Feulement Amoureuse: Agence de Rencontres Paranormales, #3

Par Milly Taiden

Alyssa Moran est fatiguée d'être une vieille fille à chat. Elle décide de rendre visite à Mme Wilder à l'Agence de Rencontres Paranormales car elle a des besoins spécifiques en matière de rencontres. Etonnement, on lui promet un homme qui aime les chats, qui veut des enfants, qui aime les rondeurs et qui est une bête au lit.

 

Grayson Green a besoin d'une partenaire. Vite. Mais il refuse d'être forcé à quoi que ce soit. Jusqu'à ce qu'une femme ronde et drôle se pointe sur son territoire en disant qu'elle est là pour lui. De quoi va-t-il se plaindre alors que quelqu'un d'aussi délectable qu'Alyssa décide de se donner à lui ?

 

Bien sûr, tout ne va pas se passer comme prévu et certaines personnes veulent qu'Alyssa parte et que Gray soit mort. Si Gray s'accouple, l'avenir de sa fierté sera assuré et personne ne pourra contredire sa place de leader. À moins que l'on puisse l'arrêter avant même qu'il n'ait l'occasion de procréer. Il devra se battre pour convaincre une humaine qu'elle est la femme de sa vie ou bien il perdra sa fierté et sa compagne.

• Langue: Français
• Éditeur: Latin Goddess Press Inc
• Date de sortie: 9 févr. 2022
• ISBN: 9798201080563

Milly Taiden

Milly Taiden is the New York Times and USA Today bestselling author of numerous series, including the Paranormal Dating Agency, the Sassy Mates books, and the Federal Paranormal Unit novels. Milly loves writing sexy stories so hot they sizzle your e-reader. When her curvy humans meet their furry alphas, inhibitions give way to animal instincts—and carnal desire. Milly lives in Florida with her husband, children, and spunky dogs, Needy Speedy and Stormy. She is addicted to shoes, Dunkin’ Donuts, and chocolate and is aware she’s bossy. Visit her online at www.millytaiden.com.

Aperçu du livre

CHAPITRE UN

- D étends-toi, Alyssa. Gerri n’est pas si terrible que ça, lui dit Tally, sa collègue.

Alyssa Moran ajouta encore du sucre à son café tiède et fit la grimace. Elle n'aimait même pas tant le sucre que ça, mais elle était trop nerveuse. Elle reposa la cuillère sur la soucoupe avec un petit cliquetis et posa ses mains sur ses genoux. Incapable de rester tranquille, elle essuya la sueur sur son pantalon.

- Je ne suis pas nerveuse. Tu parles ! Mme Wilder avait l’air adorable par email.

Une personne très étrange, mais gentille. Elle lui avait demandé des choses que personne n’avait jamais osé demander. Jamais.

- Je sais. Tally gloussa. Ses méthodes ne sont pas conventionnelles, mais elles fonctionnent. Regarde ce qui s’est passé pour moi.

Ouais. Regardez-moi-ça. Avant que Mme Wilder ait « marié » Tally avec ses deux hommes, Lyss aurait juré que Tally détestait les mecs. Rien de bon ne sortait de sa bouche quand il s'agissait d’eux. Surtout si le nom de son ex-mari venait sur le tapis. Puis un jour, elle est arrivée toute souriante et rayonnante. Depuis que Lyss avait vu le changement chez Tally, elle se demandait si elle n’allait pas devoir vivre cette vie de trentenaire, accro aux documentaires du National Geographic et aux sex toys.

Contrairement à ce que sa mère aimait à dire, Lyss n'était pas prude. Elle aimait le sexe. Elle adorait ça même, mais elle ne voulait pas continuer à le faire avec les mauvais hommes. Commencer une relation avec un looser simplement parce qu’il pouvait la sauter n’avait plus aucun sens. Son dernier petit ami en date avait le syndrome de la malchance. S'il se faisait renvoyer, il mettait ça sur le compte de sa malchance habituelle. Elle en avait tellement marre de ça, qu’elle avait fini par lui cracher à la figure : «Non, espèce de con, si tu ne vas pas au travail, c’est normal que tu te fasses virer.»

Et ça avait sonné le glas de cette relation. Au moins pour elle. Le parasite avait essayé de prolonger l'agonie en disant qu'il n'avait nulle part où aller. Il lui avait demandé de lui donner une autre chance. Qu'il chercherait un autre travail et la rendrait fière de lui. Ensuite, il avait essayé de lui piquer sa carte de crédit pour pouvoir lui «emprunter» de l’argent.

Si elle était le genre de personne qui croyait en la malchance, elle aurait pensé qu’elle était destinée à rester seule. Lyss était trop positive pour ça. Elle savait qu'il y avait un homme pour elle, quelque part. À ce stade, elle prendrait un être humain, un métamorphe, ou un mort. Rien à foutre !

 - Désolée, je suis en retard les filles, dit une femme vêtue d'un tailleur pêche impeccable et s’avançant vers elles.

Mme Wilder. Lyss regarda bouche bée la femme âgée faire un clin d'œil au serveur en passant.

- Il y avait une circulation de merde, mais qu’est-ce qu’on peut y faire, hein ? Elle s'arrêta à côté de Tally qui se mit debout d’un bond pour la serrer dans ses bras. «Ravie de te voir, Tally. »

- Maintenant que je ne vis plus dans le même immeuble, vous me manquez davantage, Gerri.

Mme Wilder fit un geste dédaigneux.

- Nan. C’est mes gâteaux qui te manquent !

- Ça aussi… soupira Tally.

Mme Wilder se tourna vers Alyssa, le regard perçant et plein d'intérêt.

- Tu dois être Alyssa.

Elle s’était levée en même temps que Tally, alors elle tendit la main à Mme Wilder.

- Madame. Wilder…

- Ah, non pas de ça, s’il te plaît. Gerri. Même si Votre Altesse Marieuse ça sonne bien aussi. Mais pas Mme Wilder. Je suis encore trop jeune pour ça.

Elle ignora la main de Lyss et l’embrassa.

Celle-ci fût un peu choquée. Elle n'était pas habituée aux démonstrations d'affection en public. Sa mère se plaignait de ses choix en matière de parfums ou de déodorants, alors elle ne lui faisait jamais de câlins ou de bisous, sans parler de dire des mots gentils en général.

- Je suis ravie de vous rencontrer, Gerri. Elle attendit que tout le monde s'asseoie à nouveau pour faire de même. « Merci beaucoup d'être venue. »

Tally sourit.

- OK, maintenant que tu n’es plus seule, je rentre à la maison plus tôt. A demain, Lyss.

Tally fit le tour de la table et l’embrassa.

- Ne t'inquiète pas, Gerri va bien prendre soin de toi. La connaissant, je parie qu'elle a déjà quelqu'un en tête.

- Merci d’avoir attendu avec moi.

- Au revoir, ma chérie. Gerri étreignit aussi Tally. Dis à mon neveu de t’amener demain. Je ferai son gâteau préféré.

Tally embrassa encore Gerri.

- Je vous aime tellement. Et vos pâtisseries, aussi.

Une fois Tally partie, Gerri commanda du thé et sortit un cahier.

- Bon alors, dis-moi tout.

Lyss déglutit difficilement.

- A quel sujet ?

- Au sujet de ce que tu attends d’un homme, bien sûr ! Gerri posa son coude sur la table et prit son menton dans sa main, tapotant un doigt sur sa joue. « Je me souviens t’avoir entendu dire que tu voulais un homme qui aime les chats. »

Elle acquiesça rapidement.

- Oui, c’est vrai. Ou du moins qu’il ne soit pas allergique ou incommodé par eux.

- Un homme qui aime les chattes, dit Gerri en écrivant dans son cahier. Je vois.

Lyss cligna des yeux. Puis elle éclata de rire.

Gerri lui fit un sourire de côté.

- Tu as compris, hein ?

- Bah oui ! J'ai vraiment besoin d'un homme qui aime, heu... ça. Vous savez, Tally avait dit que vous étiez unique, mais, waouh ! Je suis contente que vous ayez accepté de m'aider.

Gerri lui tapota la main.

- Je ne refuserais jamais d’aider une amie de Tally. De plus, ta lettre m'a fait rire et ça n’arrive pas souvent.

Elle ne se souvenait pas de ce qu’elle avait écrit, qui ait pu faire rire Gerri, mais elle était heureuse d’avoir la marieuse à ses côtés.

- Quoi d'autre ?

- J’en ai vraiment marre d’être tout le temps celle qui sauve la situation. Ça fais chier ! Oh, pardon, dit-elle en mettant une main devant sa bouche.

Gerri se mit à rire.

- Ne t’en fais pas, moi aussi je dis parfois des gros mots qui te feraient rougir.

- Parfait. Donc les hommes. Bon, je suis une fille ronde, OK ? Mais il me semble que la plupart de ceux que j’attire profite toujours de moi, car, selon certaines personnes, je ne peux rien trouver de mieux parce que je suis trop grosse.

- Qui a dit ces absurdités ? demanda Gerri, les sourcils froncés et l’air menaçant.

- Ma mère, mes ex. Ne vous inquiétez pas, je ne les crois pas du tout.

Elle savait qu'il y avait des hommes qui aimaient les filles rondes. Qu’est-ce que ça faisait si elle avait le ventre rebondi, de larges hanches et de grosses cuisses ? Peut-être que son cul était plus gros que la normale mais tout cela ne la dérangeait pas. Elle savait au fond d’elle-même qu'il y avait quelque part un homme qui aimerait une femme comme elle. Pourquoi ? Parce qu'il y avait plus de femmes rondes que de minces. Et elle savait que Tally n'était pas la seule à pouvoir se procurer deux hommes canons qui aimaient ses formes.

- Je suis contente que tu ne les aies pas écoutés. Chaque pot a son couvercle, ou plusieurs couvercles parfois ! Il faut juste trouver le bon. Gerri posa son stylo et observa Lyss d’un air sérieux. «De toute évidence, tu sais que je n’associe pas les femmes à n’importe quel genre d’homme. Ils sont tous paranormaux. Surtout des métamorphes. »

Elle était peut-être une incorrigible romantique, mais elle voulait qu'un homme l'aime comme son père avait aimé sa mère. Sauf qu’elle ne le traiterait pas comme sa mère avait traité son père. Lyss voulait ressentir ce lien profond avec quelqu'un et savoir qu'il était attaché à elle, autant qu'elle l’était à lui. L’espoir que chaque relation progresse vers l'amour qu'elle voulait, avait été la raison pour laquelle elle avait tenu si longtemps avec ses ex. Et ce pourquoi elle avait toujours fini par être déçue.

Elle soupira et regarda Gerri.

- Ma mère dit que je suis une imbécile. Que l’amour n'existe pas. Que je devrais abandonner l'idée.

- Ne t'avise pas de le faire ! L'amour existe. Tu as juste besoin de trouver le bon mec.

- Je veux connaître l’amour, murmura-t-elle doucement. Je veux qu’on veuille de moi et pas seulement pour ma capacité à régler des problèmes. Je veux être voulue pour ce que je suis et ce que je peux donner. Je veux être aimée.

Gerri hocha la tête.

- On va te trouver l’amour.

Lyss n’avait pas trouvé un seul homme qui lui ait fait croire qu’il l’aimait vraiment. Bien sûr, ils étaient bons pour dire les mots qu’ils pensaient qu'elle voulait entendre, mais c’est au fruit qu’on juge l’arbre. Ses ex étaient égoïstes et elle voulait un homme qui agisse au lieu de parler, pour lui prouver qu’il l’aimait.

- Il y a autre chose, dit-elle. Et c’est la principale raison pour laquelle je vous ai contactée.

- Vas-y, tire. Je suis prête.

Elle ne s’habituerait jamais à la façon dont Gerri s’exprimait. On ne s’attendait jamais à ses réparties.

- Je veux des enfants.

- Des enfants ?

Gerri la regarda, interloquée.

- Mon horloge biologique va bientôt me causer une commotion cérébrale en frappant si fort. Je veux des bébés. J'ai besoin de trouver quelqu'un pour une relation durable, et qui veut des enfants. Elle soupira. Je veux tellement fonder une famille depuis si