Le plus Séduisant des officiers
Par Barbara Cartland
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Le plus Séduisant des officiers - Barbara Cartland
Barbara Cartland
Le plus Séduisant des officiers
Traduit de l’anglais
par Marie-Noëlle Tranchart
SAGA Egmont
Le plus Séduisant des officiers
Traduit par Marie-Noëlle Tranchart
Titre Original For ever and ever
Langue Originale : Anglais
© Barbara Cartland, 2006, 2022, Saga Egmont
Pour la traduction française :
Le plus séduisant des officiers © Éditions J’ai lu, 2007
Cover image : Shutterstock
Cover layout : Grafiskstue.dk
Copyright © 2007, 2022 Barbara Cartland et SAGA Egmont
Tous droits réservés
ISBN : 9788728394496
1e édition ebook
Format : EPUB 3.0
Aucune partie de cette publication ne peut être reproduite, stockée/archivée dans un système de récupération, ou transmise, sous quelque forme ou par quelque moyen que ce soit, sans l’accord écrit préalable de l’éditeur, ni être autrement diffusée sous une forme de reliure ou de couverture autre que dans laquelle il est publié et sans qu’une condition similaire ne soit imposée à l’acheteur ultérieur.
www.sagaegmont.com
Saga est une filiale d’Egmont. Egmont est la plus grande entreprise médiatique du Danemark et appartient exclusivement à la Fondation Egmont, qui fait un don annuel de près de 13,4 millions d’euros aux enfants en difficulté.
1895
1
Un vent glacial soufflait dans ce grand cimetière londonien quand, d’une main tremblante, Viola jeta une poignée de terre dans le trou fraîchement creusé.
— Adieu ! murmura-t-elle.
Sous son voile en crêpe noir, son visage était ravagé. Mais elle ne parvenait pas à pleurer. Tout son être restait douloureusement noué. D’ailleurs, elle n’avait pas réussi à verser une larme depuis qu’elle avait appris la mort de ses parents dans un dramatique accident de voiture.
Toute sa vie, Viola se souviendrait du moment où Morton, le majordome, était venu la trouver au salon.
— Mademoiselle Viola ?
Il paraissait intimidé, mal à l’aise – ce qui ne lui ressemblait guère. Surprise par son attitude, la jeune fille avait levé les yeux.
— Oui, Morton ?
— Deux officiers de police souhaitent vous voir, mademoiselle Viola.
Stupéfaite, la jeune fille avait demandé :
— Ai-je bien entendu, Morton ? Des policiers veulent me parler ? À moi ?
— Oui, mademoiselle Viola.
Le majordome, au lieu de garder son impassibilité habituelle, semblait bouleversé.
Soudain submergée d’appréhension, la jeune fille s’était levée d’un bond :
— Que se passe-t-il donc ?
Sans attendre d’être introduits au salon, deux messieurs en civil y avaient alors, d’autorité, fait leur entrée. Restant debout près de la porte, tant ils devaient avoir hâte de partir après avoir délivré leur terrible message, ils déclarèrent d’une seule voix :
— Nous avons de mauvaises nouvelles à vous annoncer, mademoiselle Brookfield.
Viola ne respirait plus. Elle était glacée. Ses jambes, devenues une sorte de gelée tremblante, la portaient à peine.
Incapable d’esquisser un geste, de prononcer une parole, elle attendait la suite.
— Vos parents… commença l’un des policiers.
Viola avait déjà deviné. Toujours sans bouger, elle réussit à demander d’une voix blanche :
— Ils… ils sont morts ?
Visiblement soulagés de voir leur tâche facilitée, les deux hommes hochèrent la tête dans un même mouvement.
— Oui, lord Brookfield et lady Brookfield viennent de perdre la vie dans un accident de voiture, au coin de Picadilly Circus.
Les chevaux avaient glissé sur les pavés mouillés, et leur phaéton avait versé dans un virage. Précipités tous les deux sur les pavés, ils avaient été tués sur le coup.
Une semaine s’était écoulée depuis les obsèques, où s’était pressé le Tout-Londres.
Désormais, chaque matin, Viola recevait des piles de lettres de condoléances. Il fallait bien y répondre ! Mince silhouette toute vêtue de noir, elle s’asseyait devant son secrétaire en citronnier et trempait sa plume dans l’encrier avant de répéter sans fin les mêmes mots de remerciements.
La jeune fille avait l’impression d’errer comme une âme en peine dans une sorte de brouillard. Son existence n’avait plus vraiment de sens. Qu’allait-elle devenir ? Qu’allait-elle faire ? Elle n’en avait aucune idée. Elle se contentait de vivre au jour le jour, comme assommée.
Le temps passait, mais elle ne réussissait pas à retrouver son énergie habituelle.
Me Cricklade, le notaire de son père, vint lui apprendre qu’elle était la légataire universelle de ses parents. Toute la fortune des Brookfield lui revenait, ainsi que l’hôtel particulier de Connaught Square et la superbe propriété familiale de l’Essex.
Cette annonce laissa la jeune fille de bois, ce qui surprit le notaire.
— Vous auriez pu vous retrouver sans rien si vous aviez eu un frère, ne put-il s’empêcher de remarquer. Ou bien si votre père avait décidé de laisser tout cela à l’aîné de ses neveux.
— C’est vrai, se contenta-t-elle de répliquer avec indifférence.
Me Cricklade l’examina d’un air soucieux.
— Il faudrait vous reprendre, mademoiselle Brookfield. La vie continue.
— Pas pour moi.
— Vous ne pouvez pas rester murée dans votre chagrin. Vous êtes jeune, la vie est devant vous…
Le notaire laissa échapper une brève exclamation.
— Par exemple ! J’y pense seulement maintenant ! Où ai-je la tête, moi ? Vous n’êtes pas encore majeure. Par conséquent, il vous faut un tuteur !
Soucieux, il poursuivit :
— Aucun de vos oncles ou de vos cousins ne s’est encore proposé pour tenir ce rôle. Il va falloir que je les contacte afin de…
Viola lui coupa la parole.
— J’aurai vingt et un ans dans six mois. Ai-je vraiment besoin d’un tuteur pour si peu de temps ?
— C’est la loi.
— Dans ce cas, pourquoi ne deviendriez-vous pas mon tuteur, maître ? Je vous connais depuis toujours, et je sais que mon père avait confiance en vous.
Le notaire rosit de plaisir en entendant cette dernière phrase.
— C’est très gentil de me dire cela. Quant à me demander de tenir le rôle de votre tuteur… Honnêtement, mademoiselle, ce ne serait pas très correct, alors que vous avez de la famille, et que…
De nouveau, elle l’interrompit.
— Aucun de mes oncles ou de mes cousins ne s’est proposé, m’avez-vous appris ?
— Jusqu’à présent, non. Mais…
— Cela signifie que personne ne souhaite prendre une telle responsabilité. Quant à moi, je n’ai aucune envie d’aller vivre chez des gens que je connais à peine. Si j’ai mon mot à dire, j’aime autant que vous soyez mon tuteur. À une condition !
— Laquelle, mademoiselle ?
— Que vous me laissiez toute ma liberté.
Me Cricklade parut inquiet.
— J’espère que vous saurez l’utiliser à bon escient.
— N’ayez crainte. Je désire surtout continuer à habiter là où j’ai vécu tant d’années heureuses avec mes parents.
— Croyez-vous que ce soit une bonne idée ? À mon avis, un certain changement vous ferait le plus grand bien. Sinon, vous risquez de ne jamais réussir à surmonter votre peine.
— Je crains de ne jamais pouvoir la surmonter un jour, murmura la jeune fille en baissant la tête.
Il faisait toujours très froid quand Viola se leva ce matin-là. Elle souleva le rideau et fit la grimace en voyant une petite pluie tomber sans discontinuer, noyant de grisaille les arbres dénudés du square.
« J’ai hâte que vienne l’été, pensa-t-elle. À ce moment-là, j’irai m’installer à la campagne, aux Chênes-Verts, cette propriété qu’aimait tant ma mère. Je monterai à cheval, je… »
Soudain, le désespoir l’envahit.
« Aller là-bas, alors que mes parents n’y seront plus ? Ce sera peut-être encore plus déprimant que de rester ici. En fin de compte, je ne sais pas où aller. Par ailleurs, comme me l’a dit hier maître Cricklade lorsqu’il est venu me faire signer des papiers, une jeune fille ne peut pas vivre seule. Il me faut un chaperon. »
Elle soupira.
« Mais où trouver un chaperon sympathique ? Je n’ai aucune envie de passer la plus grande partie de mes journées avec une vieille demoiselle revêche. »
Après s’être préparée, elle descendit dans la salle à manger. Un grand feu pétillait dans l’âtre et, machinalement, elle tendit les mains vers les flammes dansantes.
Son petit déjeuner l’attendait. À côté de son couvert, le majordome avait disposé les quotidiens du jour, ainsi que le courrier du matin.
Après s’être servi une tasse de thé et une cuillerée d’œufs brouillés au bacon, Viola jeta un coup d’œil aux nombreuses lettres qui l’attendaient.
« Encore des condoléances, je suppose… »
Une longue enveloppe, constellée de timbres colorés, attira tout de suite son attention. Elle reconnut à la fois le vélin bleu pâle et l’écriture.
« Une lettre de ma tante Mary », pensa-t-elle.
La sœur aînée de sa mère avait épousé lord Wakefield et, depuis des années, vivait aux Indes où son mari avait un poste officiel important.
La jeune fille lui avait, bien entendu, envoyé un faire-part de deuil, accompagné d’une courte missive. Elle s’empara du coupe-papier en ivoire, ouvrit l’enveloppe et déplia le feuillet lui aussi en vélin bleu pâle.
Ma chère Viola,
Ta dernière lettre a mis un certain temps avant de nous parvenir Quelle terrible nouvelle ! Tu peux imaginer le choc que j’ai reçu en l’ouvrant.
Pas plus ton oncle Hugo que moi ne parvenons à trouver les mots pour exprimer notre affliction. Quand je me dis que je ne reverrai jamais ma sœur ; je ne parviens pas à le croire.
Ma pauvre petite Viola, que vas-tu devenir, maintenant que te voilà si brusquement orpheline ? C’est la question que je me suis immédiatement posée.
N’oublie pas que nous sommes là, prêts à t’entourer de toute notre affection. Nous pensons d’ailleurs que la meilleure solution pour toi serait de venir vivre avec nous à Mandavi.
Dans ces moments si difficiles, si douloureux, nous pourrons t’épauler, t’aider à oublier ta peine et, avec le temps, te permettre de retrouver le sourire.
J’espère de tout mon cœur que tu accepteras notre offre. Certes, il s’agit d’un long voyage. Mais, à ton âge, l’aventure devrait être tentante. Écris-moi dès que tu auras décidé de partir. Je m’arrangerai pour que l’on vienne te chercher à Bombay afin de t’accompagner jusqu’à Mandavi.
Ma chère Viola, dans l’attente de te revoir prochainement, je t’embrasse très affectueusement,
ta tante Mary
— Les Indes, fit Viola à mi-voix.
Elle se mit à rêver des somptueux palais de marbre construits par les maharadjahs. Elle ferma les yeux et vit des temples extraordinaires, de jolies femmes à la peau mordorée vêtues de saris en soie multicolore, des paysages ne ressemblant à rien de ce qu’elle connaissait, des fleurs fabuleuses, des oiseaux exotiques…
D’après ce que lui avait raconté sa mère, le mariage de sa tante s’était décidé très vite. Lord Wakefield devant retourner aux Indes, la cérémonie avait dû être célébrée de manière précipitée.
Les Wakefield revenaient tous les trois ou quatre ans en Angleterre mais, au lieu de descendre chez les parents de Viola, ils séjournaient invariablement au château de Windsor.
Quand Viola
