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L’Ex-Femme du Milliardaire: Les Frères Jameson, #1
L’Ex-Femme du Milliardaire: Les Frères Jameson, #1
L’Ex-Femme du Milliardaire: Les Frères Jameson, #1
Livre électronique155 pages3 heures

L’Ex-Femme du Milliardaire: Les Frères Jameson, #1

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À propos de ce livre électronique

Sam Jameson a l'habitude d'obtenir tout ce qu'il convoite, et ce qu'il convoite à présent, c'est son ex-femme.

 

Aux yeux de Sam, le monde n'est teinté que de noir et de blanc, une vision forte qui lui a permis d'engranger des milliers de dollars dans le monde des affaires, tout en le privant de sa femme dans le monde réel. Ce que Sam désire par-dessus tout, c'est choisir son propre avenir. Mais pour ce faire, il doit réussir un test orchestré par son frère aîné et PDG de leur compagnie : convaincre Eddie, leur frère, de les rejoindre. Sam accepte de relever le défi, mais ignore quoi penser lorsqu'il découvre que la femme qu'il a aimée fait elle aussi partie de ce test.

 

Trinity Jameson a l'habitude de tout réparer. Qu'il s'agisse de vieux meubles au charme passé ou d'un employé renfrogné, Trinity possède un véritable sixième sens et a consacré sa vie au bien-être de ceux qui l'entourent. Mais lorsque son ex-mari débarque en ville pour lui prouver qu'il a un cœur, Trinity prend une décision cruciale : elle ne résoudra pas ses problèmes pour lui, peu importe combien ses yeux bleus pénétrants la tentent, elle dira "Non". Elle est bien déterminée à le laisser se débrouiller seul, cette fois.

 

Avant que Sam n'atterrisse à New York, il avait pour but de quitter la ville aussi rapidement que possible. Mais lorsqu'il retrouve Trinity, plus belle que jamais, ses désirs changent doucement. Il réalise que ce qu'il veut vraiment est à présent hors de sa portée : Trinity. Sam n'a aucun mal à raviver la flamme qui les unissait autrefois, mais leurs parties de jambes en l'air endiablées ne suffiront pas à réparer les blessures du passé qu'il a causées à cause de sa maladresse, et il le sait. Sam ne se laissera cependant pas intimider par le mur qu'elle a érigé entre eux. Et puisqu'il l'a aidée à le construire, ce sera lui qui le fera tomber.

LangueFrançais
Date de sortie29 déc. 2021
ISBN9798201920234
L’Ex-Femme du Milliardaire: Les Frères Jameson, #1

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    Aperçu du livre

    L’Ex-Femme du Milliardaire - Leslie North

    1

    SAM

    Son costume préféré était froissé. Il se fichait qu’il ne s’agisse que d’un simple pli ; ce dernier était bien là, et le fixait d’un air railleur qui l’agaçait terriblement.

    Sam Jameson secoua sa manche, dans une vaine tentative de faire disparaître cette imperfection mineure. Mineure se souffla-t-il à lui-même pour se consoler. Un pli bien déterminé à ne pas se laisser aplanir était le moindre de ses soucis aujourd’hui, mais il ne pouvait malgré tout pas empêcher son esprit de s’y accrocher, comme lui s’accrochait au tissu autrement parfaitement lisse de son costume.

    Sam tenta de se distraire en examinant la salle d’attente si familière de leur bureau de New York. La Côte Est lui manquait déjà, bien plus qu’il n’aurait aimé l’admettre, et il n’était en rien un homme expressif par nature. Mais il appréciait malgré tout l’odeur de propre si particulière à ces locaux, la décoration classique en bois, et le superbe paysage New-yorkais qui s’étendait au-delà des fenêtres. Leur bureau de L.A était constamment embaumé par une odeur qui lui donnait l’impression que l’un de leurs employés offrait des manucures dans la petite cuisine du personnel en secret, et les paysages de la Côte Ouest étaient… Désagréables. Négligés. Obscurcis par une brume perpétuelle, et décidément décevants.

    C’était à cause de L.A que Sam se retrouvait dans cette situation fâcheuse, il n’en doutait pas un instant. Qui avait donc eu l’audace de se plaindre de son « perfectionnisme agaçant » avant de cesser toute affaire avec son entreprise ? Leurs clients de L.A étaient des animaux bien particuliers. Sam rejetait la faute sur la culture holistique qui s’était emparée de la Côte Ouest, cette culture qui voudrait que « les erreurs soient des succès en devenir », ou quelle que soit la philosophie tordue que les Californiens aimaient tant apposer au pare-choc de leurs voitures hybrides. Mais son frère William ne voyait pas les choses de la même manière. C’était d’ailleurs en partie pour cette raison que William était PDG, et Sam, directeur général de Jameson Advertising Agency ; cette hiérarchie n’était pas uniquement due à leur âge, mais aussi à leur perspective des affaires… tout du moins, c’était ce que leur père leur avait expliqué.

    Sam aurait aimé avoir le pouvoir de mettre William à genoux l’espace d’un instant afin de lui faire voir les choses de son point de vue.

    Cette idée de vouloir engager Eddie était une erreur. Pire encore, Sam était bien trop qualifié pour s’occuper d’une telle tâche, mais même lui n’était pas assez goujat pour le faire remarquer à son aîné. Il avait rapidement appris qu’il fallait faire preuve de souplesse envers la famille, et ce, même dans le domaine des affaires.

    Malgré tout, il était convaincu que William, bien que perché sur son piédestal de PDG, était parfaitement conscient que rapprocher Eddie de l’affaire familiale était une grossière erreur. Leur père l’avait compris, lui aussi. Le cadet des Jameson n’avait pas la carrure pour quoi que ce soit d’autre que quelques dîners et beuveries avec les clients.

    Le fait d’inviter le vilain petit canard de la famille à se joindre à leur affaire n’avait rien d’intelligent selon Sam, mais qui était-il pour remettre cette décision en question ? Il avait donc décidé de se rendre sur place, d’accomplir sa mission avec une dévotion mesurée quoi que suffisante, et de repartir comme il était venu. Il ne laisserait pas même à William le temps de questionner ses résultats, et Sam pourrait enfin rentrer à L.A. et se remettre au travail.

    La porte s’ouvrit et Sam se leva, aplatissant une dernière fois le pli qui adornait sa manche d’un geste las. Il leva les yeux, s’attendant à trouver devant lui le sourire moqueur d’Eddie et son sourcil ridicule tremblotant pour lui souhaiter la bienvenue.

    Au lieu de cela, il rencontra le regard de glace de son ex-femme.

    Ñ Trinity. 

    Il détesta combien son prénom semblait sonner faux dans sa bouche. Pas un jour n’avait passé depuis leur séparation sans que ce dernier ne s’immisce dans son esprit et tourne tel un disque rayé, Trinity. Trinity. Trinity.

    Ñ Qu’est-ce que tu fais ici ?

    Les yeux de biche de son ex-femme papillonnèrent plusieurs fois, perdus dans le vague, comme si elle avait été surprise par les phares d’une voiture. Il était clair qu’elle s’était attendue à le trouver dans cette pièce, mais peut-être était-elle autant secouée que lui de revoir son ancien amant en chair et en os après si longtemps. Son regard tomba sur la jupe crayon moulante de la jeune femme et son blaser assorti. Seule Trinity pouvait donner une touche de sensualité à une nuance pourtant si banale de gris.

    Pas un pli en vue. Il remarqua qu’elle coiffait ses cheveux différemment à présent ; la raie qu’elle y peignait était décentrée, et ses superbes boucles brun-miel cascadaient du côté gauche de son visage. Bien qu’il sût que cette asymétrie aurait dû le déranger, Sam ne put s’empêcher de constater combien ce nouveau style lui allait. Ses boucles élégantes enveloppaient une de ses pommettes tout en révélant la seconde, les mettant plus en valeur encore qu’à l’habitude.

    — Où est Eddie ? Il ne s’était pas attendu à être celui qui briserait le silence.

    Trinity cligna des yeux à nouveau, secouant doucement la tête pour se tirer des pensées qui l’avaient gelée sur place lorsqu’elle était entrée.

    — Bonjour, Samson. Ton frère m’a demandé de te retrouver. Pas Eddie, clarifia-t-elle, William.

    — Je vois. 

    — Il veut que je t’assiste dans tes négociations avec Eddie. William, je veux dire. Mais je suppose que tu savais de quel frère je parlais, cette fois. 

    Sam acquiesça. L’apparition soudaine de Trinity avait semé le chaos dans son esprit, mais il avait l’habitude de faire taire ses émotions dans les situations de grand stress telles que celles-ci. Ses collègues ne l’avaient pas surnommé la ‘machine’ pour rien.

    Ñ Et où est Eddie, en ce moment ? lui demanda-t-il.

    — La Barbade. Aux dernières nouvelles en tout cas.

    Trinity agita le dossier qu’elle tenait en direction du couloir, et Sam répondit immédiatement à son invitation en la rejoignant. Il lui emboîta le pas, bien qu’il connaissait parfaitement les lieux, admirant sa démarche gracieuse en silence. Sam aurait été incapable de discerner ses collants en soie à cette distance. Seul le fait de glisser une main le long de ses jambes lui aurait permis de découvrir si elle en portait ou non…

    — Nous y voilà. Trinity lui fit signe d’entrer dans l’une des salles de réunion de leurs locaux.

    Son visage lui sembla légèrement rouge, et Sam se demanda alors si son expression avait trahi ses pensées… il conclut cependant que tous deux devaient sans doute toujours être sur la même longueur d’ondes, comme cela avait été le cas lorsqu’ils étaient encore mariés.

    Les premières années, tout du moins.

    Bien qu’il se soit toujours refusé à le montrer, Sam souffrait encore de leur divorce. Cela faisait près d’un an à présent qu’il avait signé les papiers que Trinity avait posés sur son bureau sans un mot, et il ignorait encore ce qui avait bien pu se passer entre eux. N’avaient-ils pas toujours partagé les mêmes ambitions ? La même éthique de travail ? Sans parler de leurs nuits incroyablement torrides. Il avait lu assez d’articles sur les divorces pour savoir qu’il devrait sans doute commencer à concevoir l’idée de voir d’autres femmes, mais il n’avait pas même la force de s’inscrire sur un simple site de rencontres en ligne, malgré les moqueries incessantes des millennials de leur bureau de L.A qui avaient gracieusement proposé de lui donner un coup de main.

    Sam se laissa tomber dans le siège qui trônait en bout de table. La force de l’habitude, sans doute. Il tira la chaise à côté de lui pour inviter Trinity à s’y asseoir. Elle lui répondit d’un sourire amusé et, ignorant son geste, s’installa dans la chaise opposée. Elle sortit les documents qu’elle avait réunis dans son dossier, pendant que Sam l’étudiait avec attention. Peut-être était-ce une bonne chose, d’avoir Trinity à ses côtés pour l’assister… d’un point de vue professionnel, bien entendu. Il était certain qu’il n’aurait pu trouver meilleure alliée dans cette mission que son ex-femme, qui savait tout de ses façons de faire. Trinity connaissait chaque nuance de sa personnalité, et était même sans doute l’une des seules personnes qui oserait affirmer qu’il en possédait une.

    Trinity était incroyablement sociable. Elle comprenait les besoins de ceux qui l’entouraient avec une aisance dont Sam ne savait faire preuve une fois sorti de la salle de réunion. Les sociétés, quelles qu’elles soient, étaient directes, et la majorité d’entre elles désiraient la même chose : une publicité d’enfer. Une mission que son frère et lui n’avaient jamais de mal à remplir. Il avait été élevé pour comprendre et manipuler les lois froides et calculatrices du monde des affaires, et non pour s’intéresser aux émotions qui régissaient les personnes à l’origine de ces dernières.

    — Je me suis dit que nous pourrions prendre une minute pour tout passer en revue, dit Trinity. Faire une sorte de réunion préparatoire avant la réunion. L’approche que j’ai à te proposer n’a rien de définitif. Et pour être honnête, je pense que nous ferions mieux de rester flexibles pendant les négociations. Eddie est un cas à part, après tout. 

    — C’est certain, concéda Sam. Il tenta d’ignorer la façon dont elle avait utilisé le mot ‘flexible’. Dans le monde des affaires il abhorrait ce terme avec passion, mais confronté au souvenir des talents si uniques de son ex-femme dans la chambre à coucher, il le trouvait incroyablement distrayant.

    — Ce que je veux dire, c’est qu’il est loin d’être aussi sous-qualifié que toi et ton frère le pensez, répondit Trinity d’un ton sec. Il a peut-être fait des erreurs par le passé, mais Eddie est un bon gamin.

    — Il n’est plus jeune que toi que de deux ans, lui fit remarquer Sam. Ton utilisation du mot ‘gamin’ est donc très révélatrice. Eddie a vingt-huit ans, Trinity. Et que ça te plaise ou non, il n’a plus rien d’un gamin. Ce n’est qu’un adulte immature qui, lorsqu’il n’est pas trop occupé à faire la fête à droite et à gauche, aime coucher avec les filles de nos clients les plus influents.

    — Une fille. Tout du moins, de ce que j’en sais. Sam ne put s’empêcher de penser que Trinity elle-même ne devait pas être convaincue par ses propos, mais elle pressa ses lèvres pour étouffer ce qu’elle aurait voulu dire à ce sujet. Quoi qu’il en soit, je sais qu’Eddie et moi apprécierions tous deux que le passé ne soit pas évoqué lors de la réunion de demain. J’aimerais que nous nous concentrions sur l’avenir, son avenir avec la compagnie, si cela te convient. 

    — Je te le promets. 

    Il n’avait jamais brisé qu’une seule de ses promesses au cours de sa vie, et cela uniquement parce que la

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