À toi pour l'éternité
Par Barbara Cartland
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Aperçu du livre
À toi pour l'éternité - Barbara Cartland
Barbara Cartland
À toi pour l'éternité
Traduit de l’anglais
par Marie-Noëlle Tranchart
SAGA Egmont
À toi pour l'éternité
Traduit par Marie-Noëlle Tranchart
Titre Original Theirs to Eternity
Langue Originale : Anglais
© Barbara Cartland, 2005, 2022, Saga Egmont
Pour la traduction française :
À toi pour l'éternité © Éditions J’ai lu, 2005
Cover image : Shutterstock
Cover layout : Grafiskstue.dk
Copyright © 2015, 2022 Barbara Cartland et SAGA Egmont
Tous droits réservés
ISBN : 9788728393949
1e édition ebook
Format : EPUB 3.0
Aucune partie de cette publication ne peut être reproduite, stockée/archivée dans un système de récupération, ou transmise, sous quelque forme ou par quelque moyen que ce soit, sans l’accord écrit préalable de l’éditeur, ni être autrement diffusée sous une forme de reliure ou de couverture autre que dans laquelle il est publié et sans qu’une condition similaire ne soit imposée à l’acheteur ultérieur.
www.sagaegmont.com
Saga est une filiale d’Egmont. Egmont est la plus grande entreprise médiatique du Danemark et appartient exclusivement à la Fondation Egmont, qui fait un don annuel de près de 13,4 millions d’euros aux enfants en difficulté.
1
1870
Debout devant l’une des fenêtres du salon, Davina observait la voiture arrêtée en bas du perron. Stoïque en dépit de la pluie qui ruisselait sur sa cape et son visage, le cocher retenait les quatre pur-sang prêts à s’élancer. Reeper, l’un des valets, maintenait la portière ouverte sans paraître faire davantage cas de la pluie.
Enfin lord Shelford, le père de Davina, descendit les marches du perron. Il se tourna vers le château et adressa un signe de main à sa fille avant de s’engouffrer dans la voiture.
Davina lui répondit d’un sourire contraint, tandis que le cocher effleurait de son fouet la croupe des chevaux. Aussitôt, ils partirent au grand trot.
La jeune fille retourna s’asseoir dans un fauteuil et reprit son livre. Mais elle ne parvint pas à lire pendant plus de cinq minutes. Avec un geste agacé, elle lança l’ouvrage sur le tapis, se leva d’un bond et se mit à tourner en rond comme un animal en cage.
Son élégante robe bleu pâle frôlait l’épais tapis dans un bruissement soyeux. Cela, avec le crépitement de la pluie qui battait sans trêve les vitres, représentait le seul bruit dans la pièce.
— Oh, comme je m’ennuie ! fit la jeune fille à mi-voix.
Son père était bien cruel de l’obliger à rester seule au château de Priory Park.
Lord Shelford avait acheté récemment ce magnifique domaine où il avait l’intention de passer ses vieux jours. Mais le temps où il quitterait ses bureaux londoniens semblait encore fort éloigné.
Fils unique d’une excellente famille, lord Shelford avait appris tôt la dure école de la vie. Lorsqu’il s’était retrouvé orphelin, à quinze ans, le notaire lui avait appris que des placements hasardeux avaient ruiné son père et que, au lieu d’aller à Oxford comme il le pensait, il allait devoir trouver un emploi pour assurer sa subsistance.
Comprenant qu’il n’y avait pas d’autre solution que celle de se mettre à l’œuvre, ce jeune homme intelligent et courageux avait travaillé nuit et jour comme un damné. Passionné par la mer et les bateaux, il était parvenu un jour, au prix de grands sacrifices, à acheter un premier rafiot. Cette acquisition s’était révélée payante. Maintenant devenu le plus grand armateur du royaume, lord Shelford avait réussi à amasser une fortune colossale.
Il possédait désormais un hôtel particulier à Londres, un château en Écosse où il n’avait jamais le temps de se rendre, une écurie de courses, une propriété dans le Kent et, depuis un an, le château de Priory Park, un magnifique bâtiment datant du début du xix e siècle qu’il avait fait restaurer à grands frais.
Certes, Davina trouvait le château bien joli. Mais elle aurait préféré qu’il se trouve un peu plus près de Londres. Elle qui avait grandi en ville se sentait très seule dans cette immense demeure perdue au milieu de la campagne. Quand son père était là, cela allait encore. Mais lorsqu’elle devait rester seule avec les domestiques, la solitude lui pesait.
Pourtant, elle adorait la campagne. Autrefois, ils passaient tous les étés dans le Kent.
« Mais c’était tellement différent, alors ! Maman était encore de ce monde… »
Un petit soupir gonfla sa poitrine à l’évocation de la disparue.
Elle se remémorait si bien ces merveilleuses vacances ! Elle était encore une enfant, à l’époque, et elle se contentait du spectacle permanent offert par la ferme voisine. Elle aurait pensé que jamais elle ne se lasserait de regarder une bande de poussins jaunes suivre leur mère, une grosse poule rousse, qui les appelait en caquetant doucement. Ni d’aller chercher les œufs au poulailler, ni de boire du lait tout juste trait, d’aider à baratter le beurre ou à rentrer les oies…
Maintenant qu’elle avait dix-huit ans, elle devait admettre que toutes ces distractions rustiques avaient quelque peu perdu de leur attrait. Oh, cela l’amusait toujours ! Mais elle avait découvert d’autres plaisirs. Se faire belle, aller au bal et surprendre une lueur admirative dans les prunelles des jeunes gens.
Elle s’approcha de la cheminée et, en fronçant légèrement les sourcils, contempla son reflet dans la grande glace.
Elle avait peine à comprendre les raisons de son succès.
« Je ne me trouve pas si jolie que cela. »
Elle fit la grimace en examinant ses cheveux d’or pâle, son visage aux traits réguliers, son petit nez droit et ses grands yeux d’une rare nuance de violet, si semblables à ceux de sa mère.
Elle crut entendre la voix de la disparue :
— Ta sœur Régine a de la chance. Elle a hérité des yeux gris de ton père. Tandis que nous… nous avons toutes les deux des yeux couleur demi-deuil, ma pauvre Davina !
Sur ces mots, lady Shelford éclatait de rire.
— Vous avez les plus beaux yeux du monde, assurait alors lord Shelford.
Il prenait sa femme dans ses bras.
— Et vous le savez bien, mon amie.
La mort subite de cette charmante femme avait représenté pour son mari et ses deux filles un choc terrible. Un choc dont ils ne réussissaient pas vraiment à se remettre.
Davina soupira. Puis, pour éloigner les larmes qui menaçaient, elle s’efforça de penser à autre chose.
« Non, je ne suis pas si jolie que cela », se redit-elle avec détermination.
Comme elle n’avait pas la moindre vanité, elle ne se rendait pas compte qu’elle était en réalité ravissante.
« Je suppose que les jeunes gens qui me font la cour s’intéressent surtout à la fortune de mon père », se disait-elle.
Elle ne croyait qu’à moitié aux compliments dont on la couvrait, se méfiant des coureurs de dot. Ces aristocrates désargentés ne songeant qu’à redorer le blason familial lui semblaient parfois pathétiques.
« Ils n’ont qu’à travailler, comme mon père, au lieu d’attendre de trouver une femme riche », pensait-elle.
Elle se sentait beaucoup plus attirée par les artistes, ceux qui réussissaient à vivre tant bien que mal de leur plume ou de leur pinceau. D’ailleurs, le plus séduisant de tous avait su faire battre son cœur… un peu. Juste un peu. Mais cela avait suffi pour que lord Shelford prenne peur.
Félix Boyer, un acteur français que l’on voyait sur toutes les scènes londoniennes, était très vite devenu la coqueluche de ces dames. Il savait si joliment tourner les compliments ! Et il avait suffisamment d’adresse pour professer bien haut et fort que l’argent ne l’intéressait pas.
— L’art devrait compter avant tout ! proclamait-il. Le théâtre, la musique, l’écriture, la peinture… Ce sont les seules vraies valeurs de ce monde.
Fascinée, Davina avait cru défaillir quand il lui avait récité des vers en lui prenant la main et en la regardant dans les yeux. Il était si beau, si romantique, et, surtout, si différent des freluquets qui paradaient dans les salons ! Tous ces dandys qui croyaient être le centre du monde parce qu’ils portaient un beau nom et avaient leurs entrées à la Cour…
« Comme si cela était important, se disait Davina. Ce n’est pas parce que leur titre remonte à la nuit des temps que cela leur donne du talent. »
Du talent ? Félix Boyer, lui, n’en manquait pas. Lorsqu’il apparaissait sur scène, les applaudissements crépitaient.
Mais lord Shelford souhaitait voir ses deux filles faire de beaux mariages. L’aînée, Régine, s’était récemment fiancée avec un duc, et il espérait que la cadette suivrait ce chemin.
— Un simple acteur n’est pas digne de ma fille ! avait-il proclamé d’un ton péremptoire.
Pour Davina, il s’agissait d’une simple amourette. Jamais elle n’aurait envisagé sérieusement d’épouser un Félix Boyer. L’attitude de son père l’avait cependant poussée à la révolte.
— Père, je vous ai souvent entendu dire que les titres ne signifiaient pas grand-chose et que les qualités de l’âme devraient seules compter. Pourquoi ne me permettez-vous pas de devenir la femme de celui que j’aime ?
— Un clown qui se produit sur les planches !
Pour éloigner sa cadette des lumières de Londres et des trop séduisants acteurs, lord Shelford avait décidé de l’emmener à la campagne.
Certes, cela l’obligeait à se rendre à Londres au moins une fois par semaine pour surveiller ses affaires, mais il préférait perdre du temps sur les routes plutôt que de laisser un coureur de dot séduire sa cadette.
Ce que Davina ignorait, car son père n’avait pas trouvé le courage de le lui apprendre, c’était que Félix Boyer faisait les yeux doux à toutes les jeunes filles fortunées. Et cela, en entretenant discrètement une maîtresse depuis plusieurs années !
La jeune fille alla se rasseoir et regarda avec une grimace de dégoût ce ravissant salon. Son père n’avait-il pas fait appel aux meilleurs décorateurs ?
Elle pinça les lèvres.
« Pour une prison, ce n’est pas trop mal. »
Elle rougit, honteuse de sa mauvaise foi. Même si elle aimait la campagne, elle regrettait souvent la rumeur de la ville. Cela lui manquait de ne pas entendre les fers des chevaux résonner sur les pavés, le bruit des pas pressés, les discussions, les cris des petits vendeurs.
Elle avait supplié son père de l’emmener avec lui, mais lord Shelford n’avait rien voulu entendre. En réalité, persuadé que sa fille était follement amoureuse du bel acteur, il tenait à l’épargner. Loin des yeux, loin du cœur… Félix Boyer avait déjà oublié Davina et courtisait maintenant la fille d’un duc.
La jeune fille sortit du salon et arpenta l’un des nombreux couloirs du château. Elle y était arrivée depuis une quinzaine de jours seulement et n’avait pas encore eu le temps de l’explorer de fond en comble.
Sa nouvelle femme de chambre, Jess, une villageoise d’un certain âge que son père avait
