Si près des étoiles
Par Barbara Cartland
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À propos de ce livre électronique
Ces mots sonnent comme une malédiction durant la saison londonienne. Aussi la ravissante Justina Mansell n'a-t-elle pas trouvé de prétendant. Quelle importance, puisqu'elle va rejoindre son frère aux Indes ! Elle embarque à bord du Prince des mers, où elle fait la connaissance du comte Marcus de Castleton. D'abord intrigué par cette jeune fille au caractère affirmé qui se soucie aussi peu des diktats de la mode que des convenances, le comte, amusé et séduit, décide de jouer les oncles bienveillants en prenant l'ingénue sous son aile afin de lui éviter les pires bévues en société.
Mais lorsque Justina, piégée par un arriviste sans scrupule, l'appelle au secours, ce n'est pas du tout en oncle qu'il réagit...
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Aperçu du livre
Si près des étoiles - Barbara Cartland
Barbara Cartland
Si près des étoiles
Traduit de l’anglais par Marie-Noëlle Tranchart
Saga Egmont
Si près des étoiles
Traduit par Marie-Noëlle Tranchart
Titre Original Touching the stars
Langue Originale : Anglais
© Barbara Cartland, 2006, 2022, Saga Egmont
Pour la traduction française :
Si près des étoiles © Éditions J’ai lu, 2006
Cover image : Shutterstock
Cover layout : Grafiskstue.dk
Copyright © 2006, 2022 Barbara Cartland et SAGA Egmont
Tous droits réservés
ISBN : 9788728394182
1e édition ebook
Format : EPUB 3.0
Aucune partie de cette publication ne peut être reproduite, stockée/archivée dans un système de récupération, ou transmise, sous quelque forme ou par quelque moyen que ce soit, sans l’accord écrit préalable de l’éditeur, ni être autrement diffusée sous une forme de reliure ou de couverture autre que dans laquelle il est publié et sans qu’une condition similaire ne soit imposée à l’acheteur ultérieur.
www.sagaegmont.com
Saga est une filiale d’Egmont. Egmont est la plus grande entreprise médiatique du Danemark et appartient exclusivement à la Fondation Egmont, qui fait un don annuel de près de 13,4 millions d’euros aux enfants en difficulté.
1894
1
Justina Mansell déplia son chevalet à la lisière du bois. Puis elle ouvrit sa boîte d’aquarelle, s’empara d’un pinceau et, après avoir mélangé un peu de bleu cobalt à du blanc et à une pointe de vert céladon, elle réussit à obtenir la teinte exacte des iris qui foisonnaient sur un talus.
Un sourire lui vint aux lèvres. Elle n’était heureuse que lorsqu’elle jouait du piano ou qu’elle avait une palette à la main. Les alentours du manoir de Mansell représentaient pour elle une inépuisable source d’inspiration. Elle peignait de grandioses paysages, ou tout simplement un petit coin tranquille du parc. Comme celui-ci : des fleurs sur un fond de verdure, une barrière blanche et un pan de ciel. C’était une excellente artiste, dotée de beaucoup de fantaisie, ce qui donnait à ses œuvres une touche très originale.
Si elle avait pu exposer ses aquarelles, elle aurait certainement remporté beaucoup de succès. Mais il n’en était pas question. Une jeune fille comme il faut n’était pas censée fréquenter les galeries de peinture autrement qu’en qualité d’amateur d’art. Et cela, même si sa famille avait subi des revers de fortune. Pourtant, quelques revenus supplémentaires auraient bien arrangé lord et lady Mansell !
« Quel dommage que je ne puisse pas vendre mes tableaux ! pensa Justina. S’il y a une chose pour laquelle je suis douée, c’est la peinture. Pour le reste, je ne suis bonne à rien. Par exemple, au grand dam de la tante, je n’ai pas réussi à trouver un mari. »
Elle avait fait son entrée dans le monde un an auparavant, et cela n’avait pas été une réussite.
Sa marraine, la comtesse de Bannockburn, l’avait invitée à Londres pour la saison. Après lui avoir offert une élégante garde-robe dans les meilleurs magasins de Bond Street, elle s’était arrangée pour qu’elle soit présentée à la reine Victoria, et avait donné un grand bal en son honneur.
Hélas, les jeunes gens ne semblaient pas s’intéresser à la filleule de la comtesse de Bannockburn !
Elle n’a pas de dot. Ce bruit s’était répandu dans les salons comme une traînée de poudre. Et pourtant, Justina était bien jolie avec ses boucles folles d’un blond foncé aux reflets couleur flamme, son petit nez mutin, et son visage légèrement triangulaire éclairé par de grands yeux gris frangés de cils interminables. Grande et mince, elle était de surcroît d’une vive intelligence et possédait, outre un évident tempérament artistique, une vaste culture. Son père, qui avait un poste important au ministère des Affaires étrangères, avait encore pu se permettre, à l’époque, d’engager les meilleurs précepteurs qui soient pour ses enfants, ainsi que des gouvernantes de différentes nationalités capables de leur apprendre plusieurs langues.
En dépit de tous ces atouts, ces trois mots : pas de dot, résonnaient comme un glas.
Ces messieurs préféraient inviter à danser des laiderons fortunés. Et Justina faisait souvent tapisserie. Ce dont elle ne se plaignait pas. Cela lui permettait d’observer de son œil acéré la foule qui paradait dans les salons. À vrai dire, elle trouvait toute cette agitation bien vaine.
Les mères de famille faisaient parader leurs filles comme les maquignons exhibaient des juments sur un champ de foire, tandis que les douairières, en chuchotant derrière leur éventail, colportaient mille commérages, mille méchancetés.
Avec l’intransigeance de ses dix-huit printemps, Justina avait très vite décidé que les débutantes étaient insipides et les jeunes gens stupides.
Les premières ne s’intéressaient qu’à leurs toilettes et pouffaient sottement à propos de tout et de rien. Quant aux seconds, ils lui semblaient pour la plupart complètement incultes. L’art, la littérature et même la politique les laissaient indifférents. Elle comprit très vite que leur existence se limitait à la chasse, à la pêche, au jeu et aux fêtes dans un milieu interlope où l’on trouvait des petites femmes faciles.
Une débutante n’était pas censée connaître ces choses-là. Mais Justina, qui avait l’art d’écouter, avait beaucoup appris, ce qui lui valait d’être infiniment plus avertie que les jeunes filles de son âge.
Son père et son frère Peter étaient très différents de ces freluquets si contents d’eux. Lord Mansell possédait une vaste culture, tout comme son fils Peter, un jeune capitaine de l’armée des Indes. Ce dernier, un grand sportif, avait, en cachette, appris à ses sœurs à nager dans le petit lac du domaine. Justina était capable de le traverser aussi vite que son frère. Une fois ou deux, elle avait même réussi à le battre.
La jeune fille n’avait pas eu davantage de succès à la campagne. Les parties de croquet, les réceptions ou les pique-niques organisés par leurs voisins l’assommaient. À sa décharge, il fallait admettre que ces réunions de provinciaux de bonne famille s’efforçant d’imiter les Londoniens de la haute société n’avaient rien de très distrayant.
« Suis-je donc condamnée à m’ennuyer partout ? » se demanda-t-elle d’un air soucieux, tout en rehaussant une touche d’aquarelle jaune d’or d’un peu d’orange.
Ces sorties n’avaient qu’un but, toujours le même : lui trouver un mari. Certes, ses parents ne le lui avaient pas dit de manière explicite, mais elle savait parfaitement de quoi il en retournait.
« Si tous les jeunes gens sont aussi bêtes que ceux que j’ai rencontrés jusqu’à présent, je préfère ne pas me marier. Je deviendrai vieille fille. Et alors, la belle affaire ? Je serai beaucoup plus heureuse toute seule plutôt qu’en compagnie d’un mari inintéressant. Je resterai au manoir et je peindrai. Lorsque, le plus tard possible, je l’espère, Peter deviendra à son tour lord Mansell et héritera du domaine, je suis sûre qu’il acceptera de me laisser vivre dans l’un des cottages qui se trouvent près des écuries. Et ainsi, je pourrai monter à cheval tous les jours. »
Elle se gardait bien de faire part de ses réflexions à ses parents, sachant qu’ils pousseraient de hauts cris, eux qui lui reprochaient déjà ses manières de garçon manqué, sa franchise brutale et son manque de coquetterie.
— Justina !
La jeune fille était tellement absorbée par ses pinceaux qu’elle n’entendit même pas sa sœur l’appeler. Vicky releva sa longue jupe de mousseline rose pour traverser en courant la pelouse.
— Justina !
Ce fut seulement lorsqu’elle arriva devant son aînée, tout essoufflée, que celle-ci sursauta.
— Oh ! Tu es là depuis longtemps ?
— Non, j’arrive.
Vicky éclata de rire.
— Maman a souvent dit que, si un tremblement de terre se produisait, tu ne remarquerais rien pour peu que tu sois avec ta boîte d’aquarelle.
Elle se pencha pour admirer l’œuvre de sa sœur.
— Très joli, commenta-t-elle. J’aimerais bien être aussi douée que toi.
Avec une grimace, elle ajouta :
— Mais je n’aimerais pas du tout porter cette vilaine blouse sale. Quelle horreur ! Tu devrais la mettre à la poubelle.
Justina jeta un coup d’œil indifférent à sa blouse en lin tachée de peinture. Puis elle appliqua un peu d’indigo pour rehausser la couleur des iris.
Vicky s’assit en tailleur dans l’herbe à côté du chevalet et agita une enveloppe.
— Regarde ! Une lettre de Peter !
Cette fois, Justina parut intéressée.
— Oh ! Que dit-il ?
Elle adorait lire les missives de son frère. Peter savait si bien décrire la vie aux Indes ! Il parlait des paysages extraordinaires, des temples fabuleux, des villes grouillantes de monde, des marchés si vivants aux odeurs épicées, des fleurs exotiques, des saris en soie multicolore que les femmes portaient avec tant de grâce.
« J’aimerais tant aller là-bas et voir tout cela ! s’était-elle souvent dit. Cela doit être si différent du Surrey ! »
— Il m’invite à aller le voir. Tiens, lis.
La jeune fille ne se fit pas prier pour parcourir les pages couvertes de l’écriture nette de son frère. Enfin, elle leva la tête.
— Bizarre, murmura-t-elle seulement.
Vicky ouvrit de grands yeux.
— Bizarre ? Pourquoi ?
— Tu ne trouves pas curieux que la femme du général sous les ordres duquel sert Peter t’invite à séjourner chez elle ? Elle prétend que tu t’entendrais bien avec sa fille Mary. Comment peut-elle dire une chose pareille alors qu’elle ne te connaît pas ?
— Peut-être Peter est-il amoureux de la fille du général ? suggéra Vicky. Peut-être va-t-il la demander en mariage ? Qui peut savoir ?
— Quand pars-tu ?
D’un ton plaintif, Vicky s’écria :
— Justina, je ne veux pas aller là-bas !
— Comment est-ce possible ? Tu n’as pas envie de connaître les Indes ? Je n’en crois pas mes oreilles. Peter nous a fait des descriptions tellement enthousiastes de ce pays ! Les éléphants, les grands banians, les orchidées, les fabuleux palais…
— Les araignées géantes, les serpents, les scorpions, la chaleur étouffante…
— Les bals, les réceptions fastueuses… Peter dit que tu seras invitée partout.
Au contraire de son aînée, Vicky adorait les fanfreluches et n’aimait rien tant que danser.
— Je ne veux pas, je ne peux pas aller aux Indes, s’entêta-t-elle.
— Pourquoi ? interrogea Justina, stupéfaite.
Vicky baissa les yeux en rougissant.
— Tu ne devines donc pas ? C’est à cause d’Edward…
Justina comprit enfin.
— Edward Bathurst ? Non ! Tu es amoureuse de lui ?
Vicky hocha affirmativement la tête, tandis que sa rougeur s’accentuait encore.
Il y avait à peine un an de différence entre les deux sœurs. Justina aurait bientôt dix-neuf ans et sa cadette fêterait prochainement son dix-huitième anniversaire. Mais comme elles étaient différentes ! Si Justina ne prêtait guère d’attention à son apparence, Vicky était terriblement coquette. Chaque matin, elle passait au moins deux heures à sa toilette. Elle était toujours coiffée à la dernière mode, tandis que Justina se contentait de tirer ses épaisses boucles en arrière et de les nouer n’importe comment à l’aide d’un ruban de velours.
— Cela ne te flatte pas, lui disait souvent sa mère. Vois comme ta sœur sait tirer parti de sa chevelure.
Justina levait les yeux au ciel.
— Cela lui prend toute la matinée ! Jamais je n’aurais une telle patience. J’ai beaucoup mieux à faire.
Lady Mansell n’insistait pas. Elle avait depuis longtemps abandonné l’espoir de transformer sa fille aînée en débutante policée.
— Edward Bathurst… répéta Justina, songeuse.
Sa sœur
