Ils cherchaient l'amour
Par Barbara Cartland
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À propos de ce livre électronique
C'était compter sans Charles Lockwood, coureur de dot, qui la harcèle depuis des jours. Pareil entêtement devient même inquiétant. Se pourrait-il que l'importun ait l'esprit dérangé ? Lorsque Irena apprend que le marquis de Wenlock cherche une secrétaire polyglotte prête à quitter l'Angleterre, elle décide de postuler et est engagée sur-le-champ. Mais elle ne sait pas qu'elle fuit un prétendant indésirable pour se jeter tête la première dans le piège de l'amour !
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Aperçu du livre
Ils cherchaient l'amour - Barbara Cartland
Barbara Cartland
Ils cherchaient l'amour
Traduit de l’anglais par Marie-Noëlle Tranchart
SAGA Egmont
Ils cherchaient l'amour
Traduit par Marie-Noëlle Tranchart
Titre Original They looked for love
Langue Originale : Anglais
© Barbara Cartland, 2006, 2022, Saga Egmont
Pour la traduction française :
Ils cherchaient l’amour © Éditions J’ai lu, 2006
Cover image : Shutterstock
Cover layout : Grafiskstue.dk
Copyright © 2006, 2022 Barbara Cartland et SAGA Egmont
Tous droits réservés
ISBN : 9788728393765
1e édition ebook
Format : EPUB 3.0
Aucune partie de cette publication ne peut être reproduite, stockée/archivée dans un système de récupération, ou transmise, sous quelque forme ou par quelque moyen que ce soit, sans l’accord écrit préalable de l’éditeur, ni être autrement diffusée sous une forme de reliure ou de couverture autre que dans laquelle il est publié et sans qu’une condition similaire ne soit imposée à l’acheteur ultérieur.
www.sagaegmont.com
Saga est une filiale d’Egmont. Egmont est la plus grande entreprise médiatique du Danemark et appartient exclusivement à la Fondation Egmont, qui fait un don annuel de près de 13,4 millions d’euros aux enfants en difficulté.
1898
1
Une petite pluie fine tombait sans discontinuer, noyant la campagne de grisaille. Mais cela n’avait pas empêché Irena d’aller monter à cheval.
Rester au salon en compagnie de sa belle-mère, avec un ouvrage ou un livre ? L’ambiance était trop déprimante, car lady Thornton ne cessait de se plaindre. De sa fatigue, de ses rhumatismes, d’avoir dû donner congé à la plupart des domestiques, de l’état de dégradation dans lequel se trouvait le manoir, du peu de nouvelles que lui donnait son mari…
Si la belle-mère d’Irena n’était pas bien solide, le médecin avait cependant été formel : elle ne souffrait d’aucune maladie grave.
Certes, il ne restait plus que deux ou trois fidèles serviteurs au manoir. Mais comment en engager d’autres quand l’argent manquait ?
Par ailleurs, tout le monde pouvait se rendre compte que cette magnifique demeure ancienne avait besoin d’être restaurée. Faire appel aux artisans ? Impossible : leurs factures montaient si vite !
Et si lord Thornton n’écrivait pas, son épouse et sa fille avaient été prévenues :
— Ne vous attendez pas à ce que je vous donne fréquemment des nouvelles. Je vais avoir tant à faire !
La première lady Thornton était morte, emportée par le croup, quand sa fille n’avait que quelques mois. Même si la femme qui avait remplacé la mère qu’elle n’avait jamais connue n’était pas toujours facile à vivre, Irena y était très attachée.
Perdue dans ses pensées, la jeune fille arriva au cœur de la forêt, à une croisée de chemins. Elle ne donna aucune indication à sa jument qui en profita pour prendre au grand trot l’allée qui la ramènerait à l’écurie.
La jeune fille se pencha et la caressa.
— Ma belle Olympe tu voudrais bien te retrouver dans ton box, sur une bonne litière de paille sèche. Allons-y ! Et une fois que nous serons arrivées, je promets de te bouchonner sérieusement.
Un grand imperméable en toile caoutchoutée la protégeait. Malgré tout, un filet d’eau froide commençait à s’insinuer dans son cou, à glisser dans son dos. Elle n’en avait cure : jamais elle ne s’enrhumait et, au contraire de sa belle-mère, jouissait d’une santé de fer.
Lorsqu’elle arriva enfin aux écuries du manoir, le vieux John sortit de la sellerie en secouant la tête.
— Aller vous promener par un temps pareil ! Honnêtement, mademoiselle Irena !
— Cela m’a fait beaucoup de bien.
— Vous me faites penser à milord ! Lui aussi sortait par tous les temps.
Il adressa à la jeune fille un regard interrogateur.
— Des nouvelles de milord ?
— Non, hélas ! Nous n’avons rien reçu récemment.
John soupira. Il travaillait aux écuries du manoir depuis près d’un demi-siècle. À l’époque, les palefreniers étaient nombreux pour soigner la cinquantaine de chevaux que l’on comptait dans les écuries. Chevaux de selle, chevaux de chasse, chevaux d’attelage… Sans compter les superbes pur-sang qui raflaient tous les prix sur les champs de courses.
Maintenant, les Thornton n’avaient plus que trois juments. Et seul John était resté. À son âge, il ne pouvait plus espérer trouver un emploi. Et au moins, il était logé et nourri, à défaut d’être payé.
Tout avait bien changé ! Du temps du grand-père d’Irena, on donnait encore de grandes réceptions au manoir. Bals, steeple-chases, garden-parties… La haute société se retrouvait au manoir de Thornton. Du temps du père de la jeune fille, cela avait continué.
Irena avait eu une enfance dorée. À dix-huit ans, elle avait fait son entrée dans le monde et avait été présentée à Sa Majesté la reine Victoria. Puis un grand bal avait été donné en l’honneur de la débutante dans le somptueux hôtel particulier des Thornton, à Berkeley Square.
Pourquoi cela ne durerait-il pas éternellement ? Irena et sa belle-mère se laissaient emporter par un tourbillon mondain, sans se rendre compte que lord Thornton devenait de plus en plus soucieux.
Irena n’oublierait jamais le jour où son père, le visage défait, leur avait annoncé de but en blanc :
— Je suis ruiné.
Le bruit de la pluie qui redoublait ramena la jeune fille à l’instant présent.
— Allez vite vous mettre à l’abri, mademoiselle, dit John.
Elle se laissa glisser en bas de sa selle. Puis elle suivit le palefrenier qui emmenait Olympe vers son box.
— Je vais la bouchonner, dit-elle.
— Elle en a besoin, la pauvre.
Tout en frictionnant énergiquement sa jument, Irena revivait le jour où tout s’était écroulé. Les mots de son père résonnaient souvent en sinistre écho dans sa mémoire :
— Je suis ruiné.
Victime d’un escroc, il avait fait de mauvais placements. Et lorsqu’il avait espéré redresser la situation, il n’avait réussi qu’à s’enfoncer davantage.
Sa femme ne voulait pas comprendre.
— Ruiné ? Vous, mon ami ? Allons donc ! Je n’en crois pas un mot. Vous possédiez tout de même une belle fortune. Tout cela ne peut pas disparaître du jour au lendemain.
— C’est pourtant ainsi. Il ne nous reste pratiquement rien.
Lady Thornton porta les mains à son cœur.
— Rien ? Mon Dieu, qu’allons-nous devenir ?
— Tout d’abord, il faut fermer l’hôtel particulier et aller vivre au manoir.
— Ce n’est pas possible, mon ami ! Songez un peu ! Irena vient à peine de faire son entrée dans le monde. Elle doit absolument passer la saison à Londres. Comment voulez-vous qu’elle trouve un mari en province ?
Lord Thornton pressa la main de sa fille.
— Je suis navré, Irena. C’est toi qui vas pâtir le plus de cette navrante situation.
Elle lui adressa un sourire chaleureux.
— Père, je ne serai pas fâchée de retourner à Thornton. Au début, cela m’a amusée d’aller au bal, mais tout cela me paraît déjà très vain. Les débutantes sont d’une futilité exaspérante. Elles ne songent qu’à leurs toilettes et n’ont qu’un seul but dans la vie : faire un beau mariage.
— Pas toi ?
— Le jour où je me marierai, j’espère faire un mariage d’amour. Mon futur mari ne sera pas forcément titré et fortuné. Peut-être épouserai-je un roturier sans le sou…
Lady Thornton leva les bras au ciel.
— Irena !
— Nous vivrons d’amour et d’eau fraîche dans une chaumière, je ferai le ménage et la cuisine. Mais au moins, nous serons très heureux, et…
— Tu ne sais pas ce que tu dis, coupa sa belle-mère d’un ton sec.
Elle se tourna vers son mari.
— Comment voulez-vous qu’Irena trouve un mari en province ? répéta-t-elle.
— Je vous en prie, mon amie, murmura lord Thornton avec lassitude. Au lieu de protester, tâchez de comprendre. Je suis désolé de devoir vous mettre au courant de cette navrante situation. Avant de vous en parler, j’ai attendu, espérant un miracle…
— Quand je pense que nous allons devoir nous enterrer à la campagne !
— Mais vous aimez le manoir.
— Quelques semaines par-ci, quelques semaines par-là. Et à condition, encore, de pouvoir y donner de grandes réceptions.
Lord Thornton baissa la tête d’un air accablé.
— Je crains que cette époque ne soit révolue.
— C’est terrible ! Comment vais-je occuper mes journées ?
— Vous pourrez monter à cheval, vous promener, lire, jouer du piano…
— Quel ennui !
Pour la première fois de sa vie, Irena s’était permis de juger sa belle-mère. Et elle avait compris que celle-ci était aussi superficielle que les débutantes qui l’agaçaient tant. C’était le second choc de la journée.
— Je vais travailler jour et nuit pour reconstruire ma fortune, déclara lord Thornton. Et tout redeviendra comme avant.
— Au lieu de penser à la reconstruire, vous auriez mieux fait de ne pas la perdre, lança lady Thornton d’un ton aigre.
— Vous allez travailler, père ? demanda Irena avec stupeur.
La voix de lady Thornton devint plus aigre que jamais.
— Travailler, maintenant ! Vous qui avez toujours vécu dans le luxe !
— La semaine prochaine, je partirai pour…
— C’est cela ! s’écria lady Thornton. Il nous parque dans un trou boueux, et il s’en va !
Lord Thornton montra un billet.
— Voici un aller simple pour New York. J’ai l’intention de tenter ma chance en Amérique.
Deux jours plus tard, après avoir fermé l’hôtel particulier de Berkeley Square, lord Thornton conduisit sa femme et sa fille au manoir. Dès son arrivée, il réunit les domestiques afin de leur expliquer franchement la situation, exactement comme il l’avait fait à Londres.
Il termina par ces mots :
— Je suis désolé de vous apprendre ces mauvaises nouvelles et vous conseille de chercher du travail ailleurs, car il me sera impossible, désormais, de payer vos gages. Vous pouvez tous compter, bien entendu, sur d’excellentes références.
Seuls les plus âgés des serviteurs avaient décidé de rester. Ceux qui ne trouveraient jamais à se placer ailleurs : John, le palefrenier, Helen, une femme de chambre, et les Brook, qui étaient respectivement majordome et cuisinière.
Lord Thornton alla ensuite de pièce en pièce et décrocha une demi-douzaine de tableaux.
— J’ai choisi ceux que j’aime le moins, expliquat-il.
— Mais… pour quoi faire ? demanda sa femme.
— Pour les emporter en Amérique. Il paraît que tout ce qui est ancien se vend très bien là-bas, beaucoup mieux qu’ici. Cela me permettra d’obtenir des dollars que j’investirai dans une affaire qui, je l’espère, deviendra très vite rentable.
Au moins, il ne se laissait pas accabler par l’adversité. Il n’en allait pas de même pour lady Thornton qui, après le départ de son mari, alla s’enfermer dans sa chambre. Elle pleurait sans cesse et refusait de s’alimenter.
Pendant ce temps, Irena prenait les décisions qui s’imposaient. Comme il n’y avait plus personne pour entretenir
