Le plus odieux des chantages
Par Barbara Cartland
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Le plus odieux des chantages - Barbara Cartland
Barbara Cartland
Le plus odieux des chantages
Traduit de l’anglais par Marie-Noëlle Tranchart
SAGA Egmont
Le plus odieux des chantages
Traduit par Marie-Noëlle Tranchart
Titre Original They touched heaven
Langue Originale : Anglais
© Barbara Cartland, 2007, 2022, Saga Egmont
Pour la traduction française :
Le plus odieux des chantages © Éditions J’ai lu, 2008
Cover image : Shutterstock
Cover layout : Grafiskstue.dk
Copyright © 2008, 2022 Barbara Cartland et SAGA Egmont
Tous droits réservés
ISBN : 9788728393505
1e édition ebook
Format : EPUB 3.0
Aucune partie de cette publication ne peut être reproduite, stockée/archivée dans un système de récupération, ou transmise, sous quelque forme ou par quelque moyen que ce soit, sans l’accord écrit préalable de l’éditeur, ni être autrement diffusée sous une forme de reliure ou de couverture autre que dans laquelle il est publié et sans qu’une condition similaire ne soit imposée à l’acheteur ultérieur.
www.sagaegmont.com
Saga est une filiale d’Egmont. Egmont est la plus grande entreprise médiatique du Danemark et appartient exclusivement à la Fondation Egmont, qui fait un don annuel de près de 13,4 millions d’euros aux enfants en difficulté.
1860
1
Le comte de Wentworth posa brusquement son verre de cognac sur la table en marqueterie.
— Lamerie, vous allez immédiatement retirer ce que vous venez de dire. Avec des excuses.
— Certainement pas, riposta le baron de Lamerie. Je maintiens mes affirmations : ces cartes sont marquées. Vous avez truqué le jeu.
D’un geste brusque, le comte rejeta ses cheveux sombres en arrière. Son beau visage était devenu cramoisi et ses yeux lançaient des éclairs. Lord Gordon Babbington, qui était assis en face de lui, tenta de le calmer.
— Allons, Wentworth ! Il s’agit d’un malentendu. Notre ami français n’est pas satisfait de sa main et souhaite tout simplement que l’on redistribue les cartes.
— Et quoi encore ?
Le baron de Lamerie haussa les épaules.
— Oh, là, là ! Pourquoi faut-il que les Anglais s’offensent dès que l’on se permet la moindre critique ? lança-t-il d’un air décontracté. C’est moi qui devrais me fâcher. En effet, non content de tricher, il faut que vous m’accusiez !
Fou de rage, le comte de Wenworth se leva. Lord Babbington se mit debout à son tour et tenta de calmer ses hôtes.
— Voyons, mes amis ! Ne faites pas un drame pour si peu. Laissons les cartes pour le moment. Que diriez-vous d’un verre d’armagnac ? On m’en a offert une excellente bouteille et…
Le baron de Lamerie l’interrompit.
— J’ai été insulté, et vous voudriez que je fasse comme si de rien n’était ? Pour qui me prenez-vous ?
Il jeta ses cartes sur la table en marmonnant quelques mots dans sa langue maternelle. Il n’en fallut pas davantage pour que le comte de Wentworth explose.
— C’est vous qui m’insultez !
En français, il ajouta :
— Vous croyez que je n’ai pas entendu ? Sachez que j’ai vécu pendant plusieurs années à Paris et que je parle couramment votre langue.
— Dommage que vous n’ayez pas profité de votre séjour en France pour apprendre la véritable courtoisie. Car vos prétendues bonnes manières britanniques laissent beaucoup à désirer. Quant à ce fameux sens du fair play dont vos compatriotes se glorifient, j’aimerais savoir où il est passé.
Cette fois, le baron de Lamerie était allé trop loin. Le comte l’attrapa au collet et le secoua sans douceur.
— Espèce de… de sale petite grenouille française !
— Wentworth ! cria Gordon Babbington.
— Sale petite grenouille française ! répéta le comte, au comble de la fureur.
Le baron réussit à se dégager en se tortillant comme une anguille.
— Vous m’insultez pour la dernière fois ! s’ecria-t-il d’une voix tremblante. M’entendez-vous ? Pour la dernière fois !
Le comte de Wentworth s’avança vers lui, menaçant. Lorsqu’il se fâchait, rien ni personne ne pouvait l’arrêter. Il avait toujours été prompt à se mettre en colère mais, depuis la mort de son père, il explosait pour un oui, pour un non. Grand et musclé, il dominait d’une bonne tête l’élégant Français à la silhouette fluette, visiblement plus habitué à conter fleurette aux dames ou à jouer du piano qu’à lutter à mains nues.
Sachant que jamais ce dernier n’aurait le dessus, lord Babbington se mit entre les deux hommes.
— Randolph ! supplia-t-il en tentant d’arrêter son ami.
Le baron de Lamerie se dressa sur la pointe des pieds.
— Monsieur, cela se réglera par un duel, déclara-t-il d’une voix flûtée.
Le comte le toisa avec mépris.
— Un duel ? Très bien. Je vous laisse le choix des armes.
— L’épée.
Une heure plus tard, les deux hommes se retrouvèrent face à face dans le coin le plus obscur de Hyde Park. Le baron avait envoyé son valet chercher des armes chez lui mais, au lieu d’apporter des épées, il était revenu avec deux pistolets.
— Cela vous avantage, Randolph, chuchota Gordon Babbington. Il est myope comme une taupe. Je parie qu’il manquerait un éléphant dans un couloir.
Le comte de Wentworth serra les dents.
— Je vais tuer ce misérable.
Il jeta sa redingote et son gilet dans l’herbe avant d’ouvrir sa chemise sur sa poitrine musclée. La colère le faisait haleter. Il s’efforça de se calmer, sachant que sa main devait rester sûre.
Le baron de Lamerie avait lui aussi ôté sa redingote, mais gardé son gilet en lamé argent. Il était en train de soupeser son pistolet quand un cri le fit tressaillir.
— Arrêtez !
Un policier s’approchait à grandes enjambées dans l’herbe humide de rosée.
— Arrêtez !
Les deux adversaires avaient eu le temps de glisser leur arme dans leur poche. Mais le policier n’était pas dupe.
— Vous connaissez la loi ? Par ordre de Sa Majesté, les duels sont formellement interdits.
— Il ne s’agissait pas d’un duel, prétendit lord Babbington. Rien qu’une petite querelle de rien du tout entre deux gentlemen. Cela s’est arrangé, nous nous apprêtions à rentrer tranquillement.
— Ah, vraiment ? ricana le policier. Sachez, monsieur… monsieur ?
— Lord Babbington.
— Sachez, milord, que je vais être obligé d’établir un rapport au sujet de ce que je viens de voir.
— Et qu’avez-vous vu, s’il vous plaît ? Un petit différend de rien du tout entre ces messieurs. Différend qui vient d’être réglé. C’est fini, vous dis-je.
— Ne me prenez pas pour un imbécile. J’ai tout vu. Ils étaient sur le point de se battre en duel au pistolet.
— Pas du tout. Ils avaient juste… une divergence d’opinion. Rien de grave. Inutile de noircir des pages pour si peu.
Le policier hésita.
— Vous allez tous rentrer chez vous ?
— Tout de suite.
— Bien.
— Vous avez de la chance, déclara l’agent en bombant le torse d’un air important. J’accepte exceptionnellement de fermer les yeux.
— Merci.
— Cela ne veut pas dire que, la prochaine fois, je laisserai passer l’incident. Si je vous revois dans le parc à une heure du matin avec des pistolets, je vous emmènerai tous au poste, lords ou pas.
Tout en accompagnant son ami vers la voiture qui les attendait, lord Babbington tenta de lui faire entendre raison.
— Vous avez tort de vous fâcher à propos de tout et de rien, Randolph. Votre tempérament colérique risque de vous amener un jour de gros ennuis.
— Je n’allais tout de même pas laisser cet idiot m’insulter sans protester !
— Vous avez eu beaucoup de chance que cet agent de police soit arrivé à temps. Quel scandale si vous aviez blessé Lamerie ! Les journaux se seraient immédiatement emparés de l’affaire. J’imagine déjà les gros titres… Le comte de Wentworth se bat en duel au fond de Hyde Park !
— Si ce stupide policier avait eu la bonne idée de se promener de l’autre côté, je… j’aurais tué cette grenouille française ! Oui, je l’aurais tuée !
— Très intelligent. C’est en prison que vous avez envie d’aller ?
Randolph de Wentworth commençait à se calmer.
— Peut-être que je ne l’aurais pas visé en plein cœur, admit-il. Mon intention, en réalité, était de lui fracasser le bras droit.
— Vous avez trop confiance en vous. Lamerie aurait pu être plus rapide. Il est vif et nerveux, vous savez…
— Peuh !
— Je n’aurais pas été fier de moi si j’avais dû ramener un cadavre à votre mère.
Tout en montant dans la voiture, Randolph crispa les poings.
— J’espère pour lui que ce Lamerie ne croisera plus jamais mon chemin. Car je ne répondrai pas de moi.
Tina Brentwood, après avoir passé deux ans dans une institution parisienne très select, revenait enfin en Angleterre.
Avec plusieurs jeunes Anglaises de son âge, qui, tout comme elles, venaient de terminer leurs études, elle avait effectué le voyage sous la stricte surveillance de Mlle Martinon, l’un des professeurs de français. Celle-ci avait accompagné les pensionnaires dans le train jusqu’à Calais, puis à bord du ferry-boat qui faisait la liaison à travers le Channel.
Ce fut avec émotion que la jeune fille contempla les falaises blanches de Douvres. Et une larme perla au bout de ses longs cils quand elle aperçut sa mère sur le quai.
En voyant sa fille unique descendre la passerelle, lady Brentwood la reconnut à peine. Elle avait quitté une adolescente un peu gauche, vêtue d’un uniforme bleu marine à la coupe peu flatteuse, et elle retrouvait une élégante habillée à la dernière mode parisienne.
Tina était bien jolie avec son visage en forme de cœur, encadré de boucles brunes et éclairé par de grands yeux couleur saphir.
Lorsqu’elle sauta au cou de sa mère d’une manière spontanée, Mlle Martinon fronça les sourcils. Mais elle ne fit aucune réflexion. Comment aurait-elle pu réprimander celle qu’elle devait désormais considérer comme une ancienne élève ?
— Mère, vous sentez si bon ! s’exclama la jeune fille. La verveine, la lavande et la rose…
Les amies se firent leurs adieux, en promettant de s’écrire et de se revoir. Puis chacune partit de son côté, tandis que Mlle Martinon allait se renseigner sur l’heure de départ du ferry-boat qui la ramènerait en France.
Avec bonne humeur, la jeune fille salua le cocher et le valet.
— Bonjour, Jim ! Bonjour, Tom !
— Bonjour, mademoiselle Tina. Nous sommes bien contents de vous revoir.
— Cela me fait plaisir, à moi aussi, de vous revoir et de retrouver les Glycines.
Une fois dans la confortable berline de voyage, elle ôta son chapeau.
— Père n’a pas pu venir ? demanda-t-elle à lady Brentwood.
— Non. Il a dû rester au manoir, où il attend des acheteurs pour ses yearlings.
— Ah, toujours les chevaux !
— Tu sais bien que les chevaux sont sa vie.
Le baronnet Andrew Brentwood possédait une importante écurie de courses. Parallèlement, il élevait de superbes pur-sang et de puissants anglo-arabes.
— Qu’y a-t-il de nouveau au manoir des Glycines ?
— Rien, ma foi.
Lady Brentwood sourit.
— C’est toi qui as changé. Tu es devenue bien jolie, ma chère enfant. Et quelle élégance !
