Un Baiser pour un Voyou: FICTION / Romance / Régence, #1

Par Collette Cameron®

Un Roman Historique de la Régence

Une giroflée solitaire. Un futur vicomte. Une deuxième chance à l'amour.

Anciennement intitulé « Un baiser pour Mademoiselle Kingsley »

Olivia Kingsley ne s'attendait pas à être emportée par le vent et à recevoir une demande en mariage deux semaines après le début de sa première saison. Cependant, une danse délicieuse avec Allen Wimpleton, et son avenir est scellé. C'est du moins ce qu'elle croit jusqu'à ce que son père excentrique annonce soudainement qu'il déménage la famille vers les Caraïbes pendant une année.

Terrifiée à l'idée de perdre Olivia, Allen la supplie de s'enfuir, mais elle refuse.

Désemparé par son départ, et ignorant la mauvaise santé de son père, Allen doute de son amour et exige bêtement qu'elle choisisse :  lui ou son père.

Le cœur brisé par son insensibilité, Olivia tourne le dos à leur amour. L'année devient trois, assez de temps pour son cœur brisé de guérir, et après la mort de son père, elle retourne en Angleterre.

En tombant nez à nez avec Allen lors d'un bal, elle réalise qu'elle ne l'a jamais rayé de son cœur.

Mais peuvent-ils surmonter leur passé et leurs vieilles blessures pour faire à nouveau confiance à l'amour ? Ou Allen en a-t-il trouvé un autre en son absence ?

Cette seconde chance historique de la Régence par un auteur à succès d’USA Today vous donnera envie de boxer les oreilles d'Allen et de promettre à Olivia qu'elle trouvera le véritable amour.

Si vous aimez lire des histoires d'amoureux réunis saupoudrées d'une pointe d'humour, de suspense et d'émotions réconfortantes, alors vous adorerez l'alléchante série LA SÉRIE HONORABLE COQUINS™ de Collette Cameron. Achetez Un BAISER POUR UN VOYOU et installez-vous dans votre coin de lecture préféré pour une aventure romantique passionnante que vous ne pouvez pas quitter.

Bien que ce livre puisse facilement être lu comme autonome, la plupart des lecteurs préfèrent lire la série dans l'ordre.

• Langue: Français
• Éditeur: BadPress
• Date de sortie: 21 juil. 2021
• ISBN: 9781667407739

Aperçu du livre

« Alors pourquoi es-tu parti ? »

« Pourquoi m'as-tu laissé partir ? »

DÉVOUEMENT

Pour la Dame la plus douce que je connaisse.

Amie, encouragement, guerrière de la prière et femme de Dieu.

RECONNAISSANCE

Un Baiser pour un Voyou est ma première tentative de roman, et mon premier voyage sur la route de l'auto-édition. Je n'étais même pas sûre de pouvoir écrire une nouvelle, mais, comme toujours, mes merveilleux partenaires critiques de Regency m'ont dit de me lancer. Et au groupe de lecteurs le plus incroyable de tous les temps, Chéris de Collette, qui prouvent quotidiennement ce que sont les lecteurs généreux, gentils et solidaires.

Bénissez chacun de vous !

xoxo

Table des Matières

Page de Titre

Droits d’Auteur

Un Baiser pour un Voyou

Dédicace

RECONNAISSANCE

Chapitre Un

Chapitre Deux

Chapitre Trois

Chapitre Quatre

Chapitre Cinq

Chapitre Six

Chapitre Sept

Épilogue

À Propos d’Auteur

De la Part de l’Auteur

Une dame ne doit jamais oublier ses manières ni perdre son sang-froid.

Guide du Bon Comportement d'une Dame

CHAPITRE UN

Londres, Angleterre

Fin mai 1818

« C'est une erreur monumentale. »

Les ongles de Dieu. À quoi pensiez-vous, Olivia Kingsley, en acceptant le plan de tante Muriel ?

Pourquoi avait-elle déjà accepté cette farce ?

Touchant le lourd pendentif en rubis accroché au creux de son cou, Olivia jeta un coup d'œil par la fenêtre alors que le convoi tournait au coin de Berkeley Square. Bon Dieu. Des chariots sur des chariots, comme de grands scarabées brillants, bordaient la rue à côté d'un manoir ostentatoire. Son cœur a sauté un long battement, et elle s'est esquivée hors de vue.

Bravant un nouveau coup d'œil depuis le coin de la fenêtre, son estomac s'est agité plus qu'un bateau au milieu d'un ouragan. La lumière laiteuse de la pleine lune, ainsi que les rangées de vitres brillantes en forme de diamant du manoir, elles illuminaient la rue. Des invités dignes, en tenue de soirée, se pressent devant la grande entrée et sur les marches de granit en attendant leur tour d'entrer dans la maison du Vicomte et de la Vicomtesse Wimpleton.

Le manoir avait acquis une nouvelle couche de peinture depuis qu'elle l'avait pour la dernière fois. Elle ne se souciait pas de la teinte de plomb pâle, préférant la couleur précédente, un vert bronze agréable et accueillant. Elle ne comprenait pas pourquoi les habitants de la ville avaient choisi d'habiller leur maison d'une couleur aussi froide. Avec son brouillard enveloppant et son ciel perpétuellement couvert, Londres présente déjà toutes les nuances de gris.

Trois ans sous les tropiques, entourés de fleurs éclatantes, de plages de poudre immaculée, d'une mer turquoise et de températures douces, l'avaient plutôt gâtée contre la crasse et la puanteur de Londres. Combien de temps avant qu'elle ne s'habitue à nouveau à l'humide ? La morosité ? L'odeur ?

Jamais.

Grelottant, Olivia tira son cache-cœur en soie. Bien que fin Mai, elle fût presque gelée depuis que le bateau avait accosté la semaine dernière.

Quelques invités curieux se tournèrent pour regarder dans la direction de leur chariot. Une Dame enveloppée de soie d'or et de diamants dégoulinants, parla à l'oreille de son compagnon et pointa le chariot étincelant. Soupçonnait-elle que quelqu'un d'autre que tante Muriel se cachait derrière le blason distinctif des Daventry ?

La trépidation a séché la bouche d'Olivia et a resserré sa poitrine. Est-ce que beaucoup de gens se souviendraient-ils d’elle ?

C’est une question stupide, ça. Bien sûr, on se souviendrait d'elle.

Tout comme le lierre, ses vignes s'accrochant avec ténacité à un arbre ou une bernache cimentée à un rocher, on ne pouvait pas facilement être arraché de la mémoire des dix mille personnes supérieures. Mais, plus sur le point, quelqu'un se souviendrait-il de sa fascination pour Allen Wimpleton ?

Inévitablement.

La froideur n'a pas provoqué le nouveau frisson qui a parcouru son épaule jusqu'à sa taille.

Oui. Assister au bal était une sollicitation sans plumes pour un désastre. Rien de bon ne pouvait en découler. S'aplatissant contre le carré de velours bleu ciel et doré dans le coin du carrosse de sa tante, Olivia secoua la tête avec véhémence.

« Je ne peux pas le faire. Je pensais que je pourrais, mais je ne peux absolument pas. »

Une boucle s'est détachée et a atterri sur son front.

C'est embêtant.

La maudite nuisance rebelle qui lui servait de cheveux s'échappait de ses limites plus souvent, la plupart du temps. Elle poussa la vrille agaçante sous une épingle, n'ayant aucun doute que la tresse se libérerait à nouveau avant la fin de la soirée. Tapotant le cercle de rubis qui orne ses cheveux, elle s'assure que le bracelet est bien fixé. Le trésor avait appartenu à la mère de Tante Muriel, une princesse prussienne, et aucun mal ne devait lui arriver.

Le pouls d'Olivia battait un staccato irrégulier, tandis qu'elle cherchait une excuse plausible pour refuser d'assister au bal après tout. Elle ne voulait pas mentir ouvertement, ce qui excluait son impulsion initiale de réclamer une migraine.

« Je ... nous, » elle a agité ses doigts gantés de blanc vers son frère, allongé sur le siège opposé. « Nous n'avons pas été invités. »

Content comme leur gros chat, Socrate, après avoir lapé une soucoupe de crème fraîche, Bradford posa son regard rieur sur elle. « Oui, nous ne devons rien faire de fâcheux. »

C'est terriblement vulgaire. Arrivant à une réception de haut niveau, sans invitation en main. Bradford et elle, ils ne passeraient peut-être pas devant le majordome vigilant, et quoi feraient-ils alors ? S'enfuir comme des parasites indésirables ? C'est mortifiant et c'est le meilleur moyen de faire parler de soi.

« Qu’est-ce que les gens vont penser ? » Bradford a prospéré en bouleversant la Société. Si on le lui permettait, il danserait nu comme un rouge-gorge juste pour voir les réactions. Il a armé un front noir de cendre, ses yeux gris-bleu tenant un défi.

Crapaud.

Olivia avait envie de lui dire d'arrêter de lui lancer ce regard hautain. Au lieu de cela, elle s'est mordu la langue pour ne pas s'en prendre à lui comme elle l'avait fait quand elle était enfant. L'irrationalité combat la raison, jusqu'à ce que son bon sens l'emporte