Le Duc et l'Amour
Par Barbara Cartland
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Aperçu du livre
Le Duc et l'Amour - Barbara Cartland
Barbara Cartland
Le Duc et l'Amour
Traduit de l’anglais
par Marie-Noëlle Tranchart
Saga Egmont
Le Duc et l'Amour
Traduit par Marie-Noëlle Tranchart
Titre Original The Duke Finds Love
Langue Originale : Anglais
© Barbara Cartland, 2022, Saga Egmont
Pour la traduction française :
Le duc et l’amour © Éditions J’ai lu, 2002
Cover image : Shutterstock
Copyright © 2002, 2022 Barbara Cartland et SAGA Egmont
Tous droits réservés
ISBN : 9788728393581
1e édition ebook
Format : EPUB 3.0
Aucune partie de cette publication ne peut être reproduite, stockée/archivée dans un système de récupération, ou transmise, sous quelque forme ou par quelque moyen que ce soit, sans l’accord écrit préalable de l’éditeur, ni être autrement diffusée sous une forme de reliure ou de couverture autre que dans laquelle il est publié et sans qu’une condition similaire ne soit imposée à l’acheteur ultérieur.
www.sagaegmont.com
Saga est une filiale d’Egmont. Egmont est la plus grande entreprise médiatique du Danemark et appartient exclusivement à la Fondation Egmont, qui fait un don annuel de près de 13,4 millions d’euros aux enfants en difficulté.
NOTE DE L’AUTEUR
Lorsque je suis allée en Turquie, il y a bien longtemps de cela, j’ai eu la chance de visiter le palais d’été du sultan, et j’ai pu y voir la couche où il recevait les femmes de son harem.
Celle qu’il avait choisie arrivait, baignée, parfumée, massée de crèmes odorantes. Elle devait tout d’abord s’agenouiller et lui baiser les pieds…
Certes, tout cela est de l’histoire ancienne ! Où sont passés les sultans ? Où sont passées les favorites ? Où sont passés les eunuques qui gardaient les harems ?
La Turquie est devenue un État moderne, et seuls les nostalgiques peuvent regretter l’époque où des femmes pouvaient rester enfermées derrière les hauts murs des gynécées jusqu’à la fin de leurs jours.
1
1880
Il n’était pas encore huit heures quand le duc Anthony de Lavenham sortit de sa chambre.
Son petit déjeuner n’était jamais servi dans l’imposante salle à manger de son hôtel particulier de Berkeley Square, mais dans une jolie pièce en rotonde donnant sur le jardin.
Ce matin-là, il faisait un temps superbe, et le soleil pénétrait à flots par une porte-fenêtre grande ouverte.
Pendant que le majordome et deux valets lui apportaient tout un choix de plats, le duc se servit une tasse de thé. Puis il jeta un coup d’œil aux gros titres des journaux du matin et à la pile de courrier qui l’attendait.
Son secrétaire avait déjà fait un premier tri parmi toutes ces lettres. En principe, Anthony de Lavenham ne devait trouver là que des missives personnelles et des invitations.
Ces dernières étaient fort nombreuses ! Il les feuilleta d’un doigt négligent avant d’examiner avec un sourire quelque peu sarcastique cinq enveloppes parfumées…
Il en recevait plusieurs chaque matin. Et il n’avait pas besoin de les décacheter pour en connaître la teneur. C’était toujours les mêmes histoires ! Certaines de ses anciennes maîtresses se lamentaient d’avoir été délaissées. D’autres tentaient de renouer. Et il y avait aussi de charmantes personnes, souvent du meilleur monde, qui, sans la moindre vergogne, lui faisaient comprendre à demi-mot qu’elles étaient prêtes à succomber.
Quoi de surprenant ? Anthony de Lavenham plaisait énormément aux femmes. Avec sa haute taille, ses larges épaules, son visage bien dessiné, son regard pénétrant et ses cheveux sombres souplement rejetés en arrière, il était extrêmement séduisant. De plus, il n’avait que vingt-huit ans, il était duc, il possédait de vastes domaines, une énorme fortune…
— C’est injuste, vous avez tout pour vous ! lui avait dit une fois une jolie rousse en faisant la moue.
— Vous êtes beau, vous êtes riche ! Ah, vous ne connaissez pas votre bonheur ! avait déclaré une, autre fois l’un de ses amis qui venait de perdre ses derniers souverains au jeu.
Conscient d’avoir beaucoup de chance, Anthony mettait un point d’honneur à aider ceux qui étaient moins favorisés. Il le faisait discrètement, jugeant ne pas avoir à se glorifier de ses bonnes actions, qui étaient fort nombreuses.
Une longue enveloppe de couleur ivoire attira soudain son attention. M. W… En voyant ces initiales gravées en élégants caractères dorés, il fronça les sourcils.
Que pouvait bien lui vouloir sa cousine ? Il évitait, autant que possible, d’avoir affaire à lady Muriel Western, pour la bonne raison que c’était la plus mauvaise langue du monde !
Ceux qui avaient le malheur de lui confier un secret pouvaient être sûrs que celui-ci allait être répété partout dans la demi-heure qui suivait.
Anthony décacheta l’enveloppe. Il ne pouvait s’empêcher d’être intrigué… Car si sa cousine prenait la peine de lui écrire, c’était forcément pour lui conter un scandale bien croustillant !
Mon cher Anthony,
Je juge de mon devoir de vous adresser la missive que vient d’envoyer à ma fille Charlotte l’une de ses amies : Pénélope Denton.
Comme vous le savez peut-être, elles étaient toutes les deux en pension ensemble. Charlotte a insisté pour inviter à plusieurs reprises Pénélope à la maison. J’ai donc reçu cette demoiselle, mais sans le moindre plaisir, car je l’ai toujours trouvée fort antipathique.
Cela ne me plaisait guère que Charlotte soit devenue son amie. Mais, de nos jours, il est bien difficile d’influencer les jeunes filles…
Bon gré, mal gré, j’ai donc eu cette Pénélope Denton chez moi, et il m’a également fallu permettre à Charlotte d’aller chez elle.
Je ne sais ce que vous penserez de la lettre jointe. Pour ma part, je vous avouerai avoir été très choquée en la lisant.
Croyez, mon cher Anthony, à mon meilleur souvenir.
Votre cousine Muriel
Très étonné, le duc s’empara de la feuille de vélin bleu pâle qui était jointe à ce texte. Comme elle avait été froissée, déchirée, et ensuite soigneusement recollée, il devina sans peine que sa cousine était allée la repêcher dans la corbeille à papiers de sa fille.
Cela ne le surprit pas autrement de la part de lady Muriel Western, une curieuse invétérée.
Il connaissait très bien Pénélope Denton, l’une des débutantes les plus en vogue de la saison. C’était une très jolie brune aux étranges yeux dorés, légèrement étirés sur les tempes, ce qui lui donnait un air exotique. Elle n’était pas timide, au contraire de la plupart des jeunes filles de son âge. Et comme elle avait beaucoup d’esprit, cela lui valait d’être toujours entourée par une petite cour de messieurs empressés.
Ma chère Charlotte,
J’ai gagné ! Ha, ha ! Je t’avais bien dit que je réussirais… eh bien, c’est chose faite, ou quasiment !
Le duc est sur le point de demander ma main. Et le moment venu, je lui tomberai aussitôt dans les bras ! « Oh, oui, oui ! » m’exclamerai-je d’une voix énamourée, tout en battant des cils (il paraît que cela met encore plus en valeur mes yeux extraordinaires).
Tu me dois cinq livres sterling. Nous avions parié, t’en souviens-tu ? Le jour où je t’avais assuré que j’épouserais un duc, tu m’avais répondu qu’il était pratiquement impossible d’en capturer un !
Le duc eut un haut-le-corps. Médusé, il relut les derniers mots. Non, il ne s’était pas trompé… Pénélope avait écrit, et en toutes lettres, le mot capturer ! Il savait bien qu’il était une proie de choix pour les débutantes. Mais de là à imaginer que l’une d’entre elles pouvait s’exprimer ainsi ! Jamais il n’aurait cru cela possible…
Il reprit sa lecture, tandis que sa colère montait :
Donc, comme je te le disais, c’est pratiquement fait. Et je suis ravie, comme tu peux l’imaginer ! Parce que non seulement le duc est très beau, mais il est surtout très riche. Et si, jusqu’à présent, il a réussi à demeurer célibataire, il ne va pas le rester longtemps ! Car je lui plais, c’est évident ! Crois-moi, je suis assez expérimentée pour me rendre compte de l’effet que j’ai sur ces messieurs.
Et puis tu sais parfaitement que je réussis toujours à arriver à mes fins. Rien ni personne ne m’arrête. Quant à lui, je le sens mûr pour prononcer les mots que j’attends.
Très bientôt, je t’inviterai à mon mariage ! Ce sera un très grand, un très beau mariage, comme tu peux t’en douter.
Le seul duc encore célibataire m’étant réservé, il ne te reste plus, ma chère Charlotte, qu’à attraper un marquis ou un comte !
N’oublie pas qu’un pari est un pari, et que je compte sur mes cinq livres !
Quand je pense que je vais devenir duchesse, j’ai envie de sauter de joie ! Tu me vois avec tous les diamants des Lavenham et un diadème, le jour de l’ouverture du Parlement ?
Le duc eut un haut-le-corps. Le doute n’était plus permis ! C’était bien de lui qu’il s’agissait !
Surtout, ne parle de cela à personne jusqu’à ce que l’annonce officielle des fiançailles paraisse dans les journaux. Je peux compter sur toi, n’est-ce pas ?
J’ai voulu te tenir au courant avant tout le monde. N’avons-nous pas l’habitude de tout nous confier ?
Je t’embrasse très fort,
Pénélope
P.-S. Surtout, n’oublie pas de mettre cette lettre en mille morceaux après l’avoir lue ! Je ne voudrais pas que ta mère tombe dessus !
Dans un geste plein de dégoût, le duc repoussa le vélin bleu froissé et recollé.
Il était furieux ! Ses prunelles sombres avaient viré au noir. Et comme son expression semblait dure, soudain !
Comment avait-il pu se laisser prendre au charme d’une pareille sournoise ? Ah, elle avait bien caché son jeu !
« Quel idiot j’ai été ! Je ne me suis pas méfié un seul instant ! »
Car Pénélope Denton lui plaisait. C’était l’entière vérité… Et la fine mouche avait deviné qu’il songeait à la demander en mariage !
« Je dois une fière chandelle à ma cousine Muriel ! Pour une fois, sa curiosité aura été utile ! Sans elle, j’allais me retrouver uni pour la vie à une horrible petite intrigante qui n’éprouve aucun tendre sentiment à mon égard ! Tout ce qu’elle veut, c’est devenir duchesse ! »
Jusqu’à présent, il avait
