Ma sœur, mon amie, mon ennemie
Par Barbara Cartland
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À propos de ce livre électronique
Ébahie, Llesa regarde sa demi-sœur : en quoi pourrait-elle lui être utile, elle, modeste fille de pasteur, qui n'a jamais quitté le presbytère ? Alors que Doreen, jeune et riche veuve, est la reine de toutes les fêtes londoniennes…
— J'ai besoin d'un alibi, reprend Doreen. J'ai passé la nuit dernière à l'auberge avec Hugo Randall, et l'un de nos amis communs nous y a surpris… Alors j'ai invité le duc ici, et je veux que tu lui dises que je suis en visite au presbytère depuis 2 ou 3 jours…
Llesa est effarée. Voilà donc le genre de vie que mène sa sœur ! Et ce duc… Un débauché, sûrement.
Pourtant, quand il apparait sur le seuil, Llesa sent battre son cœur : il est si beau, si séduisant…
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Aperçu du livre
Ma sœur, mon amie, mon ennemie - Barbara Cartland
Barbara Cartland
Ma sœur, mon amie, mon ennemie
Traduit de l’anglais
par Marie-Noëlle Tranchart
SAGA Egmont
Ma sœur, mon amie, mon ennemie
Traduit par Marie-Noëlle Tranchart
Titre Original Love and a cheetah
Langue Originale : Anglais
© Cartland Promotions, 1994, 2022, Saga Egmont
Pour la traduction française :
Ma sœur, mon amie, mon ennemie © Éditions J’ai lu, 1995
Cover image : Shutterstock
Cover layout : Grafiskstue.dk
Copyright © 1995, 2022 Barbara Cartland et SAGA Egmont
Tous droits réservés
ISBN : 9788728394335
1e édition ebook
Format : EPUB 3.0
Aucune partie de cette publication ne peut être reproduite, stockée/archivée dans un système de récupération, ou transmise, sous quelque forme ou par quelque moyen que ce soit, sans l’accord écrit préalable de l’éditeur, ni être autrement diffusée sous une forme de reliure ou de couverture autre que dans laquelle il est publié et sans qu’une condition similaire ne soit imposée à l’acheteur ultérieur.
www.sagaegmont.com
Saga est une filiale d’Egmont. Egmont est la plus grande entreprise médiatique du Danemark et appartient exclusivement à la Fondation Egmont, qui fait un don annuel de près de 13,4 millions d’euros aux enfants en difficulté.
NOTE DE L’AUTEUR
Stubbs, l’un des plus grands peintres anglais, n’a pas toujours été estimé à sa juste valeur. À une certaine époque, on disait de lui avec un certain dédain : « Ah, oui ! Stubbs, le spécialiste des chevaux… »
Peu à peu, cependant, les amateurs ont compris la valeur de cet artiste et l’ont mis au rang d’un Reynolds ou d’un Gainsborough, ses contemporains.
Stubbs n’a jamais eu son pareil pour saisir les animaux, en plein mouvement comme au repos. Quant à ses portraits, ils sont étonnants de vérité. Et lorsqu’il s’est mis à peindre des chevaux, les cavaliers ont commencé à s’arracher ses oeuvres. D’ailleurs la reine et plusieurs membres de la famille royale possèdent des Stubbs dans leurs collections.
Stubbs nous a laissé un extraordinaire tableau de guépard, le mammifère le plus rapide du monde.
On peut voir des guépards sur des bas-reliefs ou des fresques de l’Égypte ancienne. Pour les Égyptiens de l’époque des pharaons, ce félin représentait en effet l’emblème du courage.
Gengis Khan et Charlemagne possédaient des guépards en guise d’animal de compagnie. Certains princes hindous avaient même réussi à les dresser pour qu’ils les accompagnent à la chasse.
Depuis 1930, on ne trouve malheureusement plus de guépards sauvages en Inde. Il en reste seulement dans certaines régions de l’Afrique, mais cette espèce doit être protégée, car elle est en voie de disparition.
Lorsqu’il est content, le guépard ronronne comme un chat. Il lui arrive aussi de lécher le visage de ceux qu’il a adoptés, ou bien de leur mordiller gentiment l’oreille – ce qui représente un grand signe d’affection.
1878
1
Ilesa, qui venait tout juste de terminer les bouquets de l’église, était ravie de son œuvre. Il y avait tant de jolies fleurs en mai que c’était un plaisir de les arranger sur l’autel !
La jeune fille avait cueilli elle-même, dans les jardins du château et ceux du presbytère, de grands arums blancs, de magnifiques azalées, des fuchsias écarlates ou des hortensias d’un bleu presque violet…
Le parfum des fleurs se mêlait à l’odeur de l’encaustique ainsi qu’à celle de l’encens et la petite église ancienne dans laquelle Ilesa avait été baptisée et confirmée par son père embaumait.
Gagnée par une soudaine émotion, Ilesa se dit que sa mère aurait été bien heureuse en voyant l’église si soigneusement entretenue. Mme Harlestone adorait les fleurs et, même en plein hiver, trouvait le moyen d’en décorer l’église ainsi que le presbytère attenant. S’il n’y avait pas de roses de Noël, elle confectionnait de merveilleux bouquets de houx ou de feuillages aux baies colorées. Les villageois, sachant que la femme de leur pasteur n’aimait rien tant que les fleurs, lui apportaient toutes celles qui poussaient dans leurs modestes jardins.
Ilesa sortit de l’église et traversa le cimetière. Elle marqua une pause pour admirer le château de Harlestone où son père était né et avait grandi.
Le défunt comte de Harlestone avait eu trois fils et chacun d’entre eux avait suivi la voie tracée par la tradition.
Robert, l’aîné, qui devait hériter du domaine et du titre, avait été envoyé à l’armée, dans le régiment où son père et son grand-père avaient servi.
Henry, le cadet, était entré dans la Royal Navy où il n’avait pas tardé à commander un navire de guerre.
Quant à Mark, le dernier, il avait dû endosser l’habit ecclésiastique et était devenu pasteur.
Le comte, un homme très autoritaire, tenait à tout organiser. Jusqu’au mariage de ses enfants…
Par exemple, il avait fait épouser à son aîné la fille d’un pair du royaume extrêmement riche. Son second fils avait malheureusement trouvé la mort au cours d’une bataille navale avant de se marier avec la femme que son père lui destinait.
Quant à Mark, il avait dû épouser à vingt-deux ans une jeune personne pour laquelle il n’éprouvait pas le moindre sentiment. Mary-Doreen, qui ne rêvait que de bals, de fêtes et de toilettes, avait cru que sa vie ne serait qu’une succession de plaisirs si elle épousait l’un des fils du comte de Harlestone. Elle fut bien déçue ! Le pasteur détestait la vie mondaine et refusait la plupart des invitations qu’on lui envoyait. Sa femme ne cessait de se plaindre et de lui faire des scènes, si bien que la vie du couple était devenue un véritable enfer.
Lorsque cette mégère car c’en était une !
– mourut de pneumonie au cours d’un hiver particulièrement froid, ce fut un soulagement pour tout le monde même si personne n’osa le dire tout haut.
Mark restait seul avec une enfant de cinq ans, Doreen, la fille qu’il avait eue de Mary-Doreen. C’était une petite fille égoïste, déjà coquette et vaniteuse – à l’image de sa mère.
Une fois la période de deuil terminée, Mark ne perdit pas une seconde pour demander en mariage l’aînée d’un châtelain voisin, une adorable jeune personne qu’il avait toujours aimée en secret.
Elizabeth, qui l’aimait aussi et n’envisageait pas d’en épouser un autre, avait refusé tous les prétendants.
Après un merveilleux voyage de noces, le pasteur et sa seconde femme vinrent s’installer dans le village de Harlestone, tout près du château familial. Leur fille Ilesa naquit un an après leur mariage.
Autant Ilesa était charmante, autant Doreen, sa demi-sœur, se montrait désagréable. Certes, il arrivait aux deux petites filles de bien s’entendre et de jouer ensemble… Cela ne durait jamais longtemps ! Très vite, une dispute s’élevait parce que Doreen – qui ressemblait en cela en tout point à sa mère – voulait absolument quelque chose qu’il lui était impossible d’obtenir. Alors elle se fâchait, trépignait de rage, pinçait sa sœur… et les jeux s’arrêtaient.
Le comte de Harlestone, qui continuait à régenter la vie des siens, décida d’envoyer Doreen dans une coûteuse institution pour jeunes filles de Londres. Après cela, ce fut à Florence qu’elle partit terminer ses études.
Ces voyages ouvrirent à l’adolescente des horizons nouveaux. Elle qui détestait déjà le presbytère et la vie étriquée que l’on menait dans un village ne rêvait plus que de grandes villes et de relations choisies.
Lorsqu’elle revenait pour les vacances à Harlestone, elle s’arrangeait pour passer la plus grande partie de son temps au château en compagnie de son grand-père.
– J’aime le luxe et la grandeur, disait-elle à sa demi-sœur, qui était encore trop petite pour bien comprendre ce que cela signifiait.
À dix-sept ans, Doreen fit son entrée dans le monde. Comme un bal de province au château de Harlestone n’aurait pas été assez bien pour elle, il fallut que l’une des sœurs du comte de Harlestone organise une grande fête en son honneur à Londres, après l’avoir présentée à la reine Victoria au palais de Buckingham.
Peu pressée de revenir dans son village, Doreen resta à Londres chez sa tante et, à la fin de la saison, elle épousa en grande pompe lord Barker, un homme extrêmement riche, mais beaucoup plus âgé qu’elle.
Après son mariage, ses visites à sa famille, qui étaient déjà très espacées, cessèrent complètement. Personne ne s’en étonna : cette citadine-née n’avait jamais été vraiment à sa place au presbytère.
Elle ne jugea même pas utile de revenir au village le jour de l’enterrement de sa belle-mère. Elle se contenta d’envoyer une énorme couronne de fleurs qui paraissait très déplacée au milieu des petits bouquets touchants des villageois.
Elizabeth Harlestone, qui avait le cœur très fragile, s’était éteinte tout doucement dans les bras d’Ilesa. La mort subite de celle qu’il adorait avait laissé Mark Harlestone dans un terrible état de choc dont il eut bien du mal à se remettre.
Ilesa s’efforçait de son mieux de remplacer sa mère. Elle fleurissait la maison et l’église, soignait les malades, aidait les miséreux, allait rendre visite aux vieillards et s’efforçait de trouver du travail aux jeunes tout juste sortis de l’école.
Cette dernière tâche devenait de plus en plus difficile car, après la mort du comte de Harlestone, son fils aîné Robert, l’héritier du titre, du domaine et de la fortune, s’était trouvé dans l’obligation de fermer le château.
Le pasteur n’avait pas caché son inquiétude quand son frère lui avait appris qu’il venait d’être nommé gouverneur des provinces du nord-ouest des Indes pour une période de cinq ans.
– Et personne n’habitera au château pendant ce temps ?
– Je n’ai pas le don d’ubiquité, hélas !
– Mais Robert, as-tu pensé aux villageois ? Que vont-ils devenir ?
– C’est dramatique, mais il m’est impossible de continuer à entretenir le domaine tout en faisant face, en même temps, aux énormes dépenses qui m’attendent aux Indes. C’est qu’un gouverneur se doit de tenir son rang !
– Certains domestiques ont été employés au château depuis parfois plus de trente ans…
– Je le sais aussi bien que toi !
