Symphonie berlinoise
Par Barbara Cartland
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À propos de ce livre électronique
— Facile ! assure le comte Waldensee. Le marquis est un don Juan notoire. Nous lui présenterons la comtesse Zivana von Tassen, la plus belle femme d'Allemagne. Elle n'aura aucun mal à recueillir ses confidences sur l'oreiller.
Simona frémit ! N'est-elle pas au cœur d'une sinistre affaire d'espionnage ? Aussitôt, elle décide de prévenir son compatriote. Mais la prendra-t-il au sérieux ? Pour le convaincre, elle est prête à tout. Même à lui plaire.
© Barbara Cartland, 2022, Saga Egmont
Pour la traduction française :
Symphonie berlinoise © Éditions J'ai lu, 1998
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Aperçu du livre
Symphonie berlinoise - Barbara Cartland
Barbara Cartland
Symphonie berlinoise
Traduit de l’anglais
par Marie-Noëlle Tranchart
SAGA Egmont
Symphonie berlinoise
Traduit par Marie-Noëlle Tranchart
Titre Original Love wins in Berlin
Langue Originale : Anglais
© Barbara Cartland, 2022, Saga Egmont
Pour la traduction française :
Symphonie berlinoise © Éditions J’ai lu, 1998
Cover image : Shutterstock
Cover layout : Grafiskstue.dk
Copyright © 2010, 2022 Barbara Cartland et SAGA Egmont
Tous droits réservés
ISBN : 9788728393185
1re edition ebook
Format : EPUB 3.0
Aucune partie de cette publication ne peut être reproduite, stockée/archivée dans un système de récupération, ou transmise, sous quelque forme ou par quelque moyen que ce soit, sans l’accord écrit préalable de l’éditeur, ni être autrement diffusée sous une forme de reliure ou de couverture autre que dans laquelle il est publié et sans qu’une condition similaire ne soit imposée à l’acheteur ultérieur.
www.sagaegmont.com
Saga est une filiale d’Egmont. Egmont est la plus grande entreprise médiatique du Danemark et appartient exclusivement à la Fondation Egmont, qui fait un don annuel de près de 13,4 millions d'euros aux enfants en difficulté.
NOTE DE L’AUTEUR
Je suis retournée à Berlin en 1991, à l’occasion des vacances de Pâques. Il y avait bien longtemps que je n’étais pas allée dans cette ville : mon dernier séjour datait de l’époque où les Britanniques commençaient à se dire que Hitler représentait peut-être une menace.
J’avais alors écrit un roman : Perdue dans Berlin.
Maintenant que le mur est tombé, Berlin m’a donné l’impression d’être une ville encore plus grande et encore plus impressionnante que dans mes souvenirs.
Le palais Neues a peut-être été détruit pendant la guerre, mais j’ai vu partout de superbes immeubles en cours de reconstruction ou de restauration.
Les Allemands restent fidèles à leur réputation d’efficacité, et l’on peut vraiment dire qu’à Berlin, tout marche « comme sur des roulettes ».
Le fond de cette histoire est authentique et les descriptions absolument exactes — jusqu’au fait que Guillaume II, le Kaiser, avait une véritable obsession pour les mains des femmes, tout en assurant que cela n’allait pas plus loin.
Le Kaiser éprouvait une grande antipathie envers son oncle, le très populaire prince de Galles, qui devint plus tard le roi Edouard VII.
Cette antipathie augmenta encore au cours des années, et il est indéniable que la jalousie du Kaiser envers l’Angleterre fut l’une des causes de la Première Guerre mondiale en 1914. Il fut d’ailleurs déclaré responsable de son déclenchement.
A l’époque, j’avais treize ans.
1
1890
Eblouie par toutes les merveilles qu’elle découvrait, Simona allait d’une pièce à l’autre.
« Comme je suis contente que Karoline m’ait invitée à Berlin ! » se redit-elle encore une fois.
Simona Belgrave avait dix-sept ans quand ses parents l’avaient envoyée parfaire ses études à Florence, dans la meilleure institution pour jeunes filles de toute l’Europe. C’était là qu’elle avait fait la connaissance d’une jeune Berlinoise : Karoline, la fille du baron von Honentaal.
Pendant un an, toutes deux avaient pu étoffer leurs connaissances en littérature, en langues étrangères et en histoire. Mais c’était l’art qui, naturellement, tenait la plus grande place à Florence, et les deux amies avaient eu l’occasion d’admirer sur place les œuvres des sculpteurs, des peintres ou des architectes italiens les plus célèbres.
Dotée d’une vive intelligence, Simona avait reçu une excellente éducation. Elle avait eu les meilleurs précepteurs qui soient et, grâce à des gouvernantes soigneusement choisies, elle parlait plusieurs langues étrangères. La jeune fille répétait cependant volontiers que le meilleur de ses professeurs avait été son père.
Membre de la Chambre des lords, fin politicien, ami du prince de Galles, lord Belgrave était un spécialiste des questions européennes.
Il avait été extrêmement déçu de ne pas avoir de fils et avait élevé sa fille unique un peu comme un garçon.
On ne pouvait guère comparer Simona aux jeunes filles de son âge ! Celles-ci lisaient de fades romans, peignaient de fades aquarelles et chantaient de fades mélodies en s’accompagnant elles-mêmes au piano d’un air languide. Simona, qui s’intéressait à la politique intérieure et aux grands événements mondiaux, lisait des ouvrages fort sérieux et parcourait les journaux de la première à la dernière page. Elle n’avait pas le temps de faire de l’aquarelle, et quand elle se mettait au piano, c’était pour interpréter des œuvres de Bach ou de Beethoven.
Sa mère se désolait.
— Pourquoi n’as-tu même pas terminé le charmant roman que je t’avais recommandé ?
— Il m’ennuyait…
— Pourquoi ne joues-tu pas au piano les charmants petits airs à la mode ?
— Ils m’ennuient…
A la campagne, lady Belgrave soupirait en voyant sa fille partir au grand galop sur les plus fougueux chevaux des écuries de son père.
— Voyons, Simona ! Une jeune fille ne se conduit pas comme… comme un cow-boy d’Amérique ! Qu’as-tu besoin de sauter des obstacles aussi hauts, aussi larges ? C’est dangereux, laisse donc cela aux messieurs !
— Pourquoi un homme monterait-il mieux à cheval qu’une femme ?
— Parce que c’est ainsi, ma chérie.
Les protestations de lady Belgrave se firent plus vigoureuses lorsque son mari décida que Simona devait apprendre à manier les armes à feu.
— Je ne veux pas de cela ! C’est ridicule ! A-t-on jamais vu une jeune fille de bonne famille armée d’un fusil ou d’un revolver ? Simona, comment peux-tu vouloir tuer les oiseaux ou les lapins ? Je sais qu’il n’y aura pas un homme à être de mon avis, mais je trouve cela très cruel.
— Je ne m’en prendrai jamais aux animaux, maman. Je me contenterai de viser une cible…
— Qu’as-tu besoin de toucher aux armes ?
— Mon père dit que lorsque j’aurai l’occasion de faire de grands voyages, il faudra que je sois, le cas échéant, capable de me défendre.
Lady Belgrave avait levé les bras au ciel.
— Quand ton père était jeune, il parcourait le monde. Soit… Il aurait donc maintenant l’intention de faire de toi une grande voyageuse ? Une exploratrice ? Dans ce cas, je n’ai plus qu’à abandonner tout espoir de te voir un jour épouser un séduisant homme du monde.
— Un séduisant homme du monde…, avait répété Simona sans beaucoup d’enthousiasme.
— Ne fais pas la grimace, je te prie ! Oui, j’aimerais que tu deviennes la femme d’un gentleman et que tu me donnes de beaux petits-enfants à chérir.
Simona avait éclaté de rire.
— J’ai bien le temps pour cela ! Tout d’abord, j’ai envie de voyager.
C’était son père naturellement !
— qui insistait chaque année pour qu’ils passent quelques semaines à l’étranger, en général en France.
C’était lui encore qui avait tenu à envoyer Simona à Florence, dans cette institution très huppée où se retrouvaient les filles de la plupart des familles de la plus haute aristocratie européenne.
— J’estime que les jeunes Anglaises devraient avoir une éducation très poussée — une éducation internationale, répétait-il à qui voulait l’entendre. N’est-ce pas logique quand l’Empire britannique couvre une grande partie du globe ?
Lady Belgrave soupirait.
— Je suis de votre avis, mon ami. Mais n’oubliez pas que Simona n’a pas encore dix-huit ans. L’an prochain, elle devra faire son entrée dans le monde et être présentée à Sa Majesté la reine.
— Je le sais ! Toutefois je persiste à penser que cela lui fera le plus grand bien de passer un an à Florence pour compléter son éducation. D’autant plus que cette ville est l’une des plus belles du monde…
Comme toujours, lady Belgrave avait bien été obligée de s’incliner. Et Simona était partie pour l’Italie…
Ce fut à Florence qu’elle fit la connaissance de Karoline von Honentaal, la fille d’un baron berlinois. Les deux jeunes filles devinrent très vite d’excellentes amies.
Grâce à Karoline, Simona put perfectionner son allemand, qui était déjà assez correct. De son côté, Karoline faisait des progrès en anglais…
A la fin de l’année scolaire, Simona devait quitter Florence — tout comme Karoline.
— Au lieu de retourner tout de suite en Angleterre, pourquoi ne viendriez-vous pas passer quelque temps à Berlin ? lui proposa son amie.
Simona hésita.
— C’est que ma mère m’attend à Londres pour le début de la saison…
— La saison ne commence pas avant le mois prochain ! Vous pourriez venir à la maison pendant une semaine ou deux. Ce serait pour vous l’occasion de connaître l’Allemagne.
— Où je ne suis encore jamais allée ! Et j’aimerais tant voir Berlin ! De plus, un tel séjour me donnerait la possibilité d’améliorer mon allemand.
— Votre allemand est déjà très bon.
— Je sais que mon père souhaiterait qu’il soit absolument parfait. Ce sera donc l’argument principal que je vais présenter à mes parents pour qu’ils me permettent d’accepter votre invitation.
Comme Simona s’y attendait, lord Belgrave l’encouragea à se rendre chez son amie. Quant à sa mère, elle se contenta de se plaindre…
Ma pauvre enfant, comment réussirons-nous à te constituer un trousseau de débutante en si peu de temps ? écrivit-elle à sa fille. Crois-tu que les robes de bal se confectionnent en vingt-quatre heures ?
Toute à la joie de voir Berlin, Simona ne pensait guère aux toilettes somptueuses qu’elle porterait dans les salons londoniens !
Karoline avait beaucoup parlé à son amie de sa ville natale. Cependant Simona ne s’attendait pas à voir une capitale aussi grande ni aussi belle. Les immeubles qui s’élevaient de chaque côté des larges avenues semblaient tous autant de palais et la demeure du baron von Honentaal n’était pas en reste.
Simona connaissait bien les différentes périodes architecturales. Son père avait été le premier à éveiller son goût, qu’elle avait cultivé par la suite en suivant des cours d’histoire de l’art. L’année qu’elle venait de passer à Florence lui avait permis d’augmenter encore son savoir.
L’intérieur de l’hôtel particulier du baron lui parut fascinant. Il regorgeait de meubles, de glaces et de bibelots tous très ornementés dans le style rocaille — ce fameux style que l’on appela ensuite le rococo — , en vogue au xviiie siècle, et dont les lignes tarabiscotées rappelaient les volutes des coquillages.
Jamais elle n’avait vu une demeure surchargée à un point tel de meubles dorés. Elle apprit par la suite que les Allemands adoraient le rococo.
Le baron donna tout d’abord un grand dîner en l’honneur du retour de sa fille. Puis au cours des deux ou trois jours suivants, Karoline et son amie reçurent plusieurs invitations. Cela permit à Simona de visiter des demeures tout aussi ornementées que l’hôtel particulier du baron von Honentaal.
« Que de meubles dorés, que de glaces et de tableaux de maître… C’est incroyable, j’ai l’impression d’évoluer de musée en musée », ne cessait-elle de se dire.
Elle avait peine à suivre la conversation tant il y avait de merveilles à admirer. Elle se sentait un peu étourdie, d’autant plus qu’on ne cessait de la présenter à des quantités de personnes dont elle oubliait aussi vite le nom.
Quelques jours après son arrivée, la jeune fille put enfin souffler un peu. Pour une fois, pas d’invitation, pas de promenade en calèche, pas de visites… Karoline avait dû se rendre chez le dentiste, accompagnée par sa mère.
Simona n’était pas en peine pour occuper son temps !
« Je profiterai de ces quelques heures de solitude pour admirer tranquillement les tableaux et les objets d’art qu’a réunis le baron von Honentaal. »
— J’espère que vous ne vous ennuierez pas, lui avait dit Karoline, un peu inquiète. Je vais tâcher de revenir le plus vite possible…
— Ne vous faites surtout pas de souci pour moi. Je vais pouvoir regarder à loisir les portraits de la grande galerie. Cette maison est pleine de trésors ! Je doute d’avoir le temps de tout voir avant la tombée de la nuit.
La baronne s’était mise à
