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Le Roi Alion: Agence de Rencontres Paranormales, #6
Le Roi Alion: Agence de Rencontres Paranormales, #6
Le Roi Alion: Agence de Rencontres Paranormales, #6
Livre électronique149 pages2 heures

Le Roi Alion: Agence de Rencontres Paranormales, #6

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À propos de ce livre électronique

Isabella Barca est hyper douée pour l'organisation — moins douée pour ne pas se fourrer dans le pétrin. Lorsque Bella commence à travailler en tant qu'assistante de Mme Wilder, c'est la chance de sa vie qui se présente : voyager avec Gerri sur une autre planète, une planète de métamorphes et l'aider à trouver une compagne pour un roi lion.

 

Alyx Treyvaal n'est pas connu pour sa patience. Un lion ne demande pas d'aide. Un lion ne s'excuse pas. Et il ne ronronne certainement pas. Mais une fois qu'il rencontre Bella, il se retrouve à faire tout ce qui précède… à part ronronner. Il ne ronronnera pas. Jamais.

 

Les choses ne seront pas simples pour le couple car les loups leur causent toutes sortes de problèmes et une cousine du roi veut déchiqueter Bella en mille morceaux. Une chose est sûre, lorsque sa compagne sera capturée et menacée, la planète entière entendra le rugissement du roi lion.

LangueFrançais
Date de sortie22 févr. 2022
ISBN9798201975760
Le Roi Alion: Agence de Rencontres Paranormales, #6
Auteur

Milly Taiden

Milly Taiden is the New York Times and USA Today bestselling author of numerous series, including the Paranormal Dating Agency, the Sassy Mates books, and the Federal Paranormal Unit novels. Milly loves writing sexy stories so hot they sizzle your e-reader. When her curvy humans meet their furry alphas, inhibitions give way to animal instincts—and carnal desire. Milly lives in Florida with her husband, children, and spunky dogs, Needy Speedy and Stormy. She is addicted to shoes, Dunkin’ Donuts, and chocolate and is aware she’s bossy. Visit her online at www.millytaiden.com.

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    Aperçu du livre

    Le Roi Alion - Milly Taiden

    CHAPITRE UN

    Isabella Barca jetait des coups d'œil inquiets à la porte. Sa cousine, Tally, avait parlé d’elle à Mme Wilder. Étant donné que Mme Wilder avait besoin d'une assistante et que Bella venait de perdre son emploi temporaire, cela semblait être une excellente solution. Considérant que le nombre d’affaires de Mme Wilder augmentait de façon exponentielle, Bella craignait de tout faire foirer avec cette femme adorable. Non pas qu’elle ait déjà gâché quoi que ce soit, en raison d’un manque de conscience professionnelle, il semblait plutôt que son incapacité à s’arrêter de travailler sur quelque chose avant d’être sûre que ce soit parfait, agace certains de ses anciens patrons.

    La porte s'ouvrit et Mme Wilder la regarda de haut en bas.

    — Pourquoi restes-tu là ? Elle fronça les sourcils et croisa le regard de Bella. Tu es là depuis cinq minutes et je t’ai laissé le temps de frapper, mais tu ne l’as pas fait. Qu'est-ce qui ne va pas ? Tu ne veux pas de ce travail ?

    Bella hocha la tête frénétiquement.

    — Si, si je le veux. Je suis désolée, Gerri, dit-elle après avoir déjà été punie une fois pour l’avoir appelée Mme Wilder. Je suis juste un peu inquiète de ne pas répondre à vos attentes.

    Bella n’aimait pas le travail de bureau. En fait, elle détestait ça, mais elle était tellement douée pour l’organisation que c’était une des choses qu’elle avait apprise sans trop d’efforts. Pour travailler dans un bureau, il suffisait d'un bon sens de l'organisation et de ponctualité. Et… d’un patron qui n'était jamais là pour constater votre obsession de la perfection.

    — Arrête de stresser. Entre et parlons un peu. Gerri s’écarta du chemin et lui fit signe d’entrer d’un signe de tête.

    — Merci.

    Elle passa ses mains sur son pantalon et ses hanches larges, pour essuyer la sueur accumulée. En tant que femme bien en chair, Bella avait accepté son corps. Elle l’adorait même. Que ceux qui ne l’aimaient pas aillent se faire foutre. C'était aussi simple que cela.

    L’appartement de Gerri était en cours de rénovation. Elle avait acheté celui d'à côté quand la personne avait déménagé peu de temps auparavant et elle disposait désormais d'un espace beaucoup plus grand pour son entreprise.

    OK. Elle pourrait faire ça. Elle était douée pour organiser les choses pour les gens.

    — Vous m’avez dit de porter des vêtements confortables.

    C’est pourquoi elle portait un pantalon en coton super doux et un débardeur. Il faisait très chaud et elle allait travailler dans un bureau rempli de cartons, après tout.

    — Merci d’avoir écouté mes conseils, dit Gerri, alors qu’elles se dirigeaient vers l’entrée du bureau immense qu’elle avait créé dans l’appartement voisin. Tu n’as pas besoin de bien t’habiller. Tu travailleras plutôt manuellement pour commencer, en particulier pour classer les dossiers et pour ranger toutes mes affaires de manière ordonnée. Je ne m'attends pas à ce que tu portes un tailleur pour ça.

    Des piles de cartons étaient entassées dans l’autre appartement, ainsi que des chaises, deux bureaux et divers appareils électroniques— certains qu’elle n’avait jamais vus auparavant. En fait, ils étaient très différents de tout ce qu’elle avait déjà vu.

    — Je reste là-bas pour lire mon courrier pendant que tu trieras ces cartons, dit Gerri en pointant la pièce du doigt. Ce sont principalement des livres. Plus tard, une fois que nous aurons ouvert un espace de travail, tu pourras créer de nouveaux fichiers client.

    Bella hocha la tête et jeta un coup d'œil aux cartons empilés sur l'un des bureaux.

    — Très bien. Y a-t-il quelque chose à laquelle je dois faire attention ?

    Gerri fronça les sourcils.

    — Non, trouve simplement une place pour chaque chose. Rends-moi la vie plus simple.

    Elle sourit.

    — Pas de problème, c’est comme si c’était fait, Gerri.

    Gerri sourit et retourna dans son salon.

    En contournant des montagnes de livres, Bella se dirigea vers les cartons posés sur le bureau. Le premier était intitulé «trucs». Vachement pratique, merci Gerri. Elle l'ouvrit et fouilla parmi ce qui ressemblait à de petits objets de brocantes qui auraient fière allure dans l’espace de travail de Gerri, une fois que tout serait aménagé. Elle referma le carton et passa au suivant. Comme le dernier, il était étiqueté avec juste un mot : IDT.

    Il faudrait qu’elle commence par faire une liste de tout ce que ces étiquettes signifiaient. Elle ouvrit la boîte. Il y avait ce qui semblait être une petite tablette à l'intérieur. Elle la prit, enleva la poussière de l'écran et le fixa. Contrairement à la plupart des tablettes, celle-ci ne comportait aucun bouton.

    Elle la retourna dans tous les sens, cherchant un moyen d'allumer la machine. Rien.

    — Veux-tu quelque chose à boire, Bella ? demanda Gerri. La question la fit sursauter et elle laissa tomber la tablette dans le carton.

    — Du thé glacé si vous avez, cria-t-elle, les mains tremblantes.

    Elle avait tellement besoin de se ressaisir et d’arrêter ses conneries. Gerri allait penser qu’elle n’avait jamais travaillé nulle part.

    — Quelle personne sensée n'aurait pas de thé glacé alors qu’il fait une chaleur infernale dehors ?

    Elle gloussa devant le sarcasme de Gerri et reprit la tablette, la posa sur le bureau et sortit d’autres objets du carton.

    Gerri arriva quelques minutes plus tard avec un grand verre de thé glacé plein de buée.

    — Tu as déjà bien avancé, je vois.

    Elle avait empilé un tas d’articles sur le bureau, pensant les ranger dans des tiroirs. Ensuite, elle s’attaquerait aux livres, puisque Gerri leur avait préparé un mur entier de rayonnages.

    — Je vais faire autant que je peux aujourd'hui.

    Gerri hocha la tête en souriant.

    — Fantastique. Je vais sortir pour un petit moment. Je dois retrouver mon filleul pour le déjeuner, fais tout ce que tu peux faire. Elle jeta un coup d'œil vers les cartons.

    — Ne touche à rien de ce qui est marqué « IDT », c’est tout.

    Elle ramassa une pile de livres et les plaça près des étagères.

    — D'accord. Je ne bouge pas d’ici.

    — Ne t’inquiète pas si nous n’en faisons pas assez aujourd’hui. Au moins tu auras commencé. Les choses devraient aller plus vite après.

    Elle aimait bien Gerri et aussi le fait qu’elle aide les femmes aux formes généreuses à rencontrer des métamorphes — des métamorphes qui aimaient les formes. Il lui semblait que les choses n’allaient pas bien marcher avec son nouveau copain, James. Elle pourrait envisager de demander à Gerri de lui trouver quelqu’un. Pour l’instant, elle avait couché à quatre reprises avec James, s’était endormie deux fois et avait regardé le plafond pendant les autres.

    C’était sans doute l'homme le plus ennuyeux qu'elle ait jamais fréquenté. Mais il était gentil. Bon sang, même la voix de James avait tendance à la rendre somnolente. Elle s’était fait un devoir de lui dire qu’elle n’était pas prête pour quelque chose de sérieux avec lui et qu’il fallait mieux qu’ils se laissent la porte ouverte à d’autres nouvelles rencontres qui conviendraient mieux à chacun.

    Au début, James avait objecté, mais finalement il avait cédé et avait accepté. Elle était contente, car leur dernier rendez-vous avait été le pire jusqu'à présent. Elle ne pensait pas que ça durerait.

    Gerri était partie depuis dix minutes lorsque l’attention de Bella fut attirée par la tablette posée sur la table. Comment diable s'était-elle allumée ? Elle savait qu'il valait mieux ne pas la toucher. Elle le savait très bien. Mais allait-elle écouter la petite voix qui lui disait d’arrêter ? Pas question. Elle était bien trop curieuse.

    Elle la frotta partout, cherchant quelque chose où appuyer. Rien. Le verre était différent. Pas lisse comme la plupart des écrans. Il était bosselé, avec une texture étrange. Elle appuya sur les bosses, se demandant comment on pouvait regarder cet écran et voir clairement.

    Soudain, l'écran devint d'un bleu éclatant. Oh merde ! Elle le tourna dans tous les sens, essayant de trouver comment éteindre cette fichue chose, mais rien ne fonctionnait.

    — Oh, non, non, non, non, gémit-elle. Je ne vais quand même pas me faire virer le premier jour pour avoir été trop curieuse ! Elle frotta encore une fois l’écran mais celui-ci devint encore plus lumineux.  Eteins-toi foutu machin ! 

    Au lieu de s'éteindre, des mots s’affichèrent à l'écran et une voix sortit d’on ne sait où.

    — Communication activée. Voulez-vous poursuivre ?

    Putain de merde ! Est-ce que ce foutu machin passait des appels à son insu ? Merde. Merde. Merde. Gerri allait surement lui botter le cul. Tally l'avait prévenue. C’était une de ces personnes qui ne tournait pas autour du pot. «Fais attention à ne pas avoir de problèmes avec Gerri. Elle ne se retiendra pas. Elle dit les choses comme elle les pense ».

    Génial. Maintenant c’était à elle de dire à Gerri qu’elle avait cassé sa machine.

    — Communication activée. Voulez-vous poursuivre ?

    — Non ! cria-t-elle. Eteins-toi et arrête d'essayer de communiquer, espèce de merde. Personne ici ne veut te parler.

    — Communication entrante. Voulez-vous écouter maintenant ?

    Il y avait de quoi pleurer. Elle était sûre que c’était sa première et dernière journée de travail. Après cela, elle ne pourrait absolument pas sauver son cas. Elle fouilla dans le carton dans laquelle elle avait trouvé la machine, espérant trouver un mode d’emploi et peut-être un moyen de l'éteindre.

    Un puissant bip retentit dans toute la pièce. Elle n'arrivait pas à comprendre comment faire taire la tablette. Le bruit devint de plus en plus fort. Elle sortit en courant de la pièce, trébuchant presque sur le tapis et glissa l’engin sous un coussin du canapé. Cela étouffait le bruit mais ne l’arrêtait pas. Son cœur s'emballa et ses doigts se mirent à trembler.

    Elle avait réussi à reprendre son souffle lorsque la porte s’ouvrit et que Gerri entra.

    — Oh, non, putain !

    CHAPITRE DEUX

    Gerri haussa les sourcils avant de les abaisser brusquement.

    — C’est quoi ce bruit ?

    Bella agrippa le coussin, en espérant très fort que la tablette se taise.

    — Euh, quel bruit ?

    Gerri cligna des yeux et baissa le regard vers le coussin.

    — Celui qui vient de mon canapé.

    — Je... euh... je n'entends rien, marmonna-t-elle.

    — Chérie, j'ai probablement la meilleure ouïe de tout ce bâtiment.

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