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Cette Proposition Irrésistible Du Milliardaire - Tomes 1 à 3: Cette Proposition irrésistible du Milliardaire, #11
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Livre électronique83 pages1 heure

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Lorsqu'on lui propose de travailler pour le richissime et célèbre Rafaelo Dimitri, Louise refuse immédiatement.

Ce milliardaire a une réputation de goujat impossible à gérer, et elle refuse tout net de renoncer à son indépendance !

Mais aussitôt l'offre déclinée, Rafaelo en personne la somme de rejoindre son entreprise.

Louise comprend alors qu'elle n'a pas le choix.

En effet, cet homme d'affaires si puissant – et hélas ! Tellement séduisant – a complètement le pouvoir de détruire sa réputation, et sa carrière avec.

Sans recours, elle va se résoudre à l'accompagner à Dubaï, mais elle part avec une promesse : ne pas tomber sous son charme, surtout pas…

LangueFrançais
ÉditeurAnalia Noir
Date de sortie14 mai 2022
ISBN9781393145035
Cette Proposition Irrésistible Du Milliardaire - Tomes 1 à 3: Cette Proposition irrésistible du Milliardaire, #11

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    Cette Proposition Irrésistible Du Milliardaire - Tomes 1 à 3 - Analia Noir

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    Lorsqu’on lui propose de travailler pour le richissime et célèbre Rafaelo Dimitri, Louise refuse immédiatement. Ce milliardaire a une réputation de goujat impossible à gérer, et elle refuse tout net de renoncer à son indépendance ! Mais aussitôt l’offre déclinée, Rafaelo en personne la somme de rejoindre son entreprise. Louise comprend alors qu’elle n’a pas le choix. En effet, cet homme d’affaires si puissant – et hélas ! Tellement séduisant – a complètement le pouvoir de détruire sa réputation, et sa carrière avec. Sans recours, elle va se résoudre à l’accompagner à Dubaï, mais elle part avec une promesse : ne pas tomber sous son charme, surtout pas...

    « Alors, qu’est-ce que vous décidez, mademoiselle Clearance ? »

    Louise avait examiné le dossier en long, en large et en travers. Elle soupira une dernière fois, releva la tête et regarda le majordome dans les yeux.

    « Je vous remercie de votre proposition, mais je la décline. Bonne journée. »

    Et sur ce, elle se leva, présenta sa main parfaitement manucurée au majordome qui sembla quelque peu surpris par cette réaction, et tourna les talons pour sortir du bureau. Elle entendit ce dernier l’appeler pour la retenir, lui dire de bien réfléchir, qu’elle ne se représentera pas deux fois. Mais elle décida d’ignorer. Sa décision était prise, elle avait dit non. Ses talons aiguilles faisaient un bruit sourd sur le tapis rouge du long couloir. Elle descendit l’escalier, fixa ses lunettes de soleil sur son nez et son chapeau rouge foncé sur sa tête et sortit de l’immense villa de Rafaelo Dimitri comme on sort d’une visite de courtoisie chez sa grand-mère. Elle dénicha son portable de son sac à main Gucci, regarda ses messages. Son ex, qui s’accroche comme une sangsue alors qu’elle avait rompu il y a deux semaines. Louise leva les yeux au ciel et supprima les messages sans prendre le temps de les lire. Ce mec n’en valait pas la peine. Elle n’avait plus le temps pour les embrouilles, et son ex était toujours fourré dedans. Et infidèle, ce connard. Elle l’avait quitté avant qu’il ne le fasse. Toujours devancer les autres, ça, elle l’avait appris à force d’expérience, après s’être faite avoir une fois ou deux. Plus maintenant, plus personne n’allait l’attraper. Elle en avait assez de se faire piéger par les hommes. Par conséquent, si le grand Rafaelo Dimitri pensait qu’il pouvait l’avoir, il se mettait le doigt dans l’œil, et c’était parce qu’on lui avait appris à rester polie.

    Louise était actuellement première assistante de la rédactrice en chef d’un magazine de mode Be Yourself. C’était le magazine de mode féminine le plus lu de Los Angeles, après bien sûr Love Yourself, son concurrent direct, tenu par Rafaelo Dimitri. L’équivalent de Jean-Paul Gauthier, mais aux États-Unis. Comment elle en était arrivée là, elle ne saurait pas l’expliquer. Des études médiocres à dessiner sur ses cahiers au lieu de travailler en classe, et une réponse à une offre d’emploi, et du jour au lendemain, elle s’était retrouvée propulsée dans la mode. Elle se voyait déjà graphiste, styliste, designer, tout ce qui avait à voir avec les créations de haute couture et le choix des collections des saisons. Elle n’avait eu aucune expérience, aucun coup de pouce, juste un gros coup de chance. Elle était évidemment allée de déconvenues en désillusions en se rendant compte qu’il fallait vraiment le vouloir pour décrocher des postes pareils. Et du talent, ce dont elle manquait cruellement. Ce n’était pas elle qui le disait, mais ses supérieures à Be Yourself. Alors, pour se consoler et pour seule référence, elle avait lu Le Diable s’habille en Prada et était devenue, en moins d’un an, Andrea « Andy » Sachs à la française, sauf qu’elle se contentait parfaitement de son poste. Ses collègues étaient tous et toutes des Emily Charlton et des Nigel Kipling, tout droit sortis du film. Tous aussi détestables, superficiels et – parce qu’il faut bien qu’au moins un des clichés soit vrai – loin d’avoir inventé la poudre. Assistante, dans la vraie vie, c’est la réflexion parfaite de ce que l’on voit dans l’œuvre de fiction. Il faut être partout, penser à tout, courir partout, même quand on dort on culpabilise de ne pas faire plus encore pour la personne que l’on assiste.

    D’ailleurs, si on lui demandait son avis, Louise changerait le nom du poste. « Assistante », c’est trop neutre. « Boniche », c’est plus approprié. Plus précis. « Toutou », si on veut être tatillon. Il fallait être hyper disponible, et tout faire comme il fallait. Par « assistante », elle avait au départ compris quelque chose comme quelqu’un de très proche du sommet, quelqu’un certainement dans la confidence du service éditorial du magazine, mais elle n’aurait pas pu plus se méprendre sur la réalité du job. Elle faisait en fait tout ce que la rédactrice en chef détestait faire, elle était l’esclave de sa patronne. Une vraie Miranda Priestly, pour le coup. La chose la plus curieuse, c’est qu’à l’image d’Andrea Sachs, elle aurait pu craquer et aller dire à son boss d’aller se faire voir. Cependant à sa grande surprise, Louise avait fini par apprécier ce travail, après l’avoir détesté. Elle n’aimait pas qu’on la prenne pour une conne, et c’est pourtant ce qui se passait tous les jours. Mais au moins, on le faisait au sein du deuxième plus grand magazine féminin de la ville. Aussi ingrat que pouvait être le job, il ne se refusait pas. Mieux valait passer pour la bonne poire ici que n’être personne ailleurs. Alors elle s’était accrochée, et elle était devenue la meilleure assistante de toute la ville, elle en était certaine. Elle pouvait deviner les besoins et les envies de sa patronne avant même qu’elle ait ouvert la bouche. Tous les matins, le même rituel : elle savait que la rédactrice en chef prenait son petit-déjeuner au bureau – elle dédiait sa vie au travail et souhaitait passer le moins de temps possible chez elle. Louise s’occupait personnellement de préparer ses œufs brouillés, ses tartines de beurre et son avocat coupé en tranches, accompagnés d’une tasse de thé tout juste infusé.

    De toute évidence, elle n’aurait jamais cru que le vice irait aussi loin. Mais elle y avait pris goût. Elle s’était fabriqué une petite réputation dans le milieu. Et puis la jeune fille était quand même très bonne. Si elle voulait survivre

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