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La Compagne des Draekons: Exilés sur la Planète-Prison, #1
La Compagne des Draekons: Exilés sur la Planète-Prison, #1
La Compagne des Draekons: Exilés sur la Planète-Prison, #1
Livre électronique236 pages2 heures

La Compagne des Draekons: Exilés sur la Planète-Prison, #1

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À propos de ce livre électronique

Un vaisseau spatial écrasé. Une planète-prison. Des prédateurs mortellement dangereux qui grognent. Deux imposants extraterrestres bronzés qui se transforment en dragons.
Le mieux dans tout ça ? Les dragons prétendent que je suis leur compagne.

 

Les Zorahns voulaient des femmes pour effectuer une sorte d'expérience scientifique top secrète et je me suis portée volontaire. C'est bête, hein ? Mais ils ont promis qu'on serait en sécurité et ils ont offert beaucoup d'argent. De l'argent dont j'avais désespérément besoin.

Bien sûr, tout est allé de travers.

Notre vaisseau spatial s'est écrasé sur une planète-prison sur laquelle les Zorahns exilent leurs criminels les plus dangereux. Mes amies sont blessées. Je suis toute seule sur une planète recouverte de jungle où tout est conçu pour me tuer.

C'est alors que je rencontre les Draekons. Quand ils me voient, ils se transforment en dragons et réduisent en cendres les prédateurs qui me menacent. Ils me nourrissent, prennent soin de moi et me protègent.

Mais il y a un problème. Les Draekons prétendent que je suis leur compagne. Et le seul moyen pour qu'ils se retransforment en dragons et sauvent mes amies ? Ils doivent tous les deux s'accoupler avec moi. En même temps.

Ce ne sont pas les vacances dans l'espace que je pensais.

« La Compagne des Draekons » est le premier livre de la nouvelle série des Dragons en exil. C'est une histoire mêlant romance et science-fiction, pouvant être lue indépendamment, avec un ménage à trois HFH entre une Humaine narquoise et deux extraterrestres métamorphes dragons arrogants qui la réchauffent, avec ou sans feu de dragon. Fin heureuse garantie !

LangueFrançais
Date de sortie12 mai 2022
ISBN9798201406912
La Compagne des Draekons: Exilés sur la Planète-Prison, #1

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    Aperçu du livre

    La Compagne des Draekons - Lili Zander

    1

    VIOLA

    Je croyais qu’il serait plus gros.

    C’est la première pensée que j’ai eue en entrant dans le vaisseau spatial doré étincelant des Zorahns.

    C’est ce que j’ai dit. Je me retiens de sourire à ma petite blague idiote. Je fais toujours des blagues quand je suis nerveuse, et monter à bord d’un vaisseau extraterrestre pour être emmenée sur une planète à plusieurs années-lumière de la Terre s’avère être mille fois plus angoissant que présenter une thèse devant un panel de botanistes connus dans le monde entier. Environ un million de fois plus angoissant.

    Il m’a fallu d’innombrables discours d’encouragement de mon père et une gorgée de whisky pour surmonter la dernière épreuve avant d’obtenir mon doctorat. Je vais avoir besoin de quelques bouteilles pour être à l’aise à bord de cet astronef extraterrestre. Le vaisseau zorahn n’est même pas aussi grand qu’un avion de ligne. Il fait trois mètres de large, douze de long, et l’intérieur est du même doré scintillant que l’extérieur. Plus inquiétant, il n’y a pas de sièges.

    Ce voyage ne va pas être confortable !

    C’est alors que la réalité me frappe pleinement. Il y a de la vie dans l’univers ; nous ne sommes pas seuls. Les extraterrestres existent. Je suis à bord d’un véritable vaisseau spatial en partance pour la planète Zoraht, terre natale des Zorahns. Je ne reverrai la Terre que dans six mois.

    Je regarde autour de moi et les visages des femmes à mes côtés trahissent les mêmes émotions. Stupeur. Crainte. Enthousiasme. Il y a encore quelques semaines, nous n’étions que des civiles qui vivaient une vie normale.

    Maintenant, nous sommes des astronautes. C’est fou !

    Le major Schultz, l’officier de l’armée américaine qui sert d’intermédiaire entre les Zorahns et nous, s’éclaircit la voix pour attirer l’attention.

    — Comme vous le savez, commence-t-il, c’est un jour d’une importance capitale pour l’humanité.

    La grande blonde élancée à côté de moi lève les yeux au ciel.

    — Bon Dieu, il aime s’écouter parler, marmonne-t-elle entre ses dents.

    Elle s’appelle Harper, je me rappelle qu’on me l’avait présentée lors des exercices de team building auxquels l’armée nous avait fait participer une fois que nous avions été choisies par les Zorahns. Elle était entraîneuse de natation en Californie et avait failli rejoindre l’équipe nationale quand elle était à l’université.

    Soit Hector Schultz ne l’a pas entendue, soit il fait comme si de rien n’était.

    — Vous dix, dit-il, avez été choisies par nos invités d’honneur, les Zorahns, pour vous rendre sur leur planète et en découvrir les merveilles.

    À l’écouter, on croirait qu’on est des touristes spatiales. C’est à mille lieues de la vérité.

    La raison pour laquelle nous sommes à bord de ce vaisseau ? Nos gênes. D’après les émissaires, Zoraht, la planète natale des Zorahns, est ravagée par une mystérieuse maladie et leurs scientifiques ont besoin de notre matériel génétique pour concevoir un remède.

    Nous ne sommes que de vulgaires rats de laboratoire.

    — N’oubliez pas que les pensées de chaque Humain sur Terre vous accompagnent, continue-t-il solennellement. Vous représentez le premier pas d’une alliance qui, on l’espère, durera pendant des générations.

    Il a l’air prêt à continuer pendant des heures, mais l’un des mâles zorahns se racle la gorge, et Hector Schultz comprend ce que cela signifie. Sa voix meurt et il reste debout au milieu du vaisseau, l’air mal à l’aise et pas à sa place.

    Le Zorahn qui a interrompu son monologue fait un pas en avant. Il fait un peu plus de deux mètres dix. Sa peau est bronzée, son visage rasé de près, et son corps est musclé et noueux. Des volutes bleues sont tatouées sur son crâne chauve, le reste de son corps ne comporte pas d’autres tatouages. Je crois qu’il s’appelle Beirax. Il porte un pantalon noir et des bandes de tissu bleu en guise de chemise.

    Il est sacrément intimidant.

    Il marmonne quelque chose, mais ses paroles me semblent discordantes et confuses. Je n’ai pas la moindre idée de ce qu’il dit et je me tourne vers Harper, me demandant si elle parvient à mieux le comprendre que moi. La grande blonde a les sourcils froncés et les bras croisés.

    Non. Ce n’est pas que moi. Il n’y a que Schultz qui semble déchiffrer ce que dit le Zorahn.

    Remarquant nos airs perplexes, Beirax pose une question à Mannix, l’autre mâle à bord du vaisseau. Ce dernier est tout aussi grand que son camarade, mais ses tatouages sont noir et marron, pas bleus. Je suis certaine que les couleurs ont une signification, bien qu’elle nous soit inconnue. Les Zorahns n’ont pas pris la peine de nous dire grand-chose à propos de leur culture. Tout ce que l’on sait, c’est que le grand empereur dirige la planète entière et que nous serons sous sa protection personnelle une fois sur Zoraht.

    Mannix secoue la tête. Il pose sa paume sur un panneau fixé au mur et il s’ouvre, révélant une unité de rangement avec des objets mystérieux que je n’arrive pas à identifier. Prenant une poignée de petits disques dorés, il nous en tend chacune un et nous explique par des gestes que nous devons les insérer dans notre oreille droite.

    Ah ! Un traducteur. C’est pour cela que Schultz n’avait pas l’air aussi déconcerté que nous autres.

    Harper laisse échapper un grognement.

    — Pas besoin que les rats de laboratoire comprennent ce qu’ils racontent, dit-elle sèchement.

    Elle met à son oreille l’appareil de la taille d’un bouton. Je fais de même, poussant un petit cri quand une décharge parcourt l’endroit où il touche ma peau.

    — Sans blague, marmonné-je en me frottant l’oreille. Pas besoin non plus de nous dire que ces maudits appareils devraient être fournis avec une étiquette d’avertissement. J’imagine qu’ils n’ont pas d’avocats sur Zoraht.

    — Effectivement, dit Beirax d’une voix glaciale. Si vous pouviez vous reconcentrer sur moi, Viola Lewis ?

    Hum, hum. Le traducteur fonctionne alors. C’est bon à savoir que la première phrase extraterrestre que j’ai entendue était une remontrance.

    Quelques femmes pouffent de rire, mais elles s’arrêtent dès qu’elles sentent la puissance du regard sombre du Zorahn.

    — Comme je disais, continue-t-il, vous êtes passagères du Fehrat 1. Le voyage jusqu’à notre planète natale durera dix jours terriens. Vous serez mises en biostase pour le voyage. Des questions ?

    Plusieurs mains se lèvent. Beirax soupire de frustration et désigne une petite femme aux cheveux foncés.

    — Sofia Menendez, dit-il. Oui ?

    Je me demande si les Zorahns comprennent le concept des noms et prénoms. À la façon dont Beirax nous appelle, j’en doute. Viola Lewis. Sofia Menendez. C’est soit ça, soit il a un balai dans le cul.

    La dernière Zorahne, Raiht’vi, décide d’entrer dans le vaisseau à ce moment-là. Elle est beaucoup plus grande que la plupart des femelles humaines, mais sa carrure est similaire à la nôtre. Elle a la taille fine et les hanches larges, et ses vêtements, aussi épais soient-ils, ne cachent pas l’arrondi de ses seins.

    Aussi grande que les hommes, c’est la seule à avoir des cheveux. Ses tresses écarlates sont serrées et décorées d’objets ressemblant à des coquillages, et ses vêtements sont blancs.

    — On est prêts à partir, Beirax ? demande-t-elle, une expression menaçante sur le visage.

    — Les Humaines ont des questions, Bien-née, s’excuse Beirax. Selon les ordres du grand empereur…

    Elle l’interrompt.

    — Je suis au courant des ordres de Lenox.

    Elle le regarde d’un air austère.

    — Assouvissez leur curiosité. On part dans une knur.

    Une knur correspond à douze minutes terriennes, intervient aimablement l’appareil à mon oreille.

    Dans douze minutes, on quitte la planète. Je prends une profonde inspiration et essuie mes paumes moites sur mes vêtements offerts par la NASA, faits d’un tissu bleu marine qui est comme une seconde peau. Grâce à l’entraînement et au régime hautement nutritif de ces dernières semaines, je suis plus en forme que jamais, mais je n’aime toujours pas le Lycra fourni par le gouvernement.

    — Pourquoi est-ce qu’on ne peut pas porter de vêtements normaux ? ai-je demandé quand un capitaine à l’air sombre me les a donnés.

    — Ces combinaisons sont spécialement conçues pour le voyage spatial. La nanotechnologie les rend autonettoyantes et aidera à réguler votre température corporelle.

    — Vous les faites en rose ?

    Lorsqu’il n’a pas souri à ma vanne, j’ai grommelé :

    — Ça ne me va pas trop, le bleu marine.

    — Vous êtes une représentante des États-Unis, a-t-il répondu laconiquement. Vous vous habillerez comme telle.

    Et me voilà donc dans le vaisseau zorahn, les autres femmes et moi ressemblant à une équipe de ski olympique. Si les extraterrestres trouvent cela étrange que l’on soit toutes habillées pareilles, ils n’en disent rien.

    Raiht’vi, la femelle zorahne, disparaît dans le cockpit. Du moins, je crois que c’est le cockpit, compte tenu du nombre d’instruments sur le tableau de bord. C’est également la seule partie du vaisseau à avoir une vitre.

    Regarde le ciel bleu, Viola. Tu ne le reverras pas pendant six mois.

    Sofia, qui vient de terminer son résidanat, pose sa question :

    — Le traducteur me parle en anglais. Je suis bilingue. Comment est-ce qu’il décide quelle langue utiliser ?

    Sa question semble déconcerter Beirax et Mannix.

    — Le traducteur ne décide pas, répond Beirax, l’air perplexe. Le traducteur traduit.

    — Pourquoi il n’a pas traduit en espagnol ? insiste Sofia.

    Beirax fronce les sourcils.

    — Le traducteur traduit du zor à l’anglais et inversement. C’est à ça qu’il sert.

    Ce n’est donc pas un traducteur universel. Ce genre de chose n’existe probablement que dans l’imagination des auteurs de science-fiction.

    — Excusez-moi ?

    Une petite voix au niveau de mon coude me fait me retourner. Une magnifique rousse au corps parfait, avec une peau laiteuse sans défaut, se tient à mes côtés et se mord la lèvre inférieure. Je cligne des yeux et même les extraterrestres se taisent.

    — Salut, je m’appelle Oliva, dit-elle en agitant légèrement une main manucurée. Je n’arrive pas à faire fonctionner mon traducteur.

    Elle lève l’appareil et le secoue tout en faisant une adorable petite moue.

    Si je devais créer un système de rencontres intergalactiques, je mettrais sans aucun doute la photo de cette bombe d’Olivia Buckner en plein milieu.

    — Essaye de le mettre dans ton oreille, lance malicieusement Harper.

    On s’échange un regard pendant que Mannix va chercher un autre traducteur et que Schultz se précipite pour l’aider à le mettre. Même Beirax n’arrive pas à quitter des yeux sa poitrine qui semble défier la gravité. L’intérêt qu’ont les hommes pour une femme sexy est universel.

    Mon regard dérive vers les muscles de l’extraterrestre aux tatouages marron, Mannix. Les verges des Zorahns sont-elles comme celles des Humains ?

    Concentre-toi, Vi !

    Après toutes les attentions des hommes, le traducteur d’Olivia est enfin installé et Beirax fait signe qu’il est prêt à répondre à la question suivante. Une femme aux courts cheveux bouclés et bruns lève la main comme si elle était à l’école primaire.

    — Vous avez parlé de biostase, dit-elle nerveusement. Est-ce que c’est sans danger ?

    L’air indigné, Schultz se hâte de répondre avant que les Zorahns n’en aient le temps.

    — Bien sûr que oui. Tout à bord de ce vaisseau a été testé. Le gouvernement américain se soucie grandement de votre sécurité et de votre bien-être.

    Mannix lui lance un regard irrité en réaction à son interruption.

    — Le grand empereur a ordonné que vous soyez en sécurité. La biostase est sans danger.

    — Ça doit être un sacré gars, ce grand empereur, murmure Harper Boyd.

    Je n’en doute pas. Comme preuve de leur bonne foi, les Zorahns nous ont apporté des cadeaux, dont le remède contre la leucémie. On raconte qu’ils nous aideront ensuite à guérir le cancer du poumon, et les entreprises du secteur du tabac sont pratiquement en extase à l’idée de pouvoir recommercialiser leurs produits sans inquiétude pour la santé.

    Je ne sais pas quoi d’autre les Zorahns ont promis à notre gouvernement pour qu’ils autorisent de nous envoyer dans l’espace, mais ça doit être énorme. Bien plus important que le cancer. Après que les Zorahns leur ont dit ce qu’ils voulaient, le gouvernement s’est empressé de coopérer avec les extraterrestres. Ils ont même mis les médias au pas. J’ai vu des tonnes d’articles couvrir les Zorahns de louanges, les appeler nos alliés, même nos sauveurs.

    Selon moi, le vaisseau zorahn pourrait être une boîte de conserve, le gouvernement s’en ficherait. Il y a bien trop de technologies extraterrestres supérieures en jeu.

    May Archer semble inquiète et se mord la lèvre. Je lui mets un petit coup de coude.

    — Je suis certaine que tout ira bien, la rassuré-je. Les Zorahns veulent autant que nous que nous arrivions saines et sauves.

    On nous a dit que nos gènes pourraient sauver leur espèce, mais seulement s’ils peuvent nous étudier dans leurs laboratoires de haute technologie futuriste. D’où le voyage jusqu’à leur planète.

    Beirax agite une main.

    — Plus de questions, dit-il laconiquement. Hector Schultz, il est temps pour vous de nous quitter. Nous partons pour Zoraht dans une pars.

    Une pars est égale à six minutes terriennes, lance mon traducteur.

    Plus que six minutes. Je considère les neuf autres femmes, mais plus aucun membre de notre petite confrérie féminine de l’espace ne semble enthousiaste. La réalité s’impose à nous.

    Qui se porte volontaire pour quitter la Terre et voyager sur une planète extraterrestre pendant six mois ? Quel genre de personne choisit de faire confiance aux émissaires lorsqu’ils nous promettent que le grand empereur de Zoraht, lui-même, garantit que nous rentrerons saines et sauves ? Pourquoi quelqu’un voudrait être tripoté et examiné par des scientifiques extraterrestres ?

    Les réponses sont simples : l’argent, l’envie d’aventure et, dans mon cas, n’avoir plus rien qui en vaille la peine sur Terre.

    Schultz nous salue vivement et quitte le vaisseau en descendant bruyamment la rampe. Il n’y a pas de hublot sur les côtés du vaisseau, alors je ne peux pas voir la foule dehors. Peut-être que certaines des autres femmes ont de la famille qui assiste au départ. Pas moi. Je n’en ai pas. Ma mère est partie quand j’avais dix ans et mon père est mort d’une leucémie deux mois avant l’arrivée du remède. Ouais, je sais. Ironie du sort.

    Je regarde Beirax et Mannix appuyer leur paume sur plusieurs grands panneaux au fond, qui s’ouvrent pour révéler les capsules de biostase. Vous avez déjà vu des photos des hôtels capsule au Japon ? C’est à cela qu’elles ressemblent.

    — Est-ce qu’on sera réveillées pendant le voyage ? lâché-je sans réfléchir.

    Beirax lève vraiment les yeux au ciel cette fois.

    — C’est une capsule de biostase, Viola Lewis. Par définition…

    Sa voix s’évanouit et il se moque de moi.

    Ouais. Je lui laisse une super première impression.

    Je me réveille quand ma capsule de biostase vacille et je me cogne la tête contre le plafond.

    — Aïe, gémis-je en me frottant la tête.

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