À propos de ce livre électronique
C'est du moins ce qu'elle pensait avant de surprendre une conversation qui la laisse atterrée. John est amoureux de Mary, la fille du pasteur ! Il ne souhaite épouser Iona que pour payer ses dettes ! Et il n'a même pas eu le courage de le lui dire !
Humiliée, Iona ne met pas longtemps à réagir. Au diable ce mariage absurde ! Et pour y échapper, la meilleure solution est encore la fuite. Mais les routes d'Angleterre sont semées d'embûches pour les jeunes et jolies ladies sans défense...
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Aperçu du livre
Le Trésor caché - Barbara Cartland
Barbara Cartland
Le Trésor caché
Traduit de l’anglais
par Marie-Noëlle Tranchart
SAGA Egmont
Le Trésor caché
Traduit par Marie-Noëlle Tranchart
Titre Original The bride runs away
Langue Originale : Anglais
© Barbara Cartland, 2022, Saga Egmont
Pour la traduction française :
Le Trésor caché © Éditions J’ai lu, 2001
Cover image : Shutterstock
Cover layout : Grafiskstue.dk
Copyright © 2001, 2022 Barbara Cartland et SAGA Egmont
Tous droits réservés
ISBN : 9788728393437
1e édition ebook
Format : EPUB 3.0
Aucune partie de cette publication ne peut être reproduite, stockée/archivée dans un système de récupération, ou transmise, sous quelque forme ou par quelque moyen que ce soit, sans l’accord écrit préalable de l’éditeur, ni être autrement diffusée sous une forme de reliure ou de couverture autre que dans laquelle il est publié et sans qu’une condition similaire ne soit imposée à l’acheteur ultérieur.
www.sagaegmont.com
Saga est une filiale d’Egmont. Egmont est la plus grande entreprise médiatique du Danemark et appartient exclusivement à la Fondation Egmont, qui fait un don annuel de près de 13,4 millions d’euros aux enfants en difficulté.
1
1895
Dès son réveil, Iona de Langdale jeta un coup d’œil vers la fenêtre. Quand elle vit un rayon de soleil filtrer à travers les rideaux mal joints, un sourire radieux lui vint aux lèvres.
« S’il fait beau ce matin, il devrait faire beau demain aussi. Tant mieux ! J’aurais été tellement déçue s’il s’était mis à pleuvoir le jour de mon mariage… »
Tout était prêt… Une longue tente rayée avait été érigée sur la plus grande des pelouses. C’était là que les jeunes mariés recevraient leurs invités, après la cérémonie qui serait célébrée en grande pompe à l’église de Langdale. Quant aux villageois, ils se réuniraient près du lac où s’empilaient déjà des tonneaux de bière. Et le soir, il y aurait un superbe feu d’artifice.
Iona savait que tous ceux qui habitaient sur le domaine seraient là. Les occasions de se distraire étaient rares à Langdale et personne ne voudrait manquer une pareille fête.
La jeune fille avait perdu sa mère quand elle avait à peine dix ans. Quant à son père, lord de Langdale, il était mort un an auparavant.
Les proches de Iona l’avaient alors poussée à se marier le plus vite possible.
— Tu ne peux pas rester seule dans ce grand château, ne cessaient de lui répéter ses tantes.
Elles s’étaient organisées pour venir la chaperonner à tour de rôle, mais la jeune fille se rendait bien compte que cette situation ne pouvait pas durer éternellement.
« Elles sont toutes très dévouées, mais je suis sûre qu’elles vont pousser un soupir de soulagement demain ! » se dit-elle avec autant de tendresse que d’indulgence.
Lorsque sir John de Morton, le fils du défunt lord-lieutenant, avait demandé sa main, Iona s’était dit qu’elle ne pourrait jamais trouver de meilleur mari.
Elle connaissait John depuis toujours et l’aimait beaucoup. De plus, comme leurs domaines étaient mitoyens, leur mariage allait permettre de les réunir.
« John saura très bien gérer tout cela, se dit-elle. C’est un excellent administrateur. »
Son sourire s’agrandit.
« J’ai vraiment beaucoup de chance ! »
En chantonnant, elle sauta du lit et alla ouvrir la fenêtre. Elle s’y accouda pour contempler d’un air rêveur les pelouses qui descendaient en pente douce jusqu’au lac où évoluaient quelques cygnes.
À cette heure matinale, le calme était absolu…
« Ce sera bien différent demain ! Il y aura du monde partout, de la musique, des cris, des rires… »
La jeune fille avait tenu à ce que le repas de noces soit préparé dans les cuisines du château, tout comme le buffet qui devait être servi aux villageois. Elle avait commandé les meilleurs ingrédients, les meilleurs vins, le meilleur champagne, et, depuis des jours, la cuisinière ainsi que l’armée de marmitons engagés pour l’occasion étaient sur les dents.
Chacun œuvrait de bon cœur à la réussite du mariage de la fille unique de lord de Langdale.
Le rêve du père de Iona avait été d’avoir un fils à qui léguer son domaine. Malheureusement, lady de Langdale était de santé extrêmement délicate, et, après la naissance de Iona, aucun autre bébé ne s’était annoncé.
C’était donc Iona qui avait hérité de l’énorme fortune laissée par son père, un homme d’affaires très avisé.
Bien entendu, les tantes de la jeune fille redoutaient que cette dernière ne devienne une proie toute désignée pour les coureurs de dot. Elles ne cessaient de la mettre en garde contre cette engeance particulièrement déplaisante.
Mais Iona était toujours en deuil. Elle n’avait donc pas pu faire son entrée dans le monde à Londres et, par conséquent, n’avait jamais eu l’occasion de rencontrer des messieurs qui ne se seraient intéressés qu’à son argent.
Lorsqu’elle avait appris aux siens qu’elle avait accepté de devenir la femme de John de Morton, personne n’avait élevé la moindre objection – bien au contraire !
— John de Morton ? Ton voisin ? avait demandé sa tante Mathilda.
— Le fils du lord-lieutenant ? Oh, c’est un jeune homme charmant ! avait assuré sa tante Carolyn.
Les autres avaient renchéri :
— Et de très bonne famille, ce qui ne gâte rien !
— De plus, tu le connais depuis que tu es enfant… Je vous revois encore jouant ensemble dans le parc.
Attendrie, la sœur aînée de son père avait déclaré :
— Autrefois, tu disais que tu épouserais John quand tu serais grande…
— Est-ce possible ? Je ne m’en souviens même pas…
— Tu étais si petite… Qui aurait cru que ton vœu naïf se réaliserait un jour ?
Dans le comté, on estimait beaucoup les Morton. Et Iona était loin de faire une mésalliance, car l’arbre généalogique de cette vieille famille aristocratique remontait au quatorzième siècle, tout comme celui des Langdale.
La jeune fille était ravie de ne pas être obligée de quitter la demeure où elle était née – ce qui aurait été vraisemblablement le cas si elle avait épousé un autre homme que John.
« Il sera à sa place au château, se dit-elle. Je suis certaine qu’il saura l’entretenir comme il convient. Et comme il aime autant que moi les belles choses, nous pourrons compléter ensemble les collections de tableaux ou d’objets d’art réunies par mes ancêtres. »
Elle était absolument sûre que John et elle étaient faits l’un pour l’autre.
« Il m’a toujours traitée si gentiment ! Un peu comme si j’étais sa petite sœur… »
L’espace d’un instant, elle ferma les yeux et tenta de s’imaginer dans quelques années.
« John et moi aurons des enfants. Leurs rires résonneront partout… Comme nous serons heureux ! »
Un sourire se dessina sur ses lèvres pleines.
— La vie est belle ! fit-elle à mi-voix.
Elle se demanda ensuite comment elle allait occuper cette journée.
« Au fond, je crois que je préfère rester seule. Je n’ai envie de parler à personne. Ce sera bien différent demain : il y aura foule au château ! »
Elle soupira.
« Tout le monde voudra me féliciter et il faudra que je trouve un mot gentil à dire à chacun. »
La jeune fille s’empressa de s’habiller et descendit. Comme il était encore très tôt, le grand hall était désert. Mais dès que sonneraient six heures, les domestiques viendraient prendre leur service et la vaste demeure commencerait à s’animer.
Iona sortit et traversa la grande pelouse en diagonale. Dans les premiers rayons du soleil, les gouttes de rosée qui perlaient au bout de chaque brin d’herbe étincelaient.
Elle longea les serres où les jardiniers faisaient pousser des fleurs rares et des fruits exotiques. Puis le verger où, étant enfant, elle allait goûter les premières cerises, les premières prunes…
Son intention était de se rendre dans la cabane en bois qui se trouvait perdue au milieu des rhododendrons, tout au fond du bois qui prolongeait le parc. C’était là qu’elle allait souvent se réfugier autrefois avec ses poupées.
« Je vais rêver aux voyages que John et moi ferons avant l’arrivée de nos futurs enfants », se dit-elle en suivant un sentier sinueux.
Elle avait toujours eu envie de découvrir le monde. La France, l’Italie, la Suisse, les pyramides égyptiennes, les îles grecques…
Après avoir traversé la rivière sur le vieux pont en dos d’âne, elle arriva à la lisière du bois.
Elle aurait pu aller les yeux fermés jusqu’à la clairière où s’élevait la cabane.
« Un jour, j’amènerai mes enfants ici et je leur raconterai les histoires que ma Nanny me racontait. »
Son cœur fit un petit bond dans sa poitrine quand elle vit qu’Artemis, le cheval de John, était attaché à un jeune chêne tout près de l’étang dans lequel se reflétait la légère construction en bois.
« C’est là qu’il m’a demandé de l’épouser ! se dit-elle avec émotion. Tout comme moi, il a voulu faire un pèlerinage avant le grand jour… »
Il devait être dans l’unique pièce juste assez vaste pour contenir une table et quelques chaises. De longues années auparavant, quand Iona recevait ses jeunes amis, elle les amenait souvent faire la dînette ici.
« John va être bien étonné de trouver que j’ai eu la même idée que lui ! » pensa-t-elle, un sourire aux lèvres, tout en se dirigeant vers la maisonnette.
Mais lorsqu’elle arriva tout près, elle eut la surprise d’entendre une conversation.
« Comme c’est étrange ! Il n’est donc pas seul ? Je me demande bien qui peut être avec lui… »
Elle hésita en se demandant ce qu’elle devait faire.
« C’est que je n’ai guère envie de parler avec des gens que je connais peu. Je vais jeter un coup d’œil à l’intérieur pour voir qui est là. »
Elle contourna la cabane de manière à arriver près de la fenêtre cassée. Ce fut tout d’abord la voix de John qui parvint à ses oreilles. Puis une femme prit la parole.
Une femme?
Stupéfaite, Iona se rapprocha encore.
— Il ne faut pas que tu sois malheureuse, mon amour, disait John.
Mon amour…
La jeune fille se figea, soudain très pâle.
— Malheureuse ? Oh, je le suis ! Si tu savais à quel point… Mon désespoir est tel que… que par moments je voudrais mourir !
— Ne parle pas ainsi, je t’en supplie !
— J’ai prié, John. Si tu savais avec quelle ferveur j’ai prié pour que tout s’arrange et que tu trouves par miracle l’argent dont tu as tant besoin !
Iona retint sa respiration. Elle savait maintenant qui était avec son fiancé. Il s’agissait tout simplement de Mary, la fille du pasteur. Mary, l’une de ses amies ! Une jeune fille de son âge qu’elle connaissait depuis toujours.
— Moi aussi, j’ai prié, dit John. Hélas ! Dieu n’a
