Elle voulait simplement être aimée
Par Barbara Cartland
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À propos de ce livre électronique
Afin d'échapper à ce funeste sort, lady Eleta de Stanrenton fuit la maison de son tuteur et se fait engager au château de Teringford en qualité de gouvernante de la jeune Priscilla, fille du marquis.
La tâche n'est pas mince ! En l'absence de son père, l'enfant terrible est rebelle à toute forme de discipline. Heureusement, Eleta a autant de cœur que d'intelligence et, grâce à ses méthodes éducatives originales, elle gagne la confiance de la fillette. Au point de lui confier son secret : elle n'est pas celle qu'elle prétend être, mais une fugitive qui doit se cacher. Complice, Priscilla se métamorphose en élève docile et Eleta se croit sauvée. Jusqu'au jour où le marquis annonce son retour au domaine. Va-t-il éventer la supercherie ? La renvoyer ? Ou perdre la tête face à cette trop jolie gouvernante ?
© Barbara Cartland, 2022, Saga Egmont
Pour la traduction française :
Elle voulait simplement être aimée © Éditions J'ai lu, 2000
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Aperçu du livre
Elle voulait simplement être aimée - Barbara Cartland
Barbara Cartland
Elle voulait simplement être aimée
Traduit de l’anglais
par Marie-Noëlle Tranchart
SAGA Egmont
Elle voulait simplement être aimée
Traduit par Marie-Noëlle Tranchart
Titre Original She Wanted Love
Langue Originale : Anglais
Cover image : Shutterstock
Cover layout : Grafiskstue.dk
Copyright © 2000, 2022 Barbara Cartland et SAGA Egmont
Tous droits réservés
ISBN : 9788728394885
1e édition ebook
Format : EPUB 3.0
Aucune partie de cette publication ne peut être reproduite, stockée/archivée dans un système de récupération, ou transmise, sous quelque forme ou par quelque moyen que ce soit, sans l’accord écrit préalable de l’éditeur, ni être autrement diffusée sous une forme de reliure ou de couverture autre que dans laquelle il est publié et sans qu’une condition similaire ne soit imposée à l’acheteur ultérieur.
www.sagaegmont.com
Saga est une filiale d’Egmont. Egmont est la plus grande entreprise médiatique du Danemark et appartient exclusivement à la Fondation Egmont, qui fait un don annuel de près de 13,4 millions d’euros aux enfants en difficulté.
NOTE DE L’AUTEUR
Un drapeau uniformément blanc signifie que l’on
souhaite se rendre ou négocier. Selon la
tradition internationale, celui qui
le porte est intouchable.
Extrait du dictionnaire Brewer
Les dictionnaires donnent la définition suivante du drapeau : il s’agit d’un morceau d’étoffe attaché à une hampe destiné à servir de signe de ralliement ou de symbole.
Ce morceau de tissu portait l’emblème ainsi que les couleurs d’une communauté, d’une force armée, d’une nation – ou d’une personne.
On utilisait les drapeaux surtout en temps de guerre ou lors des parades militaires.
Ils étaient – et ils sont toujours – la marque du commandement. Ils servaient – et servent toujours – à identifier les amis ou les ennemis et à indiquer les points de rassemblement.
La forme la plus ancienne du drapeau britannique est apparue après l’accession au trône du roi James Ier en 1603, sous la forme de la croix rouge de l’Angleterre se superposant à la croix blanche de l’Écosse, sur le fond bleu du drapeau écossais.
Ce drapeau a été celui de la Grande-Bretagne jusqu’au 1er janvier 1801, date de l’union législative avec l’Irlande. À ce moment-là, la croix rouge en diagonale de saint Patrick a été superposée à la croix blanche de saint Andrew, en diagonale elle aussi, et à la croix rouge de saint George.
1
1866
Au fur et à mesure que le train s’approchait de Londres, l’appréhension de lady Eleta de Stanrenton allait grandissant.
Elle allait revoir son beau-père, un homme avec lequel elle ne s’était jamais très bien entendue...
« Il doit m’en vouloir d’avoir autant tardé à regagner l’Angleterre ! »
Eleta venait de terminer ses études aux environs de Paris, dans l’un des meilleurs pensionnats qui soient. Les aristocrates de toute l’Europe n’envoyaient-ils pas leurs filles passer deux ou trois ans dans cette institution très select afin de parfaire leur instruction et d’apprendre des langues étrangères ?
« J’ai maintenant presque vingt ans... et j’aurais dû rentrer à la maison depuis longtemps », se dit Eleta avec un peu de confusion.
Mais ses amies avaient tant insisté pour qu’elle aille séjourner chez elles, en France comme à l’étranger ! Comment aurait-elle pu refuser des invitations formulées de manière aussi pressante, elle qui adorait les voyages ?
La jeune fille avait perdu sa mère quand elle avait dix-sept ans. Elle se trouvait à l’époque avec des amis au Kenya et il lui avait été bien entendu impossible d’assister aux obsèques.
La comtesse de Stanrenton, qui avait toujours été de santé délicate, s’était éteinte paisiblement dans son sommeil.
Très affectée par cette nouvelle, Eleta décida de retourner en pension pour un trimestre de plus.
— Je préfère rester ici où je suis heureuse, dit-elle à la supérieure qui s’étonnait de sa décision. La maison va me sembler si vide sans la présence de ma mère...
Par pudeur, elle n’avait pas ajouté qu’elle n’aimait guère son beau-père et préférait l’éviter le plus possible.
Le trimestre devint un semestre... puis une année. Et la jeune fille serait probablement toujours en pension si, un beau matin, la mère supérieure ne l’avait pas fait appeler dans son bureau.
— Vous aurez bientôt vingt ans, ma chère enfant.
— Oui, ma révérende mère.
— J’en suis navrée, mais il me faut vous dire que nous ne pouvons pas vous garder davantage.
Avec un sourire, elle avait ajouté :
— Nous n’avons plus rien à vous apprendre !
— Oh, ne dites pas cela, ma révérende mère ! Je suis très heureuse ici et j’apprends chaque jour de nouvelles choses.
La supérieure, qui avait compris depuis longtemps que sa meilleure élève ne souhaitait pas retourner auprès d’un beau-père froid et indifférent, avait soupiré.
— Nous aimerions que vous restiez avec nous, c’est certain.
— Moi aussi, j’aimerais rester, ma révérende mère.
— C’est malheureusement impossible. Nous vous avons déjà gardée beaucoup plus longtemps que nous ne l’aurions dû. Vous savez que nos règlements sont très stricts... Comment pourrions-nous les modifier juste pour vous ?
Eleta avait baissé la tête.
— Alors je dois partir !
— Il le faut. Je suis sûre que vous allez beaucoup vous plaire à Londres. La saison bat son plein, et vous serez invitée partout, même si vous êtes déjà un peu trop âgée pour être considérée comme une débutante...
— Je n’ai aucune envie d’aller au bal tous les soirs !
— Je le sais.
D’un air soucieux, la religieuse avait alors murmuré :
— Je vais prier pour vous.
— Merci, ma révérende mère.
— Et ne soyez pas trop pessimiste, ma chère Eleta ! Les choses vous paraîtront peut-être beaucoup moins difficiles, une fois que vous serez sur place, que vous ne les imaginez de loin. Je crains que vous ne fassiez une montagne d’une taupinière...
« Ma révérende mère, moi je crains hélas !
– , que ce ne soit vous qui fassiez preuve de trop d’optimisme ! » avait eu envie de rétorquer la jeune fille.
Mais, pour ne pas être accusée d’insolence, elle avait préféré se taire.
Eleta contempla le paysage verdoyant qui défilait derrière la vitre. Il faisait un temps magnifique en ce début mai. « En ce moment, le parc du château de mon père, dans le Northamptonshire, doit être superbe ! » se dit la jeune fille en voyant le soleil briller dans un ciel sans nuages.
Elle aurait aimé aller là-bas pour se promener autour du lac et monter à cheval dans la forêt. Mais il lui fallait tout d’abord se rendre à Londres car son beau-père l’attendait dans l’hôtel particulier des Stanrenton, à Berkeley Square...
Eleta frissonna.
« Je le vois déjà me toiser sans aménité... »
Hélas ! Sa mère ne serait pas là pour l’accueillir dans le salon clair fleuri de grands bouquets – et cela, quelle que soit la saison.
Le comte de Stanrenton était mort dans un accident de cheval de longues années auparavant. Sa femme et sa fille l’avaient longuement pleuré.
Eleta était persuadée que sa mère ne se remarierait jamais. Or, à sa grande surprise, la comtesse avait accepté d’épouser Cyril Warner après seulement deux ans de veuvage.
Elle se sentait très seule et M. Warner avait su se montrer persuasif. Ce riche armateur fasciné par les titres ne rêvait que de se faire une place dans la haute société. Grâce à son mariage avec la comtesse de Stanrenton, son rêve se trouva enfin réalisé.
« Mon entrée dans le monde va lui fournir l’occasion de parader encore plus dans les salons, se dit la jeune fille. Tout ce que j’espère, c’est qu’il n’a pas prévu de m’emmener tous les soirs au bal... De toute manière, comme l’a fait très justement remarquer la mère supérieure, je suis trop âgée pour être une débutante. »
Elle laissa échapper un petit soupir.
« Même si je ne l’aime guère, je dois faire quelques efforts d’amabilité envers mon beau-père. Je dois tout de même reconnaître que, grâce à lui, les dernières années de ma mère ont été beaucoup plus heureuses... »
Le train ralentissait. Déjà, les paysages verdoyants avaient fait place aux murs couverts de suie des quartiers de la ville qui se trouvaient proches des voies de chemin de fer. La locomotive lâcha un panache de fumée, il y eut quelques coups de sifflet... puis le train fit son entrée en gare.
L’appréhension d’Eleta redoubla. Elle jeta un coup d’œil à la fenêtre et laissa échapper un soupir de soulagement en reconnaissant le secrétaire de son père sur le quai.
« Je préfère cent fois que ce soit M. Melroy qui soit là plutôt que mon beau-père ! »
Lorsque la porte s’ouvrit, la jeune fille descendit et tendit la main au secrétaire.
— Vous êtes très gentil d’être venu m’accueillir, monsieur Melroy.
— J’attendais votre retour avec impatience, lady Eleta. La maison semblait bien triste sans vous... Les domestiques vont être tous très heureux de vous revoir.
« Il s’est bien gardé de dire que mon retour ferait aussi plaisir à mon beau-père », remarqua la jeune fille.
Une voiture tirée par deux magnifiques chevaux gris pommelé les attendait. Le cocher et le valet qui était perché à l’arrière portaient toujours la livrée des Stanrenton.
« Mon beau-père a préféré garder celle-ci, pour la bonne raison qu’il ne possède pas de livrée de famille. »
Sous les directives de M. Melroy, deux porteurs chargèrent les bagages d’Eleta dans la malle arrière. Puis le cocher fouetta les chevaux qui partirent au grand trot.
La voiture ne tarda pas à s’arrêter devant l’hôtel particulier qui appartenait aux Stanrenton depuis plusieurs générations.
C’était une très belle maison derrière laquelle on devinait un grand jardin.
« Rien n’a changé », pensa la jeune fille avec émotion.
Elle sauta en bas de la voiture pendant que deux valets déroulaient le tapis rouge. Reconnaissant l’un d’eux, elle lança :
— Bonjour, Harry ! Comment allez-vous ?
Il lui adressa un grand sourire.
— Tout le monde est bien content que vous soyez enfin de retour, lady Eleta.
Le majordome, un vieil homme aux favoris gris, s’inclina devant elle.
— Lady Eleta, bienvenue après une très longue absence...
— Bonjour, Hewlett.
Eleta se souvint avec tristesse que sa première question, en revenant de pension, était celle-ci :
— Où est ma mère ?
Percevant son hésitation, le majordome déclara :
— M. Warner est dans le bureau, milady.
La jeune fille nota qu’il avait dit le bureau et pas son bureau.
« Ici, personne n’a jamais vraiment accepté mon beau-père... »
Elle serait volontiers montée directement dans sa chambre, mais la courtoisie voulait qu’elle aille d’abord saluer Cyril Warner.
Sans enthousiasme, elle se dirigea donc vers le corridor
