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Un mariage sans amour
Un mariage sans amour
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Livre électronique177 pages2 heures

Un mariage sans amour

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À propos de ce livre électronique

— Je ne veux pas épouser un homme que je n'ai jamais vu !
Pourtant, lorsqu'elle franchit le porche de l'église, Fyna ignore tout de son futur époux. Sauf qu'il est le chef de clan des McBrara, ennemis de toujours des MacSteel dont elle est le plus beau fleuron.
La mort dans l'âme, Fyna s'apprête à se sacrifier. Pour apaiser la lutte ancestrale, son père n'a rien trouvé de mieux que ce mariage conclu à la va-vite. Mais en fin de compte, il n'est pas si terrifiant ce Bruce McBrara ! Un profil très pur, l'allure d'un Viking, des attentions qui la ravissent...
Pour un peu Fyna en tomberait amoureuse ! Pourquoi faut-il que son cousin Hamish vienne troubler une lune de miel qui s'annonce sous les meilleurs auspices ? Jaloux, il lui a fait porter un bouquet de bruyères blanches et ces fleurs ont une senteur vénéneuse. Fyna est prise d'un terrible pressentiment...
© Barbara Cartland, 2022, Saga Egmont
Pour la traduction française :
Un Mariage sans amour © Éditions J'ai lu, 1998
LangueFrançais
ÉditeurSAGA Egmont
Date de sortie1 mars 2023
ISBN9788728393109
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    Aperçu du livre

    Un mariage sans amour - Barbara Cartland

    Barbara Cartland

    Un mariage sans amour

    Traduit de l’anglais

    par Marie-Noëlle Tranchart

    SAGA Egmont

    Un mariage sans amour

    Traduit par Marie-Noëlle Tranchart

    Titre Original The loveless marriage

    Langue Originale : Anglais

    © Barbara Cartland, 1995, 2022, Saga Egmont

    Pour la traduction française :

    Un mariage sans amour © Éditions J’ai lu, 1998

    Cover image : Shutterstock

    Copyright © 1998, 2022 Barbara Cartland et SAGA Egmont

    Tous droits réservés

    ISBN : 9788728393109

    1e édition ebook

    Format : EPUB 3.0

    Aucune partie de cette publication ne peut être reproduite, stockée/archivée dans un système de récupération, ou transmise, sous quelque forme ou par quelque moyen que ce soit, sans l’accord écrit préalable de l’éditeur, ni être autrement diffusée sous une forme de reliure ou de couverture autre que dans laquelle il est publié et sans qu’une condition similaire ne soit imposée à l’acheteur ultérieur.

    www.sagaegmont.com

    Saga est une filiale d’Egmont. Egmont est la plus grande entreprise médiatique du Danemark et appartient exclusivement à la Fondation Egmont, qui fait un don annuel de près de 13,4 millions d’euros aux enfants en difficulté.

    NOTE DE L’AUTEUR

    George IV fut l’un des monarques les plus intéressants – et aussi l’un des plus controversés – que la Grande-Bretagne eût jamais connus.

    Tandis que ses ennemis, surtout ceux qui soutenaient la reine, en disaient le plus de mal possible, George IV réussit à gagner le soutien de tout le pays grâce à son charme, son bon goût et sa forte personnalité.

    Mais son règne ne fut pas dépourvu d’épisodes déplaisants…

    L’Écosse s’était toujours farouchement opposée à l’Angleterre. Jamais les Écossais n’avaient oublié la terrible cruauté du duc de Cumberland et de ses troupes après la bataille de Culloden.

    Ils avaient récemment souffert de la « pacification », qui s’était traduite par l’éviction impitoyable de familles installées sur la même terre depuis des années. On avait brûlé de fond en comble les maisons de ces pauvres gens, avant de les embarquer de force pour le Canada…

    Les Écossais, qui avaient une mémoire d’éléphant, n’oublièrent jamais cela.

    D’un autre côté, ils avaient leur propre histoire de luttes sans fin entre les clans, qui ne cessaient de se déchirer pour d’obscures raisons.

    En août 1822, lorsque le roi George IV décida de se rendre à Édimbourg, il y avait près de deux cents ans qu’un monarque anglais ne s’était pas rendu en Écosse !

    À la surprise générale, cette visite fut un grand succès, et cela, surtout grâce à sir Walter Scott, le grand poète et romancier écossais, auquel le roi avait demandé d’être maître des cérémonies.

    Walter Scott eut l’excellente idée d’organiser la mise en scène de Plaided Panorama – le panorama des plaids – , dans laquelle il transforma tout Édimbourg en une gigantesque scène pour l’une des plus étonnantes parades de clans écossais jamais vues.

    Tout le monde savait que les régiments des Highlanders s’étaient distingués sous le commandement de Wellington, lors des guerres napoléoniennes. Mais les Anglais ignoraient combien ces courageux soldats avaient lutté, combien ils avaient souffert.

    Au cours de sa visite, le roi George IV réussit à modifier totalement l’opinion qu’avaient les Écossais des Anglais – et vice versa.

    Sa courtoisie exquise, qui l’avait fait surnommer « le premier gentleman d’Europe », conquit ses hôtes. Et lorsqu’il apparut vêtu du traditionnel costume écossais – dont le kilt, bien entendu – , ce fut du délire…

    Son séjour à Édimbourg lui permit de rencontrer énormément de monde. Longtemps, les Écossais se souvinrent de cette visite qui eut le mérite de supprimer enfin un fossé qu’il semblait impossible de combler.

    1822

    1

    Fyna était en train de se promener le long de la rivière quand le soleil commença à descendre derrière les hautes collines.

    Ce sévère paysage que la jeune fille connaissait depuis son enfance était magnifique. Fyna ne se lassait pas d’admirer les moors écossais, ces landes couvertes de bruyères qui, selon l’heure et la lumière, passaient par toutes les nuances du vert, avant de bleuir à l’approche du crépuscule. À l’époque où les bruyères étaient en fleur, les moors se couvraient de rose ou de mauve et la beauté de l’endroit devenait alors saisissante.

    Les abeilles bourdonnaient sans cesse, et de temps en temps le cri d’un coq de bruyère se faisait entendre au loin.

    Fyna marchait d’un bon pas en respirant à pleins poumons l’air pur. Elle était très mince et ses cheveux d’un blond foncé aux reflets dorés, qui avaient la même teinte que les feuillages des grands cèdres à l’automne, trahissaient ses origines écossaises.

    Avec son visage en forme de cœur, ses étonnants yeux dorés et sa peau laiteuse, elle était ravissante. Mais comme elle ne correspondait pas aux critères des Écossais, elle ignorait combien elle était jolie. Les Highlanders estimaient en général qu’une belle femme devait être d’abord solidement bâtie. Avec sa grâce d’elfe, Fyna passait presque inaperçue…

    Un saumon sauta hors de l’eau et, l’espace d’un instant, l’éclair argenté de ses écailles étincela dans l’un des derniers rayons du soleil.

    Fyna savait qu’il venait de la mer et remontait la rivière jusqu’au loch où il allait frayer.

    « Pourvu qu’un pêcheur ne l’attrape pas avant qu’il n’arrive à destination ! » se dit-elle.

    Perdue dans ses pensées, elle poursuivit son chemin en chantonnant une ballade écossaise.

    Quand une main se posa brusquement sur son épaule, elle laissa échapper une exclamation agacée.

    – Ah, ah ! s’exclama une voix rude. Je me doutais bien que je te trouverais ici.

    La jeune fille se dégagea. Elle n’avait pas été autrement surprise de se faire ainsi aborder par son cousin Hamish MacSteel, l’un des membres du clan de son père.

    Hamish la toisa en croisant les bras. C’était un jeune homme grand et massif aux cheveux sombres et au regard sournois. Terriblement agressif, il cherchait tout le temps la bagarre.

    – Justement, mon père te cherchait, Hamish, dit la jeune fille. Tu devrais aller le voir au château.

    – C’est toi que je veux voir, pas ton père.

    – Moi, j’ai envie d’être seule. Tu sais que c’est l’unique moment de la journée que je peux avoir à moi. Laisse-moi en profiter tranquillement ! D’autant plus qu’il faut que je réfléchisse…

    – À ma proposition, j’espère ? Quand te décideras-tu à me donner enfin la réponse que j’attends ?

    Évitant son regard, Fyna fit mine d’admirer la rivière. Mais elle ne voyait plus vraiment les pierres moussues sur lesquelles l’eau limpide cascadait. L’arrivée de Hamish avait gâché toute sa promenade.

    – Épouse-moi et qu’on en finisse ! s’exclama son cousin. Qu’attends-tu ?

    – Hamish, je…

    – Je t’aime.

    – Pas moi.

    – Bah ! Je suis sûr que j’arriverai vite à me faire aimer de toi une fois que je t’aurai épousée ! coupa-t-il.

    – Je t’ai déjà dit au moins cent fois que le jour où je me marierai, ce sera par amour.

    – L’amour viendra après !

    Hamish avait dit ces quelques mots d’une manière presque menaçante et Fyna frissonna. Son cousin la demandait en mariage presque tous les jours. Et chaque fois, elle lui faisait la même réponse.

    La jeune fille avait d’autres rêves… Elle attendait de rencontrer celui qui lui était destiné. Celui qui saurait faire battre son cœur pour la première fois. Celui avec lequel elle pourrait partager ses rêves, ses lectures, ses réflexions, sa soif de beauté et d’absolu… tout ! Mais Hamish était bien trop rustre pour comprendre de telles aspirations !

    Feignant d’ignorer son cousin, Fyna continua sa promenade sur l’étroit sentier couvert de mousse. Mais il en fallait plus pour décourager Hamish ! Il vint se planter devant elle, l’obligeant à s’arrêter de nouveau.

    – J’attends une réponse !

    – Je te l’ai déjà donnée.

    – Tu crois que je vais me contenter de cela ? Pour l’amour du ciel, Fyna, tâche de faire preuve de raison ! Qu’attends-tu ? Que veux-tu ? Je te donnerai tout ce que tu désires…

    – Ce que je désire ? Malheureusement, tu ne le possèdes pas et par conséquent il est inutile d’insister.

    – Comment cela ? Qu’est-ce que je ne possède pas, s’il te plaît ? J’ai de la fortune et une grande maison qui paraît bien vide depuis la mort de ma mère, et comme je te l’ai déjà dit, je suis prêt à t’offrir tout ce que tu veux. Des robes, des bijoux, des colifichets…

    – Écoute, Hamish…. commença Fyna avec patience.

    Mais il se fâchait déjà.

    – Oh, tu m’agaces avec tes simagrées, à la fin ! Arrête de te conduire aussi bêtement. Dis « oui » et la cérémonie pourra être célébrée dans un mois, au plus grand plaisir de tout le clan.

    Cela, c’était lui qui le prétendait… En réalité, Hamish n’était guère apprécié parmi les MacSteel et Fyna savait qu’un tel mariage aurait profondément déplu aux anciens du clan – tout comme à son père, d’ailleurs.

    Plusieurs histoires peu flatteuses couraient sur le compte d’Hamish. Tout le monde était las de ses disputes sans fin avec les membres des clans voisins, surtout avec les McBrara.

    Mais ce n’était pas à Fyna de lui faire la leçon, d’autant plus que le père de la jeune fille s’en était déjà chargé à plusieurs reprises.

    – Hamish, je n’ai pas envie de parler maintenant. J’ai besoin de solitude, déclara-t-elle en poursuivant son chemin.

    – C’est toujours ce que tu prétends quand je viens te trouver ! s’exclama-t-il avec irritation.

    – Laisse-moi, s’il te plaît.

    – Tu ne pourrais pas te conduire comme les autres femmes et prendre le temps de m’écouter quand je te dis que je t’aime ?

    – Ah ! Tu as déjà dit à d’autres que tu les aimais ? ne put s’empêcher de demander la jeune fille avec malice.

    Hamish eut la bonne grâce de paraître gêné.

    – Mais non ! C’est une manière de parler. Tu sais bien qu’il n’y a que toi qui comptes pour moi.

    Il la saisit brutalement par le bras.

    – Laisse-moi, te dis-je ! s’exclama-t-elle.

    Au lieu de s’exécuter, il la secoua sans douceur.

    – Maintenant, tu vas m’écouter ! J’en ai assez de tes comédies ! Je t’aime et je veux que tu deviennes ma femme. Si tu persistes à refuser, je t’y obligerai d’une manière que tu risques de ne pas trouver très agréable.

    Il s’apprêtait à l’enlacer mais Fyna lui glissa entre les doigts. Avant de s’enfuir entre les arbres, elle lui adressa un coup d’œil chargé de mépris.

    Furieux, Hamish renonça à l’idée de la poursuivre. Car, pour avoir déjà tenté l’expérience, il savait qu’elle courait bien plus vite que lui.

    Il jura entre ses dents.

    – Je ferais mieux de l’oublier et de trouver quelqu’un d’autre, grommela-t-il.

    Mais il savait que c’était impossible… Aucune MacSteel ne pouvait être comparée à Fyna, la fille du chef de l’un des plus anciens clans des Highlands. Ne disait-on pas qu’il y avait déjà des MacSteel au bord de la rivière Steel au xii e siècle ?

    Hamish savait que le fait d’épouser Fyna lui permettrait tout d’abord de consolider sa position au sein du clan. Et puis avec un peu de chance, le frère de la jeune fille ne reviendrait jamais en Écosse…

    « Je deviendrais alors maître du château et chef de clan ! »

    Toutes ces perspectives alléchantes valaient la peine de faire quelques efforts…

    – Mais il m’en faut de la patience ! marmonna-t-il en donnant un coup de pied dans un caillou.

    D’un air sombre, il contempla la rivière.

    « L’ennui, c’est que la petite

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