La Vengeance du comte
Par Barbara Cartland
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Aperçu du livre
La Vengeance du comte - Barbara Cartland
Barbara Cartland
La vengeance du comte
Traduit de l’anglais
par Marie-Noëlle Tranchart
SAGA Egmont
La Vengeance du comte
Traduit par Marie-Noëlle Tranchart
Titre Original The earl's revenge
Langue Originale : Anglais
© Barbara Cartland, 2022, Saga Egmont
Pour la traduction française :
La Vengeance du comte © Éditions J’ai lu, 1995
Cover image : Shutterstock
Cover layout : Grafiskstue.dk
Copyright © 1995, 2022 Barbara Cartland et SAGA Egmont
Tous droits réservés
ISBN : 9788728393697
1e édition ebook
Format : EPUB 3.0
Aucune partie de cette publication ne peut être reproduite, stockée/archivée dans un système de récupération, ou transmise, sous quelque forme ou par quelque moyen que ce soit, sans l’accord écrit préalable de l’éditeur, ni être autrement diffusée sous une forme de reliure ou de couverture autre que dans laquelle il est publié et sans qu’une condition similaire ne soit imposée à l’acheteur ultérieur.
www.sagaegmont.com
Saga est une filiale d’Egmont. Egmont est la plus grande entreprise médiatique du Danemark et appartient exclusivement à la Fondation Egmont, qui fait un don annuel de près de 13,4 millions d’euros aux enfants en difficulté.
NOTE DE L’AUTEUR
Comme je l’écris dans ce roman, il s’est avéré excessivement difficile, pendant la guerre contre Napoléon, d’empêcher les contrebandiers d’utiliser des galères. Très basses sur l’eau, rapides, aisément manœuvrables, ces embarcations représentaient une cible impossible à atteindre par les canons.
Afin de lutter contre la contrebande, les autorités eurent alors l’idée d’interdire la construction de bateaux à plus de six avirons. Mais les contrebandiers, qui se sentaient chez eux aussi bien à Boulogne ou à Calais qu’à Ramsgate ou à Folkestone, tournèrent la difficulté en transférant leurs bases en France. Ils réussirent même à obtenir du gouvernement français toutes les autorisations nécessaires pour exercer leur « négoce » – à la seule condition qu’ils emploient un certain nombre de rameurs français à bord de leurs galères.
Les chroniqueurs de l’époque rapportent que parfois, l’on ne dénombrait pas moins de dix-huit galères en cours de construction à Calais. Et Napoléon lui-même a dit que, rien qu’à Dunkerque, les contrebandiers anglais étaient plus de cinq cents.
Les « bateaux-guinées », comme on les appelait, traversaient la Manche chaque semaine en transportant de dix à douze mille guinées d’or avec lesquelles Napoléon achetait du matériel militaire à des pays neutres.
L’Empereur, qui considérait les contrebandiers britanniques comme des alliés, alla jusqu’à établir à leur intention un camp spécial sur la côte française à Gravelines.
Lorsque Napoléon se trouva exilé à Sainte-Hélène, ses amis proposèrent même au célèbre contrebandier anglais, Thomas Johnson, une récompense de 40.000 livres sterling s’il réussissait à le libérer.
1819
1
Perché tout en haut de son élégant phaéton, Charles Lyndon tenait lui-même les rênes de l’attelage. Et quel attelage ! C’était absolument exaltant de mener ces quatre splendides pur-sang dont les crinières sombres volaient dans le vent.
Les phaétons aux roues démesurées étaient devenus la coqueluche des jeunes gandins de Saint-James. Pourtant, ces légers véhicules se révélaient souvent instables – surtout lorsqu’ils étaient tirés par quatre chevaux.
Charles Lyndon n’avait pu résister au plaisir de s’en offrir un dès son retour de l’armée. Certainement pas pour parader en regardant les piétons de haut, comme le faisaient les dandys londoniens, mais par goût du sport.
S’il n’avait rien d’un snob, cela ne l’empêchait pas d’être conscient de son importance. Excellent cavalier, homme du monde accompli, n’était-il pas le plus séduisant de tous les membres du White’s Club ? Le plus décoré, aussi… Le duc de Wellington en personne lui avait décerné deux hautes distinctions. Jamais un aussi jeune officier n’avait obtenu de semblables décorations.
Son retour à Londres avait presque eu l’effet d’une bombe dans la société. Enfin, on allait commencer à vraiment s’amuser !
Tout le monde savait que Charles Lyndon était l’un des meilleurs amis du prince-régent et avait ses entrées à Carlton House.
Quant à sa fortune, elle était incalculable, car il avait hérité non seulement de son père, mais aussi de sa mère, l’une des plus riches héritières du royaume. De plus, à la mort de son oncle, le comte de Lyndonmore, il lui échoirait un titre et une troisième fortune… Mais à soixante-cinq ans, son oncle avait toujours bon pied, bon œil. Les méchantes langues disaient qu’il était bâti pour devenir centenaire et que Charles Lyndon attendrait bien longtemps avant de devenir pair du royaume.
Si tous ces atouts lui valaient beaucoup d’envieux, il avait aussi de nombreux amis qui l’admiraient et essayaient de l’imiter.
Depuis son retour à Londres, Charles s’était efforcé d’oublier les horreurs de la guerre en se lançant dans la poursuite effrénée des plaisirs. Il était de toutes les fêtes, de toutes les réceptions… On le voyait au spectacle, dans les clubs les plus huppés ou dans les meilleurs restaurants, la plupart du temps entouré de ravissantes actrices ou de courtisanes.
Et si ses aventures avec les jolies femmes mariées qui cherchaient à pimenter leur routine quotidienne restaient très discrètes, elles ne manquaient pas…
En revanche, il fuyait comme la peste les jeunes filles à marier et encore plus leurs mères. De terribles matrones qui, une fois un beau parti débusqué, le traquaient sans la moindre vergogne et poussaient littéralement leurs timides débutantes dans ses bras…
Certes, il n’ignorait pas qu’il lui faudrait un jour se décider à franchir le pas. D’ailleurs, les paris étaient ouverts… Qui réussirait à le prendre dans ses filets ? Qui décrocherait le gros lot ?
Après avoir mené pendant quelques mois la vie d’un noceur, Charles décida soudain qu’il en avait assez.
« Il serait temps que je me range » pensa-t-il le jour de ses vingt-huit ans.
Le moment était venu pour lui de se marier, de fonder une famille et d’avoir des enfants – des héritiers. De plus, il était trop dommage que le splendide château de Lyndon, dans le Berkshire, reste plus longtemps sans châtelaine !
Charles adorait la demeure où il était né et où il avait grandi. Construite au xvii e siècle par Robert Adam, l’un des plus grands architectes de l’époque, elle était très impressionnante avec son escalier à double révolution, son hall tout en marbre et ses vastes salons dont les portes-fenêtres donnaient sur une terrasse dominant un lac où évoluaient des cygnes. De là, l’on avait une vue merveilleuse sur le parc qui descendait en pente douce jusqu’à une rivière très poissonneuse tandis qu’à l’horizon, les collines verdoyantes semblaient onduler à l’infini…
« Oui, il faut que je me marie… »
Une fois que Charles prenait une décision, il ne perdait pas de temps à l’exécuter. Il se mit donc à examiner avec un nouvel intérêt les jeunes personnes qu’il rencontrait dans les salons.
Il les invitait à danser, il leur faisait la conversation, il les guettait lorsqu’elles passaient en voiture dans les allées de Hyde Park… Mais à vrai dire, aucune d’entre elles ne l’attirait vraiment et il commençait à désespérer… jusqu’au jour où il rencontra Silver Bancroft.
Cette brune au teint d’albâtre et aux yeux d’un bleu aussi clair, aussi pur que celui d’un glacier était la fille unique d’un homme d’Etat très distingué. Dès qu’il la vit, Charles l’imagina sans peine dans les somptueux salons du château de Lyndon…
« Elle ressemble aux statues qui ornent le hall en rotonde… »
Pour ne pas se montrer trop empressé, il attendit cependant quelques semaines avant de se déclarer. Il n’ignorait pas que Silver Bancroft, qui avait de nombreux prétendants, avait reçu tant de demandes en mariage qu’elle ne les comptait plus. Cela ne l’inquiétait pas outre mesure car il avait l’habitude de vaincre partout où il passait. Et sans faire preuve de vanité, il était persuadé avoir plus de chance que les autres.
La veille, après avoir dansé avec elle, il l’avait entraînée un peu à l’écart.
– J’ai une question à vous poser…
– Je vous écoute.
D’un geste, il avait désigné tous ceux qui les entouraient.
– Je préférerais que les témoins soient moins nombreux. Quand pourrais-je vous trouver seule ?
Silver avait éclaté d’un rire cristallin.
– Seule ? Voyons…
Faisant mine de réfléchir, elle avait battu des cils.
– Mon père tient à passer tous les week-ends à la campagne. Donc, demain nous nous rendrons dans notre propriété des environs de Guildford. Si vous me rendez visite dans le courant de l’après-midi, je serai ravie de vous recevoir…
Charles hocha la tête.
– Très bien. Je me présenterai donc chez vous demain à deux heures de l’après-midi.
Silver avait envie de sauter de joie. Elle qui avait cherché par tous les moyens à attirer l’attention de Charles Lyndon voyait enfin ses efforts couronnés de succès. Elle avait remporté le trophée si envié ! Si elle s’était écoutée, elle aurait été raconter cela à toutes ses amies. Un restant de prudence l’incita cependant à ne pas triompher trop vite…
La route était dégagée et Charles desserra légèrement ses doigts sur les rênes. Les chevaux n’eurent pas besoin d’une autre indication pour partir au grand galop.
Tout en contrôlant son fougueux attelage, Charles faisait mille projets.
Les parents de Silver insisteraient probablement pour que le mariage ait lieu dans le village où ils possédaient leur maison de campagne.
« Bah ! Et pourquoi pas ? »
Puis après un bref voyage de noces, il fermerait son hôtel particulier de Londres et irait vivre avec Silver au château de Lyndon. Il y avait tant de choses à faire là-bas ! Redécorer les salons, nettoyer la façade, curer le lac, réagencer les écuries…
« J’ai également l’intention de créer un champ de courses… Et bien entendu, j’organiserai des chasses à courre. Il faudra que j’engage des piqueux et que je trouve une meute… »
Le secrétaire qui avait régi les affaires de son père pendant de longues années venait de prendre sa retraite. Sachant que le commandant Monsell, l’un des meilleurs officiers qu’il avait eu sous ses ordres à l’armée, se trouvait sans emploi depuis son retour en Angleterre, Charles lui avait proposé le poste devenu vacant. Ravi de trouver enfin à s’occuper, le commandant avait tout de suite accepté.
Comme la route abordait une courbe, Charles ralentit l’allure de ses chevaux. Ceux-ci répondirent immédiatement à ses indications.
Charles n’avait jamais eu de sa vie un attelage aussi exceptionnel. Ces chevaux, qu’il avait achetés aux ventes de Tattersall une semaine auparavant, lui avaient coûté une fortune. Mais ils la valaient bien… Et Charles se félicitait chaque jour de leur acquisition.
Lorsqu’il arriva en vue des grilles un peu trop ouvragées de la propriété de lord Bancroft, il n’était pas encore deux heures.
« Personne n’a jamais dû faire aussi vite le trajet entre Londres et ce village ! » se dit-il avec satisfaction.
Et il mit ses chevaux au pas en voyant une bâtisse aux lourdes proportions apparaître au bout de l’allée. Dès que le phaéton s’arrêta devant le perron, deux laquais en livrée chamarrée déroulèrent un tapis rouge.
« C’est un peu trop ! » songea Charles avec ironie.
Il attendit que son valet, qui était resté derrière lui pendant tout le trajet, saute à terre et vienne s’occuper des chevaux pour descendre avec toute la majesté voulue.
Mais descendre avec dignité d’un véhicule aux roues aussi hautes tenait de la gageure ! Heureusement, en grand sportif, Charles s’en tira à merveille. D’autres, moins agiles, auraient paru plutôt ridicules agrippés à ce marchepied qui ressemblait presque à une échelle !
Les laquais s’inclinèrent très bas tandis qu’il gravissait le perron. Le majordome aux cheveux blancs qui se tenait en haut des marches l’accueillit avec
