Explorez plus de 1,5 million de livres audio et livres électroniques gratuitement pendant  jours.

À partir de $11.99/mois après l'essai. Annulez à tout moment.

Sylvia, l'indomptable
Sylvia, l'indomptable
Sylvia, l'indomptable
Livre électronique168 pages1 heure

Sylvia, l'indomptable

Évaluation : 0 sur 5 étoiles

()

Lire l'aperçu

À propos de ce livre électronique

Derek de Wenlock est effondré. Par sa faute, toute la fortune familiale s'est évaporée. Il ne reste rien, pas un sou pour entretenir l'hôtel particulier de Park Lane et payer les domestiques. Mais sa sœur, Sylvia, a le caractère bien trempé et, dans l'adversité, elle fait front. Justement, un certain lord de Carville cherche une assistante polyglotte. N'est-elle pas cultivée ? Ne parle-t-elle pas cinq langues étrangères ? Alors, ce poste est pour elle ! Et c'est ainsi que Sylvia de Wenlock devient Mlle More…
© Barbara Cartland, 2022, Saga Egmont
Pour la traduction française :
Sylvia, l'indomptable © Éditions J'ai lu, 2002
LangueFrançais
ÉditeurSAGA Egmont
Date de sortie1 nov. 2022
ISBN9788728394151
Sylvia, l'indomptable

Auteurs associés

Lié à Sylvia, l'indomptable

Livres électroniques liés

Fiction historique pour vous

Voir plus

Catégories liées

Avis sur Sylvia, l'indomptable

Évaluation : 0 sur 5 étoiles
0 évaluation

0 notation0 avis

Qu'avez-vous pensé ?

Appuyer pour évaluer

L'avis doit comporter au moins 10 mots

    Aperçu du livre

    Sylvia, l'indomptable - Barbara Cartland

    Barbara Cartland

    Sylvia, l’indomptable

    Traduit de l’anglais

    par Marie-Noëlle Tranchart

    SAGA Egmont

    Sylvia, l'indomptable

    Traduit par Marie-Noëlle Tranchart

    Titre Original Love Cannot Fail

    Langue Originale : Anglais

    © Barbara Cartland, 2022, Saga Egmont

    Pour la traduction française :

    Sylvia, l'indomptable © Éditions J’ai lu, 2002

    Cover image : Shutterstock

    Cover layout : Grafiskstue.dk

    Copyright © 2002, 2022 Barbara Cartland et SAGA Egmont

    Tous droits réservés

    ISBN : 9788728394151

    1ère edition ebook

    Format : EPUB 3.0

    Aucune partie de cette publication ne peut être reproduite, stockée/archivée dans un système de récupération, ou transmise, sous quelque forme ou par quelque moyen que ce soit, sans l'accord écrit préalable de l'éditeur, ni être autrement diffusée sous une forme de reliure ou de couverture autre que dans laquelle il est publié et sans qu'une condition similaire ne soit imposée à l'acheteur ultérieur.

    www.sagaegmont.com

    Saga est une filiale d'Egmont. Egmont est la plus grande entreprise médiatique du Danemark et appartient exclusivement à la Fondation Egmont, qui fait un don annuel de près de 13,4 millions d'euros aux enfants en difficulté.

    NOTE DE L’AUTEUR

    Au cours de mes voyages, il m’est souvent arrivé d’utiliser les services de l’une ou l’autre des nombreuses agences Thomas Cook disséminées dans le monde. C’est bien grâce à elles que j’ai toujours pu obtenir ce que je souhaitais à l’étranger !

    La compagnie Thomas Cook existe depuis le milieu du xix e siècle. Il s’agit de la plus importante société de tourisme européenne, et peut-être du monde. Actuellement, on ne dénombre pas moins de 1 600 bureaux répartis dans pratiquement tous les pays.

    Au xx e siècle, après la Seconde Guerre mondiale et la généralisation des congés payés, un nouveau marché s’est ouvert à ceux que l’on appelle aujourd’hui les voyagistes.

    C’est en 1841 que Thomas Cook lança son premier voyage organisé. En étudiant l’une des brochures Thomas Cook datant de 1891, j’ai pu apprendre que l’hébergement hôtelier était bien meilleur marché à Londres qu’à Paris : on y payait une chambre d’hôtel environ 25 % de moins.

    Après s’être brouillé avec son fils John, Thomas Cook cessa toutes ses activités au sein de l’affaire qu’il avait créée.

    Il refusa catégoriquement de remettre à John les documents concernant les agences Thomas Cook. Si bien que dans les archives de la Thomas Cook Travel, à Berkeley Street, on ne trouve aucun dossier datant de l’époque où le fondateur tenait encore les rênes de la société.

    On peut donc seulement imaginer les énormes problèmes que l’on rencontrait pour diriger une compagnie internationale avant l’ere des communications modernes.

    1

    1876

    Sylvia de Wenlock confia sa cravache à un valet avant de faire son entrée dans la salle à manger où sa mère terminait son petit déjeuner.

    — Bonjour, mère ! lança la jeune fille avec bonne humeur.

    Grande et mince, Sylvia était ravissante avec son visage à l’ovale parfait, ses immenses yeux bleu saphir et ses boucles dorées.

    — Tu es déjà sortie ? s’exclama la comtesse en voyant que sa fille portait une élégante amazone en drap.

    — Je me suis levée de bonne heure et suis allée me promener à Hyde Park.

    Sylvia secoua la tête.

    — Le nombre de mauvaises cavalières que l’on peut rencontrer en ville…

    — Tu trouves ?

    — C’est bien simple, je n’en reviens pas ! Ces petites sottes veulent monter à cheval parce que c’est à la mode, mais elles n’ont aucune idée de la manière dont on se tient correctement en selle. Je trouve cela navrant…

    — En tout cas, elles ont dû admirer Berlingot, ton superbe étalon noir.

    — Peuh ! Si vous les croyez capables de faire la différence entre un pur-sang et un percheron ! De toute menière, elles avaient trop peur de tomber pour penser à autre chose. Si vous les aviez vues s’accrocher désespérément à leur pommeau, vous vous seriez beaucoup amusée…

    — Ne sois pas trop sévère, ma chère enfant. Ce n’est pas parce que tu montes divinement qu’il faut critiquer celles qui sont peu douées. Et n’oublie pas non plus que tu as à ta disposition des chevaux exceptionnels !

    Sylvia soupira.

    — C’est vrai. Père savait les choisir…

    A pas lents, elle s’approcha d’une fenêtre par laquelle le soleil pénétrait à flots et demeura pendant quelques instants perdue dans ses réflexions.

    Avec son vaste jardin fleuri, l’hôtel particulier des Wenlock était l’un des plus beaux de tous ceux qui s’alignaient sur Park Lane.

    La jeune fille pensait à son père. Elle était toujours un peu triste lorsqu’elle évoquait le souvenir du disparu.

    Après la mort du comte de Wenlock, dix-huit mois auparavant, son fils Derek avait hérité des domaines, du titre et de la fortune.

    La grande crainte de la comtesse, alors, avait été que Derek ne se marie et ne lui demande de réduire au minimum ses séjours à Londres, dans cette demeure sur laquelle elle régnait depuis tant d’années. Elle redoutait également d’être obligée de quitter le château de Wenlock, dans le Hertfordshire, pour aller s’installer dans la jolie maison du fond du parc où tant de douairières s’étaient succédé.

    Elle savait bien que ce sort lui serait un jour réservé. Car il ne pouvait pas y avoir deux châtelaines… Mais, grâce au ciel, Derek ne semblait pas pressé de fonder une famille.

    Ce don Juan préférait les aventures sans lendemain. Et pourquoi s’en serait-il privé, quand toutes les femmes se jetaient dans ses bras ?

    Si le nouveau comte de Wenlock était un peu superficiel, sa soeur Sylvia avait un caractère beaucoup mieux trempé. Certes, elle aimait danser, mais elle préférait être à la campagne pour monter les nombreux chevaux que le défunt comte de Wenlock avait achetés lui-même.

    La jeune fille regrettait beaucoup son père. Tous deux s’entendaient merveilleusement bien. D’ailleurs, c’était plus souvent à sa fille, plutôt qu’à son fils, que le comte demandait de l’accompagner en voyage.

    Quant à la comtesse, elle préférait de beaucoup rester en Angleterre.

    — Vous savez bien que si je partais avec vous, mon ami, le château ne serait pas entretenu comme il convient, prétendait-elle. Vous seriez bien déçu à votre retour !

    Son mari n’était pas dupe.

    — Ma chère amie, dites plutôt que vous détestez autant les traversées en bateau que les pays étrangers !

    La comtesse ne protestait pas… car c’était l’entière vérité !

    Sa Majesté la reine Victoria envoyait fréquemment le père de Sylvia en émissaire auprès des monarques des pays européens. La jeune fille l’avait toujours suivi avec enthousiasme, que ce soit à Paris, à Berlin ou à Rome.

    Elle, qui adorait les voyages, se sentait presque en prison depuis qu’elle ne pouvait plus en faire. Mais comment aurait-elle pu partir seule ? Cela ne se faisait pas…

    Elle devait se contenter de vivre à la campagne – et maintenant à Londres. En effet, une fois la période de deuil terminée, la comtesse de Wenlock avait décidé qu’il était grand temps que sa fille fasse son entrée dans le monde.

    Sylvia était devenue débutante à dix-neuf ans, soit un an plus tard que les autres demoiselles de bonne famille. Ravissante, dotée d’une intelligence supérieure, elle ne manquait pas de succès dans les salons.

    Plusieurs messieurs avaient déjà demandé sa main, mais elle les avait tous gentiment éconduits. Elle ne pouvait s’empêcher de comparer ses prétendants à son père… et la comparaison n’était guère flatteuse !

    La voix de sa mère la ramena à l’instant présent :

    — Tu ne prends pas ton petit déjeuner, Sylvia ?

    — Je l’ai pris avant de sortir, mère. Et…

    Elle s’interrompit car son frère venait de faire son entrée dans la salle à manger.

    — Ah, te voilà, Derek ! fit la comtesse. Le majordome m’a dit que tu étais sorti de très bonne heure.

    — En effet, mère.

    Le jeune homme se laissa tomber sur un siège d’un air accablé.

    — Tu as l’air bien déprimé, remarqua Sylvia.

    — Que t’arrive-t-il ? demanda la comtesse. Tu ne te sens pas bien ?

    Les yeux rivés sur un point du tapis, il déclara :

    — J’ai de mauvaises nouvelles à vous apprendre…

    — Vraiment ? interrogea la comtesse – sans trop s’inquiéter, toutefois, car elle avait l’habitude de voir son fils s’affoler pour un rien.

    Et, avec un sourire :

    — De quoi s’agit-il, cette fois ? Dis-moi vite… Une douairière s’est froissée parce que tu as omis de la saluer ? Tu as perdu un pari ? L’un de tes amis a oublié de t’inviter à participer à un steeple-chase ?

    — S’il ne s’agissait que de cela !

    Derek se prit la tête entre les mains. À vingtcinq ans sonnés, avec ses cheveux blonds, son teint très clair et sa silhouette encore un peu gracile, il avait l’air d’un adolescent plutôt que d’un homme.

    — Je ne sais pas par où commencer… avoua-t-il d’une voix rauque.

    Sylvia s’assit en face de son frère et l’observa en fronçant les sourcils. Que signifiait tout cela ? Au début, tout comme sa mère, elle avait pensé que son frère faisait un drame pour une bêtise. Maintenant, elle commençait à se demander si ce n’était pas plus grave.

    — Allons, mon cher enfant ! dit la comtesse. Expose-nous ton problème… Je suis sûre que nous y trouverons une solution.

    Le jeune homme prit une profonde inspiration.

    — Vous souvenez-vous que je vous ai parlé d’un Américain dont j’avais fait la connaissance la semaine dernière ? Un certain Walter Brown ?

    — Vaguement…

    — Il était charmant et je me suis tout de suite très bien entendu avec lui.

    — Mais tu ne l’as jamais amené ici.

    — Je n’en ai pas eu le temps : tout s’est passé si vite ! C’était la première fois qu’il venait en Angleterre et il voulait absolument voir tout ce qu’il y avait à voir…

    — Je comprends cela, murmura Sylvia.

    — Il m’avait raconté que son père était l’homme le plus riche de New York…

    La comtesse fit la moue.

    — Lorsqu’on est bien élevé, on

    Vous aimez cet aperçu ?
    Page 1 sur 1