Un soupirant indésirable
Par Barbara Cartland
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À propos de ce livre électronique
Telles sont les menaces proférées par Frank Connolly, l'aventurier qui harcèle Liliana de Ridgeway. Impossible de s'en dépêtrer, à tel point que Liliana et sa tante, la très riche comtesse Edith, doivent s'enfuir en pleine nuit de leur hôtel parisien pour se réfugier en Cornouaille. Frank ne les suivra quand même pas jusque-là !
Malheureusement, la vieille dame tombe malade, et les deux voyageuses sont obligées de faire halte dans le Devon. Au manoir de Brydesford, où elle a demandé l'hospitalité, Liliana fait la connaissance du vicomte de Kennington. Bien vite, son cœur s'émeut pour ce jeune homme passionné d'architecture. C'est alors que réapparaît le sinistre Frank, plus déterminé que jamais à s'approprier la dot de la jeune fille...
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Un soupirant indésirable - Barbara Cartland
Barbara Cartland
Un soupirant indésirable
Traduit de l’anglais par Marie-Noëlle Tranchart
SAGA Egmont
Un soupirant indésirable
Traduit par Marie-Noëlle Tranchart
Titre Original The importance of love
Langue Originale : Anglais
© Barbara Cartland, 2008, 2022, Saga Egmont
Pour la traduction française :
Un soupirant indésirable © Éditions J’ai lu, 2008
Cover image : Shutterstock
Cover layout : Grafiskstue.dk
Copyright © 2008, 2022 Barbara Cartland et SAGA Egmont
Tous droits réservés
ISBN : 9788728394021
1e édition ebook
Format : EPUB 3.0
Aucune partie de cette publication ne peut être reproduite, stockée/archivée dans un système de récupération, ou transmise, sous quelque forme ou par quelque moyen que ce soit, sans l’accord écrit préalable de l’éditeur, ni être autrement diffusée sous une forme de reliure ou de couverture autre que dans laquelle il est publié et sans qu’une condition similaire ne soit imposée à l’acheteur ultérieur.
www.sagaegmont.com
Saga est une filiale d’Egmont. Egmont est la plus grande entreprise médiatique du Danemark et appartient exclusivement à la Fondation Egmont, qui fait un don annuel de près de 13,4 millions d’euros aux enfants en difficulté.
1901
1
— Vite, tante Edith ! Vite, plus vite ! chuchota Liliana de Ridgeway.
Derrière elles, un groom mal réveillé poussait un chariot débordant de bagages en grommelant intérieurement.
« Oh, comme les Anglais sont bizarres ! Quelle mouche a piqué ces deux dames ? Quelle idée de partir en pleine nuit ! »
Liliana était déjà arrivée au bout du couloir tapissé d’une épaisse moquette bleue. Elle s’arrêta devant les grilles en fer forgé de l’ascenseur.
— Pourquoi la cabine n’est-elle pas là ?
Elle se tourna vers le groom d’un air impatient et, en français, lui demanda :
— Que fait le garçon d’ascenseur ?
— Il cesse son service à minuit, mademoiselle, déclara le jeune employé d’un ton où perçait un léger reproche.
Tout en appuyant sur le bouton d’appel, il ajouta avec une pointe d’insolence :
— À cinq heures du matin, il dort.
La cabine s’immobilisa enfin dans une brusque secousse. Le groom ouvrit les grilles en fer forgé avant de s’effacer pour laisser passer ces clientes si pressées. Puis il pénétra à son tour dans l’ascenseur en poussant le chariot sur lequel s’empilaient malles et valises en cuir où l’on reconnaissait, outre le monogramme d’un célèbre maroquinier, une couronne comtale.
La comtesse de Ridgeway menaça sa nièce du doigt.
— Liliana, dans tout ce remue-ménage, j’espère que tu n’as pas oublié derrière la porte de la salle de bains ta jolie chemise de nuit en soie rose et le déshabillé assorti.
— Non, ma tante.
— Ah, quand je pense que nous devons faire tout nous-mêmes maintenant, même nos bagages ! soupira la vieille dame. Tout cela à cause de cette sotte de Maisy qui a voulu rester à Monaco. Jamais je n’aurais pensé qu’une femme de chambre en qui j’avais toute confiance allait m’abandonner de la sorte.
— Il faut la comprendre, tante Edith : elle est tombée amoureuse.
— Peuh ! Amoureuse d’un Italien beau parleur qui lui chantait des barcarolles ! Cela m’étonnerait qu’il l’épouse. Dès qu’elle attendra un bébé, je parie qu’il disparaîtra. J’aurais quand même attendu plus de jugeote de la part de Maisy.
Elles ne tardèrent pas à se retrouver dans le hall luxueux du palace parisien où elles venaient de passer la nuit. Durant la journée, une incessante animation régnait dans cette grande salle éclairée par une coupole en verre coloré. Mais à cette heure plus que matinale, tout paraissait étrangement calme.
Pas un client, et pratiquement pas de personnel. Seul un portier bâillait près des portes à tourniquet, tandis que, derrière les bureaux de la réception où s’agitaient d’ordinaire une bonne demi-douzaine de messieurs en queue-de-pie, on ne comptait qu’un seul employé – lui aussi à moitié endormi.
La comtesse, une septuagénaire à l’allure imposante, se dirigea droit vers lui.
— Donnez-moi ma note, s’il vous plaît.
— Tout de suite, madame la comtesse. Vous nous quittez donc ?
— Comme vous le voyez.
Le réceptionniste se mit en devoir de rédiger la facture. Après en avoir séché l’encre à l’aide d’un buvard, il la posa sur le comptoir. La tante de Liliana prit son lorgnon pour en vérifier le montant, puis elle sortit quelques gros billets de son sac.
— Voici pour la note.
Elle posa un autre billet devant l’employé.
— Voici pour vous. Si l’on vous posait des questions au sujet de notre départ, répondez que vous ne savez même pas à quelle heure nous avons quitté l’hôtel.
— Très bien, madame la comtesse.
— Et maintenant, pouvez-vous faire appeler un fiacre, s’il vous plaît ?
— Tout de suite, madame la comtesse.
Liliana regardait autour d’elle avec angoisse.
— Je ne suis pas rassurée, tante Edith.
— Calme-toi.
— Pourvu que cet horrible individu ne surgisse pas de derrière un fauteuil, tel un diable hors de sa boîte !
— Ne dis pas de sottises, Liliana. Tu sais bien qu’il n’a pas passé la nuit dans le hall.
— Je le crois capable de tout. S’il a découvert que nous avons quitté Monaco, il doit déjà être sur nos traces.
— Peuh ! Moi, je parie qu’il est toujours au casino de Monte-Carlo. Les gros joueurs ne se résignent pas à quitter une table de jeu avant la fermeture de l’établissement.
— Espérons-le, soupira la jeune fille en glissant sous son chapeau une boucle blonde rebelle.
Avec ses cheveux dorés, ses grands yeux d’un bleu presque violet et son petit nez droit, elle était ravissante, ce qui lui valait d’être toujours entourée par de nombreux admirateurs. Aucun, cependant, ne s’était montré aussi insistant que Frank Connolly. C’était au point que sa tante et elle n’avaient pas vu d’autre solution que la fuite.
Ce n’était pas la première fois qu’elles faussaient compagnie à ce fâcheux. Il avait fait leur connaissance à Gênes et les avait poursuivies sans relâche jusqu’à Nice, puis à Monaco. Cet homme d’une quarantaine d’années à l’élégance un peu vulgaire se comportait comme un collégien fou d’amour. Se jetant aux pieds de Liliana, il n’hésitait pas à avoir recours au chantage.
— Si vous ne m’épousez pas, je me jette par la fenêtre, menaçait-il.
Tout d’abord attiré par la beauté de la jeune fille, il avait dû ensuite se renseigner sur l’état de sa fortune… et à partir de ce moment, il n’avait cessé de l’importuner.
La comtesse eut un geste agacé.
— C’est toujours la même chose avec les aventuriers. Dès qu’ils sentent l’odeur de l’argent, ils se comportent en vrais vautours. Ils tournent autour de leur proie, guettant le moment de s’en emparer…
Liliana frissonna.
— Vous me faites peur, ma tante.
— C’est un peu ta faute, aussi. Tu l’as encouragé.
— Moi ? Jamais.
— Au début, tu as un peu flirté avec lui.
— Juste un peu. Rien de bien méchant. Je le trouvais amusant.
— Oh, il peut l’être ! J’admets qu’il ne manque pas d’esprit. Mais je crains qu’il ne soit complètement déséquilibré. Et quand il veut quelque chose, il devient franchement odieux.
— Et… et il me voulait, moi.
— Tu crois que je n’ai pas remarqué que ses yeux s’allumaient dès qu’il t’apercevait ?
La comtesse menaça sa nièce du doigt.
— En réalité, ce n’était pas vraiment toi qu’il voyait. Non ! Il imaginait des piles d’or. Car il a réussi à apprendre que tu étais une riche héritière, sans compter tout ce que je te laisserai : ma fortune, mon hôtel particulier à Londres, mes domaines en Écosse, etc.
— Si vous croyez que je m’intéresse à votre argent, tante Edith ! Je vous en supplie, ne parlez pas de cela.
— Je croyais que tu aimais mon château en Écosse.
— Ô, combien ! Il est si joli, ce vieux château qui se reflète dans un loch, au milieu des austères collines couvertes de bruyère…
— Il t’appartiendra un jour.
— Ne parlez pas de cela, ma tante, répéta la jeune fille.
Elle en voulait beaucoup à Frank Connolly. N’était-ce pas à cause de lui qu’elles se trouvaient obligées d’écourter leur séjour sur le continent ?
— Cela ne peut plus continuer ainsi, avait déclaré la comtesse trois jours auparavant. Nous allons rentrer en Angleterre. Là-bas, au moins, nous serons tranquilles.
Elles avaient quitté Monaco en catastrophe et, une fois arrivées à Paris, où elles avaient passé une seule nuit, elles repartaient déjà.
Le portier s’approcha d’elles.
— Le fiacre vous attend, madame la comtesse.
— Merci, dit-elle en lui glissant dans la main un généreux pourboire.
Il s’inclina obséquieusement devant cette richissime cliente.
— Bon voyage, madame la comtesse. À bientôt.
Le groom vient saluer les voyageuses à son tour.
— Bon voyage, madame la comtesse. Vos bagages sont tous à l’arrière.
Il eut droit, lui aussi, à quelques pièces.
— Où allons-nous, madame ? demanda le cocher.
— À la gare Saint-Lazare, s’il vous plaît, dit la comtesse au cocher.
Une aube grise se leva pendant que la voiture allait dans les rues de Paris, presque désertes à cette heure matinale. Liliana les contemplait sans vraiment les voir. Elle pensait au château que sa tante possédait en Écosse. Bientôt, elle serait là-bas, et elle oublierait enfin Frank Connolly, ce soupirant trop tenace dont les attentions lui pesaient tant.
— Nous ne nous attarderons pas à Calais, déclara soudain sa tante. Et pas davantage à Douvres. Je connais un bon hôtel près de Hastings. Nous y séjournerons avant de partir en Cornouailles.
— En… en Cornouailles ? répéta la jeune fille, sidérée. Moi qui étais persuadée que nous irions à Londres avant de prendre le chemin de l’Écosse ! J’étais justement en train de me dire que j’avais quelques achats à faire à Bond Street et…
— Sois raisonnable, ma chère enfant.
— Mais…
— Réfléchis un peu. Frank Connolly doit déjà être sur nos traces. Où nous cherchera-t-il tout d’abord ? À Londres, bien entendu. Il ira sonner à la porte de mon hôtel particulier et, quand il apprendra que cette demeure est fermée depuis des années, il se rendra vraisemblablement en Écosse. Mais jamais il n’imaginera que nous sommes en Cornouailles.
— Mais pourquoi les Cornouailles, ma tante ?
— J’ai là-bas une amie que je n’ai pas vue depuis des années. Je n’ai pas encore trouvé le temps de lui écrire pour lui annoncer notre visite, mais je suis sûre qu’elle nous accueillera les bras ouverts.
— Croyez-vous vraiment que Connolly nous suivrait en Écosse ?
— Il nous a déjà suivies partout. Ne te fais pas d’illusions, ma chère enfant. Ton Connolly n’est pas un homme dont l’on se débarrasse facilement. Il est obsédé par toi – par ta fortune, plutôt – , et par conséquent, il va s’accrocher. L’une de mes femmes de chambre, qui avait des expressions imagées, aurait dit de lui : « On le met à la porte ? Il rentre par la fenêtre ».
Le vicomte de Kennington jeta ses cartes sur
