Le Tourbillon d'une valse
Par Barbara Cartland
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À propos de ce livre électronique
© Barbara Cartland, 2008, 2022, Saga Egmont
Pour la traduction française :
Le Tourbillon d'une valse © Éditions J'ai lu, 2010
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Aperçu du livre
Le Tourbillon d'une valse - Barbara Cartland
Barbara Cartland
Le Tourbillon d'une valse
Traduit de l’anglais
par Marie-Noëlle Tranchart
SAGA Egmont
Le Tourbillon d'une valse
Traduit par Marie-Noëlle Tranchart
Titre Original The Castle
Langue Originale : Anglais
© Barbara Cartland, 2008, 2022, Saga Egmont
Pour la traduction française : © Éditions J’ai lu, 2010
Cover image : Shutterstock
Cover layout : Grafiskstue.dk
Copyright © 2010, 2022 Barbara Cartland et SAGA Egmont
Tous droits réservés
ISBN : 9788728393444
1e édition ebook
Format : EPUB 3.0
Aucune partie de cette publication ne peut être reproduite, stockée/archivée dans un système de récupération, ou transmise, sous quelque forme ou par quelque moyen que ce soit, sans l’accord écrit préalable de l’éditeur, ni être autrement diffusée sous une forme de reliure ou de couverture autre que dans laquelle il est publié et sans qu’une condition similaire ne soit imposée à l’acheteur ultérieur.
www.sagaegmont.com
Saga est une filiale d’Egmont. Egmont est la plus grande entreprise médiatique du Danemark et appartient exclusivement à la Fondation Egmont, qui fait un don annuel de près de 13,4 millions d’euros aux enfants en difficulté.
1897
1
Il faisait encore frais à cette heure matinale. La légère brume qui enveloppait le paysage de mystère commençait à s’effilocher. Et bientôt, elle disparaîtrait totalement sous les rayons du soleil.
Une belle journée s’annonçait.
Valeria Middleham avait galopé jusqu’en haut de cette colline d’où l’on avait une vue magnifique sur la vallée de la Loire.
La jeune fille appréciait de plus en plus la France. Et la belle région où vivait sa meilleure amie, Juliette de La Rivière, l’enchantait. En effet, les parents de Juliette possédaient un superbe château dont les tourelles coiffées d’ardoise dominaient le fleuve.
Valeria avait fait la connaissance de la jeune Française en Suisse, dans la très sélecte institution pour jeunes filles où toutes deux terminaient leurs études.
À la fin de l’année scolaire, son amie l’avait invitée à passer quelques jours au château de La Rivière.
— Mes parents ont l’intention d’organiser la semaine prochaine un grand bal pour mes dix-huit ans. Ce bal marquera mon entrée dans le monde. Je tiens absolument à ce que tu sois là ! Après tout, toi aussi, tu as dix-huit ans.
Dans son français teinté d’un délicieux accent anglais, Valeria avait déclaré :
— J’ai dix-huit ans depuis longtemps déjà.
Juliette avait éclaté de rire.
— Depuis le mois de janvier ! Et nous ne sommes qu’en juin.
Le regard de Valeria s’était soudain assombri.
— En Angleterre, les jeunes filles de bonne famille doivent être présentées à Sa Majesté la reine Victoria pour devenir officiellement débutantes.
— Tu verras donc la reine ?
— Non, car je suis en deuil de ma mère. Et Sa Majesté tient à ce que les convenances soient respectées à la lettre.
— Pendant une année entière, tu es donc censée t’habiller en noir ?
Juliette avait froncé les sourcils en examinant son amie.
— Mais…
— Je porte le deuil dans mon cœur. Ma mère, qui se savait perdue, avait laissé une lettre stipulant qu’elle m’interdisait de me déguiser en corneille.
Une larme avait coulé sur sa joue veloutée de blonde.
— Elle détestait le noir.
Juliette l’avait gentiment embrassée.
— Ne pleure pas.
— J’ai l’impression que… que… je ne me remettrai jamais de cette perte cruelle. Cela a été tellement subit…
— C’est bien triste.
Juliette, qui avait une tête de linotte, ne s’appesantissait pas longtemps sur les drames. Avec entrain, elle enchaîna :
— Voilà pourquoi il faut que tu viennes danser. Cela te changera les idées. Tu as besoin de t’amuser, de t’étourdir ! Et puis il faut que tu fasses la connaissance du comte de Courtry, notre voisin.
— Tu ne vas pas essayer de me pousser dans ses bras ? avait demandé Valeria d’un air soupçonneux.
— Certainement pas ! Il m’est réservé.
— Ah, bon ? avait lancé Valeria avec amusement.
— Oui, mes parents pensent qu’il serait un mari idéal pour moi. Pourquoi pas ?
— Il te plaît ?
— Il est assez séduisant. Et très riche, ce qui ne gâte rien.
— Es-tu amoureuse de lui ?
— Pas vraiment. Mais je serais ravie de devenir la comtesse de Courtry.
— Ce n’est pas sur de telles bases que l’on établit un bon mariage, avait déclaré Valeria d’un ton sentencieux.
— Peuh ! Les mariages de raison sont parfois plus solides que les mariages de passion.
— Lorsque je me marierai, ce sera par amour.
Rencontrerait-elle un jour son prince charmant ? Celui qui lui était destiné de toute éternité ? C’était ce que se demandait Valeria en admirant le splendide paysage qui, peu à peu, se dévoilait sous ses yeux pendant que le soleil dissipait les dernières traces de brouillard.
La veille, le fameux grand bal avait eu lieu. Vêtue de mousseline rose, Juliette avait dansé toute la soirée avec le comte de Courtry, un homme d’une trentaine d’années aux cheveux d’un blond fade et au front déjà dégarni.
Valeria l’avait jugé sans complaisance.
« Je le trouve assez insignifiant. »
Devait-elle faire part de son opinion à son amie ? Elle avait préféré se taire quand, à la fin du bal, le père de Juliette avait annoncé les fiançailles de sa fille avec le comte.
Il était près de deux heures du matin quand les derniers invités avaient pris congé.
Tout en réprimant un bâillement, Juliette avait dit à son amie :
— Ne compte pas sur moi pour monter à cheval demain matin. Je vais dormir au moins jusqu’à midi.
Valeria était plutôt déçue à la perspective de devoir se promener seule. Mais au moins, même si elle connaissait mal les environs, elle ne risquait pas de se perdre avec la Loire et les tourelles du château de La Rivière comme points de repère.
En soupirant, Valeria reprit ses rênes et mit son cheval au trot.
« À moins qu’elle ne réussisse à le mener par le bout du nez, je ne crois pas que Juliette sera heureuse avec lui. Mais qu’y puis-je ? Elle risque de se froisser si je me permets de dire du mal de celui qu’elle va épouser. D’autant plus que je le connais à peine : je n’ai pas échangé plus de trois mots avec lui. Et les parents de mon amie seraient furieux s’ils apprenaient que je me mêle de ce qui ne me regarde pas. »
Elle éperonna sa monture, la dirigeant droit sur une haie.
— Allons, Sandy !
Le cheval alezan s’élança, plana au-dessus de l’obstacle…
De l’autre côté, malheureusement, il y avait une sorte de fondrière pleine de boue. Sandy glissa et tomba lourdement, tandis que la jeune cavalière se trouvait violemment projetée par-dessus son encolure.
Elle atterrit un peu plus loin, dans l’herbe. Un peu étourdie par le choc, elle vérifia l’état de ses membres.
— Rien de cassé, murmura-t-elle avec soulagement.
Puis elle sursauta.
— Mon Dieu ! Et Sandy ?
Elle le cherchait des yeux quand elle vit arriver un cavalier au grand galop. Il n’attendit même pas que son cheval se soit arrêté pour sauter à terre et se précipiter vers la jeune fille.
— Vous vous êtes fait mal ? Êtes-vous blessée ?
— Non.
Elle réussit à s’asseoir.
— Je suis juste… juste un peu secouée, balbutia-t-elle.
— Je vous ai vue tomber. Quelle chute spectaculaire ! Vous m’avez fait la peur de ma vie. J’ai bien cru que vous alliez vous rompre le cou.
Valeria se sentit rougir de honte. Elle qui avait la réputation d’être une bonne cavalière, comment avait-elle pu emmener son cheval sur un obstacle sans s’assurer auparavant de l’état du terrain ?
— Vous pouvez vous lever ?
Elle s’aperçut à ce moment-là que le cavalier inconnu s’était, dès le début, adressé à elle en anglais. Ce qui, sans raison, ne fit qu’augmenter son sentiment d’humiliation.
— Donnez-moi la main, dit-il. Je vais vous aider.
— Merci, murmura-t-elle.
Ses boucles blondes, qu’elle avait pourtant soigneusement épinglées en chignon avant de partir, croulaient maintenant sur ses épaules, encadrant d’un halo doré son ravissant visage éclairé par de grands yeux couleur saphir. Des yeux magnifiques frangés de cils interminables, d’une nuance un peu plus soutenue que celle de ses cheveux.
Fasciné, l’inconnu ne bougeait plus.
— Comme vous êtes jolie, murmura-t-il.
Elle rougit. Conscient de sa gêne, il alla ramasser le petit tricorne bleu qui avait roulé plus loin et le lui tendit.
Sandy avait réussi à se relever, lui aussi. Mais il avait du mal à appuyer son antérieur gauche sur le sol.
Le cavalier vérifia l’état de ses membres.
— Rien de bien grave. Il souffre d’une légère entorse. Vous ne pourrez pas le remonter pour retourner au château.
Il se redressa.
— Vous êtes bien Mlle Middleham, n’est-ce pas ? Nous avons eu l’occasion de nous rencontrer hier soir.
La jeune fille tenta de faire appel à ses souvenirs. On lui avait présenté tant de messieurs, tous plus séduisants les uns que les autres…
Comment n’avait-elle pas remarqué celui-ci ? Il était bien différent des jeunes gens un peu falots qui plaisaient tant à Juliette. Grand, mince, cet homme avait une allure folle avec ses cheveux sombres qui volaient dans le vent et son visage hâlé au profil aquilin.
Tout en caressant l’encolure de Sandy, il lui adressa un bref sourire.
— Vous ne vous souvenez pas de moi ? Cela ne me surprend pas : vous étiez tellement entourée.
S’inclinant légèrement, il se présenta.
— Charles Waterford. Je passe quelques jours chez des amis voisins des La Rivière, ce qui m’a valu de recevoir une invitation à ce bal.
Elle aurait donc fait la connaissance de ce M. Waterford la veille ?
« Ma mémoire me joue des tours. Il faut dire que j’ai des excuses : il y avait tant de monde dans les salons du château ! »
Elle pinça les lèvres.
« J’aurais préféré ne pas le revoir dans de telles circonstances ! Et j’espère de tout mon cœur que le hasard ne nous remettra jamais en présence », se dit-elle encore.
Curieusement, cet homme avait le pouvoir de la mettre mal à l’aise. S’efforçant de paraître naturelle, elle s’entendit déclarer :
— Quelle belle soirée, n’est-ce pas ? Juliette était bien jolie…
— Pas autant que vous.
De nouveau, elle se sentit déstabilisée. Il la fixait avec une telle intensité qu’elle eut l’étrange impression qu’il lisait jusqu’au plus profond d’elle-même.
Son cœur fit un petit soubresaut dans sa poitrine. Agacée de sa réaction, elle détourna la tête. Que n’aurait-elle pas donné pour pouvoir se remettre en selle et partir au triple galop !
Hélas, le pauvre Sandy ne serait pas en état de supporter une telle épreuve.
« Et c’est ma faute », pensa-t-elle avec confusion.
À voix haute, elle déclara :
— Il ne me reste plus qu’à rentrer.
Presque à regret, elle ajouta :
— Merci d’être venu à mon aide.
— Il n’est pas question que je vous laisse repartir dans cet état. Vous allez monter mon cheval et je ramènerai le vôtre.
— Le château de La Rivière n’est pas si loin. Je peux très bien…
— Non, coupa-t-il avec autorité. Vous avez fait une chute et vous êtes encore sous l’effet du
