Princesse de mon cœur
Par Barbara Cartland
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À propos de ce livre électronique
— Père, je ne veux pas épouser le prince du Gabrovda. J'aime Robert !
— La reine Victoria en a décidé ainsi. On ne transige pas avec la raison d'État !
Restée seule, Valérie s'effondre sur le lit. Soudain, la porte de la salle de bains s'ouvre et parait une inconnue blonde aux yeux verts.
— Qui êtes-vous ? s'exclame Valérie.
— Je m'appelle Orlana de Ferndale et je suis passagère clandestine. Je me suis enfuie de chez moi car, tout comme vous, on veut me marier à quelqu'un que je n'aime pas. Et si vous voulez m'écouter, j'ai une idée pour nous tirer toutes deux de ce mauvais pas.
© Barbara Cartland, 1986, 2022, Saga Egmont
Pour la traduction française :
© Éditions J'ai lu, 2002
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Aperçu du livre
Princesse de mon cœur - Barbara Cartland
Barbara Cartland
Princesse de mon cœur
Traduit de l’anglais
par Marie-Noëlle Tranchart
SAGA Egmont
Princesse de mon cœur
Traduit par Marie-Noëlle Tranchart
Titre Original A cry for love
Langue Originale : Anglais
© Barbara Cartland, 2022, Saga Egmont
Pour la traduction française :
Princesse de mon cœur © Éditions J’ai lu, 2002
Cover image : Shutterstock
Copyright © 2002, 2022 Barbara Cartland et SAGA Egmont
Tous droits réservés
ISBN : 9788728393253
1e édition ebook
Format : EPUB 3.0
Aucune partie de cette publication ne peut être reproduite, stockée/archivée dans un système de récupération, ou transmise, sous quelque forme ou par quelque moyen que ce soit, sans l’accord écrit préalable de l’éditeur, ni être autrement diffusée sous une forme de reliure ou de couverture autre que dans laquelle il est publié et sans qu’une condition similaire ne soit imposée à l’acheteur ultérieur.
www.sagaegmont.com
Saga est une filiale d’Egmont. Egmont est la plus grande entreprise médiatique du Danemark et appartient exclusivement à la Fondation Egmont, qui fait un don annuel de près de 13,4 millions d’euros aux enfants en difficulté.
NOTE DE L’AUTEUR
« La marieuse de l’Europe. » C’était ainsi que certains railleurs avaient surnommé la reine Victoria.
Les Russes ne faisaient pas mystère de leur ambition d’étendre leur empire jusqu’à la Méditerranée en conquérant l’un après l’autre les nombreux États des Balkans. Pour les empêcher d’arriver à leurs fins sans devoir leur opposer d’importants moyens militaires, la souveraine britannique avait trouvé une parade toute simple : donner en mariage aux souverains de ces principautés ou de ces petits royaumes une jeune Anglaise de sang royal.
Dès que l’Union Jack, le pavillon britannique, flottait sur les principaux monuments du pays en question, celui-ci se trouvait placé automatiquement sous la protection de Sa Majesté la reine Victoria. Les Russes renonçaient alors à toute tentative d’incursion dans cet État, pour la bonne raison qu’ils ne voulaient à aucun prix entrer en conflit ouvert avec la Grande-Bretagne.
Il arriva cependant un moment où, en dépit de la demande pressante de certains princes régnants, la reine Victoria se trouva à court de jeunes fiancées…
Le désir de conquête du tzar était quasiment sans limites. Toutefois, lorsque ses troupes arrivérent aux environs de Constantinople, les Anglais envoyèrent six cuirassés par le détroit des Dardanelles…
La vue des navires de guerre britanniques suffit à faire reculer les Russes. Ils savaient que leur armée n’était pas en condition de soutenir une guerre contre l’Angleterre.
À l’occasion de l’échec de la prise de Constantinople, M. Disraeli, le Premier ministre, rapporta à la reine Victoria cette remarque du prince Gorchakof : « Nous avons sacrifié cent mille soldats et cent millions de roubles pour rien ! »
La reine devait forcément savoir qu’il y avait des princesses de sang royal en Écosse.
Comme je suis une descendante de la famille de Robert Ier Bruce, le premier roi d’Écosse à être reconnu par les Anglais, je suis très heureuse de pouvoir mettre l’accent sur le fait que l’Écosse a eu ses propres rois, et cela, pendant de nombreuses générations.
1
1895
Orlana monta l’escalier quatre à quatre. Comme une flèche, elle fila dans le couloir avant d’aller s’enfermer dans sa chambre. Elle s’assit devant sa coiffeuse et, dans un geste machinal, rejeta ses boucles d’or pâle en arrière.
La glace lui renvoya son reflet, mais elle n’y prêtait aucune attention. Pourtant, elle était ravissante avec son visage légèrement triangulaire, son petit nez droit et ses grands yeux bleu cobalt frangés de cils interminables.
Dès qu’elle avait fait son entrée dans le monde, elle avait eu énormément de succès. C’était cependant avec une totale indifférence qu’elle accueillait les compliments dont la couvraient les jeunes gens.
Son père était mort deux ans auparavant, alors qu’elle était encore en pension à Florence. Étant donné la longueur du voyage, il lui avait été impossible, à son grand regret, de revenir à temps pour les obsèques.
Elle n’avait regagné le château familial que quelques mois plus tard, à l’occasion des grandes vacances.
Voyant que sa mère semblait inconsolable, elle avait décidé :
— Je ne retournerai pas en pension. Je préfère rester auprès de vous pour vous aider à surmonter cette terrible épreuve, ma chère maman.
La veuve avait secoué la tête.
— Certainement pas, ma petite Orlana. Je tiens absolument à ce que tu termines tes études.
Bon gré, mal gré, la jeune fille avait donc dû retourner à Florence. Elle rentra en Angleterre à l’occasion des vacances de Noël, et elle remarqua à ce moment-là que sa mère semblait déjà beaucoup moins triste.
Mais elle était loin de se douter de ce qui se passait ! Ce fut seulement au moment des grandes vacances qu’elle l’apprit.
Cette fois, sa mère rayonnait. Elle n’attendit pas que sa fille prenne le temps de troquer son sévère uniforme de pensionnaire contre une robe d’été en mousseline de couleur pastel pour lui annoncer triomphalement :
— J’ai une grande nouvelle à t’apprendre, ma chère petite Orlana.
— Vraiment ? Dites vite, mère !
Après avoir marqué une pause de manière à bien ménager ses effets, la comtesse avait déclaré avec emphase :
— Je vais me marier !
La jeune fille sursauta.
— Quoi ?
— Mais oui, tu as bien entendu, ma chère enfant : je vais me remarier.
Orlana n’en croyait pas ses oreilles. Elle était même assez choquée… En effet, comment sa mère avait-elle pu oublier aussi vite celui qu’elle avait tant pleuré ?
Avec un sourire heureux, la comtesse enchaîna :
— Je suis sûre que tu trouveras ton futur beaupère très sympathique.
La jeune fille retrouva enfin sa voix.
— Qui… qui est-ce ? Co… comment s’appellet-il ?
— M. Henlow.
Orlana fronça les sourcils.
— Je le connais ? Je n’en ai pas l’impression… En tout cas, ce nom ne me dit absolument rien.
— Tu n’as encore jamais eu l’occasion de le rencontrer. Mais cela ne tardera pas…
— Je… je le suppose.
— … pour la bonne raison qu’il doit venir dîner ce soir, termina la comtesse.
Ainsi, par la faute de celui qui était encore pour elle un parfait inconnu, Orlana allait donc être privée de cette première soirée en tête à tête avec sa mère ? Cette soirée dont elle se faisait une joie !
« Ce n’est pas très gentil de la part de maman, se dit-elle avec ressentiment. Elle aurait pu attendre demain pour me présenter à son futur mari. »
M. Henlow arriva à huit heures précises. La mère d’Orlana lui avait assuré qu’elle le trouverait sympathique… Or, dès le premier instant, Orlana le jugea au contraire extrêmement antipathique.
Il était si différent de son père !
Tout d’abord, il n’avait rien d’un aristocrate puisqu’il s’agissait d’un homme d’affaires. Jamais Orlana n’avait vu un individu aussi content de lui, aussi pénétré de sa propre importance… ni aussi vulgaire !
Mais comment aurait-elle pu faire part de ses impressions à sa mère ? Comment aurait-elle pu lui dire que son M. Henlow n’avait rien d’un gentleman ?
« À quoi bon lui faire de la peine ? Et d’ailleurs, acceptera-t-elle seulement de m’écouter ? Ne diton pas que l’amour est aveugle ? »
Tout ce qu’espérait la jeune fille, c’était de voir les yeux de sa mère se dessiller avant la célébration de la cérémonie.
Hélas, ce ne fut pas le cas !
Plus les jours passaient, plus la comtesse semblait se plaire dans la compagnie de M. Henlow. Ce dernier la couvrait de compliments, et comme il était très riche, il lui offrait mille cadeaux tous plus coûteux les uns que les autres.
La jeune fille tentait parfois de comprendre sa mère.
« Ma pauvre maman se sentait si seule depuis la mort de mon père… Et puis elle est encore jeune : elle n’a que trente-huit ans. Comment aurait-elle pu envisager de passer le reste de sa vie sans un compagnon ? »
Puis la colère la gagnait.
« Mais elle aurait quand même pu choisir mieux ! » se disait-elle.
Un soir où, exceptionnellement, M. Henlow n’était pas venu dîner, elle se risqua à remarquer :
— Cet homme va donc prendre la place de mon père ?
La comtesse parut blessée.
— Tu devrais savoir, Orlana, que personne ne pourra jamais remplacer ton père.
— Ah, bon !
Sans tenir compte de ce « Ah, bon ! » presque insolent, la comtesse poursuivit en soupirant :
— Tâche de te mettre à ma place ! C’est bien simple, je ne pouvais plus supporter la solitude… Et puis j’avais toujours laissé ton père s’occuper de tout. Je suis incapable de gérer convenablement le domaine, de m’occuper des domestiques… Tout cela me dépasse !
— S’il ne s’agit que de cela ! s’exclama la jeune fille. J’ai terminé mes études, je vais désormais vivre à Ferndale, et je peux très bien…
Sa mère l’interrompit :
— Réfléchis un instant, ma petite Orlana. Tu crois que tu vas passer le reste de ta vie à Ferndale ?
— Pourquoi pas ?
— Cela m’étonnerait beaucoup ! Tu feras bientôt ton entrée dans le monde, tu vas passer tes soirées à danser, tes journées à courir les magasins de Bond Street… Et tout ce que j’espère, c’est que tu tombes très vite amoureuse d’un homme séduisant. Alors tu te marieras, tu seras heureuse…
— Et j’aurai beaucoup d’enfants, comme dans les contes de fées ! termina Orlana dans un rire sarcastique.
Reprenant son sérieux, elle déclara :
— Nous n’en sommes pas là ! Je ne souhaite pas épouser le premier chien coiffé qui me fera la cour…
— Orlana ! Ne parle pas ainsi !
— Mais il s’agissait de l’une des expressions favorites de père ! protesta la jeune fille.
Et, d’un ton de reproche :
— L’auriez-vous déjà oublié, mère ?
La comtesse parut mal à l’aise.
— Par moments, j’ai l’impression que tu veux me donner mauvaise conscience… ce qui n’est pas très gentil.
Envahie de remords, Orlana s’écria :
— Non, mère ! Je comprends que vous souhaitiez refaire votre vie… La seule chose qui m’ennuie, c’est de voir un homme comme M. Henlow prendre la place de mon père.
— Je me demande par moments si tu m’écoutes, fit la comtesse avec lassitude. Je viens justement de te dire que jamais celui qui deviendra bientôt ton beau-père ne pourra remplacer ton père !
Orlana demeura silencieuse.
Son beau-père… Pas un seul instant elle n’avait pensé que
