Le Duc qui haïssait les femmes
Par Barbara Cartland
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À propos de ce livre électronique
Dix ans plus tard, muré dans son amertume, le duc vit toujours en reclus dans sa propriété de campagne dont l'entrée est interdite aux personnes du beau sexe. Malgré le temps, sa blessure n'a jamais cicatrisé et la simple vue d'un jupon suffit à le mettre dans une rage noire.
Un jour, pourtant, bravant l'interdit, une audacieuse jeune fille pénètre dans le château. Elle est gracieuse et belle comme un ange, mais ce n'est pas ce genre d'atouts qui désarmera le duc.
La confrontation est inévitable.
Qui, du misogyne ou de l'ingénue, remportera la bataille ?
© Barbara Cartland, 2022, Saga Egmont
Pour la traduction française :
Une épouse à tout prix © Éditions J'ai lu, 2001
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Aperçu du livre
Le Duc qui haïssait les femmes - Barbara Cartland
Le Duc qui haïssait les femmes
Barbara Cartland
Le Duc qui haïssait les femmes
Traduit de l’anglais
par Marie-Noëlle Tranchart
SAGA Egmont
Le Duc qui haïssait les femmes
Traduit par Marie-Noëlle Tranchart
Titre Original The duke hated women
Langue Originale : Anglais
© Barbara Cartland, 2022, Saga Egmont
Pour la traduction française :
Le duc qui haïssait les femmes © Éditions J’ai lu, 2001
Cover image : Shutterstock
Cover layout : Grafiskstue.dk
Copyright © 2001, 2022 Barbara Cartland et SAGA Egmont
Tous droits réservés
ISBN : 9788728394519
1e édition ebook
Format : EPUB 3.0
Aucune partie de cette publication ne peut être reproduite, stockée/archivée dans un système de récupération, ou transmise, sous quelque forme ou par quelque moyen que ce soit, sans l’accord écrit préalable de l’éditeur, ni être autrement diffusée sous une forme de reliure ou de couverture autre que dans laquelle il est publié et sans qu’une condition similaire ne soit imposée à l’acheteur ultérieur.
www.sagaegmont.com
Saga est une filiale d’Egmont. Egmont est la plus grande entreprise médiatique du Danemark et appartient exclusivement à la Fondation Egmont, qui fait un don annuel de près de 13,4 millions d’euros aux enfants en difficulté.
NOTE DE L’AUTEUR
Les personnages excentriques n’ont pas manqué au cours des âges. L’un des plus célèbres a été l’empereur Caius Caesar Germanicus, dit Caligula. On l’appelait ainsi car il avait passé son enfance dans un camp militaire où il portait des bottes semblables à celles des soldats (caliga).
Caligula adorait son cheval Incitatus. Il l’emmenait partout avec lui et ne cessait de l’embrasser, de lui parler ou de le caresser. Tous les matins, il allait le voir pour lui passer des colliers de fleurs autour du cou. Incitatus avait droit à une stalle en marbre, à une mangeoire en ivoire, à un caparaçon pourpre et à un harnais serti de pierres précieuses.
Un autre excentrique, le maharadjah de Junagadh, avait organisé un grand mariage en l’honneur de deux de ses chiens.
Roshana, la mariée, fut amenée par une longue procession d’éléphants et entourée d’une garde d’honneur. On la parfuma, on la couvrit de bijoux…
Quant à Bobby, le marié, un golden retriever, il portait des bracelets d’or à chaque patte et une ceinture en soie ornée de pierreries.
À la fin du banquet, le jeune couple fut conduit en grande pompe à la suite nuptiale où leur union fut consommée. Après avoir donné le jour à toute une portée de chiots, Roshana passa pratiquement tout le reste de son existence mollement étendue sur des coussins de velours.
Depuis que le prince Christian de Schleswig-Holstein, le gendre de la reine Victoria, avait perdu un œil à la chasse, il portait un œil de verre.
Mais un seul ne lui suffisait pas. Il en avait toute une collection de différentes couleurs, dont un injecté de sang, qu’il mettait lorsqu’il était enrhumé.
On les lui présentait sur un plateau le matin, et il choisissait celui qui lui semblait s’accorder le mieux à son humeur et au temps qu’il faisait…
1
1876
Sheldon de Kinswood fit son entrée au White’s Club et se dirigea droit vers le salon où ses amis avaient l’habitude de se réunir.
Ils étaient bien là, et ce fut en levant leurs verres qu’ils l’accueillirent.
— Tiens, voilà Sheldon !
— Bonjour, Sheldon !
— Comment te sens-tu après les libations de la veille ?
L’un d’eux pouffa.
— Nous étions justement en train de nous demander si nous allions te voir aujourd’hui.
— Pourquoi pas ? demanda Sheldon avec étonnement.
Comprenant l’allusion, il bondit.
— Ah ! N’essayez pas de suggérer que j’avais trop bu hier soir ! s’exclama-t-il, feignant d’être choqué. C’est que cela ne me plairait pas du tout !
Un éclat de rire général retentit.
— Mais justement, tu avais trop bu, Sheldon !
— Comme nous tous, d’ailleurs !
— Tu étais cependant en bien meilleur état que ce pauvre Arthur, qu’il a fallu porter jusqu’à sa voiture.
— Il doit avoir un terrible mal de tête ce matin.
— Je le plains !
L’un des jeunes gens conclut avec bonne humeur :
— N’empêche que c’était une bonne soirée.
— Ma foi, oui ! renchérit Sheldon en s’installant dans un confortable fauteuil.
Il contempla d’un air morose la coupe de champagne qu’un serveur venait de poser devant lui.
— Réception sur réception… Cela n’en finit pas ! Je trouve que nous sortons beaucoup ces derniers temps.
Il fit la grimace.
— C’est bien simple : à force, on a l’impression que ces soirées se ressemblent toutes !
— C’est exactement mon avis, admit l’un de ses amis.
— Et puis on voit partout les mêmes jeunes filles en quête d’un mari très riche ! ajouta un autre.
— Oui, comme le dit Sheldon, déclara un troisième, cela commence à devenir lassant.
— Ah, nous sommes bien à plaindre !
Tout le monde éclata de rire.
— Personnellement, reprit l’héritier d’un titre de marquis, j’en ai plus qu’assez de la saison à Londres. C’est fatigant, souvent ennuyeux…
— Sans oublier le fait que ces abus d’alcool sont très mauvais pour notre foie.
— Ô combien !
— Je vous avouerai que j’ai hâte de retourner à la campagne et de galoper à travers champs.
— C’est ce que j’aimerais faire, moi aussi ! murmura Sheldon.
Hélas, comme il n’avait ni château ni chevaux, il pouvait seulement espérer que l’un de ses amis ait la bonne idée de lui proposer de passer quelques jours chez lui. Certes, il aurait pu quêter une invitation, mais il était beaucoup trop orgueilleux pour cela.
Ils étaient toujours en train de parler de l’ennui de la saison à Londres quand Evans, l’un des directeurs du White’s Club, les rejoignit.
— Excusez-moi de vous déranger, messieurs. Mais j’ai un petit service à vous demander…
— Dites toujours, Evans. Ce sera avec le plus grand plaisir que nous vous le rendrons, si du moins nous en avons la possibilité.
— Voilà de quoi il s’agit : pourriez-vous par hasard me recommander un bon valet de chambre ?
Les jeunes gens le regardèrent avec étonnement.
— Un bon valet ? répéta l’un d’eux.
Et, hochant la tête :
— Ah ! Mais cela ne se trouve pas sous le pied d’un cheval, Evans !
— Non, malheureusement…
— Pourquoi nous posez-vous cette question, Evans ?
— Je viens de recevoir une lettre du duc de Dartmoor. Celui-ci me dit qu’il cherche un valet de chambre expérimenté et discret, car le sien vient de le quitter.
L’un des jeunes gens qu’il était venu consulter haussa les sourcils.
— Le duc de Dartmoor ? Qui est-ce ? Je n’ai jamais de ma vie entendu parler de lui !
Un autre se tourna vers Sheldon.
— Si je ne me trompe, c’est l’un de tes parents ?
— En effet, rétorqua-t-il d’un ton sec. Le duc de Dartmoor n’est autre que le frère cadet de ma mère…
Après un silence, il ajouta :
— Je vous serais très reconnaissant de ne pas vous donner la peine de l’aider.
— Par exemple ! Tu ne…
— Il ne le mérite pas, coupa Sheldon.
— Quoi ?
— Pourquoi dis-tu cela ?
Sheldon soupira.
— Ai-je besoin d’entrer dans les détails ? Je suppose que vous devez tous connaître l’histoire de mon oncle, le duc actuel de Dartmoor…
— Eh bien non, justement !
Ses amis semblaient de plus en plus intéressés.
— Raconte-nous ce qui s’est passé !
— Je meurs d’impatience…
— S’agirait-il d’un scandale bien croustillant ?
D’un air suppliant, Evans répéta :
— Messieurs, pourriez-vous par hasard me recommander un bon valet de chambre ?
Plus personne ne lui prêtait attention, et comprenant qu’il n’obtiendrait pas de réponse à sa question, il s’éloigna sans insister davantage.
Les amis de Sheldon revinrent à l’attaque.
— Parle-nous de ton oncle ! Tu dois être fier d’être le neveu d’un duc !
— Pas du tout !
— Allons donc ! Comment peux-tu dire une chose pareille ? Je t’assure que j’aimerais bien pouvoir me vanter de compter un duc parmi les miens !
— Pas moi, assura Sheldon. Le duc de Dartmoor a fait trop souffrir ma famille.
D’un ton grave, il poursuivit :
— Tout ce que je vous demande, c’est de ne pas l’aider à trouver un domestique. Laissez-le chercher seul !
Il eut un rire amer.
— De toute manière, celui qui aura la mauvaise idée de se mettre à son service le regrettera vite.
Sheldon, tu as réussi à éveiller notre curiosité ! Maintenant, il faut que tu nous dises tout ce que tu sais absolument tout !
– au sujet de ce duc dont personne n’a jamais entendu parler.
— Vous, peut-être pas, fit Sheldon, pensif.
Son regard alla de l’un à l’autre.
— Vous êtes trop jeunes !
Ses amis protestèrent.
— Comment peux-tu dire de pareilles bêtises ? Tu as le même âge que nous !
— Ce n’est pas une raison.
— Comment cela ?
Sheldon soupira de nouveau.
— Cette histoire, qui a alimenté pendant un certain temps tous les commérages dans les salons, continue à faire beaucoup de bruit dans le cercle familial.
— Vraiment ?
— Si vous n’êtes pas au courant, moi je le suis. Car j’ai entendu le récit de ce drame au moins cinquante fois. D’ailleurs, je suis sûr que vos parents se souviennent bien du duc de Dartmoor…
Le visage de Sheldon s’assombrit.
— Quant à moi, j’aime autant que l’on ne mentionne pas ce nom en ma présence.
— Pourquoi ?
— Maintenant que tu as commencé à nous parler de ton oncle, tu ne peux pas t’arrêter en si bon chemin.
— Ah, non ! renchérit un autre.
— Non, non et non ! s’écria un troisième. Nous voulons connaître, l’histoire du duc de Dartmoor !
— Il faut que tu nous racontes tout ce que tu sais à son sujet !
Sheldon soupira de nouveau. Puis, vaincu, il haussa les épaules.
— Bien ! Puisque vous insistez…
Pour mieux l’écouter, tous ses amis s’installèrent en rond autour de lui.
— Mon oncle n’avait que vingt et un ans quand il est devenu duc, commença-t-il.
L’héritier d’une énorme fortune – mais dont le titre était sans importance – , posa la main sur son cœur dans un geste théâtral.
— Être duc à vingt et un ans… Quel rêve !
Sans tenir compte de l’interruption, Sheldon poursuivit :
— Tout de suite il a été
