Cette Proposition irrésistible du Milliardaire: Cette Proposition irrésistible du Milliardaire, #10

Par Analia Noir

Lorsqu'on lui propose de travailler pour le richissime et célèbre Rafaelo Dimitri, Louise refuse immédiatement.

 

Ce milliardaire a une réputation de goujat impossible à gérer, et elle refuse tout net de renoncer à son indépendance !

Mais aussitôt l'offre déclinée, Rafaelo en personne la somme de rejoindre son entreprise. Louise comprend alors qu'elle n'a pas le choix.

En effet, cet homme d'affaires si puissant – et hélas ! tellement séduisant – a complètement le pouvoir de détruire sa réputation, et sa carrière avec.

Sans recours, elle va se résoudre à l'accompagner à Dubaï, mais elle part avec une promesse : ne pas tomber sous son charme, surtout pas…

Car Rafaelo est...irrésisitble...dans tous les sens du terme...

• Langue: Français
• Éditeur: Analia Noir
• Date de sortie: 29 avr. 2022
• ISBN: 9798201451073

Aperçu du livre

Lorsqu’on lui propose de travailler pour le richissime et célèbre Rafaelo Dimitri, Louise refuse immédiatement. Ce milliardaire a une réputation de goujat impossible à gérer, et elle refuse tout net de renoncer à son indépendance ! Mais aussitôt l’offre déclinée, Rafaelo en personne la somme de rejoindre son entreprise. Louise comprend alors qu’elle n’a pas le choix. En effet, cet homme d’affaires si puissant – et hélas ! Tellement séduisant – a complètement le pouvoir de détruire sa réputation, et sa carrière avec. Sans recours, elle va se résoudre à l’accompagner à Dubaï, mais elle part avec une promesse : ne pas tomber sous son charme, surtout pas...

Louise savait très bien que ses dernières paroles face à Guenièvre avaient de quoi alarmer toute personne sensée. Cette personne sensée essaierait sans doute de la raisonner, comme avait fait son amante et la jeune femme le comprenait tout à fait. En fait, elle comprenait toutes les réactions. L’effroi, la surprise, la peur, la tentative de changement d’avis : tout lui paraissait légitime. Et pourtant, elle restait sur ses positions. Si elle voulait se débarrasser de lui pour de bon et qu’il sorte de sa vie pour qu’elle soit enfin tranquille avec son amante, il fallait que le milliardaire disparaisse. Ça lui faisait quand même bizarre de réfléchir comme ça, ce n’était pas une réflexion qu’elle avait chaque matin et pourtant... Pourtant c’était vraiment la seule solution valable à ses yeux. Les jours suivants furent hantés, pour la jeune femme, de la réaction de Guenièvre. Elle n’arrivait pas à distinguer s’il s’agissait de déception, de tristesse ou de peur. Peut-être les trois à la fois. Cette triste vision du visage de sa bien-aimée affecta son moral de façon spectaculaire dans les jours qui suivirent, mais elle ne pouvait pas se laisser abattre. Elle ne pouvait pas s’accorder un moment de répit, un moment pour être simplement triste et rien d’autre ; sa double vie était exigeante. Celle-ci lui demandait une vigilance et une concentration constantes et extrêmes à tout moment. Il fallait qu’elle joue son rôle mieux que jamais si elle voulait convaincre tout le monde autour d’elle, et du monde il y en avait. C’était sans doute pour ça que Louise trouvait qu’elle n’avait pas de moment à elle ; elle trouvait incroyable à quel point ce mariage avait eu l’effet d’un événement people si important que tout le monde voulait venir voir les heureux tourtereaux.

D’abord, comme elle s’y attendait, elle fit plus ample connaissance avec les parents de Rafaelo, qui ne le laissèrent pas de répit : le lendemain des noces, ils étaient déjà là pour prendre le thé. La scène de rencontre fut digne des plus grandes scènes comiques du cinéma. La différence de classe sociale était si flagrante que c’était presque une caricature. Pour rester dans le cliché « Bourgeois vs. Prolétaire de compagne », la mère de Rafaelo ne cessa de faire des commentaires sur la façon dont sa nouvelle belle-fille se tenait à table, prenait son thé, tenait même la cuillère pour se servir du sucre ou encore comment elle était habillée. Pourtant, Louise avait fait un effort et avait la garde-robe de rêve, ici. Tout ce qu’elle mettait n’étaient que robes de soirée, vêtements de luxe et autres bijoux faits sur mesure. Elle comptait bien en user et abuser tant qu’elle le pourrait ; mais ce n’était pas non plus du goût de la mère. En fait, plus elle faisait connaissance avec cette dernière, plus Louise se disait qu’il en fallait bien une dans la famille qui ne l’appréciait pas trop ; c’était son rôle. Elle rentrait parfaitement dans le stéréotype de la mère castratrice et envahissante. Louise en aurait presque eu de la compassion pour Rafaelo, qui avait dû en baver en grandissant. Son père, en revanche, était placide, calme et gentil au demeurant. Il devait certainement être courageux par-dessus le marché, pour supporter sa femme. La ressemblance de Rafaelo avec son père était très perturbante. Ils avaient presque le même timbre de voix. Bon, les chiens ne faisaient pas des chats. Il était quand même arrogant et posait régulièrement des questions condescendantes sur le travail de Louise, qu’ils trouvaient tous tout bonnement absurde. La jeune femme avait fait de son mieux pour ne pas se vexer.

Son travail, justement, était l’objet de toutes les préoccupations. Louise n’aurait jamais pensé que son activité professionnelle serait un jour au cœur de ce qui s’annonçait comme un incident diplomatique, mais après tout, elle ne s’était jamais dit qu’elle se marierait avec un milliardaire non plus, donc tout était possible. Dès qu’elle avait eu le malheur de révéler que dans la vie, elle était l’assistante personnelle de la rédactrice en chef du magazine féminin concurrent à celui de Rafaelo, le scandale avait éclaté sans prévenir. Bien sûr, on lui disait que c’était inadmissible qu’elle fasse de la concurrence à son mari, même indirectement ; bien sûr, on ajoutait que quitte à travailler dans un magazine, autant travailler pour son mari – puisqu’évidemment, pour la plupart de ces gens, être la femme de, et l’assistante du même homme, c’était la même chose. Franchement, être son assistante, elle avait assez donné pour savoir que ça ne fonctionnait pas ; elle n’allait certainement pas s’y remettre maintenant qu’ils étaient mariés et qu’ils allaient passer le plus clair de leur temps ensemble. Autant être réduite à de l’esclavage, au travail et à la main d’œuvre gratuite. Ça allait se faire sans elle. Mais plus encore que le fait de travailler