Les Jumelles secrètes du Loup

Par T.S. Ryder

Que faire quand ton coup d'un soir devient ton nouveau médecin Lycan?

Lana Flores, mère célibataire, a besoin de se changer les idées. Elle en a terriblement besoin. Alors, lorsqu'elle rencontre un homme sexy, un peu autoritaire, de vingt ans son aîné à un bal, elle n'hésite pas une seconde. Dommage par contre, elle ne le reverra jamais après la nuit torride qu'ils ont passée ensemble.

Jusqu'à ce qu'elle rencontre son nouveau médecin.

Simon Wolfe est un médecin de renommée mondiale dirigeant une étude innovante en utilisant du sang de Lycan. Qui plus est, il est lui-même un Lycan. Un très beau spécimen. Dans la chambre, il est roi. Les seules femmes avec lesquelles il ne couche pas sont ses patientes. Cela ne serait pas du tout professionnel.

Jusqu'à ce qu'il rencontre Lana.

Elle est beaucoup trop jeune pour lui. Sans ajouter qu'elle est aussi une de ses patientes, mais elle fait hurler le loup en lui.

Elle a toutefois besoin de son aide et pas seulement parce que c'est le meilleur médecin. Ses jolies petites jumelles commencent à se transformer en louveteaux. De toute évidence le donneur de sperme était un Lycan. Peut-être que le médecin pourrait trouver son identité ?

Lana et Simon ne sont toutefois pas au bout de leurs surprises. Avant d'être arrivé au fond des choses, tous les paris sont ouverts…

Voici une nouvelle paranormale avec de belles femmes séduisantes, des Lycans et de l'action. Conclue par une fin heureuse, alors sans suspense !

• Langue: Français
• Éditeur: Heartbeat Reads
• Date de sortie: 20 sept. 2020
• ISBN: 9781393447924

Aperçu du livre

par T.S. Ryder

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Table des matières

Chapitre Un — Lana

Chapitre Deux — Simon

Chapitre Trois — Lana

Chapitre Quatre — Simon

Chapitre Cinq — Lana

Chapitre Six — Simon

Chapitre Sept — Lana

Chapitre Huit — Simon

Chapitre Neuf — Lana

Chapitre Dix — Simon

Chapitre Onze — Lana

Chapitre Douze — Simon

Chapitre Treize — Lana

Chapitre Quatorze — Simon

Chapitre Quinze — Lana

Chapitre Seize — Simon

Chapitre Un — Lana

Quand marcher est-il devenu aussi difficile ?

Lana traîna les pieds du trottoir jusqu’au modeste pavillon de sa demi-sœur, elle se sentait comme un pantin à qui on aurait coupé les ficelles. Après la journée qu’elle venait de vivre, elle s’étonnait d’avoir trouvé la force de revenir ici. Tout ce qu’elle voulait faire, c’était se blottir dans son lit et pleurer. Elle savait que quelque chose n’allait pas, mais ça . . . Elle avait prié pour que ce ne soit pas ça.

Les roses sous les fenêtres du pavillon étaient en fleur et Lana prit un moment pour s’imprégner de la vie qui l’entourait avant de relever la tête et d’entrer dans la maison. Kari avait peut-être dix ans de plus qu’elle, mais elle était toujours fragile émotionnellement et ça ne serait pas facile de le lui dire. Et les filles . . . Il faudrait le leur dire aussi. Comment expliquer le cancer à des enfants de trois ans de manière à ce qu’elles comprennent ?

Kari était dans la cuisine, enveloppant des petits savons faits à la main qu’elle aimait fabriquer pour offrir aux voisins, quand Lana entra. La pièce était parfumée de douces fragrances florales. Kari afficha un sourire radieux, même si ont pouvait lire l’inquiétude dans ses yeux.

– Alors comment s’est passé ton rendez-vous chez le médecin ?

Lana n’était pas prête à lui révéler le diagnostic tout de suite. Elle avait déjà pleuré toutes les larmes de son corps chez le médecin et elle se sentait trop fatiguée pour le dire à haute voix.

– Elle m’adresse à un spécialiste.

Kari écarquilla les yeux.

– C’est mauvais à ce point-là ?

– Les filles ont été sages ?

– Des petits anges comme toujours, dit Kari après avoir marqué un temps d’arrêt. Elles regardent la télévision maintenant. Je sais que tu n’aimes pas qu’elles passent trop de temps devant les écrans, mais on vient juste de rentrer du parc et on a fait de la peinture avec les doigts toute la matinée. Elles avaient l’air fatiguées, mais ne voulaient pas aller dormir, donc je les ai laissées regarder ces bons vieux Bisounours.

– Je parie que Peter a adoré ça, dit ironiquement Lana en parlant du fils de Kari, lui aussi âgé de 3 ans.

Kari haussa les épaules.

– C’est ce que les filles voulaient regarder et il n’a pas fait d’histoire.

C’était étrange d’entendre que les trois enfants avaient été d’accord sur quelque chose. Habituellement, Evie et Elaine se chamaillaient pour un oui ou pour un non. Pour une raison qu’elle ignorait, elles voulaient tout faire toutes les deux, y compris manger les mêmes choses et porter les mêmes vêtements. Toutefois, elles ne pouvaient pas être plus différentes. Evie aimait la science, découvrir les choses et porter des vêtements décontractés. Si Elaine pouvait faire comme elle le voulait, elle porterait des robes de princesse tout le temps tout en jouant dans la boue et racontant des histoires sur le fait qu’elle est en réalité une marraine de conte fées. Pourquoi ont-elles toujours pensé qu’elles devaient s'assortir, cela la dépassait. En ce qui concernait Peter, il était facilement surexcité et les jumelles pouvaient être épuisantes pour lui.

Kari écarta ses savons et prit les mains de Lana.

– D’accord. Maintenant, arrête de tourner autour du pot. Je vois bien qu’il y a quelque chose qui ne va pas. Arrête de changer de sujet. Qu’est-ce que le médecin t’a dit ? Pourquoi dois-tu aller voir un spécialiste ?

Lana eut des nœuds dans l’estomac. Elle prit une grande inspiration, espérant qu’elle resterait maîtresse de ses émotions le temps de pouvoir sortir tout ça. La dernière chose qu’elle souhaitait c'était d’être dans tous ses états et d’effrayer les enfants.

– C’est un cancer.

L’atmosphère déjà tendue le devint encore plus. Kari plaqua une main devant sa bouche, les larmes lui montèrent aux yeux. Lana eut du mal à déglutir. C’était exactement ce qu’elle ne voulait pas ressentir en ce moment. Elle avait déjà pleuré, elle était déjà épuisée. Elle ne voulait pas que ses filles la voient dans cet état. Elle devait être forte pour elles.

Elle ouvrit la bouche pour rassurer Kari en lui disant que les pronostics étaient encourageants pour le moment, mais elle n’y arriva pas. La mère de Lana était morte d’un cancer du sein quand elle avait vingt-six ans, trois ans plus jeune que l’était Lana aujourd’hui. Sa mère l’avait su juste après la naissance de Lana. La grossesse avait aggravé les choses, et malgré le fait qu’elle se soit battue, elle n’avait pas remporté la bataille.

– Nous l’avons diagnostiqué tôt, dit Lana, répétant les mots du médecin. C’est un cancer du sein en stade un, le taux de survie est pratiquement de cent pour cent sur cinq ans quand c’est traité aussi tôt. Je suis seulement contente d’avoir insisté pour subir d’autres examens.

Kari prit sa demi-sœur dans ses bras.

– Ça va aller. On sait ce que c’est maintenant, non ? C’est le début. Tu es adressée à un spécialiste. Il saura quoi faire.

Sa voix tremblait et Lana serra sa main plus fort. La mère de Kari et le père de Lana s’étaient mariés presque neuf ans après le décès de la mère de cette dernière, Kari ne l’avait donc jamais connue, mais cela restait toutefois une pensée terrifiante même si on ne connaissait personne qui en était mort. Lana trembla.

– Stade un, répéta-t-elle, j’ai de bonnes chances.

– Que vas-tu dire à tes filles ?

Lana recula et se força à sourire.

– Seulement que je suis malade pour le moment. Jusqu’à ce que nous en sachions plus.

Kari s’essuya les yeux et retourna aux savons qu’elle enveloppait. Ses lèvres tremblotaient, mais heureusement sa voix resta stable alors qu’elle ajoutait :

– Vers qui t'envoie-t-on ?

– Dr Quelque chose Wolfe. Je ne me rappelle pas son prénom.

Lana eut un petit rire.

– Qu’est-ce qui est drôle ?

– Son nom. Dr Wolfe[1]. J’ai lu quelques trucs sur lui au cabinet. C'est un médecin de renommée internationale menant une étude innovante pour augmenter les chances de survie au cancer avec du sang de Lycan. C'en est un lui-même. Une sorte de Loup-Garou.

Kari éclata de rire, l’ironie brisa la lourde tension. Ou du moins, leur donnait une petite distraction.

– Alors Dr Wolfe est un loup ? C’est un peu trop évident, non ? Tu crois qu’il a changé de nom pour le côté ironique ou quelque chose comme ça ?

– Je ne sais pas. Il est censé faire un travail novateur en tout cas. Avec l’argent que papa m’a laissé, je devrais pouvoir m’offrir ses traitements. Ça ne sera pas bon marché par contre.

Elle tendit la main pour aider à envelopper les savons. Une partie d’elle voulait lui dire qu’elle avait déjà décidé de se faire retirer la tumeur chirurgicalement même si le docteur Wolfe suggérait seulement une chimiothérapie et une radiothérapie. Elle ne voulait pas risquer de laisser ses filles sans leur mère seulement pour son intégrité physique. De plus, elle avait assez d’argent pour s’offrir une chirurgie plastique pour réduire la cicatrice. Être la fille d’un multimillionnaire qui avait séparé sa fortune entre elle et sa sœur avait des avantages certains.

– Je suis plus inquiète pour les filles que pour le reste, dit-elle ses yeux s’assombrissant alors qu’elle pensait à ce que cela signifiait pour elles. Ma mère a eu le cancer du sein et maintenant c’est mon tour. C’est trop gros pour être une coïncidence. Je vais devoir m’assurer qu’elles soient au courant et qu’elles surveillent leur santé à l’avenir.

Kari hocha la tête d’un air troublé.

– Si j’avais su que ça arriverait, je ne t’aurais jamais demandé d’être mère porteuse pour Robert et moi.

– Même si je n’avais pas eu les filles, j’aurais certainement eu le cancer quand même. Ça été un beau foutoir, mais je m’en moque. Je les aime et je ne les abandonnerais pour rien au monde.

Elles tombèrent dans le silence et Lana sourit en se rappelant comment ses jumelles étaient arrivées dans sa vie. Quatre ans plus tôt, Kari était venue la voir pour lui demander de donner des ovules et d’être mère porteuse pour Robert et elle afin qu’ils aient un enfant. Ils avaient tout essayé depuis leur mariage pour qu’elle tombe enceinte, mais rien n’avait fonctionné. Pour ce faire, Lana devait donner des ovules, puisque Kari avait été déclarée « inapte » pour cette procédure et ils seraient fertilisés par le sperme de Robert avant d’être implantés dans l’utérus de Lana.

Quelque part au cours de la procédure, il y avait eu un problème. Au lieu d’être fertilisés par le sperme de Robert, les ovules de Lana l’avaient été par le « Donneur 431 ». Quand cela avait été découvert, Lana était déjà enceinte des jumelles. Elle avait déjà des doutes quant au fait de pouvoir donner les bébés à Kari et après la découverte de l’erreur, Kari était tombée miraculeusement enceinte. Les deux sœurs s’accordèrent pour que Lana puisse élever les