Un cœur découvre l'amour
Par Barbara Cartland
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À propos de ce livre électronique
Comme tant d'autres objets de valeur, elle va devoir s'en séparer. Car, en mourant, cette tête brûlée de Charles, son frère, ne lui a laissé que des dettes après avoir dilapidé la fortune familiale. Par chance, un acquéreur se présente. Il est vrai que le duc de Burlingford a les moyens de s'offrir cette splendide toilette, en dépit du prix exorbitant exigé par Alina.
— Je vous achète cette robe à une condition, déclare-t-il avec autorité.
Trouvez-moi la femme qui va avec. Elle doit être jolie et gracieuse. Elle jouera très bien le rôle de mon épouse lors du voyage que je m'apprête à effectuer en Géorgie.
La Géorgie ! Alina, qui parle russe couramment, a toujours rêvé de visiter ce pays. Tout à coup, une idée audacieuse germe dans son esprit. Et si elle osait…
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Aperçu du livre
Un cœur découvre l'amour - Barbara Cartland
Barbara Cartland
Un cœur découvre l'amour
SAGA Egmont
Un cœur découvre l'amour
Traduit par Marie-Noëlle Tranchart
Titre Original A heart finds love
Langue Originale : Anglais
© Barbara Cartland, 2022, Saga Egmont
Pour la traduction française :
Un cœur découvre l’amour © Éditions J’ai lu, 2000
Cover image : Shutterstock
Cover layout : Grafiskstue.dk
Copyright © 2008, 2022 Barbara Cartland et SAGA Egmont
Tous droits réservés
ISBN : 9788728394069
1e édition ebook
Format : EPUB 3.0
Aucune partie de cette publication ne peut être reproduite, stockée/archivée dans un système de récupération, ou transmise, sous quelque forme ou par quelque moyen que ce soit, sans l’accord écrit préalable de l’éditeur, ni être autrement diffusée sous une forme de reliure ou de couverture autre que dans laquelle il est publié et sans qu’une condition similaire ne soit imposée à l’acheteur ultérieur.
www.sagaegmont.com
Saga est une filiale d’Egmont. Egmont est la plus grande entreprise médiatique du Danemark et appartient exclusivement à la Fondation Egmont, qui fait un don annuel de près de 13,4 millions d’euros aux enfants en difficulté.
NOTE DE L’AUTEUR
La Géorgie est partagée en plusieurs régions bien distinctes.
Au nord, on trouve les montagnes et les contreforts des chaînes du Grand Caucase, au sud, celles du Petit Caucase. Le plateau de Souram partage le pays en deux bassins très différents. La Géorgie orientale, surtout constituée de steppes, bénéficie d’un climat continental relativement sec. En revanche, la Géorgie occidentale, ouverte sur la mer Noire, est très fertile. Les pluies y sont abondantes et la température presque subtropicale. Palmiers et bambous y poussent en abondance.
On y cultive du thé, des vignes et même des agrumes.
La plus grande partie du pays est couverte par des forêts. En altitude, on voit surtout des conifères ainsi que d’épais massifs de rhododendrons et des azalées. Les pentes plus basses sont le domaine des chênes et des hêtres. On y trouve aussi des plantes grimpantes comme le lierre ou les clématites.
Les Géorgiens, qui sont chrétiens depuis le ive siècle, font maintenant partie de l’Église russe orthodoxe.
1
1880
« Reste-t-il dans cette pièce quelque chose que je pourrais vendre ? » se demanda Alina en jetant autour d’elle un regard angoissé.
Elle s’était déjà séparée de la plupart des objets qui avaient une certaine valeur dans la maison.
« Mais il y a encore tant de créanciers à payer ! »
Son frère Charles venait de mourir, ne laissant que des dettes.
« Il a emprunté une véritable fortune ! Réussirai-je à sauver l’Hermitage, la maison que mon père, mon grand-père et mon arrière grand-père aimaient tant ? »
Lord de Lester – le père d’Alina – , qui adorait les voyages, avait rapporté chez lui de nombreux objets d’art venant de tous les pays du monde. Grâce au ciel, tout cela s’était fort bien vendu – et à un bien meilleur prix que ne l’aurait pensé la jeune fille.
Comme la famille Lester possédait du bien, le frère et la sœur auraient pu vivre dans l’aisance.
« À condition, toutefois, que le dernier de la lignée ne se soit pas montré aussi dépensier… »
Séduisant, bon vivant, amateur de jolies femmes et de bonnes tables, Charles jetait l’argent par les fenêtres. Or, à Londres comme à Paris, les courtisanes coûtaient fort cher !
Pendant que son frère s’amusait avec les grandes « cocottes » parisiennes, Alina était en pension, où elle terminait ses études. Elle n’avait bien entendu aucun soupçon de ce qui se passait…
Lord de Lester avait toujours encouragé ses enfants à apprendre les langues étrangères. Alina connaissait déjà le français, l’allemand, le grec et l’espagnol. Elle avait voulu passer une année de plus dans une institution très sélecte de Florence pour se perfectionner en italien. Et comme il y avait un excellent professeur de russe à Florence, elle en avait profité pour se familiariser avec cet idiome difficile. Très douée pour les langues, elle avait fait bien vite d’énormes progrès.
Une terrible nouvelle l’attendait à son retour en Angleterre : son frère venait de mourir, trois jours après avoir été gravement blessé dans un duel à Paris.
« Me voilà seule au monde ! » avait pensé la jeune fille avec désespoir.
Le notaire de la famille était venu la trouver au lendemain de son retour à l’Hermitage.
— J’ai de bien tristes nouvelles à vous apprendre, mademoiselle. Depuis qu’il était devenu lord de Lester, votre frère n’avait cessé d’emprunter de l’argent à un taux usuraire pour mener grand train.
Le montant des dettes de Charles atteignait un chiffre astronomique.
En entendant cela, la jeune fille avait pâli.
— C’est terrible ! Il va falloir que je vende tout ce que je possède pour rembourser les créanciers…
— La situation est encore plus terrible que vous ne le pensez. Car les créanciers, qui commençaient à s’impatienter, voulaient traîner milord devant les tribunaux pour non-paiement de dettes !
— Mon Dieu !
Alina avait porté les mains à son cœur.
— Est-ce moi qui vais devoir aller devant les tribunaux à la place de mon frère ?
— J’espère pouvoir empêcher les créanciers d’en arriver à cette extrémité, mademoiselle Alina. Mais il va falloir que vous vous arrangiez pour leur donner ce qui leur est dû.
— Je vais faire tout ce que peux pour cela.
— Il va certainement falloir vendre cette belle propriété.
— Malheureusement, l’Hermitage ne possède pas une énorme valeur… À mon avis, cette demeure se trouve trop près de Londres. Or les gens d’un certain niveau social veulent avoir soit un hôtel particulier au centre de la ville, soit un vaste domaine en pleine campagne.
— Vous avez raison, mademoiselle Alina. L’Hermitage a énormément de charme mais ne se vendrait pas le prix que l’on pourrait en escompter. En revanche, vous possédez de très beaux meubles, une superbe collection d’argenterie, des tableaux de maître et des objets d’art en provenance de tous les pays du monde. Si vous confiez tout cela à Christie’s, vous devriez pouvoir en tirer une belle somme.
— Il y a aussi les bijoux de ma mère…
Le notaire, un homme intègre et compréhensif qui connaissait Alina depuis qu’elle était enfant, l’aida à vendre tout ce qui pouvait l’être.
La jeune fille avait pu donner un peu d’argent à chacun des créanciers. Mais cela n’avait pas suffi à les calmer. « Que pourrais-je encore mettre aux enchères chez Christie’s ? se demanda-t-elle une fois de plus en arpentant les pièces à moitié vides. Je ne vois rien… »
Seule la chambre de sa mère était restée intacte car elle n’avait pas eu le cœur d’y toucher jusqu’à présent. Tête basse, elle monta dans cette vaste chambre claire, décorée en jaune pâle, or et blanc.
« Je ne peux tout de même pas envoyer chez le fripier les robes de ma mère ! » se dit-elle.
Et de toute manière, qui voudrait acheter des robes de bal démodées ? Certes, les femmes du village se disputeraient pour quelques sous les toilettes du matin ou d’après-midi…
« Cela ne rapporterait pratiquement rien, et cela me ferait tellement mal de voir quelqu’un d’autre porter les vêtements de la chère disparue ! »
Lady de Lester était morte quand Alina avait à peine quinze ans.
« Au fond, cela vaut mieux… se dit la jeune fille avec amertume. Elle aurait été si triste d’apprendre les débordements de Charles ! »
Alina s’arrêta devant le miroir qui surmontait la coiffeuse.
« Il va falloir que je me résigne à m’en séparer… »
Elle avait toujours admiré cette glace encadrée de bois doré dont les sculptures représentaient de nombreux angelots. Lorsqu’elle était enfant, elle s’amusait à les compter…
Au sommet se trouvait un oiseau aux ailes grandes ouvertes.
— Où va-t-il s’envoler ? demandait souvent la petite fille à sa mère.
— Au ciel, parmi les étoiles… répondait invariablement la disparue.
En se remémorant cela, Alina eut grand-peine à retenir ses larmes.
— Je ferais bien de m’envoler, moi aussi ! fit-elle à mi-voix. À quoi bon rester dans une demeure à moitié vide ? Je vais mettre tous les meubles qui restent aux enchères. Puis je demanderai au notaire de trouver un acquéreur pour la maison…
Elle se dit qu’elle pourrait certainement tirer un bon prix de ce miroir ancien.
« Et aussi du secrétaire en bois de rose… »
En soupirant, elle alla ouvrir les placards. Au fond, sous une housse en lin blanc, elle découvrit la robe de mariée de sa mère.
Lord de Lester avait acheté en Chine cette somptueuse toilette en lourde soie blanche dont les superbes broderies étaient rehaussées de minuscules diamants, de perles fines et de tourmalines roses.
« Une vraie robe de conte de fées… »
L’esprit pratique de la jeune fille reprit vite le dessus.
« Une création aussi merveilleuse doit valoir une fortune ! Cela devrait intéresser une jeune fille riche… ou même un musée. »
Elle n’hésita pas davantage.
« Je vais la proposer à la vente. J’y suis bien obligée, même si cela me fend le cœur ! »
Sans perdre une seconde, elle s’assit devant le secrétaire de sa mère et entreprit de rédiger le texte d’une petite annonce destinée au Times.
Elle descendit ensuite trouver le vieux majordome aux favoris blancs. Brooks était désormais seul à s’occuper de cette vaste demeure avec sa femme, qui était cuisinière.
« Que vont-ils devenir si je vends la maison ? se demanda Alina. Ils sont beaucoup trop âgés pour chercher une autre place… »
Elle adressa au majordome un sourire contraint.
— Le facteur n’est pas encore passé, je suppose ?
— Non, mademoiselle Alina.
La jeune fille lui tendit la lettre qu’elle venait d’écrire.
— Pouvez-vous lui remettre cela, s’il vous plaît ? Cela vous évitera d’aller à la poste.
— Je ne me vois pas allant jusqu’au village aujourd’hui, mademoiselle Alina. Mes rhumatismes se sont réveillés ce matin ! Le temps va changer, c’est sûr…
Le majordome s’empara de l’enveloppe que la jeune fille avait pris soin de timbrer.
— Comptez sur moi, mademoiselle Alina.
Ses yeux s’arrêtèrent sur la suscription et il soupira.
— Qu’avez-vous l’intention de vendre, cette fois ?
Alina ne jugea pas utile de lui cacher ses intentions.
— La robe de mariée de ma mère. Cela me fait de la peine de devoir m’en séparer. Mais j’ai besoin d’argent ! Et cette robe doit en valoir beaucoup.
— L’argent ! Toujours l’argent ! On ne pense qu’à cela en ce moment…
— Hélas !
Après un instant d’hésitation, la jeune fille déclara :
— Brooks, je pense que je serai obligée de vendre la maison aussi… Mais ne vous inquiétez surtout pas, je m’arrangerai d’une manière ou de l’autre pour assurer votre avenir et celui de Mme Brooks.
Le visage du majordome s’assombrit.
— Si ce n’est pas malheureux que vous soyez forcée de mettre à l’encan tout ce que vous possédez ! Quand je pense que si M. Charles n’avait pas fait autant de bêtises, vous pourriez vivre sans souci !
— À quoi bon se lamenter sur le passé, Brooks ?
— Déjà, étant enfant, M. Charles n’en faisait qu’à sa tête. Il était insupportable et ne voulait jamais écouter personne, même pas milord !
Le majordome soupira.
— Alors, bien évidemment, cela ne s’est pas arrangé quand il a grandi…
Alina ne répondit pas. Certes, Brooks avait raison ! Mais les regrets ne servaient pas à grand-chose !
Après un silence, elle déclara :
— Vous et Mme Brooks avez été si gentils pendant ces moments difficiles ! Vous avez su m’aider exactement comme il le fallait et, honnêtement, je
