ce soit, sans l’accord écrit préalable de l’éditeur, ni être autrement diffusée sous une forme de reliure ou de couverture autre que dans laquelle il est publié et sans qu’une condition similaire ne soit imposée à l’acheteur ultérieur.
www.sagaegmont.com
Saga est une filiale d’Egmont. Egmont est la plus grande entreprise médiatique du Danemark et appartient exclusivement à la Fondation Egmont, qui fait un don annuel de près de 13,4 millions d’euros aux enfants en difficulté.
Note de l’auteur
Du XVIe au XIXe siècle, les voleurs de grand chemin étaient la hantise des voyageurs.
Et pourtant, en même temps, beaucoup de gens admiraient les tristes individus qui détroussaient ceux qui avaient le malheur de croiser leur chemin... Dans l’imagerie populaire, ils étaient même considérés comme de véritables héros, des hommes pleins d’audace et de charme qui ne disaient jamais de grossièretés et évitaient, dans la mesure du possible, d’avoir recours à la violence.
Il faut dire que beaucoup de ces bandits venaient d’un bon milieu et avaient reçu une excellente éducation. Mais il s’agissait souvent de têtes brûlées... Un beau jour, ils se retrouvaient sans un sou après avoir perdu tout ce qu’ils possédaient au jeu ou avec des femmes de petite vertu.
Ils ne trouvaient alors pas d’autre solution que celle de partir sur les routes. Le bas du visage masqué par un triangle de tissu noir, un gros pistolet à la main, ils arrêtaient les voitures et dépouillaient leurs passagers.
D’après la légende, le plus connu des voleurs de grand chemin était Dick Turpin, un séduisant gentleman qui, pour fuir la police, avait sauté sur son cheval Black Bess et, à bride abattue, avait parcouru en moins de douze heures la distance qui séparait Londres de York.
C’était du moins ce que l’on racontait... En réalité, Dick Turpin n’était en rien séduisant. Ce n’était pas non plus un gentleman. Il n’avait jamais possédé de cheval appelé Black Bess et n’avait, de sa vie, mis le pied à York.
Son surnom : Turpin, le célèbre boucher des grands chemins, ne devait rien à un tempérament de brute sanguinaire – ce qu’il n’était pas – , mais tout simplement au fait qu’il avait exercé le métier de boucher.
Il avait trente-trois ans lorsqu’il fut exécuté à Tyburn en avril 1739.
Au cours des années, la légende de Dick Turpin s’est étoffée. Il est devenu le héros immortel de nombreuses ballades, de pièces de théâtre, de romans et même de films.
1
1892
Vanessa de Shotworth sortit de la salle à manger tête haute, mais le cœur lourd. Une fois de plus, sa belle-mère venait de la réprimander !
La comtesse de Shotworth ne cessait de la harceler à propos de tout et de rien. Elle n’était jamais aussi contente que lorsqu’elle prenait sa belle-fille en faute et pouvait la punir sévèrement.
Ce matin-là, Vanessa s’était levée de bonne heure. Après avoir revêtu une élégante amazone en drap couleur feuille morte, elle s’était empressée de courir aux écuries et de faire seller Dame de Cœur, sa jument préférée.
Sa promenade s’était prolongée plus qu’elle ne l’aurait voulu. Mais il faisait si beau, et c’était tellement agréable de galoper à travers les champs et les bois du domaine !
À son retour, elle avait confié Dame de Cœur aux soins d’un palefrenier avant de regagner le château en coupant en diagonale à travers les pelouses. Au passage, elle s’était arrêtée pour admirer les superbes massifs de rosiers bordés d’une large bande de myosotis.
Comme elle avait regretté, alors, que son père ne soit pas là pour voir le parc dans toute sa splendeur !
« Y a-t-il d’aussi belles fleurs aux Indes qu’en Angleterre ? » s’était-elle demandé.
C’était à la demande du général en charge de l’armée des Indes que le comte de Shotworth s’était rendu à Bombay pour célébrer l’anniversaire d’une importante victoire.
— Je rentrerai le plus vite possible, avait-il promis à sa femme et à Vanessa.
— Vous allez beaucoup me manquer, père, avait murmuré cette dernière.
Le comte avait serré sa fille unique contre son cœur.
— Toi aussi, tu vas me manquer, ma chère enfant.
— La maison semble bien vide quand vous êtes absent...Cette fois, le comte n’avait pas répondu. Mais son visage s’était assombri, car il savait parfaitement que sa fille ne s’entendait pas le mieux du monde avec sa seconde épouse.
Pendant de longues années, il était demeuré veuf. Longtemps, il avait hésité avant de prendre la décision de se remarier, car il savait qu’aucune femme ne saurait prendre la place de la disparue.
Nombreuses étaient celles qui tentaient de se faire remarquer par ce quinquagénaire encore très séduisant, riche et titré. Comme il semblait à peine les voir, elles abandonnaient vite la partie. Bien décidée à arriver à ses fins, Cindy Holman s’était montrée plus acharnée que toutes les autres... Et un beau jour, sans trop savoir comment les choses s’étaient enchaînées, le comte lui avait passé la bague au doigt.
À l’époque, Vanessa n’avait que dix-sept ans et terminait ses études en France, dans l’une des meilleures institutions pour demoiselles de bonne famille.
L’année scolaire touchait à sa fin et la jeune fille avait hâte de retourner en Angleterre pour y retrouver son père, le château de Shotworth et sa vaste bibliothèque, les chevaux, le parc, les paysages qu’elle aimait tant...
Quel choc pour la jeune fille lorsqu’elle reçut une lettre dans laquelle son père lui apprenait qu’il venait de se remarier !
Elle avait tenté de se raisonner.
« Pauvre père, il se sentait si seul depuis la mort de maman ! Il a voulu refaire sa vie, quoi de plus normal ? Il n’est pas bon qu’un homme soit seul et je suis certaine qu’il a choisi une femme aimante qui saura le rendre heureux. »
Dès qu’elle vit Cindy, elle devina que ce ne serait pas le cas. Si sa belle-mère, la plus égoïste et la plus futile des femmes, avait déployé tous ses efforts pour prendre le comte de Shotworth dans ses filets, c’était uniquement pour pouvoir se targuer d’un beau titre et de disposer de beaucoup d’argent.
Cette brune aux yeux noirs dépensait à tort et à travers en fanfreluches. Fasciné par sa beauté, le comte lui donnait tout ce qu’elle voulait pour satisfaire ses caprices.
L’arrivée de Vanessa au château déplut souverainement à la nouvelle comtesse, qui avait l’habitude d’être le centre de toutes les attentions. Si Vanessa avait été un laideron, elle ne l’aurait pas considérée en rivale. Mais la jeune fille était ravissante avec sa chevelure dorée, son teint clair et ses grands yeux d’azur.
Bien entendu, Cindy eut assez d’adresse pour ne pas manifester ouvertement son hostilité. Elle souriait à sa belle-fille par-devant. Mais par-derrière, elle multipliait les allusions perfides et faisait tout ce qu’elle pouvait pour ternir l’image de Vanessa auprès de son père.
Ce dernier n’était pas dupe. Cependant, pour éviter d’avoir à prendre ouvertement parti, il faisait mine de ne rien voir et de ne rien entendre. Ce qui ne l’empêchait pas d’être très conscient de l’atmosphère pesante qui régnait au château depuis le retour de la jeune fille.
Comme Cindy ne se levait pas avant midi et détestait l’équitation, le comte n’eut pas de mal à s’arranger pour passer une bonne partie de la matinée à cheval avec sa fille. Ensuite, il s’occupait de la gestion du domaine. Et il lui restait toute l’aprèsmidi à consacrer à sa femme.
En fin de compte, Vanessa voyait très peu sa belle-mère, sauf à l’heure des repas au cours desquels elles se contentaient d’échanger quelques phrases polies tout en se regardant en chiens de faïence.
Depuis le départ du comte pour les Indes, l’ambiance était devenue très déplaisante. La comtesse ne cessait de critiquer la jeune fille.
La veille au soir, elle avait levé les yeux au ciel en la voyant descendre dîner.
— Vous vous croyez élégante ainsi vêtue ? avait-elle lancé d’une voix sèche. Je peux vous dire, moi, que cette robe est de très mauvais goût.
Vanessa en était restée sans voix.
— De mauvais goût ? avait-elle enfin murmuré. Ma robe ?
— Oui, mademoiselle. Une personne de votre âge devrait s’habiller de manière plus simple.
— Mais qu’y a-t-il de plus simple que cette toilette en mousseline ornée de quelques volants en satin bleu Nattier ? avait rétorqué la jeune fille, sidérée.
— Cessez de me répondre, Vanessa !
— Mais...
— Sachez, mademoiselle, que le jour où vous avez acheté ce modèle, vous vous êtes conduite de manière encore plus stupide que d’habitude.
— Ce n’est pas moi qui ai acheté cette robe, il s’agit d’un cadeau de ma tante. J’ai déjà eu l’occasion de la porter, au cours d’une réception, et l’on m’en a alors fait beaucoup de compliments.
La comtesse avait laissé échapper un rire aigre.
— Si, en plus, vous croyez aux compliments !
Jugeant inutile de poursuivre une pareille discussion, la jeune fille avait préféré se taire. Le dîner, servi par Batkins, le vieux majordome, aidé par deux valets en livrée, s’était terminé dans le plus grand silence.
De temps en temps, Vanessa jetait un coup d’œil au bout de la table, à la place qu’occupait d’ordinaire son père. Et elle retenait un petit soupir.
« Revenez vite, père ! » suppliait-elle intérieurement.
Donc, ce jour-là, le malheur avait voulu que la jeune fille ait complètement oublié l’heure.
— Vous êtes en retard, mademoiselle Vanessa, lui dit le majordome quand elle fit son entrée dans le hall. Et milady est déjà à table...
— Mon Dieu !
La jeune fille leva les yeux vers la pendule et se mordit la lèvre inférieure en voyant qu’il était un peu plus de midi et demi.
— Trois minutes,
