Un cœur au paradis
Par Barbara Cartland
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À propos de ce livre électronique
Mais il ne lui faut guère de temps pour se rendre compte que, durant son absence, bien des choses ont changé au château familial. Son père et sa belle-mère ont réduit leur train de vie de manière drastique. Il ne reste que quelques chevaux aux écuries et un seul palefrenier pour s'en occuper ! Drôle de palefrenier, d'ailleurs, ce Blake : aussi beau, ténébreux et séduisant qu'un héros de roman, et qui, face à Arabella, s'exprime hardiment, sans baisser ses yeux de braise.
Pourtant un domestique n'a pas le droit de regarder une lady, n'est-ce pas ?
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Aperçu du livre
Un cœur au paradis - Barbara Cartland
Barbara Cartland
Un cœur au paradis
SAGA Egmont
Un cœur au paradis
Traduit par Marie-Noëlle Tranchart
Titre Original A heart in heaven
Langue Originale : Anglais
© Barbara Cartland, 2022, Saga Egmont
Pour la traduction française :
Un cœur au paradis © Éditions J’ai lu, 2003
Cover image : Shutterstock
Cover layout : Grafiskstue.dk
Copyright © 2003, 2022 Barbara Cartland et SAGA Egmont
Tous droits réservés
ISBN : 9788728394076
1e édition ebook
Format : EPUB 3.0
Aucune partie de cette publication ne peut être reproduite, stockée/archivée dans un système de récupération, ou transmise, sous quelque forme ou par quelque moyen que ce soit, sans l’accord écrit préalable de l’éditeur, ni être autrement diffusée sous une forme de reliure ou de couverture autre que dans laquelle il est publié et sans qu’une condition similaire ne soit imposée à l’acheteur ultérieur.
www.sagaegmont.com
Saga est une filiale d’Egmont. Egmont est la plus grande entreprise médiatique du Danemark et appartient exclusivement à la Fondation Egmont, qui fait un don annuel de près de 13,4 millions d’euros aux enfants en difficulté.
1
1883
— Vite, vite ! Viens sur le pont ! Nous arrivons !
Arabella d’Ibstone prit son amie par la main et l’entraîna en courant à travers les coursives.
— Vite, vite !
Elles arrivèrent sur le pont hors d’haleine. Le ferry-boat avait ralenti son allure avant de faire son entrée dans le port de Douvres, et les falaises blanches semblaient si proches que l’on avait l’impression que l’étrave du bateau allait les heurter.
Arabella ne cachait pas son émotion.
— Voilà l’Angleterre, Louise ! Voilà mon pays… Bientôt, nous serons à la maison.
— J’ai hâte de voir ta maison, dit Louise de Régnac.
Arabella sourit. L’accent français de son amie la ravissait, et elle se disait parfois que jamais elle ne se lasserait de l’entendre.
Toutes deux terminaient une dernière année d’études dans une institution parisienne très réputée. Et lorsque Arabella avait invité Louise à passer les vacances de Noël au château d’Ibstone, cette dernière n’avait pas hésité une seconde.
— Je serais ravie de t’accompagner. J’ai toujours rêvé de découvrir la Grande-Bretagne.
Arabella s’accouda au bastingage, et soudain les larmes lui picotèrent les yeux.
— Je me sens tout émue… Il faut croire que j’avais un peu le mal du pays. Pourtant, je me suis très bien adaptée à la pension. Jamais je n’aurais pu imaginer que j’allais m’y plaire autant…
Elle pinça les lèvres.
Mais crois-moi, si ma belle-mère avait songé à me demander mon avis, au moment de m’envoyer en France, je lui aurais dit que je préférais cent fois mille fois !
– rester au château avec mes chiens et mes chevaux.
Louise éclata de rire.
— Ah ! Tes chevaux ! En aurons-nous entendu parler, de ces fameux pur-sang !
— Dès que nous arriverons, je t’emmènerai les voir. Tu comprendras alors les raisons de mon enthousiasme. Mon père est un passionné d’équitation et d’élevage. Je crois qu’il possède les plus belles écuries de tout le comté.
— J’ai apporté mon amazone comme tu me l’as recommandé…
— Je l’espère bien !
— Crois-tu que ton père acceptera de me prêter l’un de ses chevaux ? Je ne suis pas une cavalière émérite comme toi.
— Allons donc ! Tu montes fort correctement.
— Oh, non ! Lorsque nous sortions au bois de Boulogne, tu insistais toujours pour faire le parcours d’obstacles… Moi, je restais prudemment sur le côté, avec toutes celles qui ne se sentaient pas très sûres d’elles.
Elle pouffa.
— J’avais toujours la hantise que notre écuyer ne m’oblige à sauter une barre. Heureusement, il a dû se rendre compte que je préférais me contenter d’aller au pas ou au petit trot.
— Tu tiens très bien en selle, Louise. Ne t’inquiète pas, nous te choisirons une monture tranquille et nous piquerons de grands galops dans les bois.
— Des petits galops…
— Froussarde ! lança Arabella avec un grand rire joyeux.
En cet instant, elle se sentait follement heureuse. Sous la morsure du vent glacial, son ravissant visage était devenu tout rose et ses grands yeux saphir étincelaient.
— Tout compte fait, je ne regrette pas que ma belle-mère ait décidé de me mettre en pension en France, reprit-elle. Cela m’a permis de trouver de charmantes amies, de perfectionner mon français…
— Tu le parles très bien !
— J’ai pu faire également quelques progrès en italien.
Louise parut moins enthousiaste.
— Ce n’est pas mon cas. Ce vieil Italien qui parle avec les mains m’agace profondément.
— Moi, j’aime beaucoup le signor Bruschi, murmura Arabella.
— Toi, tu aimes tout le monde.
C’était faux, mais Arabella ne protesta pas. Car il y avait une personne qu’elle détestait franchement : sa belle-mère. Jamais elle n’avait réussi à éprouver la moindre tendresse pour la femme qui avait remplacé sa mère auprès de lord d’Ibstone. Elle n’avait pourtant pas ménagé ses efforts pour vaincre cette antipathie mais en vain. Rien n’y faisait !
Bien sûr, elle avait évité de parler de cela à qui que ce soit, préférant garder pour elle-même des sentiments dont elle n’était pas très fière.
Elle laissa échapper un petit soupir.
— Oh, non, je ne souhaitais nullement quitter le château ! C’était l’idée de ma belle-mère… Elle estimait que j’avais besoin de me policer davantage.
— Peuh !
— De me policer, oui ! Je répète ses propres termes.
Songeuse, Arabella ajouta :
— Elle disait que je devais devenir une jeune personne accomplie afin de faire honneur à celui que j’épouserais.
— Ta belle-mère n’a pas tort. Si l’on veut faire un beau mariage, il faut non seulement posséder une parfaite éducation, mais aussi s’intéresser à la politique, être capable de parler plusieurs langues, de jouer du piano, de chanter, de danser…
— … et de monter à cheval ! termina Arabella.
— Honnêtement, cela me semble moins utile.
— C’est le principal.
Arabella hocha la tête d’un air déterminé.
— Pour moi, les chevaux passeront toujours avant tout. Il faudra donc que j’épouse un vrai cavalier…
Louise s’esclaffa.
— Tu dis cela maintenant. Mais imagine que tu tombes amoureuse d’un homme ayant peur des chevaux…
— Cela me surprendrait beaucoup !
Et, haussant les épaules :
— Mais tout le monde sait que l’amour ne se commande pas. Bah, nous verrons bien !
— À mon avis, tu ne manqueras pas de prétendants. Tu es si jolie !
C’était la vérité. À dix-huit ans, Arabella était une véritable beauté. Grande et mince, avec une silhouette parfaite et une masse de boucles dorées, elle attirait immédiatement l’attention. Elle avait appris à s’habiller à Paris. Ce jour-là, elle portait un ensemble de voyage en velours bleu orné d’étroites bandes de zibeline. Son petit chapeau, en velours bleu lui aussi, piqué d’une seule grande plume, lui donnait beaucoup d’allure et en même temps un air quelque peu impertinent.
— Crois-tu que tu épouseras un homme ayant une position élevée à la Cour ? demanda Louise.
— Je n’en sais rien ! J’épouserai celui que j’aimerai. Ce sera peut-être un duc… ou un balayeur.
Louise se mit à rire.
— Entre le duc et le balayeur, mon choix est fait !
Elle examina son amie d’un air pensif avant de déclarer :
— Je suis étonnée que tes parents aient insisté pour que tu rentres à Noël. En général, les élèves étrangères restent en pension à cette époque.
— Cela ne doit pas être très drôle !
— Elles sont souvent invitées par l’une ou l’autre de leurs amies. Mes parents avaient été ravis de te recevoir pendant un week-end, et je suis sûre qu’ils n’auraient pas demandé mieux que de t’inviter à passer les fêtes au château de Régnac.
— Tu es gentille. Merci. Mais comme ma bellemère avait tout arrangé… En tout cas, je suis contente que Mme de Régnac t’ait donné l’autorisation de nous accompagner.
— Elle pense que ce sera une bonne expérience pour moi de découvrir l’Angleterre.
Louise demeura silencieuse pendant quelques instants avant de répéter :
— Oui, je suis très étonnée que tes parents aient insisté pour que tu rentres à Noël. Il y a peut-être une raison…
— Je me demande bien laquelle !
— Et s’ils t’avaient trouvé un mari ?
Arabella bondit.
— Quoi ?
— Tout est possible.
D’un geste, Arabella écarta la suggestion farfelue de son amie.
— Quelle idée ! Mon futur mari, j’ai bien l’intention de le choisir moi-même. Je ne laisserai certainement pas ce soin à mon père !
« Et encore moins à ma belle-mère », ajouta-t-elle dans son for intérieur.
Malgré tout, l’hypothèse avancée par Louise la troublait. Elle avait trouvé étrange que lady d’Ibstone vienne la chercher quelques jours avant le début des vacances de Noël.
Lorsqu’on l’avait appelée au parloir, elle avait été surprise. Qui venait donc lui rendre visite ? Elle avait été très étonnée de trouver sa belle-mère en compagnie d’une religieuse. Discrètement, cette dernière s’était éclipsée, les laissant en tête à tête.
Arabella avait fait la révérence.
— Bonjour, madame. Quelle surprise de vous voir à Paris !
— Je suis venue vous chercher afin de vous ramener à Ibstone, ma chère Arabella.
Si la jeune fille s’était écoutée, elle aurait sauté de joie. Elle allait donc pouvoir revoir ses chevaux avant l’été ? Se souvenant qu’elle était censée se comporter en adulte, elle se contenta de hocher la tête en souriant.
— J’en suis très heureuse, madame. Mais les cours ne sont pas finis et je ne pense pas pouvoir quitter la pension avant samedi.
— Eh bien, nous attendrons samedi, ma chère Arabella.
Ma chère Arabella… La jeune fille détestait la manière mielleuse dont sa belle-mère prononçait ces trois mots.
— Des amis ont bien voulu m’accorder l’hospitalité, reprit lady d’Ibstone. Je ne suis pas mécontente d’avoir l’occasion de passer quelques jours à Paris.
— Pour faire les magasins, je suppose ? avait lancé Arabella avec un entrain forcé.
Sa belle-mère, elle le savait, avait une fâcheuse tendance à se lancer dans des frénésies d’achats. Rien ne lui plaisait plus que de jeter l’argent par les fenêtres !
En guise de réponse, lady d’Ibstone s’était contentée de soupirer. Elle semblait soudain très soucieuse.
« Mon imagination me joue des tours, s’était alors dit la jeune fille. Comme si ma belle-mère avait la moindre raison d’être inquiète ! Elle a obtenu tout ce qu’elle voulait le jour où elle a réussi à épouser mon père. Maintenant, elle est devenue une lady, une châtelaine, et elle peut acheter tout ce qui lui plaît ! Que pourrait-elle demander de plus ? »
— Samedi, nous prendrons donc le train pour Calais. De là, nous embarquerons pour Douvres…
Arabella avait applaudi.
— Et après un long voyage, nous arriverons au château d’Ibstone !
Sa belle-mère l’avait fixée sans aménité.
— Vous êtes contente ?
— Très !
— Tant mieux.
Ce
