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La Fille des Draekons: Exilés sur la Planète-Prison, #6
La Fille des Draekons: Exilés sur la Planète-Prison, #6
La Fille des Draekons: Exilés sur la Planète-Prison, #6
Livre électronique94 pages55 minutes

La Fille des Draekons: Exilés sur la Planète-Prison, #6

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À propos de ce livre électronique

Je suis enceinte.

 

J'alterne entre trois états : soit j'ai faim, soit je suis excitée, soit je suis au bord des larmes.

Je mange des frites trempées dans du pudding à la vanille.

Je ressemble à une baleine échouée.

 

J'ai également peur. Personne ne sait à quoi va ressembler ma fille, ni de quelle espèce elle sera. Elle pourrait être humaine ou draekone, ou…

Quelque chose d'entièrement différent. Quelque chose de nouveau.

 

La Fille des Draekons.

 

« La Fille des Draekons » est une nouvelle de la série des Dragons en exil. Elle doit être lue après « La Destinée des Draekons ». Retrouvez les habitants de la planète-prison en attendant la publication de « La Fièvre des Draekons ».

LangueFrançais
Date de sortie1 sept. 2022
ISBN9798201947132
La Fille des Draekons: Exilés sur la Planète-Prison, #6

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    La Fille des Draekons - Lili Zander

    1

    HARPER

    — O ooh, chéri, gémis-je. Oooh, ouais. Juste là.

    Vulrux sourit tout en me massant les jambes. Ses pouces caressent un point particulièrement sensible sur mon mollet, et je fonds sur le lit. Je suis adossée à environ un millier d’oreillers – merci le synthétiseur de Zunix – et tous les objets essentiels sont à portée de main. Un grand verre d’eau, une feuille plate qui me sert d’éventail, et du tissu pour faire une douce couverture pour bébé ; May est en train de m’apprendre à faire du crochet avec de fines bandes de toile d’ahuma avant que j’accouche.

    Non pas qu’on sache quand je vais accoucher… ni quelle taille fera ma fille quand elle naîtra. Le kit médical de Dariux est parvenu à nous apprendre le sexe du bébé, mais c’est tout.

    Il n’y a pas de manuel ici. La grossesse ne dure que quatre mois pour les Draekons, contre quarante semaines pour les Humains. Je pourrais accoucher à tout moment. Dans quelques semaines, dans un mois, qui sait ? Je suis tombée enceinte pendant la saison des pluies. De ce qu’on est parvenu à calculer, ça va faire environ quatre mois, mais jusqu’à présent, bien que je sois ballonnée, diablement mal à l’aise, et que j’aie envie de faire pipi toutes les deux minutes, il n’y a aucun signe que ma fille soit prête à sortir de mon ventre.

    Parfois, cette pensée me fait monter les larmes aux yeux. De qui je me moque ? Je pleure beaucoup ces temps-ci. Hier, May est venue m’aider avec ma couverture pour bébé – je ne suis pas adroite de mes mains – et j’ai pleuré toutes les larmes de mon corps sur ses épaules. Je n’arrive même pas à faire une stupide couverture, ai-je braillé. Comment je vais m’occuper d’un enfant ?

    Elle s’est écartée de moi avec un air terrifié. Pauvre May ! Il va falloir que je me dandine jusqu’à son appartement pour m’excuser.

    Et si la grossesse dure neuf mois ?

    Dieu du ciel, j’espère que non, parce que je suis déjà énorme. Je ne veux même pas savoir combien de kilos j’ai pris. Même si ma peau est rayonnante, le reste de mon corps ressemble à une baleine échouée.

    Correction : une baleine échouée avec une super poitrine. C’est la seule bonne chose que m’a apportée la grossesse. Mes seins sont plus volumineux et sexy. Je me prélasse à moitié nue, car le thermostat dans notre appartement souterrain est capricieux et ne semble fonctionner qu’un jour sur deux, et quand il déconne, il fait chaud et humide. Je ressemble probablement à une déesse dévergondée, mais la plupart du temps, je veux seulement que quelqu’un masse mes mollets douloureux.

    Mes pauvres compagnons !

    — Tu as encore des crampes aux jambes ? demande Vulrux.

    — Non.

    Merci à tous les dieux de la grossesse, humains et draekons. La dernière crampe que j’ai eue m’a fait tellement mal que je me suis réveillée en pleine nuit. J’ai gémi tellement fort que mes compagnons ont cru que j’avais des contractions.

    — Bien.

    Vulrux continue de pétrir mon mollet. Ses cheveux sont ébouriffés, et son visage est sérieux et un peu fatigué. C’est ma faute. Je me réveille beaucoup la nuit en ce moment. Entre les brûlures d’estomac et le fait de devoir aller faire pipi après avoir bu une goutte d’eau, sans compter que je me retourne dans tous les sens dans l’espoir de trouver une position confortable, je ne dors que quelques heures à la fois. Mes compagnons se réveillent toujours avec moi, cependant, ils ne se plaignent jamais. Au contraire. Ils sont toujours patients, aimants et prêts à m’aider.

    J’ai vraiment touché le gros lot draekon.

    En parlant de gros lot… La porte s’ouvre et Dennox entre. L’odeur de la nourriture qu’il apporte m’atteint, et mon estomac gargouille. J’ai mangé il y a seulement une heure, mais allez le dire à mon corps. Il croit que je meurs de faim.

    — Tu es allé en chercher ? demandé-je avec impatience en me redressant dans mon nid d’oreillers.

    Mon compagnon hoche la tête et m’offre une assiette de frites bien chaudes.

    — Oh là là ! soupiré-je en mordant dans une frite. C’est si bon.

    Dennox et Vulrux échangent un regard amusé. Je les ignore et me concentre uniquement sur mes frites. Dès que la nourriture atteint mon estomac, il se calme.

    Pendant les quelques minutes qui suivent, je me goinfre joyeusement, léchant le gras sur mes doigts. J’en payerai les conséquences avec des brûlures d’estomac, mais Vulrux est en train de travailler sur une sorte de concentration tonique pour le ventre qu’il mélange avec des jus de fruits. J’espère que ça fonctionnera.

    En parlant de fruits…

    — Tu peux me passer ça ?

    Je tends la main, et Dennox me donne un bol de pudding à la vanille crémeux. OK, ce n’est pas vraiment du pudding à la vanille, mais ça en a bien le goût. C’est de la purée de kunnr, et c’est tout bonnement délicieux.

    — Je vais essayer quelque chose.

    Je trempe une frite dans la purée sucrée et mords dedans, puis un gémissement m’échappe lorsque le mélange de sel, de gras et de sucre touche ma langue.

    — C’est génial.

    Dennox grimace, mais Vulrux penche la tête sur le côté, comme si le guérisseur en lui était fasciné par une patiente particulièrement intéressante.

    Les frites ont été faites

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