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Après Dawn
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Livre électronique218 pages3 heures

Après Dawn

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À propos de ce livre électronique

Le personnage central ne parvient pas à trouver l'amour à Londres. Après une rupture, il se rend en Écosse pour récupérer et là, il rencontre Pauline et tombe amoureux d'elle. Elle ne ressemble pas à Dawn mais finit par trahir son nouveau petit ami et le personnage central retourne à Londres sans être guéri.

LangueFrançais
ÉditeurBadPress
Date de sortie24 juin 2020
ISBN9781393102656
Après Dawn

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    Aperçu du livre

    Après Dawn - Jonathan Finch

    DÉDICACE

    À Sheila Dolores Finch

    SOMMAIRE

    DÉDICACE

    POÈME PRÉAMBULE

    L’arrivée

    En balade

    Aimer l’aube

    L’amour évolue

    Jim Et Lucy

    Encore en promenade

    Mme Keats critique

    Débordement

    Changement

    Commencer à revenir

    Les vrais problèmes

    Un petit interlude – Les curriculums de chacun

    Malchance pour certains / Retour à la maison

    POÈME POSTAMBULE

    À PROPOS DE L’AUTEUR

    POÈME PRÉAMBULE

    CHANSON D’UN GARÇON EN ÉCOSSE

    Aussi joyeux que l’alouette, dans un brouillard de soleil brûlant,

    Mes membres s’agitant en tous sens, je me précipite à jamais ;

    Et l’ondulation des fougères chante un rythme et une rime

    Jusqu’au creux de mes pieds ;

    Et les rivières retiennent le mouvement d’un océan bouillonnant et tourbillonnant

    Toujours plus vite ! Toujours plus vite !

    Dans une vague joyeuse et démesurée.

    C’est la joie, c’est la béatitude, c’est le bonheur et le rire

    Là où l’algue est verte et la crécerelle s’incline en splendeur ;

    Où les pipits couronnés de nuages et les baies de sorbiers saignent

    Laissent tomber leurs gemmes de sang écarlate

    Dans les lochs, dans les ruisseaux, dans l’agitation des déversoirs de sel,

    Par les rochers marins et le sable

    Dans ces contrées sauvages et balayées par le vent.

    Chapitre Un

    L’arrivée

    La journée était radieuse, la lumière du soleil perçait ses cils, l’éblouissant ; la mer brillait de mille feux. Tout autour de lui, les vagues jaillissaient à travers la mer verte, et se levaient et couraient vers les hautes collines et les montagnes. À l’arrière-plan, les collines étaient légères, le ciel et les nuages dansaient des tangos au-dessus d’elles. Les mouettes blanches accostèrent entre lui et les autres passagers et alors qu’il était plongé dans le passé, il secoua sa tête et pensa aux vacances. Il aimait cet endroit, la parcelle d’île violette avec les rochers abrupts souillés par les fientes rectilignes et blanches de la pureté déversée par les mouettes, les mers lourdes et claires et les rivages qui semblaient y plonger. L’ambiance des vacances était là, de plus en plus présente. Ne plus penser à sa famille, ni à elle. La pêche, l’observation des oiseaux, le feu du soir, la nourriture et l’hospitalité écossaises. Une rafale vint du nord, le refroidissant. Ses yeux se détachèrent. Il se tourna vers le ciel, vers les collines qui épaulaient les nuages. Ses propres yeux évaluèrent la distance. Maintenant c’est mieux, maintenant c’est bien. Il remarqua des guillemots et des cormorans. Ils remontaient facilement sur l’eau, des nageurs sûrs d’eux sur un contre-courant profond, des courants s’écrasant sur les plateaux. Les rivages où les vagues s’abattaient sur les rochers se transformèrent en un aimable soleil, endormi. Les vagues facétieuses et étincelantes revenaient vers le bateau. Pour une fois, il faisait presque chaud. L’été offrait aux Highlands une rare journée.

    Les ruisselets se précipitaient dans la mer et la mer, leur rendant leur intérêt, les embrassait. Les truites attendaient-elles là ? Le saumon s’y attarderait-il pour un savoureux en-cas ? Les mouettes criaient, mais peut-être en raison du maquereau. L’océan du nord en regorgeait chaque été, alors qu’ils s’y installaient par milliers, engloutissant alevins, vers et appâts. Il sourit. Oui, il oubliait tout ça. Le port approchait et les passagers se préparaient, lui aussi, sacs à la main.

    En arrivant au port, il eut le souffle coupé. Le soleil s’abattait sur les murs de granit. Ils poussaient. Ils poussaient. Les crêtes de la passerelle tinrent. Le sol écossais ! Des pipits ! Un soleil rougeoyant refroidissait la porte de la fournaise du jour.

    « Ici ! » s’écria un homme et le car de Lochgilphead ouvrit ses portes. L’intérieur était chaud. Le car se mit en route, passant devant des buissons, des bancs de touffes, des plantes plantés comme des sentinelles au bord des canaux et de la mer.

    Le temps se dégrada alors que le car approchait de sa destination, mais le soleil, déterminé à avoir son mot à dire, et le jour, perçait encore et encore.

    Une autre attente, un autre car, un bus en fait, et en cinquante minutes il partit sur une route tranquille et pour une soirée tranquille. Le loch semblait très calme, à peine une brise à sa surface. Le miaulement d’une buse au loin. Des chauves-souris et des cerfs au loin, loin dans les arbres. Des fleurs semblables à de l’eau s’élevaient et tombaient. De longues herbes poussaient et se dressaient, mais pour lui, il ne semblait pas y avoir de vent du tout. « Étrange », pensa-t-il.

    Il regarda l’adresse sur le morceau de papier. Inutile. Il connaissait la maison bien que ce soit la première année qu’il était seul avec son hôte et son hôtesse. Ou avait-il compris que son mari était mort soudainement d’un infarctus massif alors qu’il jardinait un soir ?

    Il prit le chemin ardu à travers les arbres et tourna par un ruisseau et des broussailles sur une route silencieuse, à proximité de la maison de la dame. Elle scintillait plus bas dans un creux de vallée et il vit le toit en tuiles et la porte tranquille, et là enfin la petite porte et le chemin bien entretenu. Cela semblait un rêve de toquer et de savoir qu’il avait douze mois à passer, de légers coups sur son treillis pour entrer, de longues journées chargées de fantaisie, le fin bateau poussé en tirant sur les rames, ses bras énergiques, les mouches traînées et tentant la grande truite à pêcher, en saut argenté et suspect sur la ligne. Il connaissait la longue randonnée à travers les collines, les premiers busards qui colportaient les minuscules pipits, il connaissait les perles pures de la rosée précoce qui mouillait les herbes droites, rigides, peu vigoureuses, et les grosses limaces, noires et drôles sous les tiges de fougère, se faisant pousser, le ventre mou et blanc, compressés et enfoncés par une force plus grande.

    Il y avait le cottage, et son jardin bien entretenu, des roses écossaises près de la porte. Des hirondelles sur le toit. Une soirée tranquille avant le coucher du soleil. Un froid s’était fait sentir dans l’air et l’aurore boréale avait cette étrange couleur bleue et froide caractéristique des endroits éloignés proches des détroits polaires. « Mais c’est bien », pensait-il. « La nature est florissante, avec des truites et des maquereaux. Que pourrais-je vouloir de plus ? » Cela le déprimait un peu, mais il laissa tomber. Et, oui, il y avait un feu. Il pouvait voir la fumée s’échapper de la haute cheminée. Le milieu de l’été et un feu. « C’est typique », réfléchit-il. « C’est ce que je veux. » Il y eut un tintement à ce moment précis et un bel oiseau bleuâtre se précipita par-dessus son épaule, au-dessus de la maison, avec aisance, avec visance, et plongea le « nez » en premier dans les arbres du fond, des arbres lourdement ramifiés et noirâtres qui se détachaient en masse sur la gauche près de la maison. La fumée continuait à monter et à s’échapper dans le ciel qui s’assombrissait.

    Il arriva à la porte, posa ses sacs pour l’ouvrir, vit une petite femme le regarder par la fenêtre. « C’est elle », se dit-il. « Pourquoi ne sort elle pas pour me saluer ? »

    Elle le fit. Elle descendit sur le chemin, le saluant brusquement mais elle aima ses regards. Ceux-ci l’adoucirent et bientôt il s’assit devant les charbons ardents et les flammes qui, comme par hasard, trouvèrent la cheminée et disparurent. Sa logeuse, tendue, les lèvres serrées, les cheveux coupés au ras de la tête, la taille moyenne, active, en tablier, se déplaçant joyeusement, avec des mains rugueuses et burinées, lui demanda s’il avait faim et lui dit que le repas était presque prêt. Son visage, légèrement ridé, rond, souriait. Ses cheveux et sa tête à rayures grises, principalement bruns, le poussèrent à se détendre et à se mettre sur le canapé.

    « Profitez du calme », dit-elle. « Il se peut qu’il pleuve plus tard. » 

    « Surprise, surprise », rit-il. Elle sourit ; elle alla chercher sa nourriture. Elle n’était pas grosse, s’occupant de son corps comme de son compte en banque.

    « Il pleut toujours en Écosse », commenta-t-elle par-dessus son épaule.

    « C’est à moi que vous le dites », répondit-il.

    Elle servit un repas délicat : jambon, pommes de terre, petits pois, pain blanc et beurre délicatement salé, crêpes, scones et confiture, le thé servi chaud et déversé d’un pot fleuri avec, en arrière-plan, des jeunes filles voluptueuses recueillant de plus en plus de gerbes de fleurs. La passoire fumait lentement dès la chute des feuilles chaudes, humides et brunes. Il regarda autour de lui pendant qu’il mangeait, mâchant sa nourriture, déplaçant ses genoux de haut en bas sous la table, sous la nappe. Il mâchouilla. Il se sentit heureux.

    Londres semblait bien loin. Sa famille aussi. Son amour perdu, aussi. Le triste et sombre gâchis de tout cela. Parti, parti en un rien de temps. La distance. Un voyage. Des vacances. La liberté d’ignorer et d’aller de l’avant.

    La salle à manger était petite et brillait maintenant de l’éclat des flammes rouges et dansantes, de la lumière qui volait et vacillait. Quatre chaises étaient autour de la table et près de la cheminée, il y avait deux fauteuils distingués. Il s’était déjà assis dans l’un d’eux, surpris par sa profondeur et son confort. En les regardant de plus près maintenant, presque une inspection, il remarqua leur caractère antique, leurs couvertures tranquilles taillées dans un tissu émeraude moucheté et tacheté de brun. Les bras étaient lourds et pouvaient supporter deux, peut-être trois, voire quatre personnes assises dessus. Il sourit à cette idée. Un grand sur l’assise et quatre et quatre. Il fallait que ce soit quelque chose comme une fête, et que ça swingue, car seules certaines fêtes peuvent swinguer ! Des fauteuils gigantesques qui regardent le temps passer. Deux comme des jumeaux, tranquilles, immobiles, accommodants, avec une puissance construite pour durer quelques siècles au moins.

    Il se demandait pourquoi ils ne brûlaient jamais, les bords penchés toujours plus près du feu ouvert dans un effort tout-puissant pour se tenir au chaud. La soirée apportait le froid qui apportait l’humidité qui apportait la tempête. Il était dans un de ces fauteuils centenaires, pensant à des choses idiotes, s’assoupissant, s’assoupissant. Avait-il vraiment aussi froid qu’il le ressentait ? Il se déplaçait en dormant, rêvassant agréablement, tandis que Mme Keats entrait et sortait de temps en temps, jetant un regard sur l’adolescent endormi.

    Il se réveilla par saccades. L’avait-elle observé ? Combien de temps avait-il dormi ? C’était son nom, Mme Keats ?

    « Mme Keats ? », dit-il.

    « Oui ? »

    « Est-ce que je dors depuis longtemps ? »

    « J’étais dans la cuisine tout le temps. »

    Il acquiesça en regardant le papier peint au-dessus de la cheminée – blanc cassé, propre, présentable. Une bibliothèque, une armoire, se trouvait à hauteur de poitrine le long d’un mur, avec quelques ornements sur sa surface propre, et un grand vase à fleurs sur lequel se trouvaient de magnifiques chrysanthèmes précoces. « Je vais me plaire ici », pensa-t-il. Dans le coin le plus éloigné, il y avait une seule fleur, ressemblant à un tournesol pleurnichard, qui regardait les chrysanthèmes, se penchant vers le haut et sortant de son pot jaune et blanc, faisant une mauvaise comparaison avec les présentations globulaires aux couleurs agressives. Une table mal dessinée, penchée sous le tournesol larmoyant, s’effondrait sur le tapis.

    Jim aimait la pièce. Il n’était pas comme les automobilistes qui vont et viennent passer une nuit dans une chambre d’hôtes, se pressant d’une région à l’autre. La chambre dans laquelle Jim s’asseyait n’était pas très grande, le cottage isolé, et Mme Keats un peu folle de propreté, mais Jim se sentait bien, voyant la lumière se diffuser à travers les abat-jours rosés et le plafond crème danser à la lumière du feu. Oui, OK, OK vraiment. C’est idéal.

    Elle était là – Mme Keats, s’essuyant les mains sur son tablier, l’enlevant, s’asseyant pour une conversation confortable, tous les deux dans les grands, grands fauteuils qui ne brûlaient ou ne se déformaient jamais. « Comment s’est passé votre voyage ? Quel temps a-t-il fait ? Vous restez un certain temps, je crois me souvenir. Ce genre de choses. Faites comme chez vous. N’hésitez pas. Oui, quatre repas – petit-déjeuner, déjeuner, dîner et souper de fin de soirée. Vous n’aurez pas faim. Oh, non, vous n’aurez pas faim ! Dougie adorait son souper après avoir jardiner, un grand souper et plein de tasses de thé chaud et sucré. Contre le froid. Ce genre de choses. Mort, crise cardiaque, seulement cinquante-neuf ans. Tombé dans le jardin. Il ne pouvait rien faire. »

    Jim se sentait fatigué et la laissa à sa porte.

    La pièce était propre, bien rangée, blanche comme du linge, sans tache, mais le plafond blanc et propre grouillait d’insectes, recrutant davantage dans les étangs des collines et le marais. Fermant les fenêtres, éteignant la lumière principale, il se mit au lit, la vieille lampe à son chevet s’éteignant lentement, lui donnant une seule pensée, la seule. Son cœur battait péniblement, son cœur jeune et vigoureux souffrait d’un jeune amour, mais le linge amidonné le calmait et la lune regardait par la fenêtre le garçon qui était parti rejoindre son destin avec une avalanche de collines et de rochers plus austères, l’air plaintif où les buses gémissaient. Était-ce sage ? Était-il sage de s’isoler ? Le climat nordique et le chardon d’Écosse pouvaient-ils l’aider à surmonter cette situation ? Ses rêves couraient dans tous les sens et il courait avec eux, en marmonnant et en tournant. Il voulait s’en aller. Il essaya de se réveiller. La drogue était là, alourdissant son sommeil, le prenant à la gorge, murmurant le passé, son passé, et l’angoisse, le drame, les larmes, et le traumatisme....

    Des rêves le poussaient dans des couloirs pâles et sombres, dans des pièces qui criaient en se balançant et en s’élevant devant ses yeux lourds et fermés. Il regardait, il suivait, toute l’obscurité. L’obscurité. Il se retourna. Les cris le suivaient comme des porcs en colère, grognant, claquant. Le monde gris s’effondra, et il s’assit, sinistre, éveillé.

    La pleine lune planait silencieusement, les sombres étoiles roulaient et tombaient. Le cri d’appel du ruisseau se mit à pleurer dans ses oreilles, comme dans un rêve. Hululement de la chouette. L’agitation du vent. Étrangeté.

    Il se calma, écouta, et constata que sa tête fatiguée nageait de long en large. Les marées hautes se levèrent et l’emportèrent à travers le golfe, et lentement, de l’autre côté, dans une indifférence infinie, le sommeil le gagna à nouveau.

    Il semblait maintenant être allonger depuis des heures, rêvant, rêvant constamment une foule de rêves triviaux, se rêvant brun avec des busards après des lièvres, rêvant vert et rouge avec des brochets et des perches, en haut d’une colline de boue et en bas d’un vallon, mais soudain il se retrouva dans un monde de rêves terribles et réels, trop réel pour témoigner de la conscience, trop terrible à supporter.

    Dawn se leva, un fantôme d’une douceur infinie, apparition étrange et sombre, défilant devant ses yeux douloureux, un éphémère nervuré comme la hantise elle-même, hantée, un bateau sur un ruisseau sans substance, mystérieusement présent en suspens, et ses yeux regardaient ce qu’ils voulaient fuir, mais une fois entrés, ils s’accrochaient, ne voulant jamais sortir.

    Avant qu’il ne puisse commencer à se plaindre clairement, il ne voulait pas, elle l’avait emmené dans les rues de Blackheath vers les bois, ces bois où se cachaient des pervers, où elle avait été déshabillée par des amis, mais où des rouges-gorges arrivaient le matin avec des sons merveilleux. Pourquoi ? Lentement, alors qu’ils parlaient et riaient, toute la journée s’épanouit comme une orchidée et un flot de senteurs suintantes se dégageait des fleurs boisées. Elle se moqua de lui, la tête rejetée en arrière, les yeux brillants et la langue rose frémissante. Se rapprochant de plus en plus, ses lèvres étant si proches des siennes, il lui chuchota des blagues et elle siffla jovialement jusqu’à ce que ses lèvres soient sur les siennes ; il l’embrassa fort, une seule fois, puis ils s’enfuirent. Ils ont tellement couru, couru, ri, sauté, sauté à la corde, des enfants insouciants, cette énergie massive qui ne connaît pas d’arrêt.

    Ainsi, dans ces rêves, il vit cette nuit-là des étoiles et – des travaux, des jours jaunes de soleil et des sourires ensoleillés. Il l’aimait maintenant et tous les jours passaient dans l’amour, sans réfléchir. Les étoiles pouvaient brûler ou tomber ou se tirer une balle dans le dos, mais tout se remplaçait, la beauté ne mourait jamais et le temps était immatériel. L’énergie les enchantait, et tout était à leur disposition.

    Une nuit, elle n’était pas à la maison et, faisant les cent pas dans les bois, il crut la voir pressée contre la poitrine d’un jeune homme : la même promenade douce suivit, des rires espiègles se firent entendre, comme la musique qu’il avait apprise et jouée, mais maintenant la douleur était terrible. Il l’interrogea par la suite, puis fréquemment, puis avec instance. Elle nia, elle mentit ? Elle craqua. Elle sanglota. Ses larmes, comme des perles glissantes, tombèrent de ses joues. Elle l’accusa. De plus en plus

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