La Rose d'Écosse
Par Barbara Cartland
()
À propos de ce livre électronique
— Votre famille vous harcèle pour que vous épousiez une riche héritière et moi, mon père veut me marier à un vieillard ! Gagnons du temps et proclamons nos fiançailles. Plus tard, il sera facile de rompre sous le prétexte d'une mésentente.
L'idée est audacieuse. En effet, Sheinna appartient au clan des MacFallin, auxquels les MacBaren vouent une haine ancestrale. L'annonce d'un mariage provoquerait un tollé général. Oseront-ils braver leurs familles respectives ? Oui, décide le duc, qui accepte de tenter l'aventure. Car, finalement, tout cela n'est qu'une comédie sans grande conséquence.
C'est oublier que l'amour, lui aussi, peut parfois jouer des tours…
© Barbara Cartland, 2022, Saga Egmont
Pour la traduction française :
La Rose d'Écosse © Éditions J'ai lu, 2000
Lié à La Rose d'Écosse
Livres électroniques liés
Comment conquérir le cœur d’un Highlander: Manuels à l'usage des dames et demoiselles, #3 Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationUn Mariage au Milieu de L'Été Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationCourageuse Reina Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationPour quelques brins de bruyère Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationComment capturer un duc: Manuels à l'usage des dames et demoiselles, #2 Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLa Grande Ombre Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationComment épouser un Highlander: Manuels à l'usage des dames et demoiselles, #4 Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationEmbarquement pour l'amour Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationL'Amour résout tout Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationRocambole - Le Club des Valets-de-coeur: Tome I - Les Drames de Paris - 1re série Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationUn amour qui sépare: Les cœurs des dames de Marie Stuart, #1 Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationUn cœur découvre l'amour Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLa Jolie Fille de Perth Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLa LA TERRE DES CONQUÊTES Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLe Tourbillon du Temps: Après Cilmeri, #3 Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationMagali Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationAnge Rebelle: Voeux De Noël Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationComte De Griffith: Il Était Une Veuve - Tome 6 Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLa RIVIÈRE DES PROMESSES Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationBel-Ami Évaluation : 4 sur 5 étoiles4/5Le Brigand et l'Amour Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLe plus odieux des chantages Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLes filles de la châtelaine Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLe Cœur en jachère Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLe Cœur de l'amour Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLa colombe de Rudsay Manor Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationUne rose pour Almira Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationAprès Dawn Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationChance et Amour en 1902 Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationAlissa, mon amour Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluation
Romance historique pour vous
Ne Jamais Ignorer Une Femme Timide Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationUn mariage sans amour Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLe Double Jeu de Sola Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLe roman d’un enfant Évaluation : 4 sur 5 étoiles4/5J'ai l'intention d'être le partenaire idéal d'un tyran Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLa Romancière et le Comte: Plus Forte que l'Épée, #3 Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationSon Parfait Hellion Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationUn Noël Scandaleux Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationBallade écossaise Évaluation : 5 sur 5 étoiles5/5La solitude du Duc: Chevaliers, #1 Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationComte De Darby: Il Était Une Veuve - Tome 4 Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationUne Étreinte Au Clair De Lune Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationUne vie ne suffit pas Évaluation : 5 sur 5 étoiles5/5Dompter Le Vaurien Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationMa sœur, mon amie, mon ennemie Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationConfessions D'Une Canaille: Bas-Bleus Contre Canailles Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationComte De Sunderland: Il Était Une Veuve - Tome 1 Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationUn amour miraculeux Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLa Veuve Du Comte Coquin: Il Était Une Veuve - Tome 2 Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLa tristesse du Baron: Chevaliers, #3 Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationSubjuguée par le duc: Amour fabuleux Évaluation : 5 sur 5 étoiles5/5Le Comte de Monte-Cristo Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLes Ombres du Courage Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLes folies d'une jeune fille: Le destin d’un voyou, #1 Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationUn miracle de Noël pour un highlander: L’Appel du highlander, #4.5 Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationUne Chance D'Amour Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationUn Baiser de Noël pour la Giroflée: FICTION / Romance / Historique Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationRhapsodie Et Rébellion: Il Était Une Veuve - Tome 3 Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationComte De Griffith: Il Était Une Veuve - Tome 6 Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationManne des Celtes - Au Coeur de la Bataille volume 3 Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluation
Avis sur La Rose d'Écosse
0 notation0 avis
Aperçu du livre
La Rose d'Écosse - Barbara Cartland
Barbara Cartland
La Rose d'Écosse
Traduit de l’anglais
par Marie-Noëlle Tranchart
SAGA Egmont
La Rose d'Écosse
Traduit par Marie-Noëlle Tranchart
Titre Original Love and the Clans
Langue Originale : Anglais
© Barbara Cartland, 2022, Saga Egmont
Pour la traduction française :
La Rose d’Écosse © Éditions J’ai lu, 2000
Cover image : Shutterstock
Cover layout : Grafiskstue.dk
Copyright © 2000, 2022 Barbara Cartland et SAGA Egmont
Tous droits réservés
ISBN : 9788728393703
1e édition ebook
Format : EPUB 3.0
Aucune partie de cette publication ne peut être reproduite, stockée/archivée dans un système de récupération, ou transmise, sous quelque forme ou par quelque moyen que ce soit, sans l’accord écrit préalable de l’éditeur, ni être autrement diffusée sous une forme de reliure ou de couverture autre que dans laquelle il est publié et sans qu’une condition similaire ne soit imposée à l’acheteur ultérieur.
www.sagaegmont.com
Saga est une filiale d’Egmont. Egmont est la plus grande entreprise médiatique du Danemark et appartient exclusivement à la Fondation Egmont, qui fait un don annuel de près de 13,4 millions d’euros aux enfants en difficulté.
NOTE DE L’AUTEUR
Les Romains occupèrent l’Écosse jusqu’en 410 après Jésus-Christ.
Après leur départ, quatre peuples se partageaient la région, que l’on appelait alors Calédonie : les Scots, les Pictes, les Britons et les Angles.
En 843, le roi scot Kenneth MacAlpine réussit, grâce au mariage de son père avec une princesse picte, à réunir les Scots et les Pictes, et à former ainsi le royaume d’Alba – qui devint plus tard l’Écosse.
Les Lettres d’un gentleman dans le nord de l’Écosse, de Burt, publiées en 1745, donnent la description suivante des Highlanders (les habitants des régions montagneuses septentrionales) :
« Pour les Highlanders, il n’y a rien de plus important au monde que de vouer à son chef de clan un amour, un respect et une obéissance sans faille.
Ils doivent le suivre aveuglément, et cela sans se préoccuper du fait que cela peut éventuellement les amener à se trouver en opposition avec la loi. La soumission au chef prime sur tout le reste.
Dans la vie d’un Highlander, le chef du clan vient en premier lieu. En second lieu passe sa famille, et en troisième lieu, le clan dont il porte le nom. Ce clan qu’il défendra – à tort ou à raison – contre tous les autres clans.
Le pouvoir du chef n’est pas soutenu par l’intérêt les Highlanders ne sont-ils pas tous propriétaires ?
– , mais par la consanguinité. Tous les membres d’un clan descendent en effet en ligne directe des patriarches d’antan. Chaque clan forme une espèce de tribu dont les membres n’ont jamais cessé, au cours des siècles, de s’épauler les uns les autres.
De son côté, le chef protège les siens en toutes circonstances. C’est lui leur représentant. Il est également l’arbitre lors des querelles entre clans.
Certains chefs sont les ennemis jurés d’autres chefs de clan, soit en raison d’une certaine hostilité personnelle – soit à cause d’inimitiés héréditaires transmises d’une génération à l’autre.
Les Cartland formaient un clan du Lanarkshire en 1200. Par la suite, un village, puis une vile prirent leur nom.
Les rochers de Cartland sont un endroit absolument magnifique. C’est là que Wallace est allé se cacher quand il était poursuivi par les Anglais.
Ma grand-mère était une descendante directe de Robert ler Bruce, roi d’Ecosse en 1306 – et le premier roi à être reconnu par les Anglais.
Je suis très fière d’être écossaise.
1
1891
— Alan, il faudra bien que tu te maries tôt ou tard. Et tu dois épouser une riche héritière !
La duchesse douairière avait parlé de cette voix ferme que son fils ne connaissait que trop bien. Il s’approcha de la fenêtre et, sans vraiment la voir, contempla la mer qui se confondait à l’horizon avec le ciel.
— Alan…
— Je vous ai déjà dit, mère, fit le duc avec lassitude, que toutes les jeunes filles à marier de la saison sont prêtes à m’épouser…
— Tu vois bien !
— Et cela, tout simplement parce que je suis duc ! termina-t-il avec un rire sarcastique.
— Il n’y a là rien de choquant. Toutes ces demoiselles rêvent d’avoir un beau titre.
La douairière joignit les mains avant d’enchaîner d’un ton pénétré :
— Et en existe-t-il un plus beau que celui de duchesse de Barenlock ?
— Soit, les jeunes filles rêvent…
Alan soupira avant d’ajouter :
— Malheureusement, aucune d’entre elles ne serait vraiment à sa place au château.
— Pourquoi dis-tu cela ? demanda la douairière avec étonnement.
— Mère, je crains que la future duchesse de Barenlock ne soit pas encore née.
— Alan ! s’écria la douairière avec effroi. Comment peux-tu parler ainsi ? C’est terrible ?
— Mère, répondez-moi franchement !
— Bien sûr…
— À votre avis, quelle femme serait capable, comme vous, de recevoir de manière exceptionnelle ? Quelle femme réussirait à se faire aimer de ses domestiques et des villageois autant que vous l’êtes ?
Pendant quelques instants, la douairière ne sut que répondre. Puis elle abandonna son ouvrage et se leva.
— Tu veux toujours avoir le dernier mot, Alan !
D’un ton sans réplique, elle lança :
— Mais il faudrait quand même que tu admettes qu’à vingt-sept ans bien sonnés, il serait grand temps que tu songes à te marier et à avoir un héritier.
— Je le sais, mère. Je le sais !
— C’est ton devoir ! martela la duchesse. Et si tu persistes à refuser de l’accomplir, c’est que tu es complètement irresponsable !
Là-dessus, elle sortit de la bibliothèque.
Resté seul, le duc suivit d’un air songeur le vol d’une mouette, tandis que les vagues frangées d’écume s’abattaient inlassablement sur la plage de sable qui se trouvait en contrebas.
Situé au milieu de milliers d’hectares de landes et de prés sur lesquels paissaient des moutons, le château de Barenlock était l’un des plus beaux et des plus importants de toute l’Écosse. Depuis l’époque de sa construction, aux alentours de 1400, ce château servait de résidence au chef du clan des MacBaren.
Alan était devenu chef de clan après la mort de son père. À l’époque, il terminait ses études à Oxford. Comme il était très séduisant, sa mère était persuadée qu’il allait devenir la coqueluche des salons londoniens.
— Il va certainement épouser la plus jolie et la plus riche des débutantes de la saison ! disait-elle aux siens avec confiance.
Hélas, plusieurs années s’étaient écoulées, et le duc n’était toujours pas marié !
— J’ai bien le temps ! répondait-il invariablement. Laissez-moi trouver celle qui m’est destinée – si du moins elle existe.
Et au lieu de continuer à hanter les salons, il partait pour d’interminables voyages dans des pays lointains. À chaque saison cependant, pressé par sa mère, il allait passer quelques semaines à Londres.
Il recevait tous les matins une quantité de cartons d’invitation et on le voyait dans les salons les plus huppés.
Comme il possédait un très beau titre, qu’il était grand, intelligent et doté d’autant de charme que d’humour, il était poursuivi par toutes les mères des jeunes filles à marier. Quant à ces dernières, elles le regardaient en rougissant et en battant des cils, rêvant de devenir l’élue…
Mais à la fin de la saison, le duc regagnait l’Écosse sans avoir fixé son choix… au grand désespoir des siens.
— Tu es le chef de la famille, lui répétait sa mère. Tu es le chef du clan. C’est ton devoir de te marier et d’avoir un fils – plusieurs fils !
Alan avait entendu ces adjurations si souvent qu’il aurait pu les répéter par cœur.
— Tu dois suivre les traditions qui sont les nôtres depuis des temps presque immémoriaux. Avant même que le château n’existe, le chef du clan des MacBaren avait à cœur d’assurer sa descendance !
Le duc écoutait sa mère avec courtoisie, car il l’aimait trop pour s’impatienter… Mais il restait bien déterminé à ne se marier que le jour où son cœur battrait vraiment.
Cela ne voulait pas dire qu’il manquait de compagnie féminine. Bien au contraire ! Ses aventures avec de jolies femmes mariées ne se comptaient plus. Récemment, son nom avait été lié avec celui d’une ravissante créature de père anglais et de mère française – duchesse elle-même.
Le mari de la jolie Marie-Sophie avait la sagesse de fermer les yeux sur les nombreuses incartades de sa jeune et sensuelle épouse.
— Je suis trop vieux pour me battre en duel tous les matins, avait-il confié à l’un de ses amis. Aussi je prétends ne rien voir… Et quand ma femme me revient – ce qu’elle fait toujours – , je l’accueille comme si de rien n’était.
Alan avait pu ainsi passer deux mois en compagnie de cette insatiable sirène rousse aux superbes yeux d’or légèrement étirés sur les tempes.
Mais maintenant qu’il était de retour en Écosse, il lui fallait de nouveau écouter les supplications de sa mère…
— Comment le clan des MacBaren pourrait-il survivre sans chef ?
— Les MacBaren ont la vie dure ! rétorquait-il en riant. Ils existaient bien avant ma naissance, et je suis sûr qu’ils seront toujours là après ma mort !
— Comment peux-tu parler ainsi, Alan ? Tu sais pourtant ce que représente notre nom en Écosse ! Si tu épousais une riche héritière…
— Je ne suis pas un coureur de dot.
Sans tenir compte de l’interruption, la duchesse douairière avait repris :
— Nous pourrions enfin restaurer le château – qui en a bien besoin !
— Hum !
— Tu pourrais aussi faire construire le musée que tu as commencé à installer, ce musée qui pourrait devenir l’un des plus importants de tout le pays !
— Hum !
— Alan, il nous faut de l’argent ! Il nous est impossible de continuer à vivre grâce aux découverts que nous consentent les banquiers !
Le chef du clan des MacBaren était autrefois extrêmement riche. Malheureusement, les Vikings avaient pris l’habitude de faire des incursions fréquentes dans cette baie abritée où l’on trouvait quelques villages prospères.
À plusieurs reprises, les paysans les avaient vus arriver à bord de leurs rapides drakkars pour piller la grosse bâtisse en granit qui s’élevait à l’emplacement sur lequel le château actuel était construit.
Puis les envahisseurs blonds venus des pays scandinaves retournaient chez eux chargés de tous les trésors sur lesquel ils avaient pu mettre lamain… ainsi qu’avec les plus jolies filles des villages voisins.
L’époque était rude ! On n’accordait guère d’importance à la vie humaine et les clans se livraient des batailles sans merci. D’ailleurs, la plupart des objets précieux que possédaient les MacBaren dans ces temps
