Un ange au château
Par Barbara Cartland
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À propos de ce livre électronique
Le marquis Pierre-Henri est accablé. Ruiné, grand blessé de guerre, il vit cloîtré dans sa propriété tourangelle. Et le voilà nommé tuteur de trois orphelins anglais qu'il ne connaît même pas ! Impossible de les renvoyer sans trahir la promesse faite à leur père.
Eh bien soit ! Il les abritera dans l'aile la plus éloignée du château. Mais qu'on ne lui demande rien de plus, il ne daignera même pas les voir !
L'aînée, Iva, a dix-huit ans et possède des talents de guérisseuse. Ce malade aigri qui se terre dans sa chambre, elle est certaine de pouvoir le soulager. Encore faudrait-il qu'il accepte son aide. À moins que...
Et c'est ainsi que chaque nuit, Pierre-Henri rêve à l'apparition d'un ange blond aux mains bienfaisantes...
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Aperçu du livre
Un ange au château - Barbara Cartland
Barbara Cartland
Un ange au château
Traduit de l’anglais
par Marie-Noëlle Tranchart
SAGA Egmont
Un ange au château
Traduit par Marie-Noëlle Tranchart
Titre Original Saved by an angel
Langue Originale : Anglais
© Barbara Cartland, 2022, Saga Egmont
Pour la traduction française :
Un ange au château © Éditions J’ai lu, 1998
Cover image : Shutterstock
Cover layout : Grafiskstue.dk
Copyright © 1998, 2022 Barbara Cartland et SAGA Egmont
Tous droits réservés
ISBN : 9788728394090
1e édition ebook
Format : EPUB 3.0
Aucune partie de cette publication ne peut être reproduite, stockée/archivée dans un système de récupération, ou transmise, sous quelque forme ou par quelque moyen que ce soit, sans l’accord écrit préalable de l’éditeur, ni être autrement diffusée sous une forme de reliure ou de couverture autre que dans laquelle il est publié et sans qu’une condition similaire ne soit imposée à l’acheteur ultérieur.
www.sagaegmont.com
Saga est une filiale d’Egmont. Egmont est la plus grande entreprise médiatique du Danemark et appartient exclusivement à la Fondation Egmont, qui fait un don annuel de près de 13,4 millions d’euros aux enfants en difficulté.
NOTE DE L’AUTEUR
Il est toujours intéressant de regarder en arrière. Si l’on considère par exemple la bataille de Waterloo, qui a valu au duc de Wellington beaucoup d’honneurs, on se rend compte qu’elle a été perdue par Napoléon à la suite d’incroyables erreurs de jugement.
L’Empereur était un homme de génie, un homme extrêmement intelligent et doté d’une énergie peu commune, mais tout cela n’allait pas sans quelques points faibles. Les siens se comptaient au nombre de trois : l’ambition, la passion et l’arrogance.
Il était tellement sûr de lui qu’il se croyait assez fort pour défier non seulement les hommes, mais Dieu lui-même. Persuadé de posséder des pouvoirs surhumains, il n’acceptait de se soumettre à rien ni à personne. C’était là le sombre revers d’une médaille trop brillante…
S’imaginant invincible, il prit la décision fatale de conquérir la Grande-Bretagne et la Russie. Le 14 mars 1804, il envoya sa cavalerie de l’autre côté du Rhin pour envahir un territoire neutre, l’électorat de Bade, où vivait un Bourbon, le jeune duc d’Enghien.
Napoléon le fit fusiller après l’avoir fait traduire devant la cour martiale au château de Vincennes.
La mort du duc d’Enghien horrifia toute l’Europe. Et cela donna à Pitt, le Premier ministre anglais, l’occasion de reprendre les choses en main au moment où tous les experts jugeaient la cause européenne perdue.
Avant cet épisode, l’on disait que Napoléon, l’invincible conquérant, était très respectueux des lois. L’assassinat du duc d’Enghien modifia toutes ces données.
Alors que l’Empereur était persuadé d’avoir enfin pris sa place parmi les têtes couronnées d’Europe, on commença à chuchoter à l’étranger qu’il ne valait pas mieux que les révolutionnaires. Le tzar Alexandre lui-même assurait qu’il considérait l’acte barbare de Napoléon comme une insulte directe.
La bataille de Waterloo vit la fin d’un extraordinaire chef d’État.
1
1817
La porte du salon était dépourvue de poignée, aussi le marquis Pierre-Henri de Castillon n’eut qu’à pousser pour qu’elle s’ouvre dans un sinistre grincement.
Les épaules voûtées, le visage crispé de douleur, recru de fatigue, Pierre-Henri se traîna jusqu’à l’unique fauteuil qui meublait cette immense pièce. Lorsque le bois fit entendre quelques craquements inquiétants sous son poids, il ne fut pas autrement surpris.
« Ce fauteuil est certainement vermoulu, se dit-il. Sinon il aurait disparu… comme tout le reste. »
D’un air découragé, il regarda autour de lui.
« Mon Dieu ! Que faire ? »
Le marquis n’avait encore jamais eu l’occasion de voir le château de Castillon. Certes, il se doutait bien que le domaine de ses ancêtres avait besoin d’être remis en état… mais il était loin de s’imaginer qu’il allait découvrir une grande bâtisse à peine habitable. Une grande bâtisse pleine de courants d’air, de souris et de toiles d’araignées…
La tâche à entreprendre lui semblait surhumaine – d’autant plus qu’il n’avait pas d’argent pour engager les ouvriers et les artisans qui auraient su redonner à cette magnifique propriété sa splendeur d’antan.
Les Castillon s’enorgueillissaient de faire partie de l’une des plus anciennes familles aristocratiques de l’Ancien Régime. Au moment de la prise de la Bastille en 1789, il ne vint pas une seule fois à l’idée du père de Pierre-Henri et de sa femme que la Révolution pouvait les affecter.
Puis la sinistre guillotine commença à faire son œuvre… Lorsque le marquis de Castillon apprit que plusieurs de ses amis avaient eu la tête tranchée, il comprit qu’il devenait beaucoup trop dangereux de rester en France. Comme il tenait à la vie, il décida d’aller se réfugier en Angleterre avec sa femme et d’attendre là-bas la fin de la Révolution.
Le marquis et sa femme, qui n’étaient pas les seuls à avoir fui la Terreur, retrouvèrent à Londres beaucoup de leurs compatriotes. Tous ces exilés s’organisèrent tant bien que mal, tout en s’entraidant au maximum. Quant au jeune prince de Galles, horrifié par ce qui se passait en France, il s’efforçait de rendre le séjour des ci-devant le plus agréable possible.
Il y avait déjà plusieurs années que le marquis de Castillon était marié mais il n’avait toujours pas d’enfants. Quelle ne fut pas sa joie quand sa femme lui annonça qu’elle attendait un bébé !
En 1792, trois ans après leur départ de France, un fils leur naquit : Pierre-Henri. Celui-ci fut élevé avec les autres émigrés français à Londres ainsi qu’avec de nombreux jeunes aristocrates britanniques.
C’était un petit garçon intelligent, heureux de vivre, qui avait de nombreux amis et était capable de s’exprimer aussi bien en français qu’en anglais. À l’époque, il était encore trop jeune pour se soucier de ce qui se passait en France. Mais ses parents, qui suivaient de près l’étonnante ascension d’un certain Napoléon Bonaparte, s’inquiétaient beaucoup.
Dans les cours européennes, on avait tout d’abord regardé de haut ce Corse au regard de braise qui faisait tant parler de lui. Les politiciens comprirent trop tard que le petit lieutenant devenu très vite général en chef de l’armée d’Italie pouvait représenter une fort sérieuse menace.
Ses troupes étaient surtout constituées d’hommes affamés et loqueteux… mais chacun d’eux vouait une foi et une admiration éperdue à celui qui les menait avec une incroyable vitalité.
Après avoir réussi à panser les blessures d’un pays rendu exsangue par la Révolution et la Terreur, Bonaparte réussit à donner aux Français des raisons pour espérer un avenir meilleur.
Il sut également faire preuve d’assez de diplomatie pour suspendre la loi concernant les émigrés, qu’il invita à regagner leur patrie. Ils étaient des milliers d’exilés à ne rêver que de cela, et en agissant ainsi, Bonaparte se conciliait les bonnes grâces des familles aristocratiques qui avaient survécu à la guillotine.
Ceux qui revinrent d’exil ne retrouvèrent cependant qu’une partie de leurs terres – et aucun de leurs droits féodaux. Mais au moins, ils récupéraient quand même quelque chose… après avoir cru tout perdu.
Le marquis et la marquise de Castillon, qui avaient le mal du pays, rêvaient de revoir la France, Paris… et le superbe château qu’ils avaient dû quitter en grande hâte.
– Mais croyez-vous que nous pouvons faire confiance à ce général corse dont la carrière a été aussi fulgurante ? demanda la marquise à son mari.
– Pourquoi pas, ma chère amie ? Je crois qu’il tiendra ses promesses. Grâce à lui, le pays a retrouvé une certaine prospérité et il faut reconnaître que Bonaparte édicte des lois pleines de bon sens.
La Révolution semblait bien loin…
Pierre-Henri, qui avait dix ans à l’époque, était déjà inscrit à Eton pour la rentrée. Il était ravi de retrouver la plupart de ses petits camarades dans la célèbre école. Au lieu de cela, ses parents lui annoncèrent qu’ils avaient l’intention de rentrer dans leur pays.
– En… en France ? balbutia l’enfant.
Pour lui, cette nouvelle représentait un choc terrible. Quoi, il allait devoir quitter tous ceux qu’il connaissait et tout ce qui avait jusqu’à présent constitué son univers pour aller vivre dans un pays qui lui était totalement étranger ?
D’un autre côté, lui qui rêvait d’aventures n’était pas mécontent de prendre le bateau pour traverser la Manche.
– Cela va être passionnant de faire un pareil voyage ! dit-il à ses petits amis.
En même temps, la perspective de mettre le pied sur une terre où la Terreur avait fait couler tant de sang l’inquiétait beaucoup, mais jamais il n’aurait avoué cela à ses petits camarades de jeux.
Les Castillon se rendirent donc à Paris où l’hôtel particulier qu’ils possédaient avant la Révolution leur fut rendu dans un piètre état, car il avait servi de siège à l’un des comités révolutionnaires.
Cependant, à la grande surprise du marquis, la plupart des meubles étaient toujours là.
– Nous avons beaucoup plus de chance que nos amis, dit-il à sa femme.
Nombreux en effet étaient les exilés qui retrouvaient leur demeure complètement vide. Les pillards étaient passés par là, emportant sans vergogne meubles, tableaux ou tapis. Certains étaient même allés jusqu’à arracher les cheminées en marbre ou les panneaux de bois qui tapissaient les murs.
Le marquis était fou de joie de revoir Paris. Un Paris qui avait cependant bien changé depuis qu’il l’avait quitté !
Tandis que les aristocrates revenaient peu à peu, les visiteurs étrangers se pressaient en foule dans la capitale française, curieux de visiter le pays qui avait été secoué par une terrible révolution.
Napoléon Bonaparte, devenu Premier consul, recevait les exilés comme les étrangers avec beaucoup d’empressement et les fêtes se succédaient.
De grandes cérémonies furent organisées pour célébrer l’anniversaire de celui que plus personne n’osait appeler « le petit Corse ». À cette occasion, il y eut de nombreux défilés militaires, des bals et de grandioses réceptions.
Ce fut le début d’une légende… Même les Anglais, qui affectaient de mépriser ce Buonaparte, ne tardèrent pas à être captivés par sa chaleur humaine, sa vive intelligence, sa puissance de travail et la dignité sans la moindre affectation dont il savait faire preuve.
Quant aux femmes, elles étaient subjuguées par son charme, son étonnant prestige… et son sourire !
Les Castillon se réinstallèrent tant bien que mal. Ils ne pouvaient plus vivre aussi fastueusement qu’avant leur départ car l’argent leur faisait maintenant défaut.
Le plus cher désir du marquis était d’aller s’installer en Touraine, au château de Castillon. Mais à cause de son fils, qu’il fallait bien mettre au collège, il jugea plus sage de rester à Paris. Le jeune Pierre-Henri eut tellement de difficultés à s’adapter à la stricte discipline de l’institution à laquelle ses parents l’avaient inscrit que son père décida de le reprendre avec lui et de lui donner des précepteurs.
– Pensez-vous que ce soit la chose à faire, mon ami ? demanda la marquise.
Son mari haussa les épaules.
– Pourquoi pas ? J’ai bien été élevé par des précepteurs moi-même !
– Les temps changent…
– Ne vous inquiétez pas, il faudra que Pierre-Henri réussisse à s’adapter un jour à sa nouvelle existence !
– Je l’espère ! Pour le moment, il ne semble pas très heureux d’avoir retrouvé son pays.
– N’oubliez pas que, pour lui, tout est nouveau ici.
– Je le sais ! soupira la marquise. Pierre-Henri est né à Londres et s’est jusqu’à présent considéré comme un jeune Anglais !
Le marquis et sa femme recevaient de
