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Une Princesse pour un Loup: Des Lycans dans la Ville, #5
Une Princesse pour un Loup: Des Lycans dans la Ville, #5
Une Princesse pour un Loup: Des Lycans dans la Ville, #5
Livre électronique230 pages3 heures

Une Princesse pour un Loup: Des Lycans dans la Ville, #5

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À propos de ce livre électronique

Il n'est pas le seul à aimer les morsures.

Les vampires et les loups-garous ne se fréquentent pas, mais Brock s'en fiche. Il a fait son possible pour ignorer Arianna. Elle est arrogante. Splendide. Autoritaire. Intelligente. Ajoutez à cela un petit côté mortel et il est complètement mordu. Même la mise en garde de Lord Augustus, le chef des vampires ‒ et accessoirement, le père de la jeune femme ‒ ne suffit pas à le décourager.

Quand une menace redoutable force Brock et Arianna à se cacher, ils cèdent à la passion brûlante qui bouillonne entre eux depuis leur rencontre. Malheureusement, le danger les rattrape, et après un enlèvement et un sauvetage haletant, leur relation est révélée au grand jour.

Leur amour survivra-t-il à l'interdiction qui sépare leurs deux espèces ?

LangueFrançais
ÉditeurEve Langlais
Date de sortie12 sept. 2023
ISBN9781773844527
Une Princesse pour un Loup: Des Lycans dans la Ville, #5
Auteur

Eve Langlais

New York Times and USA Today bestseller, Eve Langlais, is a Canadian romance author who is known for stories that combine quirky storylines, humor and passion.

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    Aperçu du livre

    Une Princesse pour un Loup - Eve Langlais

    INTRODUCTION

    IL N’EST PAS LE SEUL À AIMER LES MORSURES.

    Les vampires et les loups-garous ne se fréquentent pas, mais Brock s’en fiche. Il a fait son possible pour ignorer Arianna. Elle est arrogante. Splendide. Autoritaire. Intelligente. Ajoutez à cela un petit côté mortel et il est complètement mordu. Même la mise en garde de Lord Augustus, le chef des vampires ‒ et accessoirement, le père de la jeune femme ‒ ne suffit pas à le décourager.

    Quand une menace redoutable force Brock et Arianna à se cacher, ils cèdent à la passion brûlante qui bouillonne entre eux depuis leur rencontre. Malheureusement, le danger les rattrape, et après un enlèvement et un sauvetage haletant, leur relation est révélée au grand jour.

    Leur amour survivra-t-il à l’interdiction qui sépare leurs deux espèces ?

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    PROLOGUE

    Plus de dix ans auparavant…

    La météo londonienne allait bien avec l’humeur de Brock. Froide, humide, pitoyable et grise.

    Brock n’était pas du genre à se laisser aller à la mélancolie, mais il n’avait pas été lui-même depuis qu’il avait été réformé par l’armée. À vrai dire, l’insatisfaction avait remplacé la joie dans la prison où il avait été transformé en loup-garou.

    Ce n’était pas aussi enthousiasmant qu’on aurait pu l’imaginer. Déjà, il ne pouvait en parler à personne. Il savait comment ça se terminerait. Soit dans une cage avec des électrodes partout, à le faire courir dans des labyrinthes comme un chien savant, ou avec une balle dans le crâne.

    Rien de tout ça ne lui donnait envie.

    Son créateur — un homme que lui et ses amis avaient surnommé l’épouvantail parce qu’il était maigre à faire peur — lui avait dit de A) n’en parler à personne, B) trouver une Meute à laquelle se joindre et C) ne pas mettre de filles enceintes. Pour A, c’était bon. Quant à C, la première fille à lui faire un clin d’œil quand il était sorti de l’armée lui avait permis de tester l’équipement — avec une capote, bien sûr. À son grand soulagement, tout fonctionnait comme il le fallait, sauf qu’il avait désormais de l’endurance à revendre, ce qu’approuvaient les nombreuses filles qu’il faisait défiler.

    Pas de jugement, merci. Il avait failli mourir. Il avait bien droit à un peu de réconfort. Quant à ceux qui lui conseilleraient de se méfier, l’épouvantail avait dit de ne pas les mettre enceintes, ce qui laissait entendre que le sexe en soi n’était pas un souci.

    Pour en revenir à B, rejoindre une Meute : c’était un peu plus compliqué.

    Il s’avérait que flairer la piste d’une Meute n’était pas si compliqué. La première chose que Brock avait faite en arrivant dans une nouvelle ville avait été d’explorer jusqu’à ce que sa truffe trouve un loup-garou. Comme ils ne semblaient pas avoir un odorat aussi développé que le sien, c’était généralement à lui d’aller les voir pour se présenter.

    — Eh, tu veux bien donner un coup de main à un frangin ? Je cherche une Meute à laquelle me joindre.

    Avec cette phrase, on le menait au chef qu’ils nommaient Alpha.

    Le chef en question jetait un regard à Brock et la réponse était immédiate :

    — Impossible, mon vieux.

    Quand il demandait pourquoi, c’était toujours la même chose :

    — Il n’y a pas de place pour deux alphas dans la Meute.

    Peu importait combien de fois Brock affirmait que ça ne l’intéressait pas de mener une Meute, personne ne voulait lui donner sa chance.

    Il aurait pu essayer de mendier une place dans la meute de Quinn — un de ses deux frères d’armes qui avaient été transformés en même temps que lui — mais vu ses soucis, il ne voulait pas gâcher la chance de son ami de mener une vie plus ou moins normale. C’est pour ça que Brock avait quitté l’Amérique du Nord. Il ne comptait pas abandonner : il finirait bien par trouver un endroit où il se sentirait chez lui.

    Il doutait que ce soit Londres. Après quelques jours ici à se mêler à la foule, il n’avait pas repéré la piste d’un seul Lycan. Pas un seul. C’était presque impossible. Une ville aussi grande et ancienne que Londres devait bien avoir une Meute ?

    Un soir, il remarqua qu’il était suivi à environ deux cents mètres de Big Ben. La personne qui l’avait pris en filature était douée : il n’arrivait pas à la repérer dans les reflets des vitrines. Sûrement un racketteur. À cette heure tardive, un type qui avait l’air d’un touriste comme lui faisait une bonne cible.

    Il plongea les mains dans ses poches et se mit à siffler. Tant qu’à faire. Le brouhaha de Londres rendait impossible de filtrer les sons pour repérer quoi que ce soit d’identifiable. La ville ne se taisait jamais. Ça lui plaisait plutôt. Quand c’était silencieux, c’était son cerveau qu’il n’arrivait pas à faire taire.

    Le racketteur resta en arrière alors que Brock s’engouffrait dans une ruelle avant la tour horloge au coin du Palais de Westminster. Les travaux de restauration de l’horloge venaient de s’achever et elle était à nouveau ouverte au public. Le public du Royaume-Uni. Seuls les résidents pouvaient s’y rendre durant la journée.

    Les petits malins le faisaient la nuit.

    Brock attendit que son ombre entre dans la ruelle pour lâcher, agacé :

    — Tu peux te grouiller ? J’ai un rendez-vous.

    Le type était grand, dégingandé, mais gracieux et sa peau pâle donnait l’impression qu’il ne sortait jamais en journée. Son menton carré était couvert d’une légère barbe. En costume trois-pièces, il ne ressemblait pas aux voleurs dont Brock avait l’habitude.

    Et son odeur…

    Brock avait le nez fin et il grimaça.

    — Seigneur, tu es tombé dans une cuve de parfum ? Tu sais qu’on est censé n’en mettre qu’un ou deux pschitt ?

    — Tais-toi.

    L’autre avait essayé de prendre une voix sévère et ses yeux étaient plissés avec colère. Brock soupira.

    — Je pensais que Londres avait les racketteurs les plus malins du monde. Tu me déçois vraiment.

    — Tu veux bien la fermer et tendre les mains ?

    — Comme ça ? demanda-t-il en les étendant comme une victime accueillante.

    — Il était temps. Je voulais juste casser la croûte avant de…

    L’homme s’approcha en grommelant et la main de Brock jaillit pour le saisir par la gorge.

    — Je t’ai dit que j’ai rendez-vous, alors prends ça comme un avertissement. Retourne chez maman ou papa. Va sur Internet et trouve-toi un vrai boulot. Peut-être un job où l’on t’apprendra à être un peu moins inutile parce que tu n’es pas doué pour le crime.

    L’autre le fixa de ses yeux écarquillés, bouche bée. Il ne lutta pas, mais il murmura :

    — Tu n’es pas censé être ici.

    — Qu’est-ce que ça veut dire ? rétorqua Brock en essayant de ne pas éternuer à cause du parfum.

    — Je vais le dire que tu es là.

    — Un cafteur, en plus ? Je ne vais pas faire comme si j’étais surpris.

    Brock perdit son combat et éternua. Il fit de son mieux pour se couvrir la bouche du creux du coude de son bras libre, mais le voleur geignit quand même :

    — Berk. C’est dégueu.

    — La faute à ton parfum de merde. Suis mon conseil et débarrasse-t’en.

    Il projeta le voleur loin de lui. L’autre le dévisagea juste une seconde avant de s’enfuir. Rapide, ce petit con.

    Brock continua à avancer. Il avait regardé des cartes avant de venir alors il savait où aller. Le Palais où se trouvait Big Ben était aussi la Chambre des Communes et il entra par une porte de service qu’un concierge lui ouvrit — il lui avait graissé la patte quand il l’avait trouvé sur un forum en ligne qui proposait des visites hors des horaires d’ouverture. Il passa de la section des Communes à la tour horloge.

    À sa surprise, il sentit les cheveux sur sa nuque se dresser en traversant les couloirs vides, suivant l’itinéraire recommandé par le concierge qui savait où se trouvaient les caméras et lesquelles son pote faisait tourner en boucle pour faciliter leur petit business. Un regard par-dessus son épaule confirma que personne ne le suivait, pourtant il ne parvenait pas à se débarrasser de cette drôle d’impression qu’il n’était pas seul.

    Un vœu pieux ? Après tout, Brock s’était senti isolé presque toute sa vie. La famille dans laquelle il était né était bien intentionnée, mais c’était des universitaires classes qui ne comprenaient pas un type comme lui qui préférait travailler de ses mains. Ça ne le dérangeait pas de se salir et il était entré dans l’armée si bien que son frère, le poète fauché qui vivait au sous-sol, était considéré comme étant le bon fils. Il n’avait pas eu de contacts avec eux depuis des années. L’armée était devenue sa famille une fois qu’il était parti de chez lui. Les hommes avec qui il faisait son service étaient devenus ses véritables frères. Malheureusement, depuis sa captivité, il ne lui en restait que deux : Quinn, qui avait rejoint une Meute au Canada, et Gunner, qui vivait une crise existentielle.

    Il lui fallut la carte magnétique qu’il avait empruntée, ainsi que quelques vraies clés, pour rentrer dans Big Ben et monter les quelque trois cents marches jusqu’au sommet. Une fois là-haut, il s’émerveilla des mécanismes intriqués de l’horloge. C’était plutôt cool.

    Il était sur le point de continuer son exploration, mais une voix féminine très douce l’arrêta net :

    — Tu n’as pas le droit d’être là.

    Un regard dévoila une femme à la silhouette harmonieuse. Entièrement vêtue de noir, elle portait une capuche et était assise sur une poutre en hauteur.

    — Vous non plus, répondit-il avec un sourire.

    Il écarquilla les yeux quand elle bondit et atterrit en ployant à peine les genoux. Elle marcha droit sur lui d’une démarche ondoyante qui lui coupa le souffle. Un regard sous sa profonde capuche lui révéla qu’elle portait un masque en tissu qui la couvrait jusqu’en bas du nez.

    — J’ai tout à fait le droit de me trouver ici. Pas toi. Ton espèce est interdite à Londres.

    — Depuis quand les touristes américains sont-ils interdits ? demanda-t-il, perplexe.

    Ce n’était pas juste ce qu’elle disait qui le perturbait. Son odeur… Il n’arrivait pas à la définir au-delà de la légère brume corporelle au lys qu’elle portait.

    — Arrête de jouer les idiots, toutou. Tu contreviens au traité qui interdit les Lycans non autorisés sur notre territoire.

    Le mot Lycan lui fit écarquiller les yeux.

    — Comment sais-tu ce que je suis ? Et qu’est-ce que tu es ?

    Les effluves uniques qui émanaient d’elle indiquaient qu’elle n’était ni humaine ni louve. S’il avait dû l’expliquer à quelqu’un, c’était un bouquet qui lui faisait penser à un vin chic et vieilli. Quelque chose qui se savourait.

    — Tu ne le sais pas ?

    Elle inclina la tête.

    — Personne ne t’a prévenu de te tenir à l’écart ?

    — C’est assez neuf pour moi d’être un loup et j’ai un peu de mal à trouver un endroit où me poser.

    — Tu n’en as pas rencontré d’autres de ton espèce ?

    — Si. Enfin, j’ai parlé à quelques types qui dirigent des Meutes, et ça n’a pas marché. Ce qui est pénible, parce que je ne veux pas compliquer les choses. Je veux juste un endroit où je peux bosser tranquille sur des bagnoles, babilla-t-il parce qu’elle continuait à le fixer.

    Elle cligna des yeux, ses cils étaient longs et épais.

    — Qui est celui qui t’a fait ?

    — Nous l’appelons l’épouvantail. Il est mort. Il n’a pas réussi à échapper indemne à la prison où nous étions retenus. Et où on l’a forcé à nous mordre, d’ailleurs.

    Ce fut au tour de la femme d’écarquiller les yeux, la seule partie de son visage qui était visible puisque la capuche couvrait la plupart de son expression.

    — Tu n’as pas été choisi par l’alpha d’une Meute ?

    — Non, j’ai été mordu dans une prison où l’on mangeait très mal. Je ne conseille pas, dit-il en grimaçant.

    — Il y a combien de temps ?

    — Ça va faire deux ans.

    Elle se rapprocha.

    — Un loup solitaire qui a réussi à survivre aussi longtemps. Fascinant.

    — Qu’êtes-vous ? demanda-t-il effrontément.

    Elle suintait le danger, mais il ne voyait pas d’arme sur elle.

    — Ça ne te regarde pas, chiot.

    — Je suis un peu vieux pour me faire traiter de chiot, Madame.

    Il accentua le dernier mot.

    — À vrai dire, mon titre c’est Lady.

    — Oh, je suis en présence de la noblesse. Vous m’en voyez honoré.

    Il esquissa une courbette moqueuse. Elle pinça les lèvres.

    — Je n’ai encore jamais goûté à ton espèce. Il paraît que vous avez un sale goût.

    Comme il était un homme au sommet de sa carrière sexuelle, le mot « goût » lui envoya une décharge tout droit vers son entrejambe. Il se montra donc un peu crade :

    — Si vous êtes curieuse, j’accepte les fellations. Si ça vous rassure, j’ai pris un bain cet après-midi.

    Elle recula.

    — Tu oses m’insulter en me traitant de putain ?

    — C’est vous qui parlez de goûter. Moi je ne fais que proposer.

    — Et si je voulais te mordre ailleurs ? ronronna-t-elle en se rapprochant.

    — C’est un fétiche ? Ça me plaît. Mais je vous préviens, je ne sais pas ce qui se passera si je mords de mon côté.

    — Rien : nos espèces ne sont pas compatibles.

    Il la dévisagea.

    — À mon avis, on serait très compatibles.

    — Je ne t’ai pas demandé ton avis. Viens là.

    Elle crocha un doigt vers lui et il referma la distance entre eux, surpris de découvrir qu’il faisait une bonne dizaine de centimètres de plus qu’elle. Elle avait une telle présence.

    — Embrasse-moi, ordonna-t-elle.

    — Vous comptez enlever votre masque ? demanda-t-il.

    — Pourquoi pas ? Ce n’est pas comme si tu t’en souviendras.

    Elle le retira pour révéler un beau visage, pâle et lisse, à l’exception d’une cicatrice. La peau plissée courait le long de sa mâchoire et en travers de son nez.

    — Oh, bonsoir, ma belle, souffla-t-il.

    — Tu dis ça juste parce que tu es sous le charme.

    — Ça, c’est clair.

    Cette femme l’attirait comme jamais.

    Elle soupira.

    — Embrasse-moi.

    Il la saisit et obéit à son ordre, posant ses lèvres sur les siennes. Elles étaient plus fraîches qu’il ne s’y était attendu, mais cela n’arrêta pas le frisson sensuel qui le parcourut.

    Elle ouvrit la bouche et leurs langues se mêlèrent. Des canines plus pointues qu’elles n’auraient dû l’être piquèrent sa langue et il trembla. Ses lèvres passèrent du coin de sa bouche à son cou et elle suçota sa peau. Il sentit à peine le pincement quand elle le mordit, mais il sentit bien les aspirations, comme si ses lèvres se trouvaient sur son sexe.

    Il bouillait. Il faillit gémir et quand elle le lâcha enfin, il manqua de s’effondrer.

    — Putain, c’était intense.

    Il était du genre à aimer donner autant que recevoir et il se laissa tomber à

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