Le Double Jeu de Sola
Par Barbara Cartland
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À propos de ce livre électronique
© Barbara Cartland, 1986, 2022, Saga Egmont
Pour la traduction française :
© Éditions J'ai lu, 2004
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Aperçu du livre
Le Double Jeu de Sola - Barbara Cartland
Barbara Cartland
Le Double Jeu de Sola
Traduit de l’anglais
par Marie-Noëlle Tranchart
Saga Egmont
Le Double Jeu de Sola
Traduit par Marie-Noëlle Tranchart
Titre Original The queen of hearts
Langue Originale : Anglais
© Barbara Cartland, 1993, 2022, Saga Egmont
Pour la traduction française :
Le Double Jeu de Sola © Éditions J’ai lu, 2004
Cover image : Shutterstock
Copyright © 2004, 2022 Barbara Cartland et SAGA Egmont
Tous droits réservés
ISBN : 9788728393598
1e édition ebook
Format : EPUB 3.0
Aucune partie de cette publication ne peut être reproduite, stockée/archivée dans un système de récupération, ou transmise, sous quelque forme ou par quelque moyen que ce soit, sans l’accord écrit préalable de l’éditeur, ni être autrement diffusée sous une forme de reliure ou de couverture autre que dans laquelle il est publié et sans qu’une condition similaire ne soit imposée à l’acheteur ultérieur.
www.sagaegmont.com
Saga est une filiale d’Egmont. Egmont est la plus grande entreprise médiatique du Danemark et appartient exclusivement à la Fondation Egmont, qui fait un don annuel de près de 13,4 millions d’euros aux enfants en difficulté.
NOTE DE L’AUTEUR
Nombre d’inventions encore en usage de nos jours datent de l’époque du règne de la reine Victoria.
La première véritable bicyclette a été construite par Kirkpatrick Macmillan de Dumfriesshire en 1839. Quelle révolution ! On n’avait encore jamais vu un cycliste pédaler. Jusqu’alors, ils se contentaient de mouvoir leur draisienne en la faisant avancer par l’action alternative de leurs pieds sur le sol.
En 1885, le vélocipède était devenu un moyen de locomotion utilisé par des millions de personnes. Il était manufacturé par la compagnie Starley de Coventry, et ses pneus étaient fournis par Dunlop.
Les inventions ne cessaient de se succéder.
En 1847, un train put aller de Londres à Birmingham à une vitesse de pointe de quatre-vingt-dix kilomètres à l’heure. Il s’agissait là d’un véritable record !
La première machine à écrire a vu le jour en 1867. Le téléphone en 1876, et le phonographe en 1877.
En 1894, on inventa un engin qui, profitant des courants aériens, pouvait s’élever dans les airs. Un journaliste aux idées prémonitoires écrivit ceci :
Un jour, glisser dans le ciel deviendra peut-être un véritable sport comparable au cyclisme.
1
1876
— Zélie ! dit le grand-duc Boris, abandonnant soudain la lecture des journaux du matin.
La jeune fille, qui était en train de beurrer un toast, leva les yeux vers son père.
— Oui, père ?
Comme chaque matin, le grand-duc prenait son petit déjeuner en compagnie de ses deux filles, les princesses Zélie et Sola.
Blondes aux grands yeux d’une nuance très rare d’améthyste, ces ravissantes jumelles se ressemblaient tant qu’il était quasiment impossible de les différencier. En revanche, leurs caractères étaient aussi dissemblables que possible.
Avec une visible satisfaction, le grand-duc déclara :
— Ma chère Zélie, j’ai une grande nouvelle à t’annoncer.
— Dites vite, père !
— Sache que ton rêve de toujours va être exaucé : tu vas épouser un roi.
Les yeux de la jeune fille étincelèrent.
— Enfin ! soupira-t-elle. Qui est-ce ?
À mi-voix, comme pour lui-même, le grand-duc déclara :
— On ne pourra pas dire que la tâche ait été facile !
Sola ne put s’empêcher de pouffer.
— C’est que les rois à marier ne sont pas monnaie courante ! lança-t-elle d’un ton sarcastique.
— Crois-tu que ce soit le moment de plaisanter ? grommela Zélie en lui adressant un regard noir.
Elle se tourna vers son père.
— Qui est-ce ? redemanda-t-elle.
— Ta sœur a raison, Zélie, lui dit le grand-duc. Les rois encore célibataires sont bien rares. Et en général leurs fiançailles sont prévues de longue date avec une princesse de sang royal.
— Les filles du grand-duc de Keysiel ne sont que du menu fretin pour Leurs Majestés, ironisa Sola. Qui a jamais entendu parler du grand-duché de Keysiel, ce minuscule territoire perdu au bord de la mer Noire ?
— Le grand-duché est peut-être minuscule, mais j’en suis très fier, assura son père.
Sola avait déjà retrouvé son sérieux.
— Moi aussi, père. Je ne voudrais pas vivre ailleurs. Y a-t-il un endroit plus joli au monde que le grand-duché ?
Elle s’enthousiasma :
— Ses montagnes aux sommets couverts de neiges éternelles, ses plaines verdoyantes, ses villages pleins de charme, sa capitale de poche dont chaque rue semble sortie tout droit d’un livre d’images, son petit port pittoresque…
Sola s’enthousiasmait. En revanche, Zélie ne paraissait guère convaincue.
— C’est peut-être joli, mais trop petit.
Le grand-duc retint un geste agacé.
— Tu es tellement difficile, ma chère enfant !
Avec autant de ressentiment que d’ironie, il poursuivit :
— Cela n’a pas été facile de trouver chaussure à ton pied, crois-moi ! Je commençais même à abandonner tout espoir de découvrir un jour le roi de tes rêves.
— Mais qui est-ce ? demanda la jeune fille pour la troisième fois.
— Le roi d’Arkamie. J’étais en pourparlers depuis déjà un certain temps avec le Premier ministre de ce pays. Et le roi Ivan vient enfin de demander ta main.
Zélie fit la grimace. Elle semblait soudain très déçue.
— L’Arkamie ? Je n’ai jamais entendu parler de ce pays. Pas plus que du roi Ivan, d’ailleurs.
Les jumelles avaient maintenant dix-huit ans. Et si Sola n’avait jamais manifesté la moindre exigence au sujet de son futur mariage, Zélie, depuis qu’elle était en âge de raisonner, n’avait cessé de répéter sur tous les tons qu’elle n’épouserait qu’un roi.
Lorsqu’elle était enfant, ses prétentions amusaient tout le monde. Le grand-duc avait cependant trouvé cela un peu moins drôle au fur et à mesure que les années passaient. Car sa fille s’entêtait dans son idée saugrenue.
« Comment vais-je m’arranger pour qu’elle épouse un souverain ? » se demandait-il avec angoisse.
Il craignait les réactions de Zélie. Car lorsque ses caprices n’étaient pas satisfaits, elle était capable de faire des colères épouvantables.
— Où est l’Arkamie ? interrogea-t-elle.
— C’est un État des Balkans, répondit Sola.
Zélie fit de nouveau la grimace.
— Peuh ! Les Balkans ? J’aurais préféré devenir reine d’Angleterre ou de France.
Sola éclata de rire.
— Le prince de Galles est déjà marié et la France est une république.
Sa sœur lui adressa un coup d’œil peu amène.
— Évidemment, Mlle Je-sais-tout est au courant !
Le grand-duc soupira. Ses filles étaient vraiment le jour et la nuit. Zélie, qui ne s’intéressait qu’à ses toilettes, ne cessait de se plaindre à propos de tout et de rien. C’était la plus égoïste, la plus vaine et la plus futile des créatures.
Sola était beaucoup moins difficile. Il lui suffisait d’avoir des livres et de pouvoir monter à cheval pour être contente. Et elle n’avait jamais souhaité épouser un roi ! Ses rêves étaient bien différents.
— Le jour où je me marierai, ce sera par amour, avait-elle déclaré une fois. Il m’importe peu que mon futur mari soit prince, palefrenier ou balayeur.
En entendant cela, sa sœur avait levé les bras au ciel.
— Un palefrenier ! Un balayeur ! Ciel, quelle horreur !
— Pourquoi pas, si je l’aime ? Nous vivrons dans une chaumière et nous serons très heureux.
Zélie fronçait les sourcils.
— Zélie, reine d’Arkamie… murmura-t-elle.
Elle parut se rasséréner.
— Cela sonne bien. Que parle-t-on là-bas ?
Voyant son père hésiter, Sola vint à son secours :
— L’arkamien.
— Quoi ?
— Ne t’inquiète pas. Tu n’auras aucun mal à apprendre cette langue qui a des racines russes, grecques et latines.
Les deux sœurs avaient fait du grec et du latin, bien entendu. Et elles parlaient couramment l’allemand – la langue de leur père – , l’anglais – celle de leur mère trop tôt disparue – , ainsi que le français et le russe.
Zélie fit la moue, ce qui agaça le grand-duc.
— J’estime que tu n’es pas à plaindre, fit-il avec sévérité. Tu voulais être reine ? Tu le seras.
Voyant que son père commençait à s’impatienter, la jeune fille n’osa pas protester. S’asseoir sur le trône d’Arkamie ? C’était mieux que de ne pas avoir de trône du tout.
— Comment est le prince ? demanda-t-elle.
— J’avoue que je n’en sais rien, admit le grand-duc. Je ne pouvais tout de même pas demander de description physique à son Premier ministre !
— J’ai lu une fois un article assez long à son sujet dans un journal, dit Soła.
— Raconte !
La jeune fille fronça les sourcils.
— J’essaie de me rappeler de ce que l’on disait. Il me semble qu’il s’agissait d’un article publié il y a six mois ou un an dans un journal britannique.
— Tu ne l’as pas gardé ? interrogea Zélie avec espoir.
— Non, bien entendu.
— Tu aurais pu ! Tu conserves quelquefois des coupures de journal.
— C’est exact. Mais il faut que le sujet m’intéresse particulièrement. À l’époque, je n’avais pas de raison particulière pour me soucier du roi d’Arkamie.
— Dommage ! J’aimerais bien en savoir un peu plus sur mon futur époux.
Zélie commençait à s’impatienter :
— Alors ! Que disait-on dans le journal ? J’espère que tu t’en souviens.
— Le roi actuel venait tout juste d’être couronné après la mort de son père.
— Il est donc jeune ?
Sola hocha la tête.
— Oui, il est jeune et, apparemment, très séduisant.
Zélie battit des mains.
— Je n’en demande pas davantage !
— Et il aime s’amuser. Lorsqu’il n’était encore que prince héritier, on le voyait beaucoup plus souvent à Paris qu’en Arkamie.
Sa sœur se remit à battre des mains.
— Paris ? Le prince de Galles y va lui aussi tout le temps. J’espère que mon futur mari m’y emmènera.
Le grand-duc haussa les épaules.
— Le roi d’Arkamie a maintenant autre chose à faire qu’à fréquenter les endroits à la mode du gai Paris !
Sola continuait à faire appel à ses souvenirs :
— Lorsque la santé de son père a commencé à décliner, le Premier ministre a demandé à l’ambassadeur d’Arkamie de Paris de demander au jeune prince de rentrer d’urgence dans son pays.
— Rien de plus naturel, murmura le grand-duc.
— Mais l’ambassadeur n’a pas réussi à le trouver !
— Où était-il donc ?
— Le journaliste ne l’a pas précisé.
En réalité, le jeune prince menait joyeuse vie chez une courtisane notoire. C’était du moins ce qu’avait compris Sola. Mais comme tout cela n’avait été suggéré qu’à mots couverts et à grands renforts de sous-entendus, elle ne jugea pas utile d’en parler.
— Et quand l’ambassadeur a enfin pu le prévenir de ce qui se passait en Arkamie, le roi était déjà mort et enterré, se contenta-t-elle de dire.
— Tu es une mine de renseignements, ma chère enfant, fit le grand-duc. L’absence
