À propos de ce livre électronique
Encore un professeur de musique qui claque la porte ! Devenu comte, James s'est retrouvé en charge de sa demi-sœur Charlyse qui a grandi en Amérique. Depuis, la gamine capricieuse et mal élevée fait fuir ses précepteurs, jusqu'à l'arrivée de Mlle Marisa Bradshaw. Non contente de jouer du piano en virtuose, celle-ci réussit à gagner la confiance de la petite peste. Un vrai tour de force ! Marisa a tous les talents, mais sa candeur en fait une proie rêvée pour les gens mal intentionnés. Et James sent tout à coup s'éveiller ses instincts protecteurs...
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Aperçu du livre
Cœur en bémol - Barbara Cartland
Barbara Cartland
Cœur en bémol
Traduit de l’anglais
par Marie-Noëlle Tranchart
SAGA Egmont
Cœur en bémol
Traduit par Marie-Noëlle Tranchart
Titre Original Music From Heaven
Langue Originale : Anglais
© Barbara Cartland, 2009, 2022, Saga Egmont
Pour la traduction française :
Cœur en bémol © Éditions J’ai lu, 2011
Cover image : Shutterstock
Cover layout : Grafiskstue.dk
Copyright © 2011, 2022 Barbara Cartland et SAGA Egmont
Tous droits réservés
ISBN : 9788728393871
1e édition ebook
Format : EPUB 3.0
Aucune partie de cette publication ne peut être reproduite, stockée/archivée dans un système de récupération, ou transmise, sous quelque forme ou par quelque moyen que ce soit, sans l’accord écrit préalable de l’éditeur, ni être autrement diffusée sous une forme de reliure ou de couverture autre que dans laquelle il est publié et sans qu’une condition similaire ne soit imposée à l’acheteur ultérieur.
www.sagaegmont.com
Saga est une filiale d’Egmont. Egmont est la plus grande entreprise médiatique du Danemark et appartient exclusivement à la Fondation Egmont, qui fait un don annuel de près de 13,4 millions d’euros aux enfants en difficulté.
1892
1
Le comte James de Westfield tendit les rênes de son étalon gris au responsable des écuries.
— Jetez un coup d’œil à son antérieur gauche, s’il vous plaît, Matthew.
— Tout de suite, milord. Un problème ?
— J’ai l’impression qu’il est en train de perdre un fer.
— Je vais regarder ça, milord. Comment l’avez-vous trouvé ?
— Un peu nerveux, mais il va comme le vent.
Le comte caressa l’encolure de Mercure, le cheval qu’il avait acheté quelques jours auparavant aux ventes de Newmarket.
— À l’obstacle, il est excellent. J’ai sauté quelques troncs. Il a littéralement plané au-dessus.
Le responsable des écuries caressa à son tour l’animal dont le poitrail était couvert d’écume.
— Eh bien, vous ne l’avez pas ménagé, milord ! s’exclama-t-il avec bonne humeur.
— Je tenais à voir ce qu’il était capable de faire.
— J’étais sûr que vous seriez satisfait. Dès qu’on nous l’a amené, j’ai su que c’était un bon cheval.
Machinalement, le comte brossa de la main les quelques taches de boue qui maculaient sa culotte de cheval beige. Puis, d’un bon pas, il quitta la cour pavée des écuries.
Son visage s’assombrit tandis qu’il empruntait l’allée sablée qui menait au château, un superbe bâtiment datant du xvii e siècle dont les nombreuses fenêtres étincelaient au soleil.
Quatre mois auparavant, le châtelain menait encore à Londres l’agréable existence d’un jeune aristocrate fortuné.
Sa mère était morte quand il avait une dizaine d’années, et son père, dont il n’avait jamais été très proche, l’avait aussitôt envoyé en pension. James ne revenait qu’à l’occasion des vacances dans un château déserté par l’auteur de ses jours, qui, au calme de la campagne, préférait l’animation de Londres.
Puis le comte s’était remarié avec une riche héritière américaine et était parti vivre au Texas, où sa nouvelle épouse possédait un ranch et des mines d’or.
Jamais il n’avait été question que James les suive en Amérique. Son père s’était arrangé pour qu’il reste en pension jusqu’à la fin de ses études secondaires avant d’aller à Oxford.
Une fois devenu étudiant, le futur comte de Westfield avait alors vu son existence complètement changée. Des instructions avaient été données au notaire familial afin que le jeune homme reçoive une pension fort confortable. James avait découvert la liberté, les soirées animées entre amis… et les jolies filles peu farouches.
Ses études terminées, il était devenu officier de cavalerie dans le régiment où avaient servi son père comme son grand-père et son arrière-grand-père. Puis, son devoir envers sa patrie accompli, il avait voyagé un peu partout dans le monde avant de s’installer dans le somptueux hôtel particulier des Westfield, à Grosvenor Square.
Son père, qui vivait toujours en Amérique avec Claudie, la belle-mère que le jeune homme ne connaissait même pas, ne donnait pratiquement jamais de nouvelles.
Ce fut par l’entremise du ministre des Affaires étrangères que James sut que le comte et la nouvelle comtesse de Westfield avaient péri dans un terrible accident de chemin de fer et avaient tous les deux été enterrés au Texas.
James, devenu comte de Westfield, héritait d’une énorme fortune, de l’hôtel particulier de Londres, du château familial situé au cœur du Kent, d’un autre château en Écosse…
Mais ce n’était pas tout !
Avec une intense stupeur, il apprit qu’il était désormais le tuteur de sa demi-sœur, Charlyse, une petite fille de dix ans dont il avait jusqu’à présent ignoré l’existence.
À vingt-huit ans, que cela lui plaise ou pas, le nouveau comte se retrouvait chargé de responsabilités diverses. Les jours d’insouciance étaient bel et bien terminés.
Jugeant qu’il valait mieux élever une enfant à la campagne, il avait sagement décidé de s’installer au château de Westfield.
« Oui, me voilà devenu chef de famille, se dit-il en gravissant le perron. Et on ne peut pas dire que je me tire très bien d’une tâche dont je me serais volontiers passé. »
L’imposante porte cloutée s’ouvrit brusquement. La silhouette anguleuse d’une grande femme toute vêtue de gris souris apparut. Elle brandissait belliqueusement un parapluie alors que l’on ne voyait pas un seul nuage dans le ciel.
— Oh, milord ! Je…
— Bonjour, mademoiselle Durston. Tout s’est bien passé ?
Mlle Durston serra contre sa maigre poitrine un vieux cartable en moleskine.
— Je suis désolée, milord, mais je refuse de continuer à donner des leçons de piano à Mlle Charlyse. Elle est… elle est absolument impossible.
L’espace d’un instant, le comte ferma les yeux. Certes, il s’attendait plus ou moins à cela… Mais pas avant une ou deux semaines. Hélas, il ne lui fallait même pas compter sur un tel répit.
Mlle Durston était le troisième professeur de musique qu’il engageait. Comme c’était la sœur de sa femme de charge, il avait espéré qu’elle réussirait là où les autres avaient échoué.
Il tenta de la faire fléchir.
— Allons, mademoiselle ! Charlyse n’est qu’une petite fille de dix ans, ne dramatisez pas.
— Je regrette, milord, mais ma décision est prise. J’ai tout essayé, sans résultat. Jamais je ne pourrai apprendre quoi que ce soit à mademoiselle votre sœur.
Sur ces mots, elle lui fit une rapide révérence avant de dévaler les marches. Puis elle se hâta dans l’allée en faisant de grands moulinets avec son parapluie.
James de Westfield la suivit des yeux.
« Avec son chapeau de travers, on dirait un épouvantail », pensa-t-il, tout en passant la main dans ses cheveux sombres, ébouriffés par la brise.
Grand, mince et bien découplé, le nouveau comte avait une allure à la fois élégante et sportive. Et comme il était beau avec son profil aquilin, ses yeux pénétrants, son front haut et son menton volontaire !
Il jura entre ses dents.
« Ah, c’est gai ! Moi qui pourrais mener une existence si agréable… Au lieu de cela, je dois m’occuper d’une gamine mal élevée, égoïste et trop gâtée. »
Il monta directement au deuxième étage, où se trouvait la nursery. Avant même d’arriver sur le palier, il entendit les hurlements de sa sœur.
— Vous êtes sourde ? criait-elle. Je vous ai dit non. Non, non et non !
Le comte poussa la porte juste au moment où une femme de chambre suppliait :
— Voyons, mademoiselle Charlyse ! Il faut vous habiller.
— Non, non et non !
Une petite fille brune, vêtue d’une chemise et d’un jupon duquel dépassait un petit pantalon bordé de dentelles, tournait le dos à la domestique qui lui présentait une robe rose.
— Mademoiselle Charlyse, il faut…
À ce moment-là, la femme de chambre vit le comte et lui fit la révérence.
Quand l’enfant aperçut le nouveau venu, elle prit un air excédé, tandis que, patiemment, la domestique répétait :
— Il faut vous habiller, mademoiselle Charlyse.
— Voilà une bien jolie robe, dit le châtelain avec un entrain forcé. N’est-ce pas, Molly ?
— En effet, milord. C’est celle que Mlle Charlyse doit mettre pour aller au manoir de Glendowning. Elle a été invitée à l’anniversaire de Mlle Lucy…
— Oh, oui, c’est vrai ! fit le comte sans enthousiasme. Il faut aller là-bas.
— Il est temps que Mlle Charlyse se prépare. Mais…
Molly n’eut pas besoin d’en dire davantage. Le comte avait compris…
— Charlyse ? fit-il d’un ton interrogateur.
Elle se boucha les oreilles, tout en secouant ses boucles sombres.
— Allez-vous-en, tous. Vous entendez ? Allez-vous-en ! Je veux qu’on me laisse tranquille.
« Si je m’écoutais, je lui donnerais volontiers une fessée », se dit James.
Au lieu de cela, il déclara gentiment :
— Allons, sois raisonnable, Charlyse ! Molly dit que tu dois te préparer pour aller chez ton amie Lucy Glendowning.
— Lucy Glendowning n’est pas mon amie, je ne l’ai vue qu’une fois et je l’ai trouvée bête comme ses pieds. Je ne veux pas aller chez elle. D’abord, je déteste les fêtes.
— Ah, bon ! Tu détestes les fêtes, maintenant ? Autant que le piano ?
La petite fille frappa du pied.
— C’est ce stupide professeur que je déteste. Jamais mes parents ne m’auraient obligée à prendre des leçons de musique avec une vieille femme idiote comme celle-là. Elle ne comprend rien à rien. Et puis elle sent mauvais.
James de Westfield soupira. Depuis son arrivée en Angleterre, Charlyse s’était montrée… impossible, oui, comme le disait Mlle Durston. Elle traitait mal les domestiques, mangeait à peine et refusait de toucher au clavier d’un piano.
Pourtant, James s’entêtait, persuadé que la musique aurait une influence bénéfique sur cette enfant révoltée.
« Mieux vaut attendre la rentrée avant d’engager une gouvernante, s’était-il dit. Charlyse doit d’abord s’habituer aux coutumes anglaises. »
De toute manière, il n’y avait aucune urgence pour qu’elle reprenne ses cours : d’après le rapport que lui avait envoyé la gouvernante américaine de sa sœur, cette dernière était une excellente élève.
James s’efforçait de comprendre la petite fille.
« Le problème, c’est qu’elle a toujours fait ce qu’elle voulait. On a cédé à tous ses caprices. Personne ne lui a jamais dit non
. Pour tout arranger, elle vient de perdre ses parents, et elle a dû quitter un cadre familier pour venir vivre sur un autre continent avec son demi-frère, un homme qu’elle n’avait jamais vu de sa vie. Quelle série de chocs ! Elle a de bonnes raisons pour être perturbée. »
Il prit la robe des mains de la femme de chambre et lui fit signe de quitter la pièce. Puis il s’apprêta à livrer bataille à l’enfant de dix ans qui le fixait d’un air buté à travers ses boucles noires.
Dans une charmante demeure située tout au bout du village de Preston Bailey, Marisa Bradshaw se planta devant la grande psyché de sa chambre.
Pas plus que Charlyse de
